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  • Tarn : Certaines routes retrouvent leur limitation à 90 km/h

    Publié par Guy Jovelin le 13 janvier 2021

     
    90 km/h

    Instaurée en juillet 2018, la limitation des routes départementales à 80 km/h va être peu à peu révisée dans le Tarn.

    Jeudi 7 janvier, le président du Conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, a annoncé lors de ses vœux à la presse que le département allait progressivement enclencher un retour à la limite de 90 km/h. Cette volonté était affichée depuis quelque temps déjà par le président, qui devait cependant faire face à certaines contestations.

    Des conditions strictes

    La loi d’orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019, prévoit en effet, en son article 34, la possibilité pour les départements ou les maires de relever la limite de vitesse de 10km/h, à certaines conditions. Une circulaire complète le dispositif, précisant les conditions dans lesquelles le passage à 90 km/h peut être effectué.

    Lire aussi : Toulouse : la politique de transports attaqué devant la justice

    La Commission départementale de la sécurité routière (CDSR) doit être consultée pour tout changement dans la règlementation sur la vitesse. La circulaire précise que les tronçons de route concernés par un éventuel changement dans la limitation doivent faire minimum 10 kilomètres. Les membres de la CSDR devront également donner un avis défavorable si le tronçon comprend des arrêts de transports en commun, si des riverains circulent aux abords de la route, ou si des véhicules agricoles peuvent être présents. Le changement pour 90 km/h sera interdit également si la route est traversée par des pistes cyclables ou des chemins de grande randonnée.

    Des conditions très difficiles, qui rendaient a priori impossible l’application de la dérogation aux routes du Tarn. Le Conseil départemental a cependant adopté la mesure pour trois routes départementales, rejoignant la grosse trentaine de départements ayant choisi de s’opposer au pouvoir central sur le sujet.

    Pas de changement en Haute-Garonne

    Son homologue de la Haute-Garonne, Georges Méric, s’est quant à lui positionné contre l’abandon de l’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km/h. Lors de la cérémonie de présentation des voeux, mardi 12 janvier, il a rappelé que la décision prise en 2018 par le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe, avait été actée « sans aucune consultation des élus locaux et avait suscité une bronca chez les habitants des secteurs périurbains et ruraux ». Cette mesure a été, entre autre, à l’origine de la révolte des Gilets jaunes.  

    Lire aussi : Les routes secondaires de Haute-Garonne « pourraient revenir à 90km/h »

    L’étude des services techniques du Département a révélé que seul « 6% du réseau routier départemental pourrait potentiellement faire l’objet d’un rehaussement de la vitesse limitée autorisée », selon les critères fixés par le gouvernement. « Le fait de relever la vitesse maximale sur ces sections n’aurait donc que très peu d’effet sur les déplacements des Hauts-Garonnaises et des Hauts-Garonnais et leurs temps de parcours », conclut le président du Département.

     

    Source : infos-toulouse

  • Port du masque : Prison ferme pour l’individu ayant menacé de mort une conductrice de bus du Tarn. C’est sa 36ème condamnation (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2020

    Par  le 31/07/2020

    31/07/2020

    L’homme, déjà condamné 35 fois, a été incarcéré dans la foulée de sa condamnation.

    C’est une scène qui s’est produite plusieurs fois ces dernières semaines, menant parfois à la mort de l’un des protagonistes, comme à Bayonne début juillet. Plusieurs chauffeurs de bus ont été menacés, voire agressés, alors qu’ils exigeaient à leurs passagers le port du masque, en pleine épidémie de coronavirus.

    (…) Il a proféré des menaces de mort. (…) La conductrice, une femme de 52 ans, a assuré aux magistrats qu’elle éprouvait, depuis ces menaces de mort, des difficultés à dormir, mais aussi à exercer son travail.

    (…) Le Parisien


    18/07/2020

    Trois jours après l’agression mortelle d’un chauffeur de bus à Bayonne, une conductrice de Gaillac (Tarn) s’est faite menacer de mort le 8 juillet dernier dans son bus. Comme au Pays-basque, le voyageur refusait de porter un masque dans l’autocar.

     

    L’agression a eu lieu mercredi 8 juillet dernier au centre-ville de Gaillac. Un voyageur de 53 ans a refusé de porter un masque dans un bus de l’agglomération. La conductrice, âgée de 52 ans, lui a alors refusé l’accès.

    L’homme, déjà bien connu des services de gendarmerie, a alors insulté la conductrice et l’a menacée de mort. Il a ensuite pris la fuite. Choquée, la conductrice a porté plainte. Son agresseur a finalement été arrêté et placé en garde à vue ce jeudi. Condamné précédemment pour des faits de vols aggravés, il faisait l’objet d’un sursis de trois mois. Sursis révoqué par le Procureur de la République d’Albi qui l’a envoyé à la maison d’arrêt d’Albi. Il repassera devant le tribunal le 31 juillet prochain.

    francebleu

     
  • Le maire d’une commune du Tarn interdit le tractage sur les marchés

    Publié par Guy Jovelin le 07 février 2020

    Par Eric Martin  Il y a 12 heures

    Le maire d’une commune du Tarn interdit le tractage sur les marchés

    Le maire d’une commune du Tarn interdit le tractage sur les marchés

    qu’il estime être un trouble à l’ordre public :

  • Albi (81) : les entreprises ne trouvent plus de soudeurs, l’Afpa forme 17 migrants à ce métier

    Publié par Guy Jovelin le 21 décembre 2019

    Par  le 21/12/2019

    Depuis 2018, l’Etat a créé le projet Hope (Hébergement Orientation Parcours vers l’emploi) qui permet une prise en charge globale de certains réfugiés. Le dispositif a été mis en place pour la première fois au centre Afpa d’Albi qui accueille aujourd’hui 17 migrants venant de cinq pays différents. […]

    « On propose différentes formations en fonction des besoins. Aujourd’hui, les entreprises du territoire n’arrivent pas à trouver de soudeurs« , explique Serge Dreyer, directeur de l’Afpa Albi. Le programme est donc bénéfique pour les réfugiés qui trouvent à terme plus facilement un emploi ainsi que pour les entreprises qui manquent de main-d’œuvre qualifiée. […] « Ils sont vraiment reconnaissants et très impliqués. On leur donne tous les outils pour s’intégrer« , observe le directeur. Le centre leur propose aussi un hébergement durant leur séjour et continue de les accompagner après leur formation « Beaucoup de nos stagiaires seront employés dans le Tarn ou en Aveyron« .

    […] L’apprentissage du français est parfois difficile mais les étudiants restent très assidus. « Ils sont supermotivés ! », constate avec bonheur Mavis Ducrocq, la formatrice en langue française du centre. […] Dans l’avenir, le centre souhaiterait proposer des formations pour d’autres métiers qui sont « en pénurie de main-d’œuvre », notamment dans le secteur du bâtiment. Il a également pour projet une formation qualifiante pour les personnes qui n’ont pas encore la maîtrise du français. […]

    La Dépêche via fdesouche