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migrants - Page 9

  • Autour du port de Cherbourg (50), une barrière de 4 mètres, financée par la Grande-Bretagne, est en cours de construction pour limiter les traversées de migrants

    Publié par Guy de Laferrière le 15 décembre 2022

    ​Chaque année, la Journée internationale des migrants, créée en 2000 par les Nations Unies, se tient le 18 décembre 2022. À Cherbourg-en-Cotentin (Manche), un rassemblement sera organisé la veille, samedi 17, à partir de 11 h, place Jacques-Hébert pour sensibiliser le public.

    Ville portuaire, Cherbourg-en-Cotentin (Manche) attire les candidats à l’exil vers la Grande-Bretagne et l’Irlande. « Mais les migrants sont moins nombreux ici qu’à Calais, témoignent quelques bénévoles de l’association Itinérance. Pendant un moment, ce sont ceux qui n’avaient pas d’argent pour payer les passeurs qui venaient à Cherbourg. » Ces militants, investis dans l’accompagnement des « exilés », comme ils préfèrent les nommer, suivent au quotidien les prétendants au départ.

    (…)

    3,2 millions d’euros pour la clôture du port de Cherbourg-en-Cotentin

    Sans compter que les tentatives de passages vers l’Angleterre ou l’Irlande sont de plus en plus risquées, en raison de la clôture de 4 m, financées par la Grande-Bretagne pour un coût de 3,2 millions d’euros, qui se construit autour du port transmanche de Cherbourg. Une rallonge de 2 millions d’euros a été demandée pour sécuriser la future plateforme de ferroutage. « Depuis quelques semaines, certains reviennent avec des membres cassés, la figure et les mains lacérées. Ce mur érigé en plein centre-ville est scandaleux ! » dénoncent les membres d’Itinérance.

    (…) Ouest-France via fdesouche

  • Liens ONG/passeurs en méditerranée, des migrants témoignent : « Les navires des ONG travaillent avec des bandits. Ils travaillent dans le trafic d’êtres humains »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 décembre 2022

    Le garçon qui parle, un jeune homme originaire de Sierra Leone, a écrit un post sur la page Facebook de Médecins Sans Frontières dans lequel il accuse le personnel libyen de l’ONG française d’être de mèche avec les trafiquants d’êtres humains. Nous reproduisons un extrait du film documentaire “L’Urlo” dans lequel le garçon parle à l’auteur, Michelangelo Severgnini, et lui raconte ce qui s’est passé après être monté à bord d’un canot pneumatique parti de l’ouest de la Libye : “Ils utilisent une application qui permet de suivre les navires en mer. Dès qu’un navire de l’ONG est en mer, on peut le voir, même le type de bateau. Là l’ONG était Open Arms.

    Ils ont chargé tout le monde sur deux canots pneumatiques, que nous appelons “baloon”. Je me souviens du jour était entre le 25 et le 28 mars 2021. Nous avons navigué toute la nuit et vers 6 heures du matin, nous avons atteint les eaux internationales. La mer était calme. Il y avait un gars en charge de la boussole…. Plus tard, je me suis rendu compte que tout était organisé. Ils lui avaient donné les coordonnées de l’endroit où se trouverait le vaisseau. Il y en avait un qui conduisait le canot et un autre qui vérifiait le compas. Nous étions 70 sur un dériveur de 8 mètres”.

    Le capitaine et la personne qui tenait le compas étaient également des migrants. “Ils avaient le numéro d’Open Arms”, dit le jeune homme originaire de Sierra Leone. “Quand ils ont appelé, ils ont répondu en anglais. Lorsqu’ils m’ont tendu le téléphone satellite et que j’ai dit “Bonjour”, ils ont d’abord répondu et se sont identifiés. Mais plus tard, ils ont éteint le micro, ils ne voulaient pas être repérés. Ils m’ont dit que si j’atteignais l’endroit, je devais envoyer un message, ajoute le jeune homme, mais ils n’ont jamais eu le message. Ils avaient éteint.

    Peu après, nous avons repéré un petit avion blanc qui a commencé à voler au-dessus de nos têtes. Nous n’avions jamais imaginé que l’ONG Open Arms se trouvait à deux pas et qu’elle coordonnait l’avion, qui est resté là pendant une heure. A un moment donné, les Libyens sont arrivés. Ceux qui avaient déjà pris la mer nous ont prévenus : “Ce sont les Libyens qui viennent nous chercher”. Tout a été préparé. Nous avons vu le drapeau d’Open Arms (espagnol, ndlr) dès qu’ils nous ont transférés sur le navire libyen”. Le jeune homme répète : “Tout a été préparé.

    Chaque jour, de nouveaux migrants arrivent en Libye après avoir été pris en mer et en comparant leurs histoires, on se rend compte que beaucoup coïncident. Ils ont les coordonnées de l’endroit où les canots pneumatiques doivent se positionner et le nombre d’heures de navigation nécessaires. Ils savent toutes ces choses et ils connaissent le numéro de téléphone d’où vous appellerez”. Et encore : “La raison pour laquelle je critique les ONG est que la plupart d’entre elles nous attirent, c’est comme des appâts. L’appât à migrants, car s’il n’y avait pas leurs bateaux en mer, il n’y aurait même pas de ” canots pneumatiques “. Maintenant, R., 20 ans, de Somalie, parle : “Les navires des ONG travaillent avec des bandits. Ils travaillent dans le trafic d’êtres humains. Ils transportent les migrants vers la Libye et ensuite vers l’Italie.”

    Mars 2018. L’ONG Mediterranea Saving Humans, battant pavillon italien, venait d’annoncer au monde entier le lancement de son navire Mare Jonio (le chef de mission est le dirigeant du centre social Luca Casarini). Le Soudanais Yahia était en Libye : “Il y a des nouvelles que la gauche en Italie a créé une organisation pour mettre un nouveau bateau en Méditerranée. Il y a d’autres moyens de nous aider, pas seulement la mer. Ils veulent juste rentrer chez eux. Ils ne sont plus intéressés à venir en Europe”. Autre opération faisant “facteur d’attraction” : la chaîne YouTube africaine “Critics news” a publié une vidéo intitulée “373 migrants libyens envoyés par avion en Sicile”. Il s’agissait d’un “canular” habilement diffusé dans les groupes WhatsApp et Telegram par des ONG et des trafiquants pour attirer davantage de personnes désespérées en Libye. Opération de marketing criminel.

    Libero Quotidiano via fdesouche

  • Quimper : En consentant aux migrants une baisse de loyer de 15 à 45 %, le propriétaire obtient une réduction d’impôts de 25 à 65 %. Chaque migrant touche en plus l’allocation logement

    Publié par Guy de Laferrière le 01 décembre 2022

    C’est un bel appartement. Propre et fonctionnel. Spacieux et bien entretenu. Siddig Abdallah, Soudanais d’une trentaine d’années, est assis dans un fauteuil. Il parle un français approximatif. Mais c’est un pas de géant par rapport à l’été 2017, lorsqu’il est arrivé à Kerlaz (Finistère) avec d’autres migrants. Siddig épelle parfaitement son prénom et son nom. Il récolte ce qu’il a semé durant les cours de français, à la maison pour tous de Penhars, à Quimper (Finistère).

    (…)

    Côté énergie, les appartements doivent être classés « D » au plus bas. « En consentant une baisse de loyer de 15 à 45 %, le propriétaire obtient une réduction d’impôts de 25 à 65 %, détaille Claude Le Garo. Chaque locataire touche l’allocation logement et nous règle le reste du loyer, que nous versons ensuite au propriétaire. Nous assurons le suivi, des visites régulières et l’entretien. Nous soutenons le locataire. Le propriétaire a la garantie de toucher son loyer, et ce sans carence locative. »

    « Un travail social de fond »

    Malgré ces avantages, l’association peine à trouver des propriétaires solidaires : elle en cherche dix dans les six prochains mois. La faute à une pression immobilière de plus en plus forte. « U n travail de fond est fait par les travailleurs sociaux, souligne Christian Le Lez, le président. Certains locataires n’ont jamais eu de logement, ont vécu dans la rue et oublié les codes de la société. Il est difficile de leur dire qu’il faut attendre, parfois des années, alors qu’il nous manque l’essentiel pour les réinsérer : le logement. Pas de logement, pas de travail. Et pas de travail, pas de logement. »

    (…) Ouest France via fdesouche

  • L’Etat propose aux jeunes d’effectuer leur service civique… en accueillant des migrants !

    Publié par Guy de Laferrière le 28 novembre 2022

    28 Novembre 2022, 07:19am | Publié par Thomas Joly

    Avec la suspension du service militaire par Jacques Chirac, rendre service à leur pays, pour les jeunes filles et jeunes gens, n'a plus rien d'automatique depuis la fin des années 90. Ceux qui le souhaitent peuvent s'engager sous diverses formes, dans le milieu de la défense au sens large, mais pas seulement. Ainsi du service civique, qui permet à des jeunes soucieux de s'investir dans des projets au service du bien commun. Créé par Martin Hirsch sous la présidence de Nicolas Sarkozy, il était une forme de réaction "citoyenne" aux émeutes de 2005, prémisses de la sécession des quartiers dits "sensibles" qui, en réalité, sont tout l'inverse : des quartiers étanches, totalement imperméables aux mièvreries du discours républicain et à la propagande sur ses insaisissables valeurs.

    Ceux qui veulent faire un service civique peuvent ainsi donner du temps à neuf domaines qui intéressent la collectivité, hormis bien sûr la politique ou la religion. Jusque-là, pas de problème. Tout au plus pourra-t-on objecter que c'est un ciment un peu léger pour faire tenir ensemble plusieurs France désormais totalement étrangères l'une à l'autre - mais à part ça, l'idée est en soi très bonne sur le papier. Là où les choses se gâtent, c'est quand le service civique prend lui aussi, malgré les précautions mises en place lors de sa création, une tournure politique. Tout dernièrement, une affiche officielle du gouvernement proposait, parmi les « mission » possibles, une curieuse « mission N°4 » ainsi libellée : « Aidez les demandeurs d'asile et les réfugiés à accéder à leurs droits ». C'est bien dit, ça.

    Rappelons que les demandeurs d'asile et les réfugiés sont, règlementairement, des gens que le régime politique de leur pays natal, soit pourchasse pour des opinions politiques, soit menace directement et de manière vitale, ne leur laissant que la fuite pour salut dans les deux cas. Pour information, 103.000 demandes d’asile ont été introduites à l’Ofpra en 2021. Le taux de protection, toujours pour 2021, s'est établi à seulement 25,7 %.

    Donc, par le biais du service civique, il est proposé à la jeunesse désireuse de protéger les demandeurs d'asile et plus largement d'aider les migrants en se mettant au service de plusieurs associations. Bon. Par exemple, Utopia 56, qui a besoin de main-d'oeuvre pour « intervenir dans un lieu collectif de mineurs non accompagnés » à Sevran, en Seine-Saint-Denis. Concernant cette association, un fonctionnaire avait confié au Monde, en 2020 : « Utopia, ce sont des anars, et je ne le leur reproche pas. Mais ce qu'ils veulent, c'est le chaos, c'est mettre l'État en difficulté. Et les préfets tombent dans le piège ». Utopia 56, c'est « l'association pro-migrants qui défie l'État », titrait en janvier 2021 Le Figaro...  Donc, il est possible de faire son service civique dans une association d'anars, d'être rémunéré pour cela par l'Etat défié par cette même association. Mais c'est trop bien !

    Il est également possible d'« aider les réfugiés à accéder à leurs droits », c'est-à-dire de remplir leurs papiers administratifs pour qu'ils puissent rester en France aussi longtemps que nécessaire. C'est l'association ASILE qui propose cela. Ça se passe dans le 13ème arrondissement de Paris, si vous ou un jeune de votre entourage êtes intéressés. Dans le même arrondissement, l'association Unis-Cité (attention, jeu de mots) vous propose, en vous tutoyant bien sûr : « Aide à lutter contre l'exclusion et participe à l'accueil des migrant.e.s ». Ecriture inclusive, évidemment, convergence des luttes, tout ça : cet accueil ne passe apparemment pas vers l'apprentissage de la syntaxe. De belles missions citoyennes comme ça, il y en a pas mal. Rendez-vous sur le site du service civique, mots-clés "migrants" ou "réfugiés" ou "asile".

    Tout ça se passe essentiellement en région parisienne. Il faut dire que, visiblement, c'est pour le moment l'endroit préféré de nos futurs compatriotes. Et tout cela en plus ne coûte rien, puisque - c'est bien connu - c'est l'Etat qui paye. En quelque sorte, un suicide assisté.

    Arnaud Florac

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Il y a une semaine, Gérald Darmanin assurait que les migrants de l’Ocean Viking “ne pourraient pas sortir du centre administratif”, la plupart sont aujourd’hui dans la nature (VIDÉO)

    Publié par Guy de Laferrière le 22 novembre 2022

    Posté par Eric Martin

    Il y a une semaine, Gérald Darmanin assurait que les migrants de l’Ocean Viking “ne pourraient pas sortir du centre administratif”, la plupart sont aujourd’hui dans la nature (VIDÉO)

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1593295083943694337