Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration - Page 8

  • Les Pays-Bas cherchent des réponses à l’augmentation rapide de sa population, qui s’explique essentiellement par l’immigration

    Publié par Guy de Laferrière le 05 novembre 2022

    Le plat pays, déjà l’un des plus denses du monde, cherche des réponses à l’augmentation rapide de sa population, qui s’explique essentiellement par l’immigration.

    C’est un record. En septembre, la population néerlandaise a atteint 17,8 millions d’habitants, une augmentation de 190.000 personnes depuis le 1er janvier, a annoncé le CBS (Bureau central des statistiques). Dans la même période, la population française a augmenté de 141.000 personnes selon l’Insee, pour une superficie 14 fois plus grande et une population presque quatre fois plus nombreuse.

    Aux Pays-Bas, cette augmentation est surtout le fait de l’immigration et, depuis février, de réfugiés ukrainiens . Grâce aux tensions sur le marché du travail, ces nouveaux arrivants trouvent quasi immédiatement un emploi. En conséquence, le discours anti-immigration, très virulent au début de ce siècle, est devenu beaucoup moins audible. Le gouvernement de Mark Rutte , entré en fonction en janvier dernier, a même pour politique officielle de rendre le pays plus attractif pour les migrants légaux.

    En même temps, cette croissance apporte avec elle des défis toujours plus grands. « Le temps d’attente pour un logement étudiant est maintenant plus long que les études », « Embouteillages plus nombreux et plus longs que jamais », « Files d’attente interminables à l’aéroport de Schiphol » ou encore « Quatre provinces atteignent la capacité maximale du réseau énergétique » : ce n’est qu’un petit florilège des gros titres de la presse néerlandaise de la semaine passée. Le pays qui, avec 529 habitants par km2, est déjà l’un des pays les plus densément peuplés au monde, semble atteindre les limites de sa croissance.

    (…) Les Echos via fdesouche

  • Le Canada va augmenter ses seuils annuels d’immigration pour accueillir un demi-million d’immigrants en 2025 après en avoir accueilli plus de 400 000 en 2021, une année « record »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2022

    Le Canada a rehaussé ses seuils d’immigration avec comme objectif d’accueillir 500.000 nouveaux arrivants chaque année d’ici 2025 afin de compenser un manque de main-d’œuvre criant, a annoncé mardi le ministre de l’Immigration.

     «Le Canada a besoin de plus de monde», a déclaré Sean Fraser lors d’une conférence de presse. Plus de 900.000 postes sont actuellement à pourvoir dans de nombreux secteurs du pays. Le chômage a également atteint des niveaux historiquement bas au cours des derniers mois, s’établissant à 5,2% en septembre. Afin d’y pallier, Ottawa prévoit donc d’accorder la résidence permanente à 465.000 personnes en 2023 (soit 18 000 de plus que précédemment), 485.000 en 2024 (soit 34.000 de plus) et 500.000 en 2025.

    Le gouvernement fédéral compte notamment améliorer ses programmes de sélection pour répondre au mieux «aux pénuries criantes de main-d’œuvre» dans des secteurs «tels que les soins de santé, les emplois spécialisés, le secteur manufacturier et les STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques)». D’ici 2025, l’objectif est que plus de 60% des admissions totales soient des migrants économiques, a déclaré Fraser. Le Canada vise également à réunir plus rapidement les familles dont certains membres se trouvent à l’étranger, mais à accueillir un peu moins de réfugiés.

    En 2021, le pays a accepté plus de 405.000 immigrants, soit «le plus grand nombre que nous ayons jamais accueilli en une seule année», a souligné le ministère de l’Immigration dans un communiqué. «À l’heure actuelle, la population du Canada croit presque deux fois plus vite que celle de toute autre économie du G7», a ajouté le ministre Sean Fraser. Parmi le groupe des sept grandes puissances, le Canada, qui compte près de 39 millions d’habitants, enregistre la plus grande proportion d’immigrants avec près d’un Canadien sur quatre né à l’étranger. Toutefois, le pays se trouve également à l’aube d’une «vague record» de départs à la retraite, avait averti Statistique Canada au printemps.

    Le Figaro via fdesouche

  • Désireuse de se rendre plus attractive pour l’immigration, l’UE propose de promouvoir le statut de “résident à long terme” pour les non-européens. Les eurodéputés Renaissance jugent que l’UE “ne va pas assez loin”

    Publié par Guy de Laferrière le 29 octobre 2022

    La Commission européenne, désireuse de rendre l’UE plus attractive pour les migrants qualifiés non européens, propose de promouvoir le statut de résident à long terme de l’UE pour les citoyens non européens. Certains s’interrogent toutefois sur l’impact de cette mesure, dans la mesure où de nombreuses questions liées à l’immigration relèvent de la compétence des États membres.

    Face à une pénurie croissante de travailleurs qualifiés dans l’ensemble de l’Union, la Commission propose un paquet législatif révisant la législation européenne existante sur les permis de séjour de longue durée et le « permis unique » permettant de vivre et de travailler dans l’UE.

    La commission des Affaires intérieures du Parlement européen, ainsi que certains experts en migration tels que Beate Gminder, directrice générale adjointe de la Politique migratoire à la Commission européenne, ont discuté de la proposition de la Commission mardi (25 octobre).

    Vingt-trois millions de citoyens non européens résident actuellement dans l’UE. Or, sur les 10 millions titulaires d’un permis de séjour de longue durée ou permanent, « seuls trois millions détiennent un permis de séjour de longue durée de l’UE », a déclaré Mme Gminder aux eurodéputés.

    « Il y a donc sept millions de personnes qui ne détiennent qu’un permis national », a-t-elle ajouté.

    Si elle est adoptée dans sa forme actuelle, la proposition de la Commission, examinée par la commission du Parlement mardi, garantira que les titulaires de permis de séjour de l’UE ont les mêmes droits que ceux qui détiennent un permis national.

    (…) Le groupe libéral Renew Europe estime toutefois que les propositions de la Commission ne vont pas assez loin.

    Ils affirment qu’il devrait être possible de passer du statut de réfugié ou de demandeur d’asile à celui d’immigrant grâce au permis « unique ».

    « Nous ne devrions pas seulement regarder quelles sont les personnes qui veulent venir dans l’Union, mais nous devons aussi nous occuper de ceux qui vivent déjà dans l’Union mais n’ont pas de permis de travail », a déclaré l’eurodéputé du groupe Renew, Jan-Christoph Oetjen. Ce dernier a également promis qu’il proposerait un amendement à la proposition de la Commission à cet effet

    (…) Euractiv.fr via fdesouche

  • Immigration, délinquance, nucléaire… Suède : accord pour un nouveau gouvernement soutenu par le parti anti-immigration des «Démocrates de Suède» arrivé en tête du bloc de droite

    Publié par Guy Jovelin le 14 octobre 2022

    Après huit ans de gouvernement social-démocrate, la droite revient ainsi aux commandes en Suède au terme d’un rapprochement sans précédent avec les Démocrates de Suède (SD), grands vainqueurs des élections du 11 septembre avec un score record de 20,5 % des voix. Le bloc constitué par la droite est parvenu à un accord, vendredi, pour former un gouvernement, en obtenant le soutien inédit de l’extrême droite des Démocrates de Suède. Le vote pour désigner un Premier ministre doit avoir lieu lundi.

    S’il n’entre pas au gouvernement – une option rejetée par les autres partis de droite – le parti mené depuis 17 ans par Jimmie Åkesson est la principale force parlementaire de la nouvelle majorité et la deuxième du pays, avec 73 sièges. En ajoutant les Modérés (68 fauteuils), les Chrétiens-démocrates (19) et les Libéraux (16), la “constellation” des droites compte une majorité absolue étriquée de 176 sièges.

    Nous aurions volontiers aimé voir un gouvernement de majorité dans lequel nous aurions participé“, a déclaré Jimmie Åkesson lors de la conférence de presse commune des quatre partis de droite. “Il est donc très important pour nous que nous ayons une entente globale sur les questions politiques“, a-t-il ajouté.

    Les trois partis de la droite suédoise se sont mis d’accord vendredi 14 octobre pour former un gouvernement, avec l’appui inédit de l’extrême droite des Démocrates de Suède (SD) au Parlement. “Les Modérés (conservateurs), les Chrétiens-Démocrates et les Libéraux vont former un gouvernement et coopérer avec les Démocrates de Suède au Parlement“, a déclaré le chef du parti conservateur des Modérés, Ulf Kristersson, lors d’une conférence de presse.

    Les partenaires ont dévoilé une feuille de route prévoyant notamment des mesures pour lutter contre la criminalité et résorber l’immigration, ainsi qu’une relance de l’énergie nucléaire dont la Suède s’était détournée ces dernières décennies. De nouveaux réacteurs nucléaires seront construits“, a déclaré la cheffe du parti chrétien-démocrate, Ebba Busch, lors de la présentation de la nouvelle équipe. Ces dernières années, le royaume scandinave a fermé six de ses 12 réacteurs. Ceux encore en activité produisent environ 30 % de l’électricité utilisée dans le pays aujourd’hui.

    Les bouleversements du marché de l’énergie provoqués par la guerre en Ukraine ont relancé le débat sur l’avenir de la politique énergétique en Suède, comme dans les autres pays d’Europe. Le parti social-démocrate sortant, au pouvoir pendant huit ans, était officiellement opposé à la construction de nouveaux réacteurs.

    Plus tôt cette année, ils avaient toutefois donné des signaux plus positifs en validant en début d’année la création d’un centre de stockage définitif de déchets nucléaires. En juin, le groupe Vattenfall avait également annoncé envisager la construction de petits réacteurs nucléaires en Suède afin de répondre à la demande croissante d’électricité.  […]

    France 24 via fdesouche

  • L’erreur économique de l’immigration

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2022

    ndf
    Posté par Jean-Gilles Malliarakis  Il y a 22 heures

    Dans notre précédente chronique nous nous sommes attachés à rappeler que “l’indigénisme”, le “wokisme”, et l’islamo-gauchisme procèdent tous de l’inversion totale des faits. Ils supposent une manière d’ignorance organisée de l’histoire dès lors qu’ils transforment, en quelque sorte, les immigrés en envahisseurs “légitimes”.

    Or, une question essentielle demeure : “Qui les a fait venir ?”, d’autant plus que ce processus ne relève pas des mystères oubliés du passé mais de leur prolongation en tant que réalité du présent. Certes l’étude des grandes invasions d’autrefois démontre qu’en général elles ont été précédées de phénomènes migratoires, du mercenariat militaire sous l’Empire romain, et du déclin démographique inhérent aux peuples civilisés.

    Une hypocrisie récurrente et à courte vue nous serine à l’envi, depuis 50 ans, que “les immigrés exécutent les travaux que les Français ne veulent pas faire”.

    Ce raisonnement faux et sommaire tire aussi ses arguments de tous les constats superficiels sur les “manques de main-d’œuvre”. On les déplore ainsi actuellement dans certains secteurs comme l’agroalimentaire, l’hôtellerie-restauration, le transport voire l’ingénierie. Merci au “quoiqu’il en coûte” de Macron en 2020. Merci aussi à la retraite à 60 ans inventée par Mitterrand en 1981 dans l’espoir de réduire le chômage. Merci aux 35 heures des lois Aubry de l’an 2000. Merci aussi, dans l’artisanat, à la pseudo-réforme Fillon de 2003. Tout cela vient donc de loin. L’une des raisons invoquées se polarise certes aujourd’hui sur une indemnisation du chômage jugée trop généreuse. Et un tel argument, qui n’est pas entièrement faux, braque le débat sur la réforme de l’assurance chômage voulue par le gouvernement et combattue par la gauche

    Mais on doit retenir surtout deux failles imparables de cette rhétorique :

    1° l’évolution du recrutement des éboueurs parisiens a prouvé, à partir des années 1990, qu’à partir d’un certain niveau de rémunération, d’une amélioration de leurs conditions de travail et d’un meilleur respect envers les tâches manuelles, les Français acceptent précisément ces emplois, que l’école républicaine laïque et obligatoire, relayée par le cinéma, dénigre dès l’enfance.

    2° quant aux immigrés eux-mêmes, pas plus bêtes que les Français leurs raisonnements se révèlent largement parallèles. Croire le contraire caractériserait précisément le “racisme”. Si les allocations sont supérieures aux salaires, ils choisissent l’assistanat. Si l’accès à la protection sociale ne nécessite pas d’effort contributif, ils se dispensent volontiers d’y cotiser. Il est vrai qu’une partie d’entre eux réalise dans le secteur de la délinquance ordinaire ou du trafic de drogue des performances très supérieures à celles de la moyenne nationale…

    On en arrive enfin à la nouvelle formulation du précédent discours et l’on entend dire désormais : “les immigrés illégaux font le travail que les immigrés réguliers ne veulent plus faire”. Oui la boucle de l’immigrationnisme est bouclée.

    Néanmoins certains cercles continuent de croire qu’en subventionnant la CGT, on “achète la paix sociale” et que l’immigration constitue effectivement une “armée de réserve” au service du capitalisme.

    Ce préjugé marxiste existait déjà en 1864. La Première Internationale se réunissait à Londres et Karl Marx y développait ses thèses dans sa fameuse adresse inaugurale. Le prophète du British Museum croyait alors pouvoir démontrer que les conditions de vie de la classe ouvrière ne pourraient aller qu’en se dégradant. Et, surtout, la première revendication formulée alors par l’Association naissante fut de s’opposer l’immigration de main-d’œuvre qui conduisait des ouvriers belges à travailler en Grande Bretagne.

    Toute l’Histoire économique réelle tend à démontrer le contraire des postulats marxistes. Ce n’est certainement pas la traite négrière qui a permis la révolution industrielle. Celle-ci ne s’est pas accomplie dans le monde islamique, la plus esclavagiste de toutes les sociétés humaines avant même le communisme, ni d’ailleurs dans les plantations antillaises de canne à sucre, encore moins au Sierre Leone et au Bénin fournisseurs du malheureux “bois d’ébène”. Si elle s’est développée en Angleterre au XVIIIe siècle c’est précisément, en grande partie, parce que les salaires y étaient alors les plus élevés d’Europe.

    Il est vrai que Marx n’a retenu des premiers économistes, ceux qu’on appelle les classiques, Adam Smith et Ricardo, que leur approximation erronée de la “valeur travail”. Mais c’est sur la base de la théorie de la plus-value et de l’accumulation, qui en découle, que technocrates et autres immigrationnistes ont bâti leurs modèles purement quantitatifs.

    Michel Debré résume leur programme et leur paradigme. Nommé par Jean Moulin parmi les experts pour contribuer au programme planiste de la Résistance, il devint sous la quatrième république l’un des plus redoutables opposants au parlementarisme. Enfin principal rédacteur de la constitution de 1958, il sera nommé en 1959 premier chef du gouvernement de la cinquième république. Michel Debré père de la constitution de 1958. Il théorisait que “si nous étions 100 millions de Français” nous serions une grande puissance et que par conséquent, si nous ne pouvons y parvenir par la natalité, nous devons recourir à l’immigration.

    Si ma tante en avait quatre, observe avec bon sens un proverbe américain – moins grossier que sa version française, – elle serait un autobus.

    > Jean-Gilles Malliarakis anime le blog L’Insolent.