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migrants - Page 6

  • Face aux réactions hostiles des habitants à des projets d’accueil de migrants, élus et associations demandent plus de soutien de l’Etat

    Publié par Guy de Laferrière le 11 avril 2023

    La contestation de projets d’accueil de migrants sur le territoire prend des proportions qui inquiètent acteurs associatifs et élus locaux. Ils souhaiteraient que l’Etat se montre davantage à leurs côtés.

    Depuis plusieurs mois, les tensions s’exacerbent autour de projets d’accueil de migrants sur le territoire, dénoncés par l’extrême droite. Elus et associations s’en inquiètent. « Je n’ai pas vu un message de soutien du ministre de l’intérieur au maire de Saint-Brévin », dénonce Damien Carême (Europe Ecologie-Les Verts), député européen et coprésident de l’Association nationale des villes et territoires accueillants. La maison de l’élu de Loire-Atlantique a été la cible, dans la nuit du 21 au 22 mars, d’un incendie volontaire. Depuis plusieurs semaines, l’extrême droite organisait dans la commune des rassemblements hostiles au déménagement d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA). « Il faut une parole pour ces élus locaux qui s’engagent au nom des besoins de l’Etat », poursuit M. Carême.

    La plupart des projets contestés relèvent de marchés publics, dans le cadre du parc d’hébergement des demandeurs d’asile. « L’Etat doit prendre la pleine mesure de la multiplication des actes d’intimidation », défend à son tour Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 870 associations de lutte contre l’exclusion, parmi lesquelles des opérateurs de CADA.

    (…) Le maire de Callac (Côtes-d’Armor), Jean-Yves Rolland, vit comme un « échec » d’avoir abandonné, en janvier, un projet d’accueil de réfugiés, face à une « campagne d’intimidation de l’extrême droite ». Chloé Freoa, la directrice de Merci, le fonds qui portait ce projet, analyse : « On était novice mais on sait aujourd’hui qu’il y a des enjeux de communication énormes autour de ces projets. » Elle a, en outre, « l’impression que la préfecture n’a pas pris la mesure de la situation »« Entre avril [2022] et janvier, relate-t-elle, il y a eu seize plaintes déposées par des élus. On parle de menace de mort, d’appel au viol, d’injures, de dégradation de bien public… »

    Au ministère de l’intérieur, on reconnaît le « besoin d’explication et de transparence de la part des porteurs de projet et des représentants de l’Etat », tout en souhaitant privilégier la discrétion. Un cadre de la Place Beauvau défend ainsi la construction d’un « consensus local » par les préfets. « On n’a pas intérêt à en faire un sujet national », croit-il.

    Le Monde via fdesouche

  • Premier transfert de 76 migrants depuis Chypre vers la France, dans le cadre d’un programme de répartition des demandeurs d’asile au sein de l’UE

    Publié par Guy de Laferrière le 31 mars 2023

    Il s’agit de personnes originaires de Syrie et d’Afghanistan, dont le transfert a été organisé par l’Agence européenne pour l’asile (EUAA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les autorités françaises.

    Chypre a remis jeudi aux autorités françaises 76 demandeurs d’asile, premier transfert depuis ce pays vers la France dans le cadre d’un programme pilote sur la répartition des demandeurs d’asile au sein de l’Union européenne (UE), selon le ministère chypriote des Affaires intérieures.

    «L’acceptation par la France du transfert depuis Chypre de 76 premiers demandeurs (d’asile) est perçue comme un soutien pratique et un geste de solidarité» de Paris avec Nicosie, a salué le ministère.

    Il s’agit de personnes originaires de Syrie et d’Afghanistan, dont le transfert a été organisé par l’Agence européenne pour l’asile (EUAA), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les autorités françaises, a-t-il ajouté.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Immigration : le plan du gouvernement pour orienter les migrants en dehors de la région parisienne en raison des JO 2024, et les disperser dans toute la France

    Publié par Guy de Laferrière le 30 mars 2023

    D’après une circulaire ministérielle dont « Le Monde » a eu connaissance, les migrants seront incités à partir en province, grâce à un dispositif garantissant un hébergement et un meilleur accès au droit. L’objectif est d’éviter les retours à Paris, où nombre d’entre eux vivent dans la rue.

    Le gouvernement s’apprête à ouvrir des « sas » d’hébergement temporaire en région pour mieux orienter les personnes migrantes à la rue en dehors de l’Ile-de-France, où les situations de campements sont récurrentes et l’hébergement d’urgence saturé. D’après le ministère de l’intérieur, quelque 500 places devraient être ouvertes, dont les premières « courant avril »,réparties dans dix régions. L’idée est que lors des opérations de mises à l’abri, les personnes soient dirigées en province dans des bâtiments aménagés. Sous trois semaines, un examen de leur situation administrative sera systématiquement enclenché et un hébergement, proposé.

    D’après la circulaire ministérielle diffusée aux préfets en mars par les ministres de l’intérieur et du logement, et dont Le Monde a pris connaissance, les personnes seront informées, selon leur profil, de leur droit à demander l’asile, un titre de séjour ou un retour volontaire dans leur pays et, tout le temps de la procédure d’examen, un hébergement leur sera garanti.

    (…) L’enjeu est donc de réussir durablement le départ vers la province des publics migrants à la rue, alors que l’hébergement d’urgence en région parisienne est saturé et qu’une partie du parc hôtelier, qui pouvait être réservé par l’Etat pour accueillir des familles à la rue, se réoriente vers une clientèle touristique, à l’approche de la Coupe du monde de rugby et des Jeux olympiques.

    La circulaire ministérielle prévoit que demandeurs d’asile et réfugiés se verront, à la sortie de ces sas, proposer des hébergements, tandis que les demandeurs d’asile qui ont perdu leur droit à un hébergement et à une allocation de subsistance « seront systématiquement orientés vers l’hébergement généraliste ». Il en sera de même pour les personnes en situation irrégulière et souhaitant demander leur régularisation. En outre, pour ces dernières, des « créneaux de rendez-vous et des guichets dédiés devront être réservés » en préfecture.

    Sur le cas précis des personnes sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), la circulaire indique que « l’examen actualisé de chaque situation est nécessaire » pour voir si des éléments nouveaux, notamment eu égard à la vie privée et familiale, justifient un réexamen du droit au séjour. « Beaucoup de situations sont très mal connues, et certaines personnes remplissent sans doute déjà les conditions pour obtenir un titre de séjour, précise le directeur général des étrangers en France, Eric Jalon. Les critères ne seront pas modifiés, mais il faut que les réponses soient apportées plus rapidement. »

    Une façon de créer une incitation à accepter le départ en région, avec l’espoir de sortir d’impasses administratives. « L’idée est qu’à travers un examen plus normé et cadré, les personnes puissent avoir un meilleur accès au droit, y compris celui du séjour », appuie Sylvain Mathieu.

    (…) Le Monde via fdesouche

  • Naufrage de migrants en Italie : le pape appelle à arrêter les passeurs, “trafiquants d’êtres humains”

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2023

    Le pape François a appelé dimanche 5 mars à stopper le trafic meurtrier des passeurs de migrants, une semaine après le naufrage d’une embarcation qui a coûté la vie à au moins 70 personnes dans le sud de l’Italie.

    « Que les trafiquants d’êtres humains soient arrêtés, qu’ils ne puissent plus disposer de la vie de tant d’innocents », a exhorté le jésuite argentin, fervent défenseur des réfugiés, à la fin de la prière dominicale de l’Angélus.  « Que ces voyages d’espoir ne se transforment plus jamais en voyages de la mort, et que les eaux claires de la Méditerranée ne soient plus ensanglantées par des incidents aussi dramatiques », a ajouté le pape de 86 ans.

    Visiblement ému, Jorge Bergoglio s’est ensuite recueilli en silence pendant quelques secondes devant la foule massée sur la place Saint-Pierre-de-Rome.

    Le bilan de ce drame survenu dimanche dernier au large de Crotone, en Calabre, est d’au moins 70 morts, dont une quinzaine de mineurs, et les secours recherchent encore d’autres victimes.

    Trois personnes soupçonnées d’être des passeurs ont été arrêtées. Selon les médias italiens, ils sont soupçonnés d’avoir fait payer entre 5 000 et 8 000 € à chaque migrant qu’ils avaient fait embarquer en Turquie trois jours plus tôt.

    Ouest-France via fdesouche

  • L’Etat va ouvrir dix « sas » d’accueil de migrants dans dix régions pour désengorger l’Ile-de-France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Selon le quotidien 20 minutes, l’Etat va ouvrir dix sas dans dix régions françaises, qui recevront des migrants et migrantes issues de campements parisiens essentiellement. L’idée est de désengorger la capitale, dans une logique d’égalité territoriale, mais les associations s’inquiètent des effets de ce système, qui pourrait permettre selon elles de renvoyer dans leurs pays plus discrètement des migrants qui n’ont pas le droit de séjourner en France.

    Enfin, les associations dénoncent les conditions des « mises à l’abri » ou démantèlements aujourd’hui effectués, les personnes concernées n’étant pas informées des conditions d’accueil qui les attendent, alors qu’elles perdent tout droit à l’hébergement si elles refusent ce qui leur est proposé.

    Principe de justice territoriale ou volonté de « nettoyer » la capitale avant les JO ? […]

    « Ils ouvrent dix sas qui recevront 50 migrants venant des camps toutes les trois semaines », nous indique aussi Philippe Crémer, conseiller municipal délégué à l’accueil des sans-abri et l’accompagnement des migrants de la ville de Besançon. La capitale bisontine est en effet l’une des premières à ouvrir le bal. La région est la seule pour laquelle un avis d’appel à projets a été publié, pour une structure « d’une capacité de 50 places ». On y apprend que le plan du gouvernement prévoit d’accueillir « jusqu’à 600 personnes par mois ».

    Sollicitée par 20 Minutes, la direction générale des étrangers nous explique : « Des opérations de mise à l’abri sont régulièrement mises en œuvre, à l’initiative de la préfecture de région Ile-de-France, au bénéfice des personnes se situant dans des campements ou des hébergements précaires à Paris et en Ile-de-France. La création de ”sas” d’accueil et orientation en région actuellement envisagée vise à consolider le cadre de ces opérations de mise à l’abri et à permettre l’examen de la situation administrative des personnes qui en bénéficient ». Il s’agit de toutes les préfectures de région de France métropolitaine, hormis l’île de France, les Hauts de France et la Corse, ajoute la direction générale des Etrangers.

    La nouveauté de ce dispositif réside, selon la Cimade, dans ce que seront pris en charge non seulement des demandeurs d’asile et réfugiés, comme dans les centres d’accueil et d’examen de la situation (CAES) classiques, mais aussi des sans papiers, des personnes déjà déboutées, bref, toute personne acceptant de monter dans les bus mis à disposition par la préfecture de région et faisant l’objet d’une opération de « mise à l’abri » ou d’un démantèlement de campement, comme ce qui s’est produit le 27 octobre dernier porte de la Chapelle. « D’habitude, les personnes ont déjà été enregistrées comme demandeuses d’asile et sont orientées par l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (Ofii). Là, l’orientation précède l’examen de situation administrative », explique Gérard Sadik, responsable des questions asile à la Cimade.

    A l’approche des Jeux olympiques, les dispositifs d’hébergement sont saturés. De nombreux hôtels qui accueillent des migrants ont décidé de se refaire une beauté avant l’arrivée du flot de touristes, et la préfecture peine à trouver des places d’hébergement. Sans parler du fait que Paris et l’Ile-de-France reçoivent déjà bien plus de migrants que le reste de la France. La volonté de répartir dans d’autres régions cette charge apparaît donc comme justifiée aux associations que nous avons contactées, mais celles-ci s’inquiètent de la façon dont ce dispositif est mis en œuvre, notamment pour les personnes qui ont déjà été déboutées du droit d’asile: « Nous craignons que ces orientations en région soient aussi faites pour remplir les centres de rétention administrative (qui retiennent les étrangers qui n’ont pas le droit de séjourner en France). Si l’objectif c’est de renvoyer derrière, c’est dégueulasse », explique Yann Manzi, cofondateur d’Utopia 56. « Qu’est-ce qui va se passer pour ces gens ? » s’interroge aussi Gérard Sadik.

    20 minutes via fdesouche