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Elisabeth Borne fait de la « lutte contre l’immigration » une « priorité du gouvernement ». La première ministre a toutefois concédé ne pas pouvoir présenter le projet de loi en l’état, faute d’un soutien assuré des parlementaires Les Républicains. « Ils doivent encore dégager une ligne commune entre le Sénat et l’Assemblée, en tenant compte de la nécessité de trouver une majorité dans chaque assemblée autour d’un texte nécessairement équilibré, a-t-elle expliqué. Aujourd’hui, ils n’y sont manifestement pas [arrivés]. »
Préférant par ailleurs ne pas lancer dès maintenant « un débat sur un sujet qui pourrait diviser le pays », Elisabeth Borne confirme le report de cette réforme sur l’immigration : « Nous présenterons en tout état de cause un texte à l’automne avec comme seule boussole l’efficacité. »
Face à la pénurie de main-d’œuvre, le gouvernement d’Olaf Scholz a présenté mercredi un projet de loi visant à assouplir les règles d’obtention de visa et permis de travail pour les ressortissants de pays hors-UE.
Arrivé de la Réunion, Steven Maillot, 23 ans, a rejoint l’usine d’ArcelorMittal à Eisenhüttenstadt en Allemagne pour un apprentissage chez ce géant de la sidérurgie. Ce secteur est l’un des plus touchés par les pénuries de travailleurs qualifiés qui frappent la première économie européenne et deviennent une hypothèque majeure pour son avenir.
Il ne sera par exemple bientôt plus nécessaire de présenter un contrat de travail pour s’installer dans le pays, ceci devant être remplacé par un système de points mesurant le “potentiel” d’intégration des candidats, sur le modèle de ce que pratique déjà le Canada.
L’objectif est d’attirer davantage de salariés. Berlin va ainsi à rebours de la tendance générale en Europe d’une fermeture des frontières à l’immigration. “Nous veillerons à faire entrer dans le pays les travailleurs qualifiés dont notre économie a un besoin urgent depuis des années“, a déclaré la ministre de l’Intérieur Nancy Faeser en présentant le projet de loi qui doit encore être adopté par les parlementaires.
Le nouveau système “supprimera les obstacles bureaucratiques” et “permettra aux travailleurs qualifiés de venir rapidement en Allemagne et de pouvoir commencer” à travailler, a-t-elle assuré.
Pour Steven c’est un meilleur salaire et de meilleures perspectives de carrière qui l’ont décidé à quitter son île pour cette ville proche de la frontière avec la Pologne, aux confins orientaux de l’Allemagne.
Un soulagement pour ArcelorMittal, dont le responsable pour l’Allemagne, Reiner Blaschek, reconnaît qu’il est “de plus en plus difficile” d’attirer de jeunes stagiaires comme lui.
La pénurie de travailleurs qualifiés est devenue un véritable casse-tête. Deux millions de postes sont actuellement vacants en Allemagne alors que la génération des baby-boomers part massivement en retraite.
A cause du vieillissement de la population, le marché du travail devrait perdre sept millions de personnes d’ici 2035 si le gouvernement ne fait rien, selon une étude de l’Institut de recherche sur le marché du travail (IAB). […]
En 2021, 7,0 millions d’immigrés vivent en France, soit 10,3 % de la population totale. 2,5 millions d’immigrés, soit 36 % d’entre eux, ont acquis la nationalité française. La population étrangère vivant en France s’élève à 5,2 millions de personnes, soit 7,7 % de la population totale. Elle se compose de 4,5 millions d’immigrés n’ayant pas acquis la nationalité française et de près de 0,8 million de personnes nées en France de nationalité étrangère. Par ailleurs, 1,7 million de personnes sont nées de nationalité française à l’étranger. Au total, 8,7 millions de personnes vivant en France sont nées à l’étranger, soit 12,8 % de la population.
Depuis un an, près de 120 000 Ukrainiens ont bénéficié d’une protection de la France, dont 20 000 sont déjà repartis. Avec eux, l’Hexagone découvre des immigrants pressés de rentrer chez eux. De quoi perturber les institutions, habituées à des déplacés désireux d’établir leur vie dans le pays d’accueil.
Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (Congo), a accordé une interview à La Croix le samedi 18 février, après avoir présidé la messe d’ordination de Mgr Joseph Aka, nouvel évêque de Yamoussoukro. Le cardinal confirme un constat. Le catholicisme en Europe se porte de plus en plus mal tandis qu’en Afrique il ne cesse de croître.
Le cardinal prévient que si la jeunesse africaine « croit que le paradis est ailleurs », nous devons « prendre soin de nos jeunes car ils sont vraiment l’avenir de notre société, l’avenir de notre Église ».
Le cardinal a souligné parmi ses priorités « tous les problèmes liés à la pauvreté en Afrique, à l’injustice, à l’immigration de nos jeunes qui quittent le continent pour aller chercher ce qu’ils croient être le paradis et très souvent cela se termine en tragédie. Tout cela nous renvoie à notre responsabilité d’Église d’Afrique. »
C’est là un message de grande importance : répéter à la jeunesse africaine que l’Europe n’est pas l’Eldorado, que de nombreuses filles y finiront dans la prostitution et que de nombreux garçons y serviront de main d’œuvre sous-payée. L’avenir des Africains est en Afrique !