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migrants - Page 6

  • Beyssenac (19) : 40 migrants vont débarquer dans un petit village corrézien de 357 habitants, sans aucune consultation ; colère et inquiétude des riverains (MàJ : “Non aux migrants dans nos campagnes”)

    Publié par Guy de Laferrière le 19 février 2023

    19/02/23

    Le projet de centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) à Beyssenac fait débat. Ce samedi 18 février, opposants et défenseurs se sont fait face, sur la place du château de Pompadour.

    Un drapeau français. Une affiche « Non aux migrants dans nos campagnes ». Le message du collectif, « Sauvons Beyssenac », pouvait difficilement être plus clair, ce samedi 18 février, devant les remparts du château de Pompadour. Soutenu par les partis des Patriotes et Reconquête, ce rassemblement, réunissant une vingtaine de personnes, s’opposait au projet de création de centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) à Beyssenac, d’une capacité de 40 places.

    (…) La Montagne


    14/02/23

    Un nouveau Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile va voir le jour en Corrèze, avec la création de 40 places d’hébergement dans une ancienne auberge de Beyssenac. L’implantation de cette nouvelle structure, décidée par le préfet, soulève l’opposition de certains riverains.

    La Corrèze va ouvrir 40 places d’hébergement supplémentaires pour les demandeurs d’asile. Un CADA va ainsi s’installer à Beyssenac, dans une ancienne auberge rachetée par l’association Viltaïs, qui sera chargée de gérer ce centre d’accueil. Cela permettra de passer de 310 à 350 places pour les demandeurs d’asile en Corrèze, où le préfet Etienne Desplanques précise qu’il y avait encore des efforts à faire pour permettre d’assurer une meilleure répartition des demandeurs d’asile au sein de la Nouvelle-Aquitaine. L’ouverture est prévue dès le mois d’avril, malgré les critiques et les inquiétudes que suscite cette nouvelle structure.

    (…)

    Mais ça pose des questions de sécurité pour Philippe Ponge, référent du collectif “Sauvons Beyssenac”, qui a lancé une pétition contre ce CADA.

    “On ne sait pas qui seront les gens, donc on ne sait pas ce que ça va donner autour du village et ça nous inquiète. Les gens ont l’habitude de laisser leurs portes ouvertes, ils ne pourront plus le faire. J’ai parlé à une dame qui m’a dit qu’elle ne pourra plus faire son footing dans le coin parce que c’est risqué… Pour les écoles, ça risque aussi de rabaisser le niveau scolaire, c’est tout un ensemble qui nous inquiète.”

    (…)

    La peur de l’inconnu va vite s’estomper selon l’association Viltaïs

    (…)  

    Le représentant de l’Etat espère que, parmi les futurs pensionnaires du CADA de Beyssenac, certains choisiront aussi de rester dans le secteur, pour postuler dans des entreprises qui peinent à recruter.

    France Bleu

    (Merci à Galou19)

    Beyssenac est un village situé dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. La population est de 357 habitants.

  • Au Pays basque, la police débordée face à l’afflux de migrants : “Beaucoup d’aides locales les aident à passer”

    Publié par Guy de Laferrière le 14 février 2023

    Au Pays basque, la police connaît de grandes difficultés en ce moment pour contrôler le flux de migrants entre l’Espagne et la France, pour la plupart fuyant des pays en guerre, en Afrique.

    La police aux frontières basque dénonce des manques d’effectifs pour les contrôles des frontières, notamment en raison de l’actualité sociale, et ce, même si le nombre de candidats au passage n’est pas plus important que les trois années précédentes.

    «BEAUCOUP D’AIDES LOCALES LES AIDENT À PASSER»

    D’après plusieurs sources locales, les migrants qui tentent le passage en France sont originaires à 80 % d’Afrique subsaharienne et du Maghreb. Leurs points de passage sont nombreux, comme ici, dans la région d’Hendaye, dans les Pyrénées-Atlantiques, au bord du fleuve frontalier ou encore dans ses collines.

    «Il y a beaucoup d’aides locales qui les aident à passer donc forcément ils connaissent aussi bien que nous le terrain et la topographie», témoigne Sébastien Boussinot, le délégué UNSA de la police de l’air et des frontières, qui estime que «c’est de plus en plus compliqué d’arrêter des migrants».

    CNews via fdesouche

  • Une analyse démontre qu’en l’absence de bateaux d’ONG en Méditerranée, il n’y a pas plus de morts de migrants et que parfois il y en a même moins.

    Publié par Guy de Laferrière le 13 février 2023

    Les navires humanitaires sauvent des milliers de vies en Méditerranée, mais en leur absence, il n’y a pas forcément plus de morts. Enquête sur un paradoxe.

    (…)

    Les ONG martèlent pourtant dans leurs campagnes de lever de fonds qu’il faut donner « pour que la Méditerranée cesse d’être un cimetière », comme si l’essentiel du fardeau reposait sur leurs seules épaules. Certes, à première vue, le bilan de leurs actions semble se passer de commentaires. L’Ocean Viking a secouru 2 832 personnes en 2021, annonce SOS Méditerranée. Le total pour toutes les ONG actives dans le canal de Sicile en 2021 dépasse les 10 000 migrants sauvés.

    Effet pandémie

    Mais seraient-ils tous morts noyés, si les humanitaires n’avaient pas été là ? Paradoxalement, le nombre de péris en mer n’augmente pas systématiquement quand ils se retirent du théâtre des opérations. L’examen des données très détaillées compilées par l’Office des migrations internationales (OMI) dans sa base Missing Migrants laisse songeur. À des périodes et à des endroits précis, où les navires humanitaires avaient cessé d’opérer, le nombre de morts, loin de s’envoler, baisse parfois.

    En mai 2020, par exemple. Pandémie de Covid oblige, aucun navire humanitaire ne croisait au large de la Libye. L’OMI recense 11 morts dans la zone, contre 65 en mai 2019 et 157 en mai 2021. Idem en octobre 2018. Malgré une très faible activité des ONG, le mois a été relativement calme, avec 7 morts seulement en Méditerranée centrale, contre 166 en octobre 2017. « La plupart des navires d’ONG de recherche et de sauvetage restent empêchés d’accomplir leurs missions en Méditerranée centrale », écrit SOS Méditerranée le 14 juillet 2021. Bilan du mois, 263 péris en mer. C’est deux fois plus qu’en juillet 2022, mais deux fois moins qu’en juillet 2018, alors que SOS Méditerranée, Sea Watch et MSF étaient en action.

     

    (…) « Les humanitaires que j’ai côtoyés à bord de l’Aquarius (le prédécesseur de l’Ocean Viking, NDLR) se posaient peut-être des questions, mais ils n’en parlaient pas entre eux », raconte une documentariste. C’est ce que deux chercheurs appellent « l’ignorance volontaire », dans un article publié en 2022 dans Migration Studies, intitulé « Sanctuaires flottants, l’éthique des opérations de recherche et secours en mer ». 25 humanitaires opérant en Méditerranée ont accepté de leur parler, sous le couvert de l’anonymat. Soupçon de trafic de femmes destinées à la prostitution, discussion prolongée avec des passeurs, trafiquants dissimulés parmi les migrants… Parfois, il vaut mieux ne pas creuser. « Il y a un bateau en détresse », raconte l’un d’entre eux, « je ne veux pas en savoir plus, c’est un choix conscient […], pour me protéger moi et pour protéger les gens sur le bateau ». « Nous devons vivre avec ça, raconte un autre. Nous sommes une partie de la chaîne. Les trafiquants, les passeurs, les contrebandiers, appelez-les comme vous voulez… Ils connaissent notre existence et ils ne sont pas stupides. C’est un système pervers. » Même au cœur du système, certains doutent.

    Le Point via fdesouche

  • « Faites-les sortir » : échauffourée à Knowsley, près de Liverpool, en marge d’une manifestation devant un hôtel qui héberge temporairement des migrants qui demandent l’asile

    Publié par Guy de Laferrière le 11 février 20233

    fdesouche

    Trois personnes soupçonnées de troubles violents ont été arrêtées à la suite d’affrontements devant un hôtel offrant un refuge à des demandeurs d’asile dans le Merseyside.

    Des foules se sont rassemblées près de l’hôtel Suites à Knowsley, où un fourgon de police a été incendié.

    […]

     

    Clare Mosley, fondatrice de l’organisation caritative pour les réfugiés Care4Calais, a déclaré à la BBC qu’elle avait participé à une contre-manifestation de solidarité avec les migrants.

    Elle s’est dite « profondément choquée et secouée » de voir « des centaines » de manifestants, qu’elle a décrits comme « d’extrême droite », en colère contre les migrants dans l’hôtel.

    BBC

  • Toulon : 3 policiers en civil reconnus dans la rue, insultés et roués de coups par une dizaine d’individus munis de ceintures (MàJ : 2 migrants mis en examen, l’un a été laissé libre)

    Publié par Guy de Laferrière le 08 février 2023

    fdesouche

    08/02/23

    Deux hommes ont été mis en examen lundi soir, et l’un d’eux a été placé en détention provisoire, pour la violente agression de trois policiers qui n’étaient pas en service samedi à Toulon, a appris BFM Toulon Var auprès du procureur de Toulon.

    Le premier, un Guinéen de 31 ans, a été mis en examen pour violences aggravées et laissé libre sous contrôle judiciaire. Le second, demandeur d’asile âgé 28 ans, a également été mis en examen pour les violences aggravées ainsi que le vol en réunion du téléphone d’un des policiers. Il a été placé en détention provisoire à la prison de La Farlède. Ils encourent une peine de 10 ans d’emprisonnement.

    (…) Les agents de police avaient d’abord été insultés puis roués de coups par une dizaine d’individus. “Ces trois à quatre individus, d’après les images de vidéosurveillance, les ont tout de suite interpellés sur leurs qualités de fonctionnaires de police” avant de “commettre des violences particulièrement graves à leur encontre”, avait souligné lundi le procureur.

    (…) BFMTV


    04/02/23

    Trois policiers hors service ont été victimes d’une violente agression dans la nuit de vendredi à samedi à Toulon (Var) a-t-on appris. Ils sont blessés, dont deux sérieusement. Une dizaine de suspects sont en fuite et une enquête a été ouverte.

    Cette agression s’est déroulée au centre-ville, sur la place-d’Armes, vers 01h40, dans des circonstances qui restent à déterminer. Un groupe d’une dizaine de personnes ont violemment frappé les trois fonctionnaires. Ces derniers ont été pris en charge par les secours. L’un, souffrant d’une fracture ouverte au niveau d’un coude, a été opéré à son arrivée à l’hôpital. Un second avait le visage tuméfié et souffrirait d’une fracture du plancher orbital, tandis que le troisième présentait une plaie ouverte au niveau de la tête. L’un des agents se serait fait voler son téléphone durant cette agression indique une source policière.

    Actu 17