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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 319

  • Un millionnaire américain prétend avoir trouvé comment rajeunir, voici sa méthode… et ça fait peur

    Publié par Guy de Laferrière le 05 juin 2023

    Aux États-Unis, Bryan Johnson, 45 ans, entrepreneur fortuné de la Silicon Valley (Californie), a décidé de consacrer des millions de dollars à un programme visant à ralentir son vieillissement biologique. Sa « cure de jouvence » nommée Blueprint repose sur une hygiène de vie et une alimentation irréprochables, sous la supervision d’une équipe médicale.

    Le millionnaire américain Bryan Johnson prétend avoir trouvé sa fontaine de jouvence. Son passeport indique 45 ans, mais son cœur, lui, serait celui d’un homme de 37 ans, sa peau celle d’une personne de 28 ans, et sa condition physique serait équivalente à celle d’un jeune de 18 ans… Cet entrepreneur de la Silicon Valley en Californie  a fait fortune en créant notamment une entreprise de paiement en ligne en 2007. Aujourd’hui, il consacre 2 millions de dollars par an (1,81 million d’euros) à son projet Blueprint, lancé en 2021, visant à essayer de réduire son âge biologique. Dans sa luxueuse villa de Los Angeles, il a aménagé une chambre, transformée en clinique médicale, où il passe de nombreuses heures, rapporte la BBC.

    Un programme millimétré

    Son quotidien est particulièrement astreignant. Le riche quadragénaire se réveille à 5 h du matin, et il se couche à 20 h, après avoir porté pendant deux heures des lunettes bloquant la lumière bleue. Sa chambre est plongée dans le noir complet et son protocole impose qu’il dorme seul, précise Slate.

    Il prend deux repas par jour : le premier à 6 h, le second à 11 h. Son alimentation est végétalienne et peu calorique : à base de choux-fleurs, de brocolis cuits à la vapeur, de champignons, de lentilles noires, avec un peu d’huile d’olive. Bien sûr, il ne boit pas d’alcool et évite le sucre.

    L’homme s’impose aussi un entraînement sportif quotidien intensif, avec 5 km de course à pied : « Je ne me suis jamais senti aussi bien. Manger des beignets ou de la pizza ne me procure plus aucun plaisir, cela me rend malade », confie-t-il à Radio Canada, qui l’a rencontré.

    C’est en effet un changement radical d’hygiène de vie pour cet ancien businessman californien, qui, avant de vendre sa société pour 800 millions de dollars (746 millions d’euros) était stressé, déprimé et en surpoids.

    Une batterie de tests et de traitements

    Ce n’est pas tout : Bryan Johnson passe tous les jours une batterie de tests et suit des traitements, supervisés par une équipe médicale. Son sang est analysé régulièrement, afin de surveiller l’évolution de son cholestérol, de ses triglycérides, de son niveau de testostérone. Son ouïe, sa capacité pulmonaire, son rythme cardiaque et ses réflexes sont aussi suivis de près. Pour rajeunir sa peau, il se plie régulièrement à des séances de laser.

    Bryan Johnson se décrit comme un explorateur du métabolisme humain : « Je fais cela parce que j’ai à cœur l’avenir du genre humain. J’essaie de faire une contribution qui sera digne de mention au XXVᵉ siècle », explique-t-il à Radio Canada.

    Néanmoins il n’a pas tout à fait perdu son sens des affaires. Il médiatise son régime millimétré, qu’il partage sur son site internet Blueprint.

    D’un point de vue scientifique, sa quête de jeunesse éternelle ne serait pas sans intérêt. « S’il réussit dans quinze ans à démontrer vraiment que ses biomarqueurs de vieillissement sont altérés ou ralentis de façon très claire, comparés à la population en général, ce serait vraiment intéressant, assez unique », estime Francis Rodier, chercheur spécialisé en vieillissement au Centre de recherches du CHUM à Montréal, cité par Radio Canada.

    Mais pour rendre cette expérience scientifiquement valide, il faudrait que toute une cohorte de personnes se plie à ce type de régime sur des années. Alors vivre vieux et en bonne santé, pourquoi pas. Encore faut-il accepter de mener une existence dépourvue de tout ce qui fait le sel de la vie.

    Source

  • La Suisse refuse catégoriquement de livrer des armes à l’Ukraine

    Publié par Guy de Laferrière le 04 juin 2023

    lesmoutonsrebelles


    Jean-Luc Addor, de l’Union démocratique du centre, a déclaré que l’acceptation de cette initiative signifierait s’engager en faveur d’un des protagonistes et violer la neutralité suisse. La Suisse a historiquement maintenu une position de neutralité.

    Malgré les pressions de Zelensky et de ses alliés, la Suisse a refusé d’autoriser les pays possédant des armes fabriquées en Suisse à les réexporter vers l’Ukraine.

    La position et le rôle de la Suisse sont très bien compris par les Ukrainiens, selon M. Berset. La Suisse applique sa loi et s’est montrée fortement engagée aux côtés de l’Ukraine depuis le début du conflit.

     

    Source

  • Toulouse : malgré une agression hyperviolente et gratuite, Mohamed et Wanisse, 19 ans, sont restés libres à cause d’une erreur de procédure

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2023

  • Un Français sur trois vit avec 100 euros à partir du 10 du mois

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2023

    Une anxiété financière majeure. Selon une enquête de l’Ifop pour le site MonPetitForfait en date du 25 mai dernier et rendue publique cette semaine, un tiers des Français ne dispose plus que de 100 euros le 10 du mois au titre du reste à vivre.

    « Au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31 % des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert », précise l’enquête.

    Ces résultats ont été obtenus grâce à un échantillon national représentatif de 1500 Français, mettant en lumière les conséquences réelles, relevant donc non pas de l’irrationnel, mais bel et bien de l’ampleur des dégradations dues à l’inflation sur le niveau de vie des citoyens, qu’elles soient physiques mais aussi psychiques.

    Des dépenses rognées sur tout

    Et pour cause, les sacrifices en matière de consommation n’ont jamais été aussi importants d’après l’enquête. Ils sont particulièrement conséquents chez les Français les plus modestes, sachant que ceux qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières ces douze derniers mois ont doublé en une quinzaine d’années, passant de 29 % en 2007 à 58 % en 2023.

    Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’un Français sur deux (soit 51 %) en viendrait même à « sauter des repas » régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. Cela représente une hausse de 7 points depuis 2022, toujours selon l’enquête.

    […]

    Des conséquences sur la santé mentale

    […]

    En effet, cette face cachée est pourtant palpable comme l’indique l’enquête, notamment pour les Français qui ont de grosses difficultés financières, touchés par les troubles anxiodépressifs les plus répandus tels que l’anxiété́ (54 %) ou la dépression (31 %).

    Lire l’article entier sur cnews.fr

  • Les objets connectés sont déjà des mouchards, le pouvoir est impatient de s’en servir

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2023

    Un projet de loi du gouvernement Borne propose d’autoriser l’activation à distance des micros et des caméras des smartphones et appareils électroniques. Ce que font déjà les GAFAM depuis des années. Pour s’opposer efficacement à la mise à disposition des moyens de surveillance commerciale au profit de l’appareil répressif de l’État, il faut mettre fin à l’impunité des multinationales du numérique.

    Le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 doit être présenté à l’Assemblée Nationale dans les mois qui viennent. Il est discuté en séance publique au Sénat ces jours-ci.

    L’article 3 en particulier, qui prévoit de modifier le code de procédure pénale, a de quoi faire réagir : il prévoit de permettre aux juges de décréter l’activation à distance des appareils électroniques – les téléphones portables en particulier – pour enregistrer de l’audio et de la vidéo.

    Le Monde décrit :

    « « Lorsque les nécessités de l’enquête l’exigent, le juge des libertés et de la détention (à la requête du procureur) ou le juge d’instruction pourront décider, si le texte est adopté, « l’activation à distance d’un appareil électronique à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire ou possesseur aux seules fins de procéder à sa localisation en temps réel ». Cela permet donc d’allumer à distance, sans le consentement du mis en cause, tout appareil pouvant le localiser.

    Il sera possible de procéder de la même manière pour capter des sons et des images par le biais d’un appareil connecté pour des crimes relevant du grand banditisme et du terrorisme. Ces mesures ne peuvent pas concerner les parlementaires, les journalistes, les avocats, les magistrats et les médecins, ni les mis en cause quand ils sont dans le bureau du juge ou chez leur avocat. »

    BFM TV de son côté, publie un article intitulé « Non, le gouvernement ne va pas mettre en place un espionnage généralisé de nos smartphones ». Pourtant, cette dénégation ne fait qu’inquiéter davantage, car quelques paragraphes plus loin, on nous explique exactement le contraire :

    « « On ne fait que légaliser l’alégal », conclut ainsi Alexandre Archambault, avocat spécialisé en droit du numérique, faisant référence à un vide juridique. […]

    Cette évolution législative permettra aussi, avec les mêmes garde-fous, l’espionnage du micro et de la caméra d’un smartphone. En effet, l’article 706-96 du code de procédure pénale permet déjà d’espionner un suspect, mais en plaçant « manuellement » un micro ou une caméra pour cela. […]

    Le nouveau texte permet d’utiliser un smartphone piraté à cet effet, en tirant profit du micro et de l’appareil photo intégrés au mobile. Par ailleurs, le terme « appareil électronique » inscrit dans le projet de loi laisse la possibilité d’utiliser les données émanant d’un ordinateur, ou de l’ordinateur de bord d’un véhicule, par exemple. »

    Il ne s’agit donc pas de déployer de nouveaux moyens techniques, mais d’instaurer le dispositif légal nécessaire pour que « les enquêteurs puissent accéder au micro et à la caméra d’un smartphone piraté ». Si l’on a la naïveté de s’en tenir aux annonces du ministère de la Justice, cela ne vaudra que dans les affaires de « grand banditisme ou terrorisme ».

    C’est le début de l’effet cliquet : une fois rendues acceptables pour le « terrorisme », ces pratiques de surveillance seront étendues progressivement à tout et n’importe quoi. Le journaliste Olivier Tesquet réagit sur Twitter : «  » Légaliser l’a-légal « , c’est à dire écrire la loi à partir de sa transgression, voilà qui n’est pas sans rappeler la loi renseignement de 2015. Combien de temps avant que des militants écologistes, déjà surveillés avec les moyens de la lutte antiterroriste, soient infectés par des logiciels espions autorisés par l’article 3 du projet de loi d’orientation de la justice ? »

    Il est pertinent de rappeler par exemple qu’au moment des luttes écologistes à Bure les effectifs « anti-terroristes » de la gendarmerie nationale avaient été mobilisés contre les militants opposés à l’enfouissement de déchets nucléaires. « Des dizaines de personnes placées sur écoute, un millier de discussions retranscrites, plus de 85 000 conversations et messages interceptés, plus de 16 ans de temps cumulé de surveillance téléphonique » racontait le magazine Reporterre en 2020.

    La politique numérique du macronisme : libérale et autoritaire

    Le gouvernement libéral d’Emmanuel Macron n’est pas inactif en matière de protection des droits numériques : il se montre activement nuisible. Il mobilise à cet effet les deux composantes de son idéologie, à savoir le libéralisme autoritaire.

    […]

    Concernant maintenant la composante autoritaire du libéralisme macroniste.

    Inutile de revenir ici en détail sur la répression du mouvement social de ces derniers mois. On s’intéresse ici au numérique, domaine propice aux dérives autoritaires actuelles des ministres de la police et la justice.

    En septembre 2022, au moment de l’audition de Gérald Darmanin au Sénat au sujet du projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur, Marc-Philippe Daubresse, sénateur LR, lui avait tendu la perche : « […] C’est aussi la réglementation européenne qui pose problème. Directive après directive, les autorités européennes limitent les possibilités d’investigation en mettant en avant la protection des données personnelles. La Conférence des procureurs nous alerte régulièrement sur ce point. Que pouvez-vous faire à cet égard ? »

    Et le ministre de l’intérieur de lui répondre :

    « Si je pouvais utiliser ces moyens pour combattre la grande criminalité ou les trafics de stupéfiants, je pense qu’il y aurait beaucoup moins d’homicides à Marseille. Et si l’on ne peut plus utiliser les données de localisation ou d’appel, les choses vont encore se compliquer… Il appartiendra à M. le Garde des sceaux de trouver les voies et moyens pour permettre aux services enquêteurs et aux procureurs de continuer à travailler sans alourdir la procédure malgré la décision européenne qui s’impose à nous. »

    On n’est jamais très loin, en France et en Europe, de la tentation d’imiter la NSA américaine dénoncée par Edward Snowden, quitte à expérimenter d’abord, légaliser ensuite – ou même à se passer de tout cadre légal, tant qu’à faire.

    Voilà où mène l’impunité dont bénéficient les multinationales du numérique.

    Ce projet de loi traduit parfaitement la complémentarité des politiques numériques du macronisme : accompagner les multinationales du numérique, y compris dans l’illégalité, et se ménager un accès à leurs dispositifs techniques permettant la mise en place d’une surveillance généralisée.

    L’impunité dont jouissent les multinationales depuis des années est le tremplin sur lequel rebondissent aujourd’hui les ministres de l’Intérieur et de la Justice.

    […]

    Il faut absolument, impérativement, faire vivre les droits garantis par le RGPD. Sans quoi, comme le dit Shoshanna Zuboff : « Nous pouvons avoir la démocratie, ou nous pouvons avoir une société de surveillance, mais pas les deux. Une société démocratique de surveillance est une impossibilité existentielle et politique. »

    Lire l’article entier sur blogs.mediapart.fr