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  • Israël menace la France si elle reconnaît l’État de Palestine

    Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2025

     

    par Infos Brutes

    Le gouvernement de Benjamin Netanyahou a averti la France d’une «réponse forte» si elle venait à reconnaître l’État de Palestine lundi prochain.

    Parmi les mesures envisagées :

    • La fermeture du Consulat français à Jérusalem

    • La prise de contrôle des domaines français a Jérusalem (comme le Tombeau des Rois, le Couvent du Pater Noster ou l’Église Sainte-Anne), administrés par la France depuis les accords ottomans du XVIe siècle pour protéger et accueillir les pèlerins chrétiens.

    source : Infos Brutes via lesmoutonsrebelles

  • “Interdit aux Juifs.”

    Publié par Guy Jovelin le 13 septembre 2025

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    “Interdit aux Juifs.”
    C’est en voyant ce panneau, planté à l’entrée d’un village arabe en Israël, que Charlie Kirk a compris : l’apartheid, ce n’est pas toujours celui qu’on croit.
    Ce jour-là, sa vie a basculé. Il est devenu l’un des plus farouches défenseurs d’Israël.
    Découvrez l’histoire derrière ce choc.
  • Israël : la Knesset approuve une motion en faveur de l’annexion de la Cisjordanie

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2025

    Auteur : 

    Cisjordanie : l'assaut des colons israéliens
    Cisjordanie : l’assaut des colons israéliens

    La Knesset a adopté, le 23 juillet dernier, une motion symbolique appelant à l’annexion de la Cisjordanie. La résolution non contraignante définit la Cisjordanie comme « indissociable de la Terre d’Israël ». Le plan messianique visant à construire le Grand Israël se poursuit.

    La Knesset, c’est-à-dire le parlement de l’État hébreux, a approuvé une motion non contraignante en faveur de l’annexion de la Cisjordanie

    Pendant que la famine extermine les Palestiniens de Gaza, pour les plus chanceux qui survivront les poussera à émigrer loin de leurs terres ancestrales, Israël avance sur le front de la Cisjordanie. Les pulsions messianiques pour établir le Grand Israël, sur des fondements bibliques, sont à l’œuvre.

    La Knesset, c’est-à-dire le parlement de l’État hébreux, a approuvé mercredi une motion non contraignante en faveur de l’annexion de la Cisjordanie, un geste symbolique mais lourd de sens qui a uni la coalition gouvernementale de droite, habituellement divisée.

    Adoptée par 71 voix contre 13, la résolution proclame que la Cisjordanie est « une partie indissociable de la Terre d’Israël, patrie historique, culturelle et spirituelle du peuple juif », que les grandes villes palestiniennes telles que Hébron et Naplouse, ainsi que les colonies illégales de Shiloh et Beit El, expriment « la continuité historique de la présence juive en Terre d’Israël » et « qu’Israël a un droit naturel, historique et légal sur tous les territoires de la Terre d’Israël ».

    « La souveraineté en Judée-Samarie [le nom par lequel Israël désigne la Cisjordanie, qu’il occupe et colonise illégalement depuis 1967] fait partie intégrante de la réalisation du sionisme et de la vision nationale du peuple juif, qui est retourné dans sa patrie », affirme encore le texte.

    « C’est notre terre. C’est notre foyer. La Terre d’Israël appartient au peuple d’Israël », a déclaré Amir Ohana, président de la Knesset

    La Knesset a également réitéré sa décision selon laquelle l’idée d’un État palestinien « a été retirée de l’ordre du jour ». Elle invite le gouvernement à « appliquer la souveraineté, la loi, le jugement et l’administration israéliens à toutes les zones d’implantation juive de toutes sortes en Judée, en Samarie et dans la vallée du Jourdain », selon la terminologie du gouvernement pour désigner la Cisjordanie. Cette motion a été présentée par les députés Simcha Rothman (HaTzionout HaDatit), Dan Illouz (Likud) et Oded Forer (Yisrael Beytenu).

    « C’est notre terre. C’est notre foyer. La Terre d’Israël appartient au peuple d’Israël », a déclaré Amir Ohana, président de la Knesset, après le vote :

    « En 1967, l’occupation n’a pas commencé ; elle a pris fin, et notre patrie a été rendue à ses propriétaires légitimes. Nous sommes les premiers habitants originels de cette terre. Les Juifs ne peuvent pas être les ‘occupants’ d’une terre qui, depuis 3 000 ans, s’appelle la Judée. »

    L’Autorité Palestinienne (AP) a réagi en qualifiant ce vote « d’escalade dangereuse qui compromet les perspectives de paix, de stabilité et la solution à deux États »

    Israël a repris la Cisjordanie à la Jordanie lors de la Guerre des Six Jours en 1967. Le territoire abrite aujourd’hui plus de 500 000 résidents d’implantations israéliens et plus de 2 millions de Palestiniens. « Une grande partie de la communauté internationale estime qu’Israël occupe illégalement ce territoire et considère les implantations comme une violation du droit international, ce qu’Israël conteste » rappelle le quotidien israélien The Times of Israel qui précise :

    « L’annexion de la Cisjordanie, ou de ses implantations israéliennes, est une aspiration de longue date de la droite israélienne. En 2019, à l’approche des élections législatives, Netanyahu s’était engagé à annexer la vallée du Jourdain, sur le flanc oriental du territoire. Mais cet engagement, ainsi que d’autres efforts similaires, ont été relégués au second plan dans le contexte d’une crise politique prolongée marquée par une série d’élections sans issue. Depuis lors, le gouvernement n’a pas donné suite à un projet de loi contraignant sur l’annexion, bien qu’il ait voté l’an dernier, à une écrasante majorité, contre la création d’un État palestinien ».

    L’Autorité Palestinienne (AP) a réagi à ce vote approuvant l’annexion de la Cisjordanie le qualifiant « d’escalade dangereuse qui compromet les perspectives de paix, de stabilité et la solution à deux États », « d’atteinte directe aux droits du peuple palestinien », qui ne bénéficierait pas des mêmes droits que ses voisins israéliens dans un scénario où Jérusalem annexerait la Cisjordanie. Exhortant la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux « violations » israéliennes, le numéro 2 de l’AP a déclaré que les pays devraient reconnaître un « État palestinien » en réponse.

    Ce projet messianiste de Grand Israël qui comprendrait bien évidemment la Cisjordanie, appelée par les Israéliens de son nom biblique « Judée -Samarie » date depuis les débuts du sionisme. En 2016, MPI informait sur la volonté de l’Etat hébreux de s’approprier des terres agricoles en Cisjordanie et rappelait que « les Palestiniens accusent Israël de vouloir de facto démembrer la Cisjordanie étape après étape pour rendre impossible la création d’un État palestinien » et que ce projet de confiscation constitue « un pas de plus pour rendre impossible la solution à deux États ».

    Le Grand Israël et sa dimension messianiste : « ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre »

    « Refonder le Grand Israël, reflet de leur puissance matérielle, dans des frontières bibliques, et en assumant toute la violence contenue dans l’Ancien Testament, est le projet d’une partie de la classe politique, des militaires et de la société israélienne, porté par bon nombreux d’athées israéliens et des membres de la sphère religieuse » (Dangereuse escalade au Moyen-Orient : la dimension religieuse et messianiste de cette guerre sans fin, MPI).

    Depuis des mois, des années, nous l’écrivons sur MPI : la guerre au Proche-Orient, sur cette terre de Palestine où est né le Christ, a une dimension messianiste et religieuse particulière, car fondée sur ce que la grande figure du judaïsme français au XIXe siècle, le sioniste socialiste et journaliste Bernard Lazare définit, dans son ouvrage majeur L’Antisémitisme, son histoire et ses causes, comme « ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d’un paradis réalisé sur la terre et repoussa toujours la lointaine et problématique espérance d’un éden après la mort ».

    Ainsi, qu’ils soient athées ou religieux, les juifs modernes tels ces juifs anciens qui rejetèrent le Christ comme le Messie se prévalent de la Bible pour donner une assise ‘historique’ à leurs espérances planétariennes au profit du rétablissement du Royaume terrestre d’Israël dans les frontières bibliques, le Grand Israël. Qui avance inexorablement…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Israël : création d’une « ville humanitaire » à Rafah, Gaza, ou camp de concentration ?

    Publié par Guy Jovelin le 09 juillet 2025

    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz,annonce un projet de création d'une « ville humanitaire sur les ruines de Rafah », juillet 2025
    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz,annonce un projet de création d’une « ville humanitaire sur les ruines de Rafah », juillet 2025

    Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, annonce un projet de création d’une « ville humanitaire sur les ruines de Rafah », où Israël transférera initialement 800 000 Gazaouis qui y seraient confinés avant de concentrer à terme les 2,2 millions d’habitants.

    Israël veut créer créer une nouvelle « ville humanitaire » fermée dans le sud de la bande de Gaza, sur les ruines de Rafah

    Le Times of Israël se fait l’écho de la dernière proposition du ministre de la Défense israélien, Israel Katz. Ce dernier a déclaré lundi à la presse qu’il avait chargé l’armée israélienne et son ministère de présenter un plan visant à créer une nouvelle « ville humanitaire » fermée dans le sud de la bande de Gaza, sur les ruines de Rafah.

    « Selon Katz, écrit Times of Israël, l’objectif de cette zone est d’accueillir dans un premier temps quelque 600 000 Palestiniens qui vivent dans la région côtière de Mawasi depuis qu’ils ont été déplacés d’autres régions de l’enclave, après avoir été soumis à un contrôle visant à s’assurer qu’aucun membre du groupe terroriste palestinien du Hamas ne se trouve parmi eux ».

    Les Palestiniens ne seront pas autorisés à quitter cette « ville humanitaire » fermée

    La population serait soumise à « un contrôle de sécurité » militaire avant d’entrer, afin de s’assurer qu’aucun membre du Hamas n’en fasse partie, a précisé le ministre israélien de la Défense. Une fois admise dans une zone sous contrôle israélien, la population Gazaouie aurait l’interdiction d’en sortir, en somme y serait confinée, concentrée… Cette zone serait gérée par des organisations internationales. « Les Palestiniens ne seront pas autorisés à quitter la zone » a en effet déclaré Israël Katz.

    Mais il va plus loin dans son plan : il envisage que toute la population civile de Gaza, soit plus de 2 millions de personnes, soit finalement concentrée dans cette zone, tandis que Tsahal assurerait sa sécurité à distance, et que des organismes internationaux s’emploieraient à gérer la région. Quatre sites supplémentaires de distribution d’aide humanitaire seraient créés dans la région, a-t-il déclaré.

    L’objectif final de ce plan est « d’encourager les Palestiniens à « émigrer volontairement » de la bande de Gaza vers d’autres pays

    Selon lui, sa stratégie permettrait de protéger les civils des zones contrôlées par le Hamas et d’affaiblir l’influence de ce groupe dans le sud de Gaza. Quatre autres sites de distribution d’aide humanitaire seraient créés dans la région. La construction de cette « ville » pourrait commencer pendant le cessez-le-feu de 60 jours entre Israël et le Hamas, en cours de négociation actuellement » a précisé le ministre israélien.

    L’objectif final de ce plan est, toujours selon Katz, « d’encourager les Palestiniens à « émigrer volontairement » de la bande de Gaza vers d’autres pays, affirmant que ce plan « devait être mis en œuvre ». Cette « ville humanitaire » qui n’a d’humanitaire que le nom, pourrait être utilisée comme point de transit où les Gazaouis pourraient « résider temporairement, se déradicaliser, se réinsérer et se préparer à se réinstaller s’ils le souhaitent ».

    Cette « ville humanitaire » qui n’a d’humanitaire que le nom ressemble plus à un camp de concentration

    En résumé, ce plan vise « à déplacer toute la population palestinienne de la bande de Gaza » analyse Times of Israël qui précise que « les déclarations du ministre de la Défense ont été faites peu après l’arrivée de Netanyahu aux États-Unis pour rencontrer le président Donald Trump, alors que ce dernier fait pression pour conclure un accord visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à ramener les otages encore détenus par le Hamas ».

    TV5 Monde souligne que « Des experts juridiques considèrent ce plan comme une violation grave du droit international, équivalente à de l’épuration ethnique. L’avocat israélien, Michael Sfard, parle de « plan opérationnel pour un crime contre l’humanité » dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian ».

    Vraiment « ville humanitaire » ? Ou plutôt camp de concentration ?

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l’Iran et Israël

    Publié par Guy Jovelin le 24 juin 2025

    Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l'Iran et Israël

    C’est un retournement de situation inattendu après quelques péripéties des dernières heures détaillées ci-dessous. Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre les Etats-Unis, l’Iran et Israël, avec la médiation du Qatar. Lundi, Donald Trump a successivement téléphoné au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou puis à l’émir du Qatar pour demander un dialogue avec l’Iran. Pour que chaque partie puisse accepter un accord, nous avons assisté à une étrange pièce de théâtre d’un genre particulier.

    Attaque iranienne factice avant le cessez-le-feu

    Suite aux frappes américaines sur l’Iran, l’Iran a visé la base aérienne américaine d’Al Udeid au Qatar quelques instants avant que ne débute le cessez-le-feu. La cible américaine choisie était… vide et l’Iran le savait. La frappe ne fut que symbolique.

    Auparavant, le ministère des Affaires étrangères du Qatar avait annoncé la suspension temporaire du trafic aérien. Les gouvernements des États-Unis et du Royaume-Uni avaient émis des avertissements conseillant à leurs citoyens au Qatar de rester chez eux et de s’abstenir de voyager jusqu’à nouvel ordre.

    L’Iran avait coordonné les attaques contre la base aérienne américaine d’Al Udeid au Qatar avec les responsables qataris et avait prévenu à l’avance que des attaques allaient avoir lieu, rapporte le New York Times.

    Le communiqué iranien

    Le Secrétariat du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique a annoncé qu’en réponse à « l’action agressive américaine contre les installations nucléaires », les forces armées de la République islamique ont ciblé la base aérienne américaine d’Al-Udeid, au Qatar.

    Selon le communiqué, le nombre de missiles tirés était égal au nombre de bombes utilisées par les États-Unis lors de l’attaque contre les sites nucléaires iraniens dimanche matin.

    Les responsables de la République islamique ont souligné que l’endroit ciblé au Qatar était loin des zones urbaines et résidentielles et que cette action « ne représentait aucune menace pour le pays ami et frère du Qatar ».

    Le gouvernement de la République islamique a également déclaré qu’il restait déterminé à maintenir des relations chaleureuses et historiques avec le Qatar.

    Le message enthousiaste de Trump

    « L’Iran a officiellement réagi à la destruction de ses installations nucléaires par une réponse très faible, à laquelle nous nous attendions et que nous avons contrée avec une grande efficacité. Quatorze missiles ont été tirés : treize ont été abattus et un a été « largué » car il se dirigeait vers une direction inoffensive. Je suis heureux d’annoncer qu’aucun citoyen américain n’a été blessé et qu’il n’y a eu pratiquement aucun dégât. Le plus important est qu’ils aient réussi à se libérer de cette menace et, espérons-le, la haine disparaîtra. Je tiens à remercier l’Iran de nous avoir prévenus à l’avance , afin qu’il n’y ait ni mort ni blessé. L’Iran peut peut-être maintenant poursuivre sur la voie de la paix et de l’harmonie dans la région, et j’encourage vivement Israël à faire de même. Merci de votre attention à ce sujet ! » à déclaré Trump.

    Cessez-le-feu théâtral entre les Etats-Unis, l'Iran et Israël

    Pour combien de temps ?

    Trump a été rusé. Ses frappes contre l’Iran ont rassuré son partenaire israélien. Mais ces frappes n’ont pas inquiété outre-mesure l’Iran. Cependant ces frappes ont fait monter la pression, laissant craindre au monde une escalade conduisant à une guerre mondiale tout en créant le contexte idéal pour négocier le cessez-le-feu en permettant à l’Iran de tirer une dernière salve de missiles pour que son honneur soit sauf.

    Israël imaginait que le conflit qu’il a déclenché allait faire tomber le régime iranien. Au contraire, il a soudé la majorité du peuple iranien autour de ses dirigeants tout en nourrissant l’antisionisme partout dans le monde.

    Reste à savoir combien de temps durera la paix retrouvée. Il est évident qu’Israël n’a pas l’intention d’abandonner son projet expansionniste de Grand Israël. Et que l’Iran est sa plus grande épine dans le pied.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info