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république - Page 11

  • Homard, caviar et grands crus : de Rugy profite de la vie et de la République

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 11 juillet 2019.

    Il y a des jours plus difficiles que d’autres. Cela est vrai pour le quidam comme pour les plus grands de nos ministres. Depuis hier, il paraît certain que François de Rugy traverse un petit creux. Il faut dire que se faire épingler pour ses dîners luxueux organisés par sa femme et lui aux frais de l’Etat, cela donne quelques sueurs froides. Le numéro 2 du Gouvernement a compris que se faire prendre la pince de homard dans la louche à caviar était plutôt malvenu, alors il a servi une défense qui tombe déjà en ruines. Attention chutes de gravas et peut-être de ministre en vue ! 

    Beaucoup a déjà été écrit ici sur François de Rugy. L’homme aux multiples retournements de vestes a enfin connu le succès au terme d’une carrière marquée par une incompétence réelle et des convictions en papier mâché. Enfin ministre (de l’Ecologie de surcroît !), il a dû attendre dans une antichambre dorée entre 2017 et 2018. Devenu président de l’Assemblée nationale grâce au bon vouloir d’Emmanuel Macron, il a enfin pu jouir des honneurs et de la renommée conférés par ce titre prestigieux, mais en rien mérité. Mais la jouissance pour ceux qui ont attendu bien longtemps n’a pas de limites, alors de Rugy a mené la vie de château avec les Français dans le rôle de gueux sommés de payer les dépenses somptuaires du petit marquis de l’Assemblée nationale.

    De Rugy se défend et prend les Français pour des idiots

    L’article de Mediapart qui révèle les extravagances de l’ancien président de l’Assemblée nationale ne laisse pas de place aux doutes. A tel point que de Rugy n’ose pas démentir les faits et se borne à édulcorer la nature des dîners au cours desquels des mets raffinés et très chers comme du caviar, du champagne et des grands crus ont été consommées sans retenue aucune. Reste à savoir combien exactement ces dîners ont coûté à la collectivité. Car oui, malgré sa très forte rémunération de président de l’Assemblée nationale, de Rugy n’avait pas les moyens de payer de sa poche des repas somptueux comprenant entre dix et une trentaine d’invités. C’est l’Assemblée nationale qui a payé la note – ou plutôt les notes car Mediapart a relevé une dizaine de ces dîners. Et quand l’Assemblée nationale paye, c’est avec l’argent des Français… !

    Sommés de se serer la ceinture, les Français voient donc ceux qui les mettent à genoux se gaver comme des petits fous. Dans une République qui se respecte, de Rugy aurait déjà démissionné, présenté ses excuses et assuré qu’il paierait de sa poche ces repas scandaleux, mais non ! Le désormais ministre ne s’excuse pas, reste accroché à son ministère comme une moule malade à son rocher mazouté et le pire est qu’il a le soutien officiel du président de la République. Il faut avoir une sacrée bonne justification pour se sortir d’une telle situation avec tout le soutien de l’appareil d’Etat. Et de Rugy pense l’avoir trouvée.

    Les dîners du couple de Rugy faisaient partie du « travail informel » du petit François… Dur métier que de s’attabler sous les ors de la République pour y déguster des mets hors de prix entourés de ses amis et de ceux de sa femme ! Et tout ça pour rester en contact avec la société civile clame de Rugy ! C’est très fort ! Et pour justifier le ministre affirme qu’il ne s’agissait pas de dîners entre amis, mais bien une manière de prendre la température avec la société française. La preuve, il aurait causé avec un paléontologue professeur au Collège de France. Un tel intellectuel ne fait clairement pas partie du réseau amical du ministre. Tout doit donc lui être pardonné. François de Rugy n’a fait que son boulot, un travail certes coûteux pour la collectivité, mais d’une extrême utilité. Parions qu’il est aussi professionnel au ministère de l’Ecologie… Oui, mais pour combien de temps encore ?

     

    Source : 24heuresactu

  • 28 mai… 1794 : la République massacrait encore des Français

    Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2019

    Auteur : Rédaction


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    Nous aimons rappeler aux républicains – donneurs de leçons impénitents -, l’histoire de leur Régime.

    Ce 28 mai donc, Étienne Christophe Maignet, chargé de la lutte contre la « contre-révolution » en Auvergne, fit incendier le village de Bédoin, au pied du mont Ventoux, et massacrer une bonne partie de sa population.

    Quel acte extraordinaire pouvait-il justifier de telles représailles ?

    Simplement l’arrachage, quelques semaines plus tôt, d’un « arbre de la liberté »…

    Maignet avait alors ordonné à la commune d’indiquer les coupables et y avait envoyé le 4e bataillon de l’Ardèche, le logis et la nourriture étant aux frais des habitants. Par ailleurs, il avait ordonné l’arrestation des membres de la municipalité et du comité de surveillance, des nobles, des prêtres et de tous les suspects, « comme auteurs ou complices présumés du complot », et chargé le tribunal criminel du département d’instruire et de juger l’affaire « révolutionnairement ».

    Les coupables n’ayant pas été retrouvés, Maignet prit un second arrêté le 20 floréal (9 mai) dans lequel il ordonnait le transfert, dans les plus brefs délais, du tribunal criminel à Bédoin pour y instruire la procédure et y faire exécuter immédiatement les jugements rendus. De même, il prévint tous les habitants non détenus qu’après l’exécution des principaux coupables, ils auraient vingt-quatre heures pour quitter leur maison avec tout leur mobilier, avant que le village ne soit livré aux flammes.

    Le tribunal révolutionnaire prononce 66 condamnations à mort exécutées aussitôt par la guillotine. La population doit payer une nouvelle taxe révolutionnaire par habitant, les maisons sont incendiées, les terres agricoles stérilisées au sel, le village appelé « Bédoin l’infâme » est rayé de la carte, le reste des habitants déporté dans les villages voisins et assigné à résidence.

     

    Source : contre-info

  • Française des Jeux : la république des copains

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2019

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    Française des Jeux : la république des copains

    Lu dans Valeurs Actuelles :

    Quelques instants avant que la loi Pacte, qui prévoit la privatisation de la FDJ, ne soit adoptée à l’Assemblée, Raphaële Rabatel, épouse du chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre, a été nommée directrice de la communication de la société de loterie et de paris sportifs […]Raphaële Rabatel, 56 ans, « prendra ses fonctions à compter du mois de mai, en tant que directrice de la communication et du développement durable, membre du Comité de direction générale du FDJ », a précisé le groupe dans un communiqué publié mardi 9 avril.

     

    Source : lesalonbeige

  • La République des Poulets Sans Tête

    Publié par Guy Jovelin le 20 mars 2019

    C’est pourtant simple : comme il n’y a plus d’argent dans les caisses, comme on ne peut surtout pas toucher aux Services Publics à la Française que le Monde Entier Nous Envie mollement, il est entendu que nos impôts continueront de grimper.

    Il était temps ! Bien que représentant plus de 1000 milliards d’euros, les prélèvements obligatoires ne suffisent toujours plus à compenser les terribles et systématiques baisses de moyens de toute l’administration publique qui en viennent – forcément, les pauvres – à fournir des services tous les jours plus médiocres.

    À tel point que ça commence à se voir.

    D’ailleurs, au-delà du mouvement des Gilets Jaunes en partie provoqué par cette dégradation des services obtenus pour des sommes toujours plus importantes, on pourra admirer l’extraordinaire résilience du peuple français qui a supporté cet état de fait pendant 40 ans et a mis tout ce temps à se rendre compte qu’on était en train de l’enfler furieusement dans une décontraction assez stupéfiante.

    On mâtinera cependant cette admiration en constatant que cette sortie de l’hallucination collective qui s’était emparée du pays est encore fort partielle : pour le moment, ceux qui sont les plus concernés par cette dégradation semblent pourtant décidés à réclamer davantage de ces maux qui l’ont engendrée.

    Reste que les services publics sont maintenant si pourris que certaines institutions françaises s’en émeuvent. En plus des rapports de la Cour des Comptes qui dénoncent la situation, se ressemblent un peu tous dans leurs conclusions même si les sujets diffèrent, s’empilent et s’oublient bien vite, c’est maintenant au Défenseur des Droits de s’inquiéter devant un état des lieux catastrophique.

    Et sans même considérer le seul pan du respect des droits et des libertés fondamentales que le Défenseur des Droits estime reculer de toutes parts, son rapport ne laisse aucune ambiguïté sur la qualité des services publics, notamment sur leur dématérialisation qui coupe leur accès à un nombre croissant de citoyens notamment les plus défavorisés ou vulnérables.

    Cette dégradation ne se cantonne malheureusement pas au domaine purement numérique. En fait, si la disparition des guichets et des pousse-tampons dans les administrations locales ou nationales constituait le principal problème des institutions publiques françaises, la situation serait même encore relativement favorable à l’économie, l’entreprise et par voie de conséquence, l’emploi.

    Malheureusement, tant qu’à foirer, autant le faire de tous les côtés, sous tous les angles qu’on regarde. À l’appauvrissement global et complet des administrations publiques, il faut y ajouter leurs comportements de plus en plus aléatoires et une augmentation exponentielle de ses contraintes paperassières qui frisent maintenant la pure folie kafkaïenne.

    Ceci a des conséquences très directes sur l’emploi : on apprend par voie de presse qu’en raison des difficultés administratives, le groupe aéronautique français Safran ne parvient pas à trouver de lieux favorables pour ouvrir deux usines dans l’Hexagone.

    Son directeur général, Philippe Petitcolin, est prêt à investir près de 300 millions d’euros pour construire ces deux usines, mais en raison de l’absence de politique coordonnée entre les différents centres les décisions, l’État, la Région, les communautés de communes, les communes, personne ne se coordonne, chaque partie du mille-feuille tente de tirer la couverture à elle et tout se termine bien évidemment au mieux dans des imbroglios administratifs ubuesques, dans des refus ou des blocages incompréhensibles, ou au pire dans une indifférence polie parce que telle ou telle étape ne dépend pas d’un maillon mais d’un autre, pas au courant.

    Bon, d’un autre côté, ce n’est pas comme si la France avait des chômeurs. La pleine activité et le boom économique du pays autorisent largement d’embarrasser l’une ou l’autre entreprise, même française, histoire de bien faire comprendre qui est le chef dans le pays, merde alors.

    Et pendant que Safran (et tant d’autres, moins médiatiques) continuent de s’engluer dans la mélasse épaisse des administrations françaises incompétentes, obèses et désorganisées, le gouvernement dirige l’ensemble de main de maître en laissant par exemple s’agiter le grand benêt de Bruno Le Maire sur les milliers de petits leviers, boutons et autres cadrans qui pilotent l’économie française.

    Comme un teckel sous coke, voilà le ministre qui s’agite d’un endroit à l’autre d’une salle de contrôle hypothétique et qui, tripotant fiévreusement à peu près tous les boutons et leviers qu’il peut, tente d’obtenir un résultat, n’importe lequel, en expliquant à qui veut l’entendre, entre deux rires nerveux frôlant la démence pure, que tout ceci est parfaitement logique, contrôlé et que les fumeroles et les étincelles sont prévues, tout va bien, ne vous inquiétez pas.

     

     

     

    J’exagère ?

    Il suffit de regarder l’actualité économique du pays pour comprendre que cette description est très favorable au ministre devant la réalité de la catastrophe en cours : dans une incohérence typique du sabotage ou de l’aliénation la plus complète, le gouvernement, Bruno en tête, tente de rattraper les effets de ses précédentes politiques dont tout, absolument tout, indiquait qu’elles allaient avoir ces résultats. Et ce faisant, tout indique à présent que notre brochette de clowns incompétents va aggraver le problème plutôt que le résoudre.

    Ainsi, après avoir combattu le diesel pendant les dix-huit derniers mois, Bruno, l’oeil fou et la lippe pendante, se rend subitement compte que tout ceci impacte très négativement les ventes de véhicules équipés de ces moteurs et par conséquence leurs fabricants et équipementiers, ainsi que les constructeurs automobiles qui annoncent à présent des suppressions d’emplois par milliers,

    Mais plutôt que mettre un terme aux causes de ces difficultés, Bruno a déjà trouvé une solution : mettre sur pied « un plan concerté » d’accompagnement, revenant à border le lit des malades en attendant que la ciguë fasse effet.

    Avec le doigté habituel dont l’État en général et Bruno Le Maire en particulier ont fait preuve jusqu’à présent, on peut raisonnablement imaginer qu’après avoir bordé les mourants, ils mettront le feu aux draps du lit tout en conservant le ferme espoir d’éteindre l’incendie en pleurant dessus.

    Services publics catastrophiques, mille-feuille administratif si opaque et impotent que créer de l’emploi devient pour ainsi dire interdit par décret, ministre complètement à la ramasse… La République des Poulets Sans Tête est décidément en pleine forme.

     

    Source : ndf