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migrants - Page 4

  • Faux chrétien ou faux homosexuel : ces migrants prêts à tout pour l’asile

    Publié par Guy de Laferrière le 14 juin 2023

    14 Juin 2023, 06:49am | Publié par Thomas Joly

    Depuis le 8 juin dernier et l’attaque au couteau à Annecy, une controverse agite l’espace médiatique. L’assaillant est-il un « vrai » chrétien, comme il l’affirme ? D’un côté, les éléments factuels recueillis semblent bel et bien indiquer que le suspect évoluait au sein de la communauté chrétienne. Au-delà du cri « In the name of Jesus Christ », on voit l’agresseur arborer une croix sur plusieurs vidéos. Interrogée par BFM TV, son ex-femme confirme elle aussi l’appartenance religieuse du suspect. De l’autre côté, plusieurs personnalités, dont Éric Zemmour, émettent des doutes quant à l’identité chrétienne autoproclamée par l’assaillant. L’avocat Thibault de Montbrial, sur le plateau de CNews, explique par ailleurs que « dans certaines filières d’immigration, les associations et les avocats conseillent à leurs clients des histoires qui "passent". C’est-à-dire des récits clés en main qui sont livrés avec deux grands arguments mis en avant : soit l’homosexualité, soit être chrétien d’Orient. » Si, pour l’heure, aucun élément ne permet d’accréditer la thèse du « faux chrétien » en ce qui concerne l’homme au couteau d’Annecy, cette controverse lève un voile sur un véritable contournement du droit d’asile : les faux récits de vie.

    Être chrétien, un sésame pour l’asile

    Ce 31 mai, devant le tribunal administratif de Paris, Monsieur B., originaire du Sénégal, après avoir été débouté par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), espère encore obtenir l’asile en France. Dans son dossier, le requérant raconte « avoir rejeté les principes de l’islam » dans son enfance et s’être alors « tourné vers la religion chrétienne ». Mais en 2017, son père devenu chef du village aurait chassé l’ensemble de la communauté chrétienne, explique-t-il. Il aurait finalement décidé de quitter son pays, « craignant pour sa sécurité ». Ce récit, bien qu’émouvant, ne semble pas convaincre les magistrats habitués à ce genre de parcours stéréotypé. « Ses déclarations sont dénuées de tout élément circonstancié et son récit sur sa pratique du christianisme manque de crédibilité, le requérant ne parvenant à décrire ni les circonstances dans lesquelles il se serait rapproché de la religion chrétienne ni les cérémonies auxquelles il aurait pris part », commente le tribunal. Et d’ajouter : « Son propos démontre une méconnaissance de la religion chrétienne à laquelle il prétend adhérer. »

    Des récits comme celui-là, la jurisprudence récente en regorge. Depuis l’annonce des gouvernements européens d’accueillir les chrétiens persécutés au Moyen-Orient au milieu des années 2010, nombre de demandeurs d’asile s’inventent un passé de chrétien discriminé. Ainsi, le 6 juin dernier, à Nancy, un Guinéen sous le coup d’une OQTF assurait avoir fui son pays d’origine « en raison d’un conflit l’opposant à son père au sujet de son amie de confession chrétienne ». Mais après examen du dossier, il s’avère qu’il n’existe « aucun élément probant au soutien de ces allégations ».

    Homosexuel ou opposant politique

    Et quand ce ne sont pas les persécutions chrétiennes qui sont revendiquées, certains demandeurs d’asile n’hésitent pas à se dire homosexuels – catégorie reconnue depuis 2013 par la Convention de Genève - pour obtenir l’asile. Ce 30 mai, devant la cour administrative d’appel de Paris, un Jamaïcain, expulsé d’Allemagne après y avoir commis une vingtaine d’infractions, requiert l’asile en France. Pour justifier sa demande, il fait état « de son orientation sexuelle, de ses difficultés pour trouver un emploi ». Mais son récit ne parvient pas à duper les magistrats, qui notent que le requérant « n’a fourni aucun développement sur son environnement familial, sur sa prise de conscience de l’homosexualité […] et aucune information personnalisée et circonstanciée sur son parcours ». Quelques jours plus tôt, à Versailles, un migrant algérien plaide à la fois l’identité chrétienne et son homosexualité pour rester en France. Mais une nouvelle fois, il « ne met pas le tribunal à même de vérifier ces allégations ».

    Derrière ces récits stéréotypés se cachent des « vendeurs d’histoire » - membres de la même communauté d’origine ou d'associations - qui, contre quelques dizaines, voire centaines, d’euros, proposent aux migrants un parcours clés en main censé faciliter l’obtention du statut de réfugié. Les récits proposés par les Bangladais – l’une des premières communautés demandeurs d’asile en France – en sont la preuve. Tous (ou presque) racontent la même histoire, comme ce Monsieur A., visé par OQTF, passé devant le tribunal administratif de Paris en mars dernier. Membre du Bangladesh National Party, parti d’opposition, il explique s’être retrouvé en conflit pour des terres agricoles avec un homme proche de la ligue Awami, force politique principale. Menacé, selon ses dires, il cherche donc l’asile en France. Un récit étrangement similaire à celui de Monsieur B., ayant comparu devant le tribunal administratif de Montreuil en juillet 2022. Dans les deux cas, ces histoires n’étant assorties « d’aucun commencement de preuve », la requête est rejetée.

    Ces récits, fabriqués de toutes pièces, sont la preuve du grand dévoiement du droit d’asile qui permettait autrefois d’accueillir Alexandre Soljenitsyne, mais qui est aujourd’hui devenu une véritable filière d’immigration. Car si ces fausses histoires sont régulièrement démasquées, certaines permettent malgré tout l’obtention du statut de réfugié.

    Clémence de Longraye

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Victoire à Réalmont (Tarn) : il n’y aura pas de migrants, le préfet du Tarn a dû reculer !

    Publié par Guy de Laferrière le 07 juin 2023

    synthesenationale

    Communiqué de la Coordination Partout Callac :

    Le préfet du Tarn vient de tenter une opération qui s’est mal terminée.

    Il a fait demander aux habitants de Réalmont et ses environs d’indiquer les logements vacants et a tout simplement proposé de les rénover et de signer un contrat d’hébergement pluriannuel après la réalisation des travaux.

    Ce que les habitants ne savaient pas c’est qu’il s’agissait pour le préfet d’aboutir au logement d’une cinquantaine de migrants, dénommés « réfugiés » alors que tout le monde sait que, dans leur immense majorité, ils ne sont nullement réfugiés.

    Ce sont les avocats de ONG qui ont trouvé ce moyen pour faire entrer aisément les migrants en France. Ce sont ces personnes qui sont placées dans des CADA pendant le temps de l’instruction de leur dossier. Mais s’ils sont déboutés, ils restent quand même en France et ne quittent pas notre pays.

    Lorsque les habitants ont découvert le pot aux roses, une mobilisation a été immédiatement organisée. Le préfet qui a tenté de tromper les habitants a interdit toute possibilité de manifester concernant ce sujet.

    La population et les élus se sont fortement agacés de tout cela – la tentative de tromperie puis l’interdiction d’exprimer le refus du projet préfectoral – et devant l’ampleur de la mobilisation populaire et des élus, le préfet a été obligé de remballer son projet.

    Cette tentative du préfet, on en retrouve de similaires dans une multitude de communes. Avec les mêmes travers : pas de consultation des élus, pas d’information ni de consultation de la population concernée, montage du projet en toute discrétion en s’appuyant sur des associations gavées de subventions (nos impôts) pour qui l’immigration est un business. Mais qui rapporte gros.

    Ce qui vient de se passer à Réalmont démontre que partout les populations doivent être vigilantes. Dès que des projets semblables à celui de Réalmont sont repérés, la mobilisation doit s’organiser. Mais la victoire à Réalmont démontre aussi que, comme à Callac, lorsqu’on se bat on peut gagner.

    La Coordination Partout Callac invite tous les citoyens à se mobiliser pour mettre en échec la « transition démographique » qui est en réalité l’invasion de nos campagnes, voulue par Macron.

    La Coordination Partout Callac est disponible pour aider tous les citoyens confrontés à un problème de ce genre, afin de les aider à combattre et leur faire profiter de notre expérience.

    Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac

    Site de la Coordination cliquez ici

  • Livreurs à vélo à Bordeaux : régularisations, possibilité d’une grève… le cri de révolte de migrants clandestins qui dénoncent une exploitation du système de leur situation

    Publié par Guy de Laferrière le 22 mai 2023

    À travers l’Association de mobilisation d’Aide aux livreurs, des travailleurs sans-papiers dénoncent la perversion d’un système qui exploite leur situation irrégulière. Ils demandent à rencontrer élus et responsables locaux

    « Le moment est venu de parler. » C’est une prise de parole inattendue. Début avril, quand la presse quotidienne régionale avait enquêté sur les livreurs à vélo, les plus précaires d’entre eux n’avaient pas souhaité s’exprimer à visage découvert. Sans-papiers habitant en squat, ils redoutaient de s’exposer.

    […]

     

    Sud-Ouest via fdesouche

  • Ecosse : Humza Yousaf, un premier ministre fier de sa double culture, qui défend un « nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mai 2023

    Des successions de taudis au milieu d’imposants immeubles victoriens : Glasgow n’a pas la beauté classique de sa rivale, Edimbourg. Mais c’est une agglomération vivante, à forte tradition ouvrière et contestataire et la plus diverse de la « nation » écossaise. Des vagues successives de migrants y ont élu domicile au sud de la rivière Clyde, dans le quartier de Pollokshields, à la recherche d’un refuge ou d’un travail dans ses nombreuses usines, aujourd’hui presque toutes fermées : Irlandais, Italiens, juifs fuyant l’Allemagne nazie, Pakistanais à partir des années 1950, plus récemment Polonais et Roumains…

    C’est là, entre un temple sikh, une mosquée et des échoppes asiatiques, dans ce melting-pot en voie de gentrification qu’a grandi Humza Yousaf, 38 ans, désigné fin mars chef de file du parti indépendantiste Scottish National Party (SNP) et premier ministre écossais, en remplacement de Nicola Sturgeon. D’origine pakistanaise, cet homme à l’œil de velours et à la barbe poivre et sel est aussi le premier dirigeant musulman d’une nation occidentale. Son père est arrivé tout jeune du Pendjab avec ses parents dans les années 1960 pour des raisons économiques. Sa mère, dont la famille possède également des origines du Pendjab, est née au Kenya et a dû fuir à la fin des années 1960, comme des milliers d’autres Asiatiques confrontés à un climat devenu hostile.  […]

    «  Même dans leurs rêves les plus fousMuhammad Yousaf [son grand-père paternel] , qui travaillait à l’usine de machines à coudre Singer et Rehmat Ali Bhutta [son grand-père maternel] , qui tamponnait les billets de bus de la Glasgow Corporation n’auraient jamais imaginé que leur petit-fils deviendrait premier ministre » , a déclaré Humza Yousaf, ému, le 27 mars, à l’annonce du résultat du vote des membres du SNP.

    Le lendemain, ce politique aux costumes impeccables, adepte des cravates tartan et fan du Celtic Glasgow, club de foot aux fortes racines catholiques irlandaises, a été confirmé First Minister à une confortable majorité par les députés de Holyrood, le Parlement régional écossais. Dans les tribunes, sa famille était au complet, rayonnante : son père, collier de barbe traditionnelle ; sa mère, coiffée d’un discret voile clair ; ses deux sœurs ; son épouse, Nadia El-Nakla, conseillère municipale SNP à Dundee (à 100 kilomètres au nord d’Edimbourg), et leur fille de 3 ans, qui avait un peu de mal à tenir en place. Tous ont ensuite passé la soirée à Bute House, le bel hôtel géorgien devenu résidence officielle des premiers ministres écossais à Edimbourg, où la famille a rompu le jeûne du ramadan. […]

    M. Yousaf a ensuite suivi des études de science politique à l’université de Glasgow. Il a été très influencé par Bashir Ahmad, le premier député d’origine asiatique (pakistanaise), élu au Parlement écossais en 2007, qui prit sous son aile cet étudiant brillant avant d’en faire son assistant parlementaire. […]

    Avec Rishi Sunak, un hindou d’origine indienne arrivé au pouvoir à Londres en octobre 2022, les événements politiques britanniques récents font un sacré clin d’œil au passé colonial du Royaume-Uni, ses principaux dirigeants étant tous deux originaires de l’ex-Raj (l’Inde sous domination britannique, avant la partition). La désignation de Humza Yousaf est d’autant plus remarquable que l’Ecosse est plus « blanche » que le reste du pays (à environ 96 %, contre 82 % en Angleterre). Les médias et les leaders religieux ont réagi plutôt sobrement à ce fait historique. « Félicitations à Humza Yousaf, premier Asiatique et musulman dirigeant de l’Ecosse. Mashallah ! [“Dieu soit loué”]  », a relevé le Conseil musulman d’Ecosse. Il faut dire que les Ecossais ont d’autres préoccupations : les inégalités se creusent, l’accès aux soins est de plus en plus difficile, le nombre de morts par overdose est le plus élevé d’Europe. Quant au SNP, il traverse une crise profonde. […]

    Le SNP a compris le potentiel de minorités ethniques prêtes à s’engager en politique et numériquement capables de faire la différence dans certaines circonscriptions. Une intégration facilitée par le fait que le nationalisme qu’il promeut n’a pas grand-chose à voir avec la préservation du folklore, que ce soit la langue gaélique ou les kilts. « Il défend un nationalisme ouvert aux migrants et aux étrangers. D’ailleurs, le gouvernement SNP a donné le droit de vote aux non-Britanniques, même à nos élections parlementaires régionales » , souligne Graham Campbell, conseiller municipal SNP à Glasgow d’origine caribéenne, qui milite depuis des années auprès de Humza Yousaf. Ce climat de tolérance promu par le parti dominant Holyrood depuis 2011 explique peut-être la quasi-absence de crispation autour de l’islam en Ecosse.  […]

    Mais son parcours n’est pas dépourvu de polémiques. Ainsi, quand Humza Yousaf récupère le portefeuille de la justice, son projet de loi contre les « crimes haineux » suscite de vives critiques. « Sa loi était accusée d’aller contre la liberté de parole, il a dû en partie la réécrire » , précise le juriste Andrew Tickell. En 2021, en pleine pandémie de Covid-19, Humza Yousaf passe à la santé, où il hérite du peu flatteur surnom de « Humza useless » (« Humza qui ne sert à rien »), car il ne parvient pas à réduire les listes d’attente pour des soins dans les hôpitaux publics. Mais, « au moins, il a réussi à éviter les grèves d’infirmiers, ce qui est à mettre à son actif », indique toutefois le journaliste écossais Mark McLaughlin, qui le suit depuis ses débuts au gouvernement. […]

    Le Monde via fdesouche