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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 478

  • Nigeria : « Ils ont mis les chrétiens dans des cages, comme des animaux » l’effroyable calvaire de Maryamu Joseph et Janada Marcus, chrétiennes et victimes de Boko Haram

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    Le pape François a rencontré ce mercredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes deux jeunes victimes de la barbarie du groupe djihadiste Boko Haram au Nigeria, Maryamu Joseph,  détenue pendant neuf ans, et Janada, enlevée en 2018. Des témoignages glaçants et poignants recueillis par l’Aide à l’Église en détresse (AED).

    Elles s’appellent Maryamu et Janada et sont respectivement âgées de 16 et 22 ans. L’âge des rêves et des possibles dit-on. Mais pour elles, le rêve s’est transformé en cauchemar et les possibles en inconcevables. Reçues au Vatican par le pape François ce mercredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes, elles font partie de celles qu’on qualifie de survivantes face à la barbarie du groupe terroriste Boko Haram.

    « Neuf ans de vie en esclavage ! Neuf ans de torture ! Neuf ans d’agonie ! », confie-t-elle à l’AED. « Nous avons tant souffert aux mains de ces gens sans cœur et sans pitié. Pendant neuf ans, nous avons vu couler le sang innocent de mes frères chrétiens, tués par des gens qui n’accordent aucune valeur à la vie. Ils ont assassiné sans remords, comme si c’était une chose normale à faire. Ces neuf années gâchées dans la forêt de Sambisa ne peuvent être oubliées en un clin d’œil. Les mots ne peuvent rendre justice à ce que j’ai vécu. »

    Avec 21 autres personnes, elle a été enlevée en 2014 à l’âge de sept ans lorsque le groupe terroriste a attaqué sa communauté de Bazza et l’a emmenée dans un camp. Deux de ses frères et sœurs ont ensuite été emmenés dans le même camp. L’un a été tué sous ses yeux et avec une extrême barbarie et l’autre est toujours retenu en captivité. « Ils ont mis les chrétiens dans des cages, comme des animaux. La première chose qu’ils ont faite a été de nous convertir de force à l’islam », se remémore-t-elle avec douleur.

    « Ils ont changé mon nom en Aisha, un nom musulman, et nous ont avertis de ne pas prier en tant que chrétiens, sinon nous serions tués. Quand j’ai eu 10 ans, ils ont voulu me marier à l’un de leurs patrons, mais j’ai refusé. Pour me punir, ils m’ont enfermée dans une cage pendant une année entière. Ils apportaient de la nourriture une fois par jour et la glissaient sous la porte sans jamais ouvrir la cage. »

    Le calvaire de Janada Marcus remonte quant à lui à octobre 2018. Elle et sa famille étaient déjà sortis indemnes de deux attaques de Boko Haram, abandonnant une première fois leur maison dans la zone de gouvernement local de Baga, dans la région du lac Tchad au Nigeria, et une deuxième fois, fuyant leur nouveau foyer à Askira Uba, dans le sud de l’État de Borno, où leur maison a été incendiée et plusieurs membres de leur famille tués par les islamistes. Mais le pire restait à venir.

    Le 20 octobre 2018, sa maison se retrouve encerclée par des membres de Boko Haram. « Ils ont pointé une machette sur mon père et lui ont dit qu’ils nous libéreraient s’il faisait l’amour avec moi. Je n’ai pas pu retenir mes larmes ! Je tremblais, mais je ne pouvais rien faire ! », raconte-t-elle. « Mon père a refusé et a baissé la tête pour se soumettre à la mort. » En entendant cela, un des hommes a sorti une machette et a coupé la tête de son père. Deux ans plus tard, le 9 novembre 2020, elle est cette fois-ci capturée par des membres de Boko Haram. […]

    Aléteïa via fdesouche

  • Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, 42% des personnels de direction constatent la présence de tenues religieuses à l’école, 43% n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    Selon une enquête du principal syndicat des personnels de direction des collèges et lycées, le SNPDEN-UNSA, publiée mercredi, les tenues litigieuses, les contestations d’enseignement ou les difficultés en sortie scolaire ne font pas systématiquement l’objet de signalement.

    Comment comptabiliser les atteintes à la laïcité à l’école ? Le débat ne va pas manquer de ressurgir avec la publication mercredi 8 mars de la première enquête réalisée sur le sujet par le SNPDEN-UNSA. Le principal syndicat des chefs d’établissement vient de se doter d’un observatoire de la laïcité interne et a sondé ses adhérents. Près d’un millier de personnels de direction des 10 700 collèges et lycées français ont répondu.

    Résultat ? 42 % des personnels interrogés ont constaté entre septembre 2022 et janvier 2023 la présence d’élèves avec « des tenues vestimentaires dites culturelles mais qui peuvent être utilisées dans le cadre d’une pratique religieuse », comme notamment les qamis (tuniques longues) ou les abayas (robes longues de tradition moyen-orientale, portées au-dessus d’autres vêtements). Parmi eux, 43 % n’ont pas fait remonter les faits à leur hiérarchie.

    Côté ministère de l’éducation nationale, on dénombre in fine entre 360 et 280 signalements selon les mois depuis la rentrée, avec un pic à 720 en octobre. Un tiers à la moitié concernent des tenues litigieuses, soit environ 800 signalements depuis le début de l’année scolaire.

    Les raisons invoquées pour ne pas tout recenser ? L’équipe de direction a réglé le problème directement, ou le chef d’établissement n’en voit pas l’intérêt, convaincu de ne pas être suivi par l’institution. Le manque de temps, la crainte d’être considéré comme incompétent ou que cette remontée nuise à leur carrière sont également mis en avant. Pour Didier Georges, coprésident de ce nouvel observatoire interne, « même si les choses ont changé depuis plusieurs années, et singulièrement depuis l’assassinat de Samuel Paty, l’idée d’un “pas de vagues” réclamé par l’institution reste très présente ». Même si « ce n’est plus la réalité », cela reste « la perception des collègues », insiste le responsable syndical.

    […]

     

    Le Monde via fdesouche

  • Décès de Marcel Amont

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    Marcel Amont de son vrai nom Marcel Jean-Pierre Balthazar Miramon né à Bordeaux le 1er avril 1929, est décédé hier à l'âge de 93 ans. Ce pur Gascon à magnifié la chanson française dans les années 50 à 70. Il est considéré comme un des derniers grands représentants du music-hall en France.
    RIP
    Marcel Amont "Bleu, blanc, blond" | Archive INA
  • Toulouse : un chauffard tente d’écraser des policiers après un refus d’obtempérer, ces derniers ouvrent le feu à plusieurs reprises, un agent blessé

     

    L’homme a refusé le contrôle de police après un différend routier avec une automobiliste. Il a pris la fuite et a foncé sur les policiers qui ont tiré plusieurs coups de feu.

    Un chauffard a refusé d’obtempérer aux policiers à Toulouse (Haute-Garonne) ce mercredi en début d’après-midi. Il a foncé sur les forces de l’ordre qui ont ouvert le feu à plusieurs reprises a-t-on appris, confirmant une information de La Dépêche. Deux personnes qui se trouvaient dans la voiture, un homme et une femme, ont été interpellées et placées en garde à vue. Un policier a été blessé.

    (…) Le fuyard aurait manqué de renverser des piétons dans sa fuite, avant de s’engager sur la route de Launaguet puis dans l’impasse des Hortensias. Le suspect se retrouve bloqué et les policiers descendent de leur voiture pour tenter de l’interpeller. Il parvient à faire demi-tour et fonce sur les fonctionnaires qui font feu à huit reprises au total d’après le quotidien régional. L’un des agents a été percuté et blessé à une jambe. Les deux suspects ont alors pu être arrêtés. Ils n’ont pas été blessés.

    Actu 17 via fdesouche

  • Cataclysme social: 2,4 millions de Français ont eu recours à l’aide alimentaire en 2022, plus d’un tiers sont de nouveaux bénéficiaires

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

     

    POUVOIR D’ACHAT – De plus en plus de Français vivent dans la précarité. Selon une étude publiée lundi 27 février 2023, plus d’un tiers des personnes qui se rendent dans les structures d’aide alimentaire sont de nouveaux bénéficiaires qui le font depuis moins de 6 mois. Les données récoltées par l’institut CSA pour les Banques alimentaires dévoilent que le nombre de personnes qui recevaient l’aide alimentaire était de 2,4 millions jusqu’à fin 2022, soit trois fois plus par rapport à 2012.

    Une tendance haussière qui pourrait perdurer puisque l’inflation, aggravée par l’évolution du prix des produits alimentaires, a atteint en février 6,2% sur un an, à en croire une première estimation publiée le mardi 28 février 2023 par l’Insee.

    820 000 bénéficiaires en 2011, 2,4 millions en 2022 

    L’étude menée par l’Institut CSA, intitulée “Profils, qui sont les personnes accueillies à l’aide alimentaire ?”, révèle que près de 60% des bénéficiaires sollicitent une aide alimentaire une à deux fois par semaine.

    Un chiffre en hausse de 6% par rapport à 2020. « Les Banques Alimentaires accueillaient 820 000 personnes en 2011, contre 2,4 millions fin 2022 (…). Depuis 2008, les différentes crises économiques et sanitaires se sont traduites par cette ‘marée lente’ du recours à l’aide alimentaire qui n’a jamais reflué », lit-on.

    Le réseau français de Banques alimentaires explique que les profils accompagnés vivent à hauteur de 94% sous le seuil de pauvreté, habitent pour la moitié d’entre eux dans un HLM et autant vivent de minima sociaux. Mais ces profils deviennent de plus en plus hétérogènes, fait-on remarquer.

    83% des personnes accueillies sont sans emplois (retraités, handicapés, personnes au foyer, demandeurs d’asile, etc), dont plus d’un quart de chômeurs. 41% de ces chômeurs le sont depuis plus de 2 ans, en augmentation de 6 points, soit 41% par rapport à 2020.

    La perte d’emploi est d’ailleurs la principale cause du recours à l’aide alimentaire, devant les “accidents de la vie” comme la maladie (23 %), une séparation ou un divorce (21 %). “Mais la précarité n’épargne pas ceux qui ont un emploi et que l’on peut qualifier de ‘travailleurs pauvres’”, poursuit l’étude.

    Les deux tiers des bénéficiaires de l’aide alimentaire ont des contrats à temps partiel, dont 60% en CDI. Des emplois qui ne leur garantissent pas des revenus suffisants. “Le revenu moyen de ceux qui travaillent est de 1070 euros, c’est-à-dire moins que le SMIC tandis que le revenu de ceux qui ne travaillent pas est de 850 euros, c’est-à-dire moins que le minimum vieillesse”, note l’Institut CSA.

    Le gouvernement lance son plan “Mieux manger pour tous” 

    Des revenus dépensés dans l’alimentation, “deuxième poste de dépenses après le logement, en hausse de 14% par rapport à 2020”. Les produits les plus onéreux sont les plus demandés par les personnes comme les produits protéinés (viande, poisson, œufs) ou encore les végétaux (fruits et légumes). Des produits non alimentaires, comme ceux de l’hygiène, sont également sollicités.

    Les deux tiers des personnes interrogées par cette étude affirment que l’aide alimentaire leur est “essentielle” et qu’ils ne peuvent plus s’en passer. Une aide vers laquelle de plus en plus de Français pourraient se tourner en raison de l’inflation à deux chiffres des produits alimentaires, soit 14,5% sur un an contre 13,3% en janvier selon l’Insee.

    Les Banques Alimentaires expliquent dans l’étude que les plus de 2 millions de personnes en situation de précarité alimentaire sont accompagnées. Elles collectent près de 132 000 tonnes de produits auprès de plusieurs établissements (grande distribution, de l’industrie agroalimentaire, des agriculteurs et du grand public, etc) afin de les redistribuer à travers leurs 5700 associations partenaires.

    Le “premier réseau” en France devrait pouvoir compter sur le programme “Mieux manger pour tous”, un plan d’aide alimentaire à destination des Français les plus précaires lancé ce mardi 28 février 2023 par le ministre des Solidarités, Jean-Christophe Combe, selon RTL.

     

    Source F-S via lesmoutonsrebelles