Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

tunisie - Page 2

  • Tunisie : le pôle judiciaire défère l’affaire de complot contre la sûreté de l’Etat – dont BHL – devant le juge d’instruction

    Publié par Guy de Laferrière le 27 février 2023

     

    Il est tout de même assez curieux de constater qu’en Tunisie une enquête antiterroriste a été déférée devant le juge d’instruction concernant un complot contre la sûreté de l’État impliquant Bernard Henri Lévy et malgré ça pas un seul mot dans les médias hexagonaux ! La presse arabophone tunisienne multiplie les articles le concernant : iciici et ici. Il ne s’agit pas de l’accuser de manière catégorique mais au moins traiter l’information. Il est vrai que l’ajout de son nom dans dans la liste d’une vingtaine de personnes qui ont déjà été arrêtées en Tunisie peut être une stratégie de détournement de l’attention. Dans tous les cas, étant donné le CV sulfureux de Botul et son implication dans énormément de guerres et de conflits, l’affaire doit être prise au sérieux, aussi bien par les autorités tunisiennes que les médias français.

    Le pôle judiciaire antiterrorisme a décidé, ce vendredi, de déférer le dossier du complot contre la sûreté de l’Etat, devant le juge d’instruction, sur la foi des articles 49, 51 et 55 du code pénal, avec l’accusation de constitution d’une entente en rapport avec des actes terroristes.

    La décision compte les noms de 17 personnes :

    1. Khayem Turki
    2. Abdelahmid Jelassi
    3. Kamel Letaïef
    4. Jawher Ben Mbarek
    5. Issam Chebbi
    6. Chaïma Ben Aïssa
    7. Mohamed Ben Dhaou
    8. Ahmed Doula
    9. Noureddine Boutar
    10. Mohamed Moncef Ben Attia
    11. Ghazi Chaouachi
    12. Ridha Belhaj
    13. Karim Guellati
    14. Ali Hlioui
    15. Bernard Henri Levy
    16. Rafik Chaâbouni
    17. Najla Letaïef

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Maroc, Algérie, Tunisie : pas un noir dans leur équipe. Pourquoi ? Ils sont racistes ?...

    Publié par Guy de Laferrière le 28 novembre 2022

    1A.jpg

    Source : lafautearousseau

  • La Tunisie à la peine face aux migrants clandestins

    Publié par Guy Jovelin le 08 octobre 2022

    C’est le dernier avertissement! Arrêtez-vous“: au large de la Tunisie, les garde-côtes interceptent à l’aube une énième embarcation de migrants clandestins, déjouant leur tentative d’atteindre l’Europe. Mais pour ses passagers, ce n’est que partie remise. Partis de Sfax, dans le centre-est de la Tunisie, en direction des côtes italiennes, les migrants équipés de bouées noires ont obtempéré à contrecœur aux ordres des gendarmes maritimes, qu’une équipe de l’AFP a accompagnés à bord de leur patrouilleur, Aigle 35.

    Mais à peine ramenés au port, ces migrants ont été relâchés sur ordre du procureur général de Sfax. “Nous sommes dans un cercle vicieux. Nous déployons des moyens et des efforts énormes pour arrêter ces migrants seulement pour qu’ils soient relâchés, puis nous les retrouverons lors d’autres tentatives, déplore le commandant de bord du patrouilleur, le colonel major Brahim Fahmi.

    Je ne veux pas rester en Tunisie, la vie ici est difficile“, sanglote Fatim, une Ivoirienne de 18 ans, en montant à bord du patrouilleur avec 25 autres migrants interceptés.  Elle affirme avoir travaillé comme femme de ménage pendant un an à Tunis pour économiser les 4.000 dinars (1.250 euros) payés aux passeurs. Idia Sow, une Guinéenne de 26 ans souffrant des séquelles d’un AVC, faisait partie d’un autre groupe intercepté dans un bateau pneumatique. Elle affirme avoir déboursé l’équivalent de 1.500 euros pour rejoindre les côtes italiennes avec son bébé de trois mois.

    Rien que dans la nuit de lundi à mardi, pas moins de 130 migrants, tous originaires d’Afrique subsaharienne parmi lesquels des enfants, ont participé à quatre traversées déjouées au large de Sfax, principal point de départ des migrants en Tunisie.   La majorité des migrants interceptés rencontrés par l’AFP ont en effet reconnu qu’ils feraient une autre tentative. Si je trouve un bateau maintenant je partirai tout de suite, je n’abandonnerai jamais“, dit Ali, un Guinéen de 20 ans.

    Quelques heures avant l’interception en mer, des gendarmes ont dispersé plus d’une centaine de migrants rassemblés à Hmayazia, une localité côtière à une trentaine de km de Sfax où ils attendaient depuis deux semaines des embarcations censées les transporter vers l’Italie, selon des témoignages recueillis par l’AFP. Matraque ou arme de poing à la main, les gendarmes ont contraint les migrants à quitter les lieux, a constaté l’AFP.   […]

    Une industrie de fabrication clandestine de bateaux s’est développée dans la ville de Sfax, contribuant à faire augmenter le nombre de passeurs qui s’y activent. La Tunisie, en proie à une grave crise socio-économique et politique, a enregistré ces derniers mois une forte hausse de l’émigration clandestine, avec des familles entières et des cadres cherchant à partir et non plus de jeunes chômeurs seulement.

    Selon les dernières statistiques officielles, plus de 22.500 migrants ont été interceptés au large des côtes tunisiennes depuis le début de l’année, dont environ 11.000 sont originaires d’Afrique subsaharienne. Durant la même période, 536 organisateurs et passeurs parmi lesquels 21 étrangers ont été arrêtés. […]

    msn/AFP

  • Tunisie : un entraîneur de ski français retrouvé mort dans sa piscine, trois tunisiens arrêtés dont sa fiancée

    Publié par Guy Jovelin le 20 septembre 2022

    Tunisie : un entraîneur de ski français retrouvé mort dans sa piscine, sa fiancée suspectée

    Trois Tunisiens ont été arrêtés pour le meurtre présumé d’un Français retrouvé mort, ce week-end, dans la piscine d’une maison sur l’île tunisienne de Djerba, a indiqué ce mardi un porte-parole judiciaire.

    Les trois suspects, parmi lesquels figure « la fiancée » de la victime, sont soupçonnés d’« homicide volontaire avec préméditation », a affirmé Arafat al-Mabsout, porte-parole du tribunal de Médenine (sud-est), dont dépend l’île de Djerba.

    www.leparisien.fr via fdesouche

  • Europe : L’UE veut faciliter l’immigration de travail provenant du Maroc, de la Tunisie, du Sénégal, du Nigéria et du Pakistan

    Publié par Guy Jovelin le 27 avril 2022

    La Commission européenne devait présenter, mercredi 27 avril, un projet de directive visant à ­faciliter l’arrivée « de compétences et de talents » en Europe. En clair, favoriser une migration légale de travailleurs et de jeunes pour répondre au défi démographique et pallier le manque de main-d’œuvre dans des secteurs comme la santé, la technologie, la construction ou le transport.

    (…)

    L’exécutif européen voulait aussi attendre le résultat de la présidentielle française pour ne pas courir le risque d’une instrumentalisation de ces questions par l’extrême droite. Enfin, le constat, fermement appuyé par les fédérations patronales, que plusieurs Etats membres souffrent d’une pénurie de main-d’œuvre pouvant entraver les politiques de relance a constitué une autre incitation pour l’exécutif européen.

    La Commission, qui affirme vouloir présenter « un plan ambitieux et durable », précise toutefois qu’aucun pays membre ne sera forcé de l’appliquer. Pas question d’un nouveau « suicide politique », observe un diplomate en faisant référence au projet de quotas obligatoires de réfugiés à accueillir qu’avait évoqué le collège, dirigé à l’époque par Jean-Claude Juncker. Il avait entraîné une grave crise et créé une césure entre les Etats fondateurs et les pays d’Europe centrale et orientale. Il s’agit bien, cette fois, de respecter la compétence des Etats membres, souligne la Commission. « Chacun décidera et l’Union soutiendra les Etats, sur le plan pratique et opérationnel, à affronter les défis de la démographie et de la migration », insiste-t-on à Bruxelles. En 2021, c’est le Parlement qui l’avait invitée à proposer des mesures visant à harmoniser les conditions d’accueil, à simplifier les procédures et à lutter ­contre le travail clandestin.

    (…)

    Elle devrait concerner d’abord la Tunisie, le Maroc et l’Egypte, ensuite le Sénégal, le Nigeria, le Pakistan et le Bangladesh. Des pays qui sont déjà liés à l’UE par divers accords dans le domaine de l’immigration, mais qui fournissent également des contingents importants de clandestins. De quoi ­confirmer que le projet vise en priorité à un rééquilibrage de la relation entre les pays concernés et l’Europe, et à une sorte de donnant-donnant : l’Europe offrirait plus d’ouverture à une migration régulée en échange d’un meilleur contrôle de l’immigration illégale. C’était l’un des objectifs du « pacte migratoire » défini par Bruxelles, dont l’adoption se heurte toujours à des difficultés. Sous l’impulsion de la présidence française de l’UE, il a dès lors été convenu entre les Vingt-Sept qu’il fallait privilégier une avancée par étapes, dont cette initiative fait partie.

    Il reste à savoir si les pays tiers, qui rechignent souvent à accepter le retour de leurs nationaux privés d’un titre de séjour dans un pays de l’Union, se résoudront à faciliter les réadmissions en échange de mesures pour leurs citoyens les mieux formés. Ceux-ci devraient bénéficier de décisions plus souples en matière de permis de travail, de droits de résidence et de respect des droits fondamentaux. La Commission insiste aussi sur sa volonté de permettre à des jeunes, peut-être moins formés, de voyager et de travailler plus facilement dans l’Union. Et de favoriser également l’accès d’autres à l’entrepreneuriat, notamment dans le secteur-clé des nouvelles technologies. La mobilité de tous au sein de l’espace européen devrait également être rendue plus aisée.

    Le Monde via fdesouche