Publié par Guy de Laferrière le 25 septembre 2023
Thomas Joly

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Publié par Guy de Laferrière le 25 septembre 2023
Publié par Guy de Laferrièr le 25 septembre 2023
Le Père Viot, du Diocèse de Paris ?
Un prêtre, comme le Pape (qui n'est Pape que parce qu'il est prêtre, comme le rappelait Jean-Paul II, à Paris même, dans Notre-Dame)...
Mais un prêtre qui a les pieds sur terre, beaucoup plus que le Pape !
"Qui veut faire l'ange fait la bête", disait Pascal, avec raison. Les propos et la politique insensée du Pape sur les envahisseurs, qu'il appelle "migrants" comme toutes les ONG islamo-gauchistes (à quoi il réduit ou veut réduire l'Eglise catholique) ne sont heureusement pas partagés par tout le monde : ici, le père Viot, par exemple, tient des propos beaucoup plus raisonnables, et "raccord" avec la réalité (comme en dit aujourd'hui dans le jargon) :
"...Il faut empêcher les gens de monter sur les bateaux de la mort... c'est à la racine qu'il faut prendre le problème, nous ne pouvons pas accueillir tout le monde sinon, nous aurons une guerre civile..."
Juste une nuance, mais de taille : ce ne sera pas une "guerre civile" mais une "guerre de libération nationale", ce qui est tout à fait différent...
(extrait vidéo 1'05)
https://x.com/dobsky33/status/1705603506655089075?s=20
Publié par Guy de Laferrière le 24 septembre 2023
Le dirigeant français a fait cette annonce par vidéo lors du festival Global Citizen organisé dans Central Park, à New York
Le président français Emmanuel Macron a annoncé, ce samedi, un engagement de 150 millions de dollars en faveur du Fonds international de développement agricole (FIDA), ce qui est actuellement le montant le plus élevé promis par un gouvernement.
Ce festival, qui a lieu depuis 2012 lorsque les dirigeants du monde entier se réunissent à New York lors l’Assemblée générale des Nations unies, offre des billets gratuits aux militants qui s’engagent à agir, comme par exemple écrire à leurs gouvernants pour demander un accroissement de l’aide au développement international.
“Nous devons lutter ensemble contre la pauvreté, le changement climatique et pour la biodiversité”, a déclaré Emmanuel Macron. “C’est pourquoi nous voulons aussi jouer notre rôle”.
La Provence via fdesouche
Publié par Guy de Laferrière le 24 septembre 2023
« Pour l’Azerbaïdjan, le Kabarakh est un problème d’amour-propre, pour les Arméniens, c’est une question de vie ou de mort ».
( Andrei Sakharov, en 1989.)
Jean-Claude Rolinat
Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991, et les mauvais partages territoriaux issus de la défunte Union soviétique, toutes les Républiques au début de la période post-communiste, ont connu des tentatives sécessionnistes plus ou moins réussies. En Fédération de Russie même, c’est le Tatarstan et surtout la Tchétchénie qui « ont bougé les oreilles ». Si la première est rentrée dans le rang pacifiquement, il aura fallu deux guerres pour « normaliser » la seconde. Et encore, Poutine a-t-il dû concéder une très grande autonomie au « roitelet » local, Ramzan Kadyrov, que l’on dit au plus mal.
La Géorgie a récupéré l’Adjarie, qui partait du côté de la Turquie. Mais elle peut faire son deuil, pour l’instant, de l’Ossétie du Sud qui regarde du côté de ses frères séparés du nord, et de l’Abkhazie, deux entités administratives qui se sont proclamées « Etats indépendants ». En fait, ces deux derniers territoires dépendent beaucoup de la Russie pour leur survie, comme la Transnistrie russophone, qui s’est séparée de la Moldavie, alors que cette dernière fut, un temps, tentée de rejoindre la « Mère patrie » roumaine dont elle a été séparée, suite à la deuxième Guerre mondiale. La Moldavie a réglé pacifiquement les revendications irrédentistes de sa minorité Gagaouze – des Turcs christianisés – en lui accordant une large autonomie.
Un héritage frontalier qui ne passe pas
L’Ukraine nous offre, avec cette stupide guerre entre deux peuples frères slaves, le triste spectacle d’une profonde querelle de frontières. S‘il est indubitable que la Crimée est majoritairement peuplée de Russes qui ont exprimé leur volonté d’être rattachés à Moscou, la ligne est moins claire dans le Donbass. Justement, les accords de Minsk - non respectés par les Ukrainiens soutenus par les Occidentaux - devaient régler pacifiquement le sort de ces provinces riches en minerais et aux populations mêlées. On attend toujours le référendum d’autodétermination initialement prévu, et on connait la suite qui a été donnée. Angela Merkel s’est même vantée d’avoir parrainé avec Macron, les accords de Minsk pour permettre à la clique de Zelinsky de gagner du temps !…
L’Azerbaïdjan et l’Arménie, n’ont pas échappé au conflit territorial
Théoriquement, les Etats issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses » si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites - comme une majorité de Turcs qui les soutiennent - alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.
L’Artsakh proclame son indépendance
Le 2 septembre 1991, quelques mois avant l’éclatement de l’URSS, le Nagorny-Karabakh proclamait sa souveraineté sous le nom de « République d’Artsakh » (RHK), un nom remontant au Moyen-âge. Le 10 décembre suivant, 99,89% des électeurs se prononçaient en faveur de l’indépendance totale. Aussitôt, la guerre éclatait entre les Azéris et les Arméniens. On assistait, comme en Inde en 1947, à des pogroms et à un vaste transfert de populations. Une petite nation forte de 150 000 âmes s’étalant sur environ 7000 km², arborait son nouveau drapeau aux couleurs arméniennes, rouge, bleu et orange. Pas plus le gouvernement d’Erevan que celui d’aucun autre Etat, ne reconnaissaient cette RHK, un « Etat de facto ». Si, dans un premier temps, l’armée azérie était bousculée par les troupes régulières de l’Arménie et celles de l’Artsakh, le président Aliev allait prendre sa revanche à l’automne 2020, massivement aidé par la Turquie - usant et abusant de drones et de mercenaires syriens - et, étrangement, par Israël. (Sans doute trop content d’avoir un pays musulman reconnaissant son Etat, et supportant mal, peut-être, la concurrence mémorielle du peuple arménien, victime, lui, aussi, d’un génocide.) La superficie du Haut Karabakh se réduisait comme peau de chagrin, la population fuyant les territoires conquis par l’ennemi. De 160 000 habitants, les effectifs étaient réduits à 120/140 000 Arméniens. Le pire allait arriver en ce mois de septembre 2023.
La Russie, empêtrée dans le conflit ukrainien, oublie ses devoirs
La Russie était l’arbitre. Un contingent de 2000 à 2500 de ses soldats devait jouer le rôle des « casques bleus » aux limites des zones de combat. Un étroit corridor, celui de Latchin, reliait l’Arménie proprement dîte, à l’enclave. Ce modeste et bien fragile cordon ombilical a été coupé lors de la dernière, brève et violente offensive azérie. La Fédération de Russie, préoccupée par son offensive en Ukraine, a « oublié » son alliée arménienne. Pire, le premier ministre arménien Nikol Pachinian, n’a pas envoyé d’aide à ses frères séparés d’Artsakh, contrairement aux deux guerres précédentes. Il s’est dit, toutefois, prêt à accueillir 40 000 réfugiés. Pour ces derniers, comme les Pieds Noirs et les Harkis en Algérie, c’est « La valise ou le cercueil » ! Ilham Aliev, le dictateur azéri, a beau dire que son objectif est une « réintégration pacifique des Arméniens », et « une normalisation des relations avec Erevan », le bilan catastrophique de ces derniers jours de combats – 200 tués et 400 blessés selon les autorités de Stépanakert, la petite capitale de l’Artshak - n’est pas de bon augure. Que peuvent espérer ces milliers d’Arméniens affamés, sans médicaments ou presque, dont certains lieux de culte ont déjà été saccagés, alors que les négociateurs de l’Azerbaïdjan, rencontrant les leurs à Yevlakh, à l’ouest de Bakou, exigent purement et simplement une restitution des armes et une reddition sans conditions ?
L’Europe, aux abonnés absents ?
L’institution bruxelloise, par l’intermédiaire de Charles Michel, son président – à quoi sert-il ? – et Ursula Von der Layen, présidente de la Commission, se sont bien « fendus » d’un communiqué, comme le Quai d’Orsay d’ailleurs, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour acheter gaz et pétrole au sieur Aliev, qui finance avec ces énergies sa guerre d’extermination des Arméniens, sous l’œil bienveillant d’Ergogan ? Il est vrai que, contrairement à l’Azerbaïdjan, l’Arménie n’a pas un sous-sol très riche et que, par conséquent, elle n’offre pas les mêmes conditions satisfaisantes pour investir.
Un pervers jeu d’alliances
Le sort de l’Arménie se joue en ce moment. La diaspora est, certes, mobilisée. Mais cela suffira-t-il ? Ces gens-là peuvent être très courageux, il n’empêche que sous le nombre et la modernité des armements qui leur font face, ils peuvent succomber. C’est ce qui vient d’arriver à l’enclave. Sera-ce le sort de l’Arménie toute entière demain ? Pachinian a fait un pas de deux en acceptant des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis, ce qui, en pleine guerre d’Ukraine, n’arrange pas ses affaires avec Moscou ! Erreur diplomatique ou tentative de réalignement ? Pour cette capitale, le front arménien était un front secondaire. Demain, la Turquie exigera peut-être une continuité territoriale avec l’Azerbaïdjan, via l’enclave azérie du Nakhitchevan, et une bande à la frontière irano/arménienne. Continuité du monde turcophone, de l’espace ottoman ? La Géorgie, bien que chrétienne, n’est pas très favorable à l’Arménie, pays particulièrement enclavé et, compte-tenu qu’elle considère Moscou comme un envahisseur, en occupant l’Ossétie du sud et l’Abkhazie, elle frappe à la porte de l’OTAN, tout comme l’Ukraine. Seul l’Iran des Ayatollahs, adversaire du monde sunnite et…du monde occidental – dont Israël ! -, pourrait, paradoxalement, offrir un poumon à Erevan, capitale de l’un des plus vieux royaumes chrétiens !
Des milliards pour l’Ukraine, et rien pour l’Arménie ?
Pour des raisons historiques, pour des raisons morales, nous devons être aux côtés de l’Arménie, sans toutefois, avoir la mémoire courte : n’oublions pas, en effet, que durant les années noires, un certain Missak Manouchian était à la tête d’une réseau terroriste paré des vertus de la Résistance - les FTP-Moi - et que l’ASALA ( Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), proche des Palestiniens du FPLP et du FDPLP, manipulée par les communistes, répandait la terreur.( Notamment un attentat sanglant en 1983, au comptoir de la Turkish Airlines à Orly.) Si nos contrées réputées riches déversent des milliards pour permettre au gouvernement de Zelinsky d’ajouter « de la guerre à la guerre », n’y en aurait-il pas quelques-uns, à offrir à l’Arménie pour la sortir du pétrin ?
Publié par Guy de Laferrière le 23 septembre 2023
Double mauvaise action/mauvaise politique du Pape François avec ses propos à Marseille (et l'ensemble de sa "politique" (!) vis-à-vis des envahisseurs) :
1. Il dit : "Nous ne pouvons plus assister aux tragédies des naufrages provoqués par le fanatisme de l’indifférence" mais jamais il n'a mentionné depuis les débuts de son pontificat le fanatisme, l'expansionnisme et la férocité de l'Islam, qui s'empare de terres chrétiennes qu'il grignote (Haut Karabakh aujourd'hui, Kosovo hier...) et/ou qui persécute les chrétiens et les chasse de leurs terres (un million et demi de chrétiens en Irak avant la sale guerre des USA, même plus 200.000 aujourd'hui : il est vrai que, là, pour une fois, ce n'est pas directement ce Pape qui est fautif; persécutions constantes au Pakistan et dans maints pays musulmans, même en Égypte, malgré le très bon Maréchal Sissi, à la tête de l'État...)... Et pas un mot pour les victimes du terrorisme islamiste : ce Pape a "ses" stèles" (celles des envahisseurs) mais il ne se recueille pas devant celles des victimes de l'islamisme (Laura et Maurane, à la Gare Saint Charles, pourtant toute proche...)
2. En réalité, et de fait, la continuité de l'action pro-envahisseurs du Pape revient à légitimer le pillage de l'Afrique par les néo-colonialistes d'aujourd'hui : au moins ceux d'hier annonçaient la couleur, et Pizarre disait carrément aux Incas qu'il était venu prendre leur or. Là on pille le continent africain de sa richesse en hommes, afin de se constituer une armée sans nombre de quasi esclaves, exploitables à l'envi, à qui l'on ne donnera que des sous-salaires de misère; mais on ajoute à ce crime l'hypocrisie/tartuferie consistant à dire que l'on agit au nom de principes en eux-mêmes justes et bons, mais dévoyés. Nous le rappelions hier : optima corruptio pessima...
On pourrait dire de ce voyage papal éclair :
Pendant la visite papale, le pillage de l'Afrique par le néo-colonialisme continue !...
Et ce Pape le cautionne et le bénit...
PS : pour corriger un oubli du Pape, qui s'est incliné devant la plaque des envahisseurs, rappelons que Brahim Aouissaoui (ci desssous) venait de Lampedusa; arrivé à Nice, il n'a rien trouvé de mieux à faire que de massacrer trois fidèles catholiques dans une église de la ville (ci dessous, après la photo de leur assassin...
Source : lafautearousseau