Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2025
migrants
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Renvoi en France des migrants interceptés en tentant de traverser la Manche.
Le Premier Ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé un accord avec Emmanuel Macron pour permettre le renvoi en France des migrants interceptés en tentant de traverser la Manche. Derrière ce vernis diplomatique, c’est une mascarade sinistre qui se joue, une nouvelle preuve que ni Londres ni Paris n’ont la volonté de stopper l’immigration illégale : ils l’organisent, ils l'encouragent, ils l’institutionnalisent !Concrètement, chaque tentative de franchissement de la Manche échouée se traduira par une réintégration en France. Et qu’adviendra-t-il de ces clandestins ? Rien. Ils resteront sur notre sol, hébergés, pris en charge, prêts à retenter leur chance. Pire : pour chaque migrant intercepté, un autre bénéficiera de l'asile en Grande-Bretagne. Résultat ? La France devient un gigantesque camp de transit, un sas permanent de submersion migratoire pendant que le Royaume-Uni accueillera toujours autant de migrants, voire plus.Dans cet accord minable, pas un seul migrant ne sera renvoyé dans son pays d’origine. Pas un seul ne sera expulsé hors d’Europe. C’est une gestion purement comptable et cynique. Macron et Starmer n'ont qu’un objectif : faire tenir les digues de l’immigration à tout prix, même si c’est au détriment du peuple français.Le Parti de la France, lui, est clair : toute personne entrée illégalement sur notre sol sera expulsée, sans exception, quel que soit le motif. Notre pays cessera d'être le dépotoir migratoire de l'Europe.Thomas Joly - Président du Parti de la France -
6.000 migrants abandonnés dans le désert par l’Algérie, le Niger organise un rapatriement en urgence pour éviter un désastre humanitaire
Publié par Guy Jovelin le 19 mai 2025
Selon RFI, le Niger prévoit d’aider l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à rapatrier plus de 4.000 migrants d’ici juillet pour éviter « un désastre humanitaire » à Assamaka, à la frontière avec l’Algérie. Le gouverneur de la région d’Agadez a pris cette décision face à une recrudescence des expulsions algériennes.
Le 19 avril, plus de 1.100 personnes en situation irrégulière ont été refoulées dans le désert par les autorités algériennes, contraintes de marcher jusqu’à la frontière nigérienne. La police d’Assamaka a recensé plus de 6.000 refoulés pour le seul mois d’avril, contre un peu plus de 7.000 pour l’ensemble du premier trimestre 2025.
Les centres d’hébergement sont débordés, et les migrants, exposés à des températures extrêmes (47-48°C), vivent sans abri. Le coordinateur de l’ONG Alarmphone Sahara, Azizou Chehou, qualifie la situation d’« insoutenable » et appelle à des discussions entre pays concernés.
Le général Ibrah Boulama Issa parle d’une « vague de refoulement sans précédent ». Malgré une déclaration d’ouverture du président algérien Abdelmadjid Tebboune à une éventuelle régularisation des travailleurs sans papiers, les reconduites brutales se poursuivent.
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Algérie : nombre record d’expulsions de migrants vers le Niger en 2024, selon une ONG. Plus de 1100 migrants expulsés vers le Niger en une seule journée, un chiffre jamais vu (MàJ)
Publié par Guy Jovelin le 24 avril 2025
24/04/2025
Plus de 1 100 personnes en situation irrégulière ont été expulsées dans le désert par les autorités algériennes samedi dernier. Ces personnes ont marché jusqu’à la frontière au Niger, pays de transit pour des milliers de migrants qui se rendent en Libye et en Algérie pour rejoindre l’Europe. Depuis trois ans, le nombre de migrants expulsés dans cette zone est en hausse constante. C’est la première fois qu’autant de migrants sont expulsés d’Algérie en une seule fois.
Elles ont été abandonnées par les autorités algériennes près de la frontière du Niger, dans un endroit surnommé le « point zéro ». Les personnes expulsées doivent ainsi marcher une quinzaine de kilomètres pour rejoindre la localité la plus proche de la frontière au Niger, Assamaka. Sur la route, elles sont livrées à elles-mêmes dans une chaleur extrême qui fait régulièrement des victimes. […]
14/01/2025
Au moins 31.404 migrants ont été expulsés d’Algérie vers le Niger voisin en 2024, un chiffre record selon l’ONG nigérienne Alarme Phone Sahara (APS) qui dénonce lundi les «traitements violents» voire «mortels» à leur encontre. Depuis 2014, des migrants irréguliers nigériens mais aussi d’autres pays africains, dont des femmes et des mineurs, sont fréquemment refoulés d’Algérie, point de transit vers l’Europe.
«Au moins 31.404 personnes (…) ont été expulsées d’Algérie à la frontière du Niger pendant l’année 2024», indique dans un communiqué Alarme Phone Sahara qui se porte au secours des migrants dans le désert entre les deux pays. En 2024, le nombre de personnes expulsées par Alger «dépasse tous les chiffres documentés des années précédentes», y compris celui de 2023 avec 26.031 refoulés, souligne-t-elle. Dans un précédent rapport, APS indiquait que l’Algérie avait refoulé quelque 20.000 migrants, rien qu’entre janvier et août 2024. APS dénonce régulièrement les expulsions de migrants «dans des conditions brutales» avec «dans le pire des cas, des conséquences mortelles».
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Après leur transfert en grande banlieue et en province pour les JO, les migrants reviennent à Paris
Publié par Guy de Laferrière le 19 septembre 2024
Les associations constatent le retour des populations les plus précaires sur la voie publique et peinent, notamment, à reprendre contact avec les migrants, qui craignent les interventions policières. Selon le dernier décompte du Revers de la médaille, durant les Jeux, autour de mille personnes ont été envoyées dans des centres d’hébergement en grande banlieue. Des centaines ont été expulsées de la voie publique et dirigées dans les centres régionaux. Mais pour un migrant ou une famille qui a accepté ce déplacement, combien sont restés terrés dans la capitale ?
La Kangoo roule doucement le long du quai des Célestins, à Paris. A son bord, le chargé de projet de la veille sanitaire et un docteur bénévole de Médecins du monde, un gilet cargo aux couleurs de l’association humanitaire sur le dos, scrutent la galerie couverte jouxtant la Cité internationale des arts. « C’est ici que se réfugient les jeunes demandeurs d’asile en recours. Mais ils ont déjà été délogés… », remarque Milou Borsotti, le salarié de l’association, en cette matinée froide de mi-septembre. Au niveau des quais bas, pas trace non plus de ces personnes qui, le reste de l’année, squattent sous le pont Marie. […]
Direction La Chapelle, où les sans-abri se réfugient d’habitude tous les soirs sous le métro aérien. Là, deux hommes se sont posés sur une chaise. En face, le long de la grille du square, une grappe de jeunes Soudanais se réchauffe au soleil. L’ensemble du groupe a été chassé au petit matin, et une camionnette siglée « Propreté de Paris » a ramassé les cartons qui leur servent de protection la nuit.
Les deux associatifs, gros sac médical sur le dos, s’approchent et demandent si les deux hommes ont besoin de soins. Hamed Taïeb montre son oreille douloureuse. Le médecin diagnostique un tympan percé. Des gouttes et des antibiotiques sont confiés à l’homme, qui explique attendre le renouvellement de sa carte de réfugié et avoir perdu sa couverture maladie universelle.
Le médecin s’active tandis que le responsable associatif donne des informations sur les permanences de Médecins du monde, quand arrive un jeune Afghan, chemise blanche impeccable, coiffure soignée. Ahmadzai Koudouz, demandeur d’asile arrivé à Paris il y a deux ans après avoir été « dubliné » en Autriche (selon le règlement européen de Dublin, qui instaure une procédure de renvoi dans le premier pays d’entrée de la zone Schengen), raconte sa nuit écourtée par une intervention policière à Stalingrad. […]
La Mairie de Paris, mobilisée pour les mineurs, constate, elle aussi, le retour des populations précaires sur la voie publique. « Des efforts ont été faits durant les JO, mais ce qui a été mis en place ne l’a pas été de manière pérenne. Au lieu d’ouvrir un centre d’accueil pour les primo-arrivants, comme nous l’avions réclamé avec les associations, la préfecture, sans nouvelle directive, continue d’appliquer la même politique qui vise à éviter tout point de cristallisation. Sans surprise, on a les mêmes phénomènes », constate un responsable de la Ville. […]
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Hongrie : « des bus prêts à envoyer des migrants vers Bruxelles »
Publié par Guy de Laferrière le 12 septembre 2024
Le vice-ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a annoncé offrir un aller simple pour Bruxelles aux clandestins Condamnée à payer une amende de l’Union Européenne de 200 millions d’euros pour non-application de la politique européenne immigrationniste, le gouvernement hongrois se dit prêt à envoyer tous les migrants irréguliers vers Bruxelles avec un aller simple.
La Hongrie s’est vu infliger une amende de 200 millions d’euros par l’UE pour s’être opposée à l’immigration clandestine
C’est un bras de fer entre la Hongrie et l’Union Européenne qui se joue autour de la politique migratoire décidée par Bruxelles. La Hongrie s’est vu infliger une amende de 200 millions d’euros par l’UE pour s’être opposée à l’immigration clandestine. En réponse, le vice-ministre hongrois de l’Intérieur, Bence Retvari, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a annoncé offrir un aller simple pour Bruxelles aux clandestins : « Si Bruxelles veut des migrants, elle peut les avoir. »
Déjà fin août, Gergely Gulyás, ministre hongrois du cabinet du Premier ministre Victor Orban, avait dénoncé l’exigence de l’UE d’accepter davantage de demandeurs d’asile, menaçant Bruxelles de lui envoyer les clandestins : « Si Bruxelles souhaite accueillir encore plus de migrants, la Hongrie leur fournira un billet aller simple ».
« Si Bruxelles veut des migrants illégaux, elle peut les avoir »
L’Union Européenne maintenant l’amende de 200 millions d’euros, les autorités hongroises offrent ainsi aux migrants illégaux un billet gratuit sur un bus régulier à destination de Bruxelles. Le ministre de l’Intérieur hongrois a montré les bus réquisitionnés. Le secrétaire d’État Bence Retvari a une nouvelle fois tancé l’UE en insistant sur l’intention de mettre en œuvre le plan déjà annoncé la semaine dernière.
Si le chantage aux « amendes » des technocrates bruxellois continue, la Hongrie embarquer les ‘migrants’ dans les bus avec un trajet aller gratuit pour Bruxelles. « Si l’Union européenne oblige la Hongrie à accueillir des immigrants illégaux, nous leur offrirons un voyage gratuit vers Bruxelles », a déclaré Retvari, s’exprimant devant une flotte de bus arborant des panneaux lumineux indiquant « Röszke-Brusszel », l’itinéraire qui conduirait les migrants de la frontière sud de la Hongrie avec la Serbie directement au siège général des institutions européennes en Belgique.
L’idée de recevoir autant de clandestins n’enchante par la gauche bien-pensante belge et le bourgmestre de la ville de Bruxelles
« Si Bruxelles veut des migrants illégaux, elle peut les avoir », a prévenu le représentant du gouvernement hongrois qui assure la présidence tournante de l’UE, fustigeant la décision de la Cour de justice européenne d’infliger une amende de 200 millions d’euros à Budapest pour violation des règles d’asile. « En protégeant ses frontières, la Hongrie protège également les frontières extérieures de l’UE », a-t-il réitéré.
Étonnement, l’idée de recevoir autant de clandestins n’enchante par la gauche bien-pensante belge et le bourgmestre de la ville de Bruxelles, pourtant soutiens des folles politiques migratoires de l’Union Européenne.
La secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations, Nicole de Moor (CD&V) s’est ainsi insurgée, « Menacer d’envoyer des réfugiés à Bruxelles est inacceptable », et a précisé que le pays n’accordera pas l’accès aux flux migratoires aussi instrumentalisés. « En tant qu’État membre de l’Union européenne, nous devons travailler ensemble sur une politique migratoire juste, humaine et efficace. Le transfert unilatéral des responsabilités par ce type de menaces sape la solidarité et la coopération au sein de l’Union », conclut-elle.
Un ‘humanisme’ hypocrite
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS), a dénoncé une « pure provocation ». « Cela fait un petit temps que la Hongrie brandissait cette menace », explique-t-il en déclarant qu’il avait déjà réagi officiellement, en envoyant un courrier à l’ambassade de Hongrie. Il rajoute : « Nous devons réagir avec fermeté. Nous sommes de nouveau face à une énième provocation d’un pays qui profite des subventions de l’Union européenne et de la Belgique, mais qui est incapable de comprendre que l’Union européenne, c’est la solidarité entre les pays et non la provocation permanente ».
Mais ‘humaniste’ il est facile de l’être en paroles, plus difficile quand il faut les mettre en pratique, surtout quand les électeurs montrent dans les urnes qu’ils ont en assez d’être envahis.
D’ailleurs, le sénateur libéral belge Georges-Louis Bouchez s’est amusé ironiquement des contradictions de ces collègues : « Ce n’est pas vous qui voulez accueillir tous les migrants dans votre grande générosité ? La Hongrie a raison de montrer à cette gauche bien-pensante les effets réels de sa politique. Vous refusez les renvois des sans papier, le recours à frontex et le push back… Et vous vous plaignez après ? Quelle indignité ».
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info