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migrants - Page 2

  • Répartir les migrants dans les campagnes : l’exécutif publie un mode d’emploi

    Publié par Guy de Laferrière le 22 septembre 2023

    21 Septembre 2023, 06:48am | Publié par Thomas Joly

    C’est ce qu’on appelle avoir le sens du timing. Alors que l’Europe a les yeux rivés sur l’île de Lampedusa, où plus de 10.000 migrants ont débarqué cette semaine, l’exécutif français, et plus précisément la Direction interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés (DIAIR), vient de publier un petit guide pour « accueillir et intégrer les personnes réfugiées en milieu rural ». Ce manuel doit permettre de « faciliter l’installation » des réfugiés dans les communes rurales et d'« assurer la réussite d’un tel projet ». Un projet politique annoncé par Emmanuel Macron, il y a un an, et dont de nombreuses communes rurales ont déjà fait les frais.

    De faux arguments

    « L’installation de personnes réfugiées dans les communes rurales peut être une opportunité tant pour les territoires et leurs habitants que pour les personnes réfugiées. » Dès les premières lignes de ce guide, le ton est donné : l’accueil des migrants n’est pas un risque ni un défi ou un danger, mais une « opportunité ». Opportunité sur le plan économique, plaide tout d’abord l’exécutif. Dans ce mode d’emploi, on apprend ainsi que l’installation de migrants permettrait de « dynamiser l’économie locale du monde rural »« Faux », dénoncent des habitants de Beyssenac, village de Corrèze contraint d’accueillir une vingtaine de demandeurs d’asile depuis le début de l’été. « On ne les voit jamais sur les marchés du coin pour acheter des produits locaux, nous explique l’un d’eux. Ils vont faire leurs courses au supermarché, mais ça ne fait pas vivre notre village et nos producteurs. » « À la rigueur, si ce sont des familles que l’on accueille, ça peut maintenir une classe ouverte, mais c’est tout », concède un habitant du village. Même constat à Bélâbre, dans l’Indre, où la mairie prévoit d’installer un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). « C’est une commune rurale, il n’y a aucun boulot ici », nous confiait ainsi un opposant au projet berrichon, en février dernier. « S’ils veulent travailler, ils vont s’installer dans une ville, donc l’argument économique est un faux argument », abonde un autre opposant. Il suffit de regarder ce qui se passe ailleurs pour s'en rendre compte. À Peyrat-le-Château, dans le Limousin, où un centre d’hébergement d'urgence pour demandeurs d'asile a été ouvert en 2014, « la majorité des personnes hébergées » ne s'installe pas durablement mais « rejoint finalement une grande ville, faute d’équipements suffisants »note la rédaction de France 3.

    La DIAIR promet, par ailleurs, une revitalisation sociale. Mais à Beyssenac, de nombreux habitants peinent toujours à voir l’impact positif de l’accueil des demandeurs d’asile dans leur village. « Pour le moment, on a des femmes. Ça se passe relativement bien, malgré quelques méfaits. Mais dans six mois, on ne sait pas ce qu’on aura. Et quand on voit ce qui se passe à Lampedusa, on craint pour notre sécurité », nous confie l’un des opposants au CADA. Beaucoup de ces ruraux qui aiment et profitent de leur tranquillité craignent en effet de voir s’abattre sur eux le fléau de l’insécurité venu des grandes villes.

    Éviter un nouveau Callac

    Ainsi, si, sur le papier, l’initiative de réinstaller des migrants dans les campagnes semble excellente, dans les faits, la situation est bien plus complexe. Elle crée même un profond sentiment d’injustice dans ces territoires longtemps abandonnés par les gouvernements successifs. « On ne s’est jamais occupé de nous. Mais là, les migrants ont le droit à un accès prioritaires pour les soins, ils sont véhiculés pour leur trajets… Nous, nous n’avons pas les mêmes avantages », se désole un habitant de Beyssenac.

    Ce guide a surtout vocation à éviter un nouveau Callac, ce village des Côtes-d’Armor devenu un symbole de la résistance contre l’arrivée des migrants en zone rurale. Grâce à une forte mobilisation citoyenne, la mairie avait fini par renoncer au projet d’accueillir des migrants porté par le fonds de dotation MERCI. Pour prévenir de nouveaux échecs, le mode d’emploi de la DIAIR préconise d’informer les habitants (cela semble la moindre des choses), de « valoriser les avantages » (quitte à minimiser les défis) et de faire appel à des « grands témoins », c’est-à-dire des militants de la cause des migrants (donc peu objectifs).

    Si le projet de répartition des migrants en zone rurale n’est pas nouveau, il semblerait qu’Emmanuel Macron souhaite lui donner un coup d’accélérateur. Mais les campagnes, abandonnées des services publics, enclavées et désertées, doivent sans doute faire face à des défis plus prioritaires que l'accueil de migrants.

    Clémence de Longraye

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Tunisie : avec des blindés, les forces de sécurité évacuent 500 migrants subsahariens de Sfax, une ville accusée d’être le point de départ d’une vague de migration clandestine vers l’Italie

    Publié par Guy de Laferrière le 18 septembre 2023

    Avec des blindés, les forces de sécurité tunisiennes ont évacué dimanche matin une place sur laquelle environ 500 migrants d’Afrique subsaharienne étaient rassemblés dans le centre de Sfax.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • Perpignan : au volant d’une Mercedes Classe C volée, avec des migrants clandestins à l’arrière, il tente de fuir la police et leur lance des pierres ; laissé libre dans l’attente de son audience en 2024

    Publié par Guy de Laferrière le 31 août 2023

    Mercredi dernier à Perpignan, un individu à bord d’une voiture volée a fui les policiers qui cherchaient à l’approcher, non sans les violenter. Des passagers clandestins se trouvaient dans le véhicule.

    […]

     

    Des pierres lancées sur les forces de l’ordre

    Le conducteur mis en cause a pris la direction de Rivesaltes, sur la D900. Lancé à grande vitesse, et après avoir emprunté un champ de vignes, l’individu s’est vu stoppé par un talus herbeux. Il a alors continué sa fuite à pied, lançant des pierres aux policiers à sa poursuite. Plus tard dans la nuit, les forces de l’ordre, soutenues par l’équipe cynophile, sont parvenues à localiser et rattraper leur suspect. Ce dernier, âgé de 31 ans, a ensuite été maîtrisé avec difficulté, menotté et transporté à l’hôpital pour une visite de contrôle.

    […]

     

    La voiture volée à Narbonne devait être vendue en Espagne

    Les quatre occupants du véhicule sont ensuite placés en garde à vue et une enquête diligentée par le groupe d’appui judiciaire de la sûreté départementale. Elle porte, concernant le conducteur, sur des faits de “recel de vol, usurpation d’identité, conduite sans permis, alcoolémie, rébellion, refus d’obtempérer et aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’un étranger en France“. Les deux passagers arrière de 31 et 32 ans, en situation irrégulière ont été présentés à un juge. Ils s’apprêtaient semble-t-il à revendre le véhicule en Espagne. Déféré, le conducteur, âgé de 31 ans, est laissé libre sous contrôle judiciaire dans l’attente de son audience fixée au 10 janvier 2024. 

    Enfin, un policier de la BAC a été blessé au cours de l’intervention et s’est vu délivrer une ITT de 3 jours. 

    24Matins / L’Indépendant

  • Naufrage d'au moins 6 migrants dans la Manche

    Publié par Guy de Laferrière le 13 août 2023

    Ignace - Naufrage d'aumoins six migrants dans la Manche

     

    Source : medias-presse.info

  • La police tunisienne expulse violemment 360 migrants clandestins subsahariens à la frontière libyenne ; secourus et interrogés par des gardes libyens

    Publié par Guy de Laferrière le 19 juillet 2023

    L’ONG arabe AOHR en Libye a appelé lundi les organisations internationales à aider environ 360 migrants subsahariens secourus ces derniers jours après avoir été abandonnés, selon les autorités libyennes, dans le désert à la frontière avec la Libye par la police tunisienne

    L’antenne libyenne de l’Organisation arabe des droits humains (AOHR) a « salué l’accueil » en Libye de migrants ayant « connu des situations humanitaires difficiles » avant d’être « sauvés par les gardes-frontières libyens », a indiqué l’organisation, dont le siège est au Caire.

    « Selon les gardes libyens, 360 migrants dont des femmes et enfants, nécessitent des secours médicaux et humanitaires urgents », a-t-elle ajouté, exhortant les autorités libyennes à « autoriser les organisations concernées – le HCR et l’OIM – à les rencontrer et à les aider pour des démarches juridiques ».

    Le ministère libyen de l’Intérieur a indiqué lundi avoir « documenté les expulsions (de ressortissants subsahariens, NDLR) par les autorités tunisiennes vers les frontières libyennes ». Il a posté une vidéo sur Facebook contenant des témoignages de plusieurs migrants.


    […]

    Sud-Ouest via fdesouche