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violences - Page 2

  • Flambée de violence au Kosovo, disparition du Nagorny-Karabakh : les mauvaises fontières font les bonnes guerres

    Publié par Guy de Laferrière le 02 octobre 2023

    2 Octobre 2023, 06:25am | Publié par Thomas Joly

    Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.

    Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?

    Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne  - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…

     La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)

    « Diviser pour régner » !

    En  1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime «  diviser pour régner »,  avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République  soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus,  contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort,  intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un  statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.

    Les frontières ne sont pas « des vaches sacrées » !

    En Yougoslavie - création artificielle au lendemain du conflit de 14/18 – si les armes se sont tues, le problème de fond des frontières n’est pas réglé pour autant. L’Albanie aspire à constituer, avec la province du Kosovo détachée de la Serbie érigée en « République indépendante », une « grande » nation albanaise. La Bosnie-Herzégovine est l’exemple type de ce qu’il ne faut pas faire pour solder un conflit ethnique. Les Européistes et autres utopistes onusiens, ont créé un « monstre bicéphale », avec deux entités : la République serbe (SRBSKA), et la Fédération croato-musulmane, autre petit monstre à deux têtes ! Expliquons-nous. Les Serbes de Bosnie n’aspirent qu’à une chose, l’indépendance dans un premier temps, et leur rattachement à la Serbie dans un second. Quant aux Croates et aux Bosniaques musulmans de la Fédération – un mariage contre nature, scellé uniquement par l’hostilité commune envers les Serbes - il serait tellement facile d’en détacher les cantons croates limitrophes de la Croatie, et de les agglomérer à cette dernière. Le solde territorial de cette Fédération serait érigé en République Bosniaque, ethniquement et religieusement homogène, autour de Sarajevo. Cette actuelle grande Bosnie est tellement artificielle, que c’est l’Union européenne qui a créé son drapeau, largement inspiré de la « chaussette » bleue aux étoiles dorées de l’Union bruxelloise !

    Pourquoi ne pas appliquer aux Balkans ce qui a été reconnu judicieux, à terme, pour l’Afrique ? Le dogme de l’intangibilité des frontières a été bousculé sur le continent noir. Le Soudan ex-anglo/égyptien, a été découpé en deux Etats au terme d’une longue guerre civile, le Soudan proprement dit, capitale Khartoum – pays en proie à une autre guerre fratricide  - et le Sud-Soudan. L’Erythrée s’est séparée de l’Ethiopie – fait internationalement reconnu – ce qui n’a pas calmé pour autant l’irrédentisme tigréen, alors que le Somaliland, autoproclamé indépendant, fait toujours partie, pour la communauté internationale, de la Somalie, capitale Mogadiscio…C’est un malheur géopolitique que le Biafra, l’ex-province orientale du Nigéria, ait raté sa sécession en janvier 1970.Les Ibos chrétiens ou animistes, n’ont rien à voir avec les musulmans du nord de cette Fédération artificielle, en proie aux agressions de la secte islamiste Boko-Haram. D’ailleurs, c’est toute la carte du continent africain injustement divisé, écartelé, découpé entre les grandes puissances européennes  lors du Congrès de Berlin en 1885, qu’il aurait fallu redessiner lors des indépendances. Les Sud-africains avaient bien tenté de morceler leur territoire et celui de la Namibie en différents Etats ethniques, mais la chute du régime de l’Apartheid et l’hostilité des grandes puissances, a jeté aux oubliettes ce plan de partage. Même un ministre gaulliste comme Alain Peyrefitte, maire de Provins, avait écrit en 1961 un livre, « Faut-il partager l’Algérie ? » dont, malheureusement pour la France et, surtout, pour les Pieds Noirs et les Harkis,  le général De gaulle ne tira aucun profit. Albion ne céda pas en 1947 aux exigences et récriminations unitaires  du Mahatma Gandhi, et partagea son Empire des Indes en deux pays, réparties sur trois territoires : l’Inde proprement dite, le Pakistan occidental et le Pakistan oriental. (Ce  dernier devenant au 1971 le Bangladesh.) Il n’est pas jusqu’à l’archipel des Comores qui fut divisé en deux entités, la République fédérale islamique des Comores, et l’île française de Mayotte, dont on connait par ailleurs, les problèmes migratoires et hydrauliques. Même de vieilles nations comme le Royaume-Uni avec l’Ecosse, l’Espagne avec la Catalogne ou la France avec la Corse, sont parcourues par des courants séparatistes. Il s’en est fallu d’un cheveu que le Québec ne quitte le giron canadien lors de  deux référendums, perdus à cause de l’unité  électorale des adversaires à l’indépendance de « la  Belle province ». (Partie remise ?) Le Kurdistan est toujours écartelé entre quatre pays - comme la Pologne de jadis - et seule sa partie irakienne bénéficie d’une substantielle autonomie. En Europe, je ne vois qu’un divorce réussi sans confrontation, l’éclatement de l’artificielle Tchécoslovaquie, créée sur les ruines de l’Empire des Habsbourg au lendemain de la Première guerre mondiale. Deux Etats nouveaux sont nés, la Tchéquie à partir de la Bohême-Moravie, et la Slovaquie, ressuscitée.

    Reculer pour mieux sauter ?

    En ex-Yougoslavie, si les frontières de la  Macédoine, du Monténégro et de la Slovénie ne bougeront pas, rien ne semble définitif pour la Bosnie, la Croatie ou la Serbie, cette dernière ayant déjà en son sein une province autonome, la Voïvodine, avec une petite minorité hongroise. Une minorité magyare que Victor Orban, Premier ministre à Budapest, a doté de passeports hongrois pour ceux des membres de cette ethnie qui le veulent, comme en Transylvanie roumaine ou en Slovaquie. On peut penser que pour ces pays, à la fois membres de l’Union européenne et de l’OTAN, les frontières ne bougeront plus. Mais rien ne dit que la Moldavie, si elle échappe à l’emprise moscovite, ne voudra pas, à terme, se réunifier au sein d’une « Grande Roumanie » dont elle fut séparée par la guerre.

    Un irrésistible appétit territorial azéri ?

    Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan vient de « récupérer », après trente ans d’attente, l’enclave du Nagorny-Karabakh. Sera-ce suffisant pour calmer l’appétit azéri ? Grande est la tentation de faire de la Turquie et de l’Azerbaïdjan, deux pays voisins, en effaçant la frontière arméno-iranienne, qui  les sépare. Ne serait-ce pas le vœu secret, non explicitement formulé d’Erdogan, la président turc, qui se prend de plus en plus  comme le néo-sultan de tous les peuples musulmans de l’Asie centrale, jusqu’au Sin-Kiang chinois, l’ex-Turkestan oriental ?  Très paradoxalement, un Iran chiite pourrait être le seul voisin compréhensif de l’Arménie. À moins que cette dernière, déçue par son protecteur russe, ne vise un nouveau suzerain, américain cette fois, ennemi de l’Iran, mais bien vu par la Géorgie, son autre voisine ? On le voit, les cartes peuvent être complètement redistribuées. Il peut y avoir une « tectonique des plaques » géopolitique, surtout si un conflit israélo-iranien  bousculait tout cet  échafaudage particulièrement instable.

    La France et l’Europe aux abonnés absents ?

    Alors que quotidiennement nos chaines de télévision nous abreuvent d’images en provenance d’Ukraine, particulièrement LCi - avec ses messages dithyrambiques à la gloire de Zelinsky ânonnés par ses propagandistes et ses « pétroleuses » appointés – la défense des intérêts arméniens se fait plus discrète. Dans l’affaire arménienne, l’Europe et la France, pour l’instant, brillent par leur absence, exception faite des interventions et démarches  courageuses de quelques personnalités publiques, ayant sûrement en tête les retombées électorales supposées favorables, auprès de la communauté arménienne …

    Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France

  • Week-end de violences à Aurillac (15) : Menaces par arme à feu sur fond de trafic de drogue, violences au couteau et coups de feu au Foirail

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mai 2023

    Le week-end du commissariat d’Aurillac a été particulièrement agité, avec plusieurs gardes à vue en cours pour des faits de violence avec armes, sans lien évident entre les différentes affaires.

    Il est environ 16 heures, quand le commissariat et la police municipale sont alertés, jeudi 29 avril, d’un conflit qui dégénère en centre-ville, rue de Noailles. Sur place, les forces de l’ordre trouvent deux hommes qui en viennent aux mains, dans une bagarre un peu nébuleuse où un couteau apparaît dans une main, puis l’autre, tandis qu’un belligérant part chercher… des pierres d’une vingtaine de centimètres.

    Il devra être maîtrisé par la police municipale avec un pistolet à impulsion électrique. Les deux hommes ont été placés en garde à vue, et le sont encore, ce dimanche soir.

    Menaces avec arme

    Les policiers du commissariat d’Aurillac ont enchaîné les sorties, ce week-end. Il est approximativement 20 heures quand ils se dépêchent rue du Collège, alors qu’un homme dit avoir été menacé avec une arme à feu. Les forces de l’ordre ont trouvé sur place un homme de 20 ans correspondant à la description réalisée, et ont retrouvé une arme factice.

    Le jeune homme est en garde à vue, une enquête pour violences avec menace d’une arme est en cours. Selon nos informations, le mobile pourrait être à chercher du côté d’un trafic de stupéfiants.

    Coups de feu au foirail

    Plus tard dans la nuit, vers 3 heures du matin, deux hommes ont été blessés, sur le Foirail, à proximité du Bobo. Des vérifications sont en cours, mais le plus légèrement blessé semble être un dommage collatéral et n’a peut-être été blessé que par un éclat. Client du bar, il serait sorti au mauvais moment.

    L’autre homme, blessé à la jambe, présente bien une blessure par balle. L’enquête suit son cours, aucune hypothèse n’est aujourd’hui privilégiée. Deux hommes ont été vus, sur place, par plusieurs témoins. Aucune interpellation n’a été réalisée. (…)

    La Montagne

  • Carcassonne (11) : fort de 17 condamnations à son casier judiciaire, ce Marocain sorti de détention depuis quinze jours, repart en prison pour de nouvelles violences

    Publié par Guy de Laferrière le 03 janvier 2023

    Ce lundi 2 janvier, un Marocain de 39 ans a été jugé en comparution immédiate pour des faits de violences en état d’ivresse et de rébellion envers les deux policiers venus l’interpeller. Il était sorti de prison depuis le 14 décembre.

    Fort de 17 condamnations à son casier judiciaire, dont une à quatre ans de prison pour des coups mortels alors qu’il était âgé de 16 ans, Mounaïm fait partie de ces personnes que l’on peut qualifier de dangereuse. Âgé aujourd’hui de 39 ans, ce Marocain résidant à Castelnaudary était sorti de prison depuis le 14 décembre, après avoir purgé deux ans de détention pour des faits de violences… Ce lundi après-midi, c’est pourtant devant le tribunal de Carcassonne que ce ressortissant marocain est arrivé sous escorte policière, après avoir passé une nuit à la maison d’arrêt. Cette fois-ci, ce sont pour des faits de violence en état d’ivresse manifeste et de rébellion sur deux fonctionnaires de police, que le trentenaire était jugé en comparution immédiate. L’affaire remonte au 31 décembre, à Carcassonne.

    […]

     

    L’Indépendant via fdesouche

  • Préfecture de police de Paris : sur les premiers mois de 2022, la part des mis en cause étrangers est de 70,4 % pour les vols avec violences et 75,6 % pour des vols sans violence à Paris

    Publié par Guy de Laferrière le 29 octobre 2022

    Sur France 2, Emmanuel Macron a expliqué que « la moitié au moins des faits de délinquance observée viennent des personnes qui sont des étrangers »

    […]

     

    Mais cette statistique est à nuancer. Contacté, le ministère de l’Intérieur a précisé qu’elle faisait référence aux six premiers mois de l’année 2022. Selon la préfecture de police de Paris, « 48 % des mis en cause pour des faits de délinquance à Paris (tout fait confondu, atteinte aux biens et aux personnes) sont des étrangers » sur cette période. Ces étrangers comprennent des personnes en situation irrégulière ou régulière sur le territoire, ajoute le ministère. Soit une catégorie un peu plus large que celle donnée par Emmanuel Macron.

    Dans des éléments d’informations transmis le 29 octobre après publication de l’article, la préfecture de police de Paris a ajouté que sur les premiers mois de 2022 et pour certains types de délits, la part des mis en cause étrangers est supérieure à cette moyenne : 70,4 % des vols avec violences et 75,6 % des vols simples sont commis par des étrangers à Paris. Ces données sont issues de la préfecture de police et du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, précise le document.

    […]

     

    20 Minutes via fdesouche

  • Violences, bagarres, incivilités … : les évacuations de salles de cinéma par la police se multiplient à l’approche d’Halloween.

    Publié par Guy Jovelin le 28 octobre 2022

    fdesouche

    Romans-Sur-Isère (26)

    À quelques jours d’Halloween, la soirée a été plus que mouvementée au cinéma Planète de Romans-sur-Isère, ce mercredi 26 octobre. La direction du cinéma n’a pas eu d’autres solutions que de solliciter l’appui de la police nationale pour évacuer une salle en raison de nombreuses incivilités entre plusieurs protagonistes.

    Selon nos informations, des groupes de jeunes ont semé la zizanie pendant la projection du film d’horreur « La proie du diable ».

    Malgré les avertissements, la séance a même été interrompue une première fois pour ramener le calme. En vain. Les fauteurs de troubles ont poursuivi de plus belle leurs actes dans une salle de plus en plus chahutée allant même jusqu’à déclencher l’alarme incendie. Les policiers sont donc intervenus aux alentours de 22 heures pour procéder à l’évacuation des 180 personnes installées dans d’autres salles. Des dégâts ont été constatés dans le cinéma, et la direction du cinéma a décidé de porter plainte.

    Le Dauphiné Libéré

    Merci à Ruru.

    Tonneins (47) :

    (…)
    En raison de débordements lors de la séance qui a débuté à 20 h 30, le film a été arrêté une première fois dans le but de rétablir le calme. Ce premier avertissement a été vain : une bagarre s’est même déclarée et des sièges ont été abîmés.

    Les gendarmes sont donc intervenus aux alentours de 22 heures pour procéder à l’évacuation d’environ 80 spectateurs. Aucun individu n’a été interpellé. Pour l’heure, les fauteurs de troubles n’ont pas été identifiés.

    Sud-Ouest