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Des taux de droits plus élevés seront introduits pour certains types de viande et de poisson, les aliments prêts à l’emploi en conserve à base de légumes, de fruits et de noix, les confiseries, les pâtes et les boissons gazeuses.
Sanctionner économiquement les pays hostiles
Les droits de douane sur les parfums et les cosmétiques en provenance de pays hostiles seront aussi étendus à partir du 1er janvier 2025 à de nouveaux pays, a annoncé le ministère russe du Développement économique.
« Le gouvernement russe a adopté une résolution augmentant les droits de douane sur certaines marchandises importées de pays hostiles. Ces changements entreront en vigueur à partir du 1er janvier », a indiqué le ministère. Des droits plus élevés s’appliqueront également à un plus grand nombre de pays.
Les droits de douane sur la bière et le cidre passeront de 0,1 à 1 euro par litre. Les droits de douane sur le café torréfié et le café instantané seront respectivement portés à 13 % et 17,5 %. Les droits d’importation sur les bougies d’allumage s’élèveront à 25 % au lieu de 10 % actuellement.
Les propos du président élu américain Donald Trump sur l’intégration du Groenland, du Canada et du canal de Panama aux Etats-Unis pourraient faire partie d’une politique de lutte contre la Russie et la Chine, écrit le Washington Post, citant des sources.
« La mission globale de contrer la Russie et la Chine est le fil conducteur des propos de Trump sur le Canada, le Mexique, le Groenland et le Panama », affirme le journal, citant un membre de l’équipe de Trump. « Ce n’est pas une bêtise, il y a un tissu cohérent à tout cela », explique-t-il, ajoutant : « Trump sait quels leviers actionner et quelles barrières de sécurité il y a et il est en pouvoir d’utiliser ces leviers. »
Visées expansionnistes
Trump avait auparavant qualifié le premier ministre canadien Justin Trudeau de « gouverneur » du « Grand État du Canada ». Il avait également affirmé que les États-Unis pourraient reprendre le contrôle du canal de Panama si les conditions de son utilisation n’étaient pas revues. Le président élu américain avait en outre déclaré que Washington devait prendre le contrôle du Groenland.
Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma d’État russe, partage ses perspectives sur les tensions croissantes entre la Russie et les États-Unis, ainsi que sur la situation en Ukraine. Il aborde également les rôles de Donald Trump et des médias dans ce conflit.
Piotr Tolstoï confirme que l’escalade actuelle entre la Russie et les États-Unis est une réalité incontournable. Il souligne que l’administration Biden laisse un héritage difficile pour la future administration Trump. Selon lui, l’Europe a perdu sa souveraineté pendant que la Russie se concentre sur ses propres intérêts, notamment la situation en Ukraine.
La position de la Russie et les médias : Une rupture irréparable ?
Le vice-président de la Douma critique la décision de la France d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles français à longue portée, affirmant que cela montre que les mises en garde russes ne sont pas prises au sérieux. Il souligne que la Russie n’a pas encore répondu aux frappes sur les centres de commandement européens, mais que toute escalade supplémentaire pourrait entraîner une guerre ouverte avec l’OTAN.
Le ministre des affaires étrangères Barrot a confirmé à la BBC que l’Ukraine peut dorénavant utiliser les missiles français à longue portée pour bombarder la Russie.
Au cours de cet échange, Jean-Noël Barrot a expliqué que l’Ukraine pourrait tirer des missiles français à longue portée sur la Russie « dans une logique de légitime défense ». En revanche, il n’a pas confirmé si des armes françaises avaient déjà été utilisées. « Le principe a été posé… nos messages au président Zelensky ont été bien reçus », a-t-il glissé.
Il s’agit ici d’une prise de position « significative », note la BBC, rappelant dans la foulée que le président Macron « a indiqué plus tôt cette année que la France était prête à autoriser le tir de missiles vers la Russie ». Les mots du chef de la diplomatie prennent toutefois un sens assez fort dans le contexte actuel, « quelques jours après que des missiles à longue portée américains et britanniques ont été utilisés de cette manièrepour la première fois ».
Jean-Noël Barrot estime que les alliés occidentaux ne devraient pas fixer de limites au soutien à l’Ukraine contre la Russie et « ne pas fixer et exprimer de lignes rouges ». Ce soutien pourrait-il conduire jusqu’à l’envoi de troupes françaises au combat ? « Nous n’écartons aucune option », a-t-il répondu.
« Nous soutiendrons l’Ukraine aussi intensément et aussi longtemps que nécessaire », a poursuivi le ministre. « Parce que c’est notre sécurité qui est en jeu. Chaque fois que l’armée russe avance d’un kilomètre carré, la menace se rapproche d’un kilomètre carré de l’Europe », a-t-il déclaré.
L’Ukraine affirme que la Russie a lancé du jour au lendemain un ICBM ciblant la ville de Dnipro. C’est la première fois que Moscou utilise un missile de ce type pendant la guerre. Bloomberg affirme de même. C’est un clair avertissement de la Russie aux États-Unis qui augmentent la tension.
La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine
La Russie a lancé pour la première fois un missile balistique intercontinental (ICBM) contre l’Ukraine. Les forces de défense aérienne de Kiev ont déclaré que Moscou l’aurait lancé depuis la région d’Astrakhan et qu’il aurait touché la ville de Dnipro. D’après ce qui a été révélé jusqu’à présent, l’on sait que l’ICBM ne transportait pas de tête nucléaire et qu’il était accompagné de sept missiles de croisière Kh-101. La décision du Kremlin intervient au plus fort d’une escalade rapide menée par les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France.
Ce lacement est selon Bloomberg un « signal d’alarme pour les alliés de l’Ukraine, qui ont autorisé les attaques de missiles occidentaux sur le territoire russe ». Plus précisément, il est intervenu après que Kiev a lancé des missiles à longue portée de fabrication américaine et britannique sur le territoire russe et après que l’administration Biden a autorisé l’utilisation de missiles Storm Shadow et la fourniture de mines antipersonnel à l’Ukraine.
La réponse russe ne s’est pas fait attendre. Les forces du Kremlin ont mené un raid massif sur l’Ukraine. Bien sûr, la cerise sur le gâteau a coïncidé avec un ICBM, missile dont la portée dépasse 5000 km, et est conçu pour lancer des armes nucléaires. Il a été lancé depuis le site d’essais de Kapustin-Yar dans la région d’Astrakhan et ne transportait pas de charge nucléaire. Selon la partie ukrainienne, une « installation industrielle » dans la région de Dnepropetrovsk a été touchée.
La maxi-attaque russe
Le rapport militaire de Kiev signale également avoir subi des frappes par un missile aérobalistique Kh-47M2 Kinzhal lancé depuis un chasseur MiG-31K dans la région de Tambov, ainsi que les Kh-101 susmentionnés largués depuis des bombardiers stratégiques Tu-95MS.
L’issue de l’attaque ? Le gouverneur de Dnipro, Serhii Lysak, a expliqué que des incendies ont éclaté dans la ville et que quelques commerces et un centre de réadaptation pour personnes handicapées ont été endommagés. Deux personnes ont été blessées.
Concernant le missile balistique intercontinental lancé par la Russie, l’actualité est encore fragmentée. Les ICBM sont conçus pour transporter des ogives nucléaires à travers les continents, par opposition aux missiles dits à courte et moyenne portée. Cependant, ils peuvent également être équipés d’ogives conventionnelles, ce qui en fait des armes polyvalentes dans les opérations militaires stratégiques et tactiques. Leur portée, de plusieurs milliers de kilomètres, est de loin supérieure à celle de missiles tels que les Atacm et le Storm Shadow, qui peuvent parcourir 250 à 300 kilomètres.
L’ICBM utilisé par Moscou et la nouvelle doctrine nucléaire russe
Auparavant, le chef de l’État russe avait approuvé la doctrine nucléaire actualisée de la Russie, abaissant le seuil d’utilisation des armes nucléaires.
La récente escalade pourrait ouvrir la voie à une nouvelle phase du conflit. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharov, a accusé quant à elle Washington de vouloir garantir « que les opérations militaires se poursuivent non seulement cette année, mais aussi l’année prochaine », et le Pentagone d’avoir « tenté en toute hâte de transférer ce qui reste de l’aide militaire au Régime de Kiev avant l’investiture du président Trump ».
Le volume de cette aide augmente chaque jour, a-t-elle poursuivi, estimant que « ces faits confirment une fois de plus la pertinence de l’opération militaire spéciale visant à dénazifier et démilitariser l’Ukraine et à éliminer les menaces venant de son territoire ».
Peut-on espérer que cet avertissement ramène les « élites » occidentales va-t-en-guerre et déconnectées, qui ont confiné tout le monde pour un petit virus mais ne craignent pas la menace nucléaire, à la raison ? Au réel ?