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états-unis - Page 12

  • Un mort à 800 milliards de dollars !

    Publié par Guy Jovelin le 23 mai 2021


    Dans la seule guerre d’Afghanistan, de 2001 à 2017, les États-Unis ont englouti à ce jour plus de 840 milliards de dollars. Joe Biden vient d’annoncer le départ des troupes U.S d’ici le 11 septembre, date du vingtième anniversaire des attaques terroristes contre les Twin Towers. Si l’élimination d’Oussama ben Laden, et évidemment pas son procès, était pour les États-Unis un résultat à obtenir, il reste que ce conflit se solde par un échec total. L’Afghanistan est, en dehors de Kaboul, soumis à la loi d’ethnies, de baronnies et autres groupes armés. Il reste le premier producteur mondial d’opium (plus de 90%), et donc d’héroïne. L’activité est en pleine expansion depuis des décennies, comme si elle était le corollaire de la dégradation de l’ordre public.

    Cet échec intégral s’explique aisément. Les USA n’ont pas abandonné la politique de la canonnière depuis le développement de leur stratégie en Europe et au Japon lors de la deuxième guerre mondiale où l’idée consistait à privilégier la saturation des forces de l’ennemi par le bombardement pour économiser l’emploi des troupes au sol.

    L’Échec afghan

    Les récentes déclarations de Joe Biden à ce propos illustrent en réalité cet échec :

    « Je pense que notre présence en Afghanistan doit être centrée sur la raison pour laquelle nous y sommes allés en premier lieu : s’assurer que l’Afghanistan ne serve pas de base pour attaquer à nouveau notre pays. C’est ce que nous avons fait. Nous avons rempli cet objectif » … « Nous tiendrons les talibans responsables de leur engagement à ne permettre à aucun terroriste de menacer les Etats-Unis ou leurs alliés depuis le sol afghan » … « Les Alliés ont décidé que nous commencerons le retrait des forces de la mission “Resolute Support” d’ici le 1er mai. Ce retrait sera ordonné, coordonné et délibéré. Nous prévoyons que le retrait de toutes les forces américaines et de celles de la mission sera terminé en quelques mois ».

    Or le seul résultat tangible de très la coûteuse intervention américaine, décidée comme d’habitude en dehors du cadre onusien, c’est la mort d’Oussama ben Laden. Pour le reste, les États-Unis ont purement et simplement dû avaler leur chapeau. L’intervention initiale visait à soumettre les Talibans à cause de leur refus de livrer les responsables d’Al Qaida, la fermeture de ses camps d’entraînement et des inspections américaines. Les USA ont organisé une coalition militaire, via l’OTAN, la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS) ou International Security Assistance Force (ISAF), dans laquelle une multitude de pays ont participé en fournissant des troupes. Et la conclusion de l’affaire est réalisée par un accord passé le 29 février 2020 à Doha avec les Talibans dont l’élimination était pourtant l’objectif de cette longue et couteuse guerre. La capitale Kaboul est proche de la chute, de sorte que le président légal, l’universitaire Ashraf Ghani, qui a succédé à Hamid Karzai, n’a même pas été associé à l’accord, retranché qu’il est dans sa capitale. Il n’est plus qu’une marionnette. 

    Les conflits par procuration

    Les États-Unis, quand ils n’interviennent pas directement dans un conflit, font la guerre à l’aide d’alliés auxquels ils fournissent largement armes, conseillers et moyens technologiques. Cela a été le cas au Vietnam, le régime du sud ayant, avant et après l’intervention directe de l’armée américaine, assuré l’essentiel de la résistance  aux activités du Viêt Minh puis de l’invasion par la République démocratique du Nord-Vietnam. Israel, sans l’assistance majeure américaine, n’aurait pas les moyens d’assurer sa défense, comme ses invasions au Liban et occupations des territoires. Au Yemen, l’Arabie Saoudite bénéficie d’un armement considérable –auquel la France contribue également– qui lui permet de mener une guerre extrêmement brutale contre la rébellion des Houti. Le très fort déséquilibre des forces n’empêche pas pour autant des attaques sur le territoire saoudien.

    Quand les États-Unis interviennent directement dans un conflit, ils ne savent pas tenir compte de la situation locale, aveuglés par leur vision impériale du monde. On sait ainsi que les USA ignoraient tout de l’antagonisme chiite et sunnite en Iraq, comme du rôle majeur de l’armée. L’armée iraqienne fut dissoute purement et simplement, ensuite de quoi la destruction de la colonne vertébrale du pays ne pouvait conduire qu’à son effondrement. La France a commis le même erreur lors de l’intervention en Libye, Mouhammar Kadhafi n’ayant pu asseoir son pouvoir qu’en se servant d’un subtil équilibre entre les différentes influences potentats, en Cyrénaïque, Tripolitaine et Fezzan.

    Comprendre le terrain

    Lorsqu’un pays agit à l’extérieur des ses frontières en dehors d’un cadre coopératif, il doit d’abord comprendre la situation politique, économique et sociale, sans quoi il gaspillera ses moyens quand il ne compromettra pas ses objectifs.

    Les armées allemandes, lors de l’invasion de l’Union Soviétique en juin 1941, en éluderont totalement l’aspect politique au profit de l’unique stratégie militaire. On sais en effet que les premières populations russes ont accueilli les troupes allemandes avec une sorte de soulagement, puisqu’elles pensaient que le joug de la répression communiste allait prendre fin. Mais les instructions d’Hitler étaient claires ; les slaves, considérés comme des sous-hommes, devaient être soumis le plus sévèrement possible. Moyennant quoi le pouvoir soviétique a pu compter sur un réflexe patriotique et par conséquent d’un soutien sans faille de sa population. 

    En Indochine, sans l’aide financière et militaire de la Chine au Việt Minh, on peut penser que l’évolution eut été différente. Mais l’exacerbation de la confrontation USA versus l’URSS a provoqué un véritable accès de fixation dans la région, de sorte que les efforts de la France pour trouver une solution politique conduisant naturellement à l’inéluctable indépendance se sont révélés vains. Pourtant, au plan militaire, la France gérait la situation avec intelligence, en utilisant à la fois des troupes légères et bien implantées dans les territoires, et l’appui de nombreuses populations ethniquement minoritaire, telles que les Muong. 

    Les Américains n’ont rien appris, eux qui pourtant dans leurs universités militaires citent en exemple la manière dont la France avait développé avec succès, au Vietnam, mais aussi lors de la bataille d’Alger, des méthodes extrêmement efficaces pour lutter non pas contre une population, mais les seuls éléments armés, en intégrant les réalités du terrain.

    Décidément, on ne retient que rarement les leçons de l’Histoire. 

     

    Source : 24heuresactu

  • Selon un rapport, le Maroc, soutenu par les Etats-Unis, pourrait devenir une menace militaire pour l’Espagne

    Publié par Guy Jovelin le 10 mai 2021

    Le Maroc a vu sa position de puissance régionale renforcée, après la décision américaine de reconnaître sa souveraineté sur le Sahara occidental. Cette situation constituerait une menace pour l’Espagne, selon Guillem Colom, Guillermo Pulido et Mario Guillamó, auteurs d’un rapport titré « Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire contre l’Espagne », publié par l’Institut pour la sécurité et la culture (ISC).

    « Au-delà de la pêche, aspect non moins important, on retrouve la capacité de contester la souveraineté des montagnes volcaniques de l’archipel des Canaries qui sont submergées et riches en métaux comme le tellure, le cobalt et le plomb, mettant en évidence le mont Tropique », font observer les auteurs du document.

    Sur le plan de la sécurité militaire, le Maroc s’est lancé dans une course aux armements, dépassant l’Algérie dont l’armée était la plus puissante dans le Maghreb. Du coup, l’Espagne, soulignent les auteurs, est confrontée à un double défi sécuritaire, à savoir : la gestion des effets éventuels du conflit entre le Maroc et l’Algérie sur l’ensemble de la région du détroit de Gibraltar d’une part, et l’intégrité territoriale après le contrôle du Maroc sur le Sahara occidental d’autre part.

    Par ailleurs, les auteurs n’occultent pas le fait que le Maroc « a le rêve de poursuivre la mise en œuvre d’un agenda d’expansion territoriale, ce qui impliquerait de contrôler Ceuta et Melilla », rappelant les propos du chef du gouvernement, Saadeddine El Othmani, qui déclarait : « Le jour viendra où nous allons rouvrir la question de Ceuta et Melilla, des territoires marocains comme le Sahara ».

    bladi via fdesouche

  • Des célébrités promeuvent un certificat sanitaire payant… qui ne garantit pas son efficacité

    Publié par Guy Jovelin le 05 avril 2021

    « Votre santé et votre sécurité au premier plan » : Lady Gaga, Jennifer Lopez ou encore Robert De Niro participent à une campagne publicitaire pour un label sanitaire payant destiné aux lieux publics. Celui-ci ne garantit pourtant pas son efficacité.

    Aux Etats-Unis, une campagne publicitaire pour WELL, un certificat sanitaire privé destiné aux lieux publics, met en scène des célébrités telles que Lady Gaga et Jennifer Lopez – qui avaient toutes deux chanté lors de la cérémonie d’investiture de Joe Biden – Robert DeNiro, ou encore Richard Carmona, le 17e Administrateur de la santé publique des Etats-Unis.

    Dans une vidéo d’un peu plus d’une minute, on peut ainsi entendre la chanteuse Jennifer Lopez vanter les mérites du label : « Si vous voulez retourner dans vos endroits préférés et avoir la certitude qu’ils ont mis votre santé et votre sécurité au premier plan… », suivie d’autres personnalités qui enjoignent au spectateur de se pencher sur « le label WELL Health-Safety » (qui peut se traduire par BIEN Santé-Sécurité).

    De nombreux lieux publics – des stades aux banques, en passant par les écoles ou les restaurants – sont mentionnés comme pouvant recevoir le label en question. « Le label WELL Health-Safety signifie que nous nous sentirons mieux quand nous allons au restaurant, au cinéma, dans les magasins, les stades : dans tous les endroits que nous aimons », déclarent ainsi l’une après l’autre les célébrités.

    Un spectateur attentif remarquera cependant un encart à la fin du spot indiquant que « l’obtention du certificat WELL Santé-Sécurité ne garantit pas qu’un espace soit sûr ou exempt d’agents pathogènes »… Au-delà de ce détail qui peut surprendre, le journaliste indépendant Luke Rudkowski s’est interrogé sur le ton quelque peu singulier de la vidéo, commentant dans un message très partagé sur Twitter : « Qu’est-ce que c’est que ce truc de l’enfer du Nouvel ordre mondial ? »

    Cette vidéo réalisée par Spike Lee n’explique par ailleurs que très vaguement ce qu’est la certification WELL. Basée sur 22 critères répartis en cinq domaines – procédures de nettoyage et de désinfection, programmes de préparation aux situations d’urgence, ressources des services de santé, gestion de la qualité de l’air et de l’eau, implication et communication avec les parties prenantes – celle-ci exige de satisfaire à un minimum de 15 de ces critères pour obtenir le label, selon la documentation disponible sur son site internet.

    Paul Scialla, le fondateur de Delos, la société mère de l’IWBI (International WELL Building Institute), affirme que son label est basé sur « des années de contributions et de recherches » – sans faire mention du Covid-19, apparu seulement il y a un peu plus d’un an.

    Delos était évaluée à 800 millions de dollars en 2019, selon Forbes. Un succès qui peut s’expliquer par le montant des sommes à débourser pour postuler à la certification, celles-ci allant de 2 300 dollars (1956 euros) à 12 600 dollars (10 715 euros) selon la taille du bâtiment et les revenus de l’entreprise demandeuse.

    Source : RT France

    Source : Des célébrités promeuvent un certificat sanitaire payant… qui ne garantit pas son efficacité

  • États-Unis : un livre pour tout-petits demandant aux moins de trois ans d’avouer leur racisme fait polémique

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2020

    08/09/2020 à 11h53

     

    “Antiracist Baby” – un livre pour enfants conçu pour aider les parents et leurs jeunes bébés à lutter contre le racisme – suscite toutes sortes de réactions sur l’internet, ainsi que sur les réseaux sociaux.

    Pas plus tard que la semaine dernière, NPR a placé le livre – qui s’adresse aux nouveaux-nés jusqu’aux enfants de 3 ans – parmi ses 100 livres préférés pour jeunes lecteurs.

    Le livre, écrit par l’auteur à succès n°1 du New York Times, Ibram X. Kendi, est sorti en juin.

    Kendi a écrit ce livre, selon certains articles, pour aider à “donner aux parents et aux enfants les moyens d’éradiquer le racisme dans notre société et en nous-mêmes”. […]

    The Blaze via fdesouche

  • À 17 ans, cet ado a tué pour «protéger les commerces»

    Publié par Guy Jovelin le 28 août 2020

    lesobservateurs

    Kyle Rittenhouse, jeune milicien de 17 ans, est devenu le symbole des tensions raciales aux États-Unis après avoir abattu deux manifestants de Kenosha et laissé un 3e entre la vie et la mort.

    [...] Fusil d'assaut en mains, l'adolescent expliquait dans une vidéo «vouloir défendre les commerces et s'occuper des personnes blessées». Plus tard, il abattait froidement deux personnes... La vidéo de cette interview a ensuite été partagée par de nombreux militants d'extrême droite, qui voient en lui un «héros» ou encore un «patriote». [...]

    article complet: https://www.20min.ch/fr/story/a-17-ans-cet-ado-a-tue-pour-proteger-les-commerces-175483052172