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Le Parti de la France Occitanie Guy Jovelin - Page 480

  • Panique dans un TGV Colmar-Paris : un homme “menaçait de se faire exploser” dans le train et avait demandé à des passagers s’ils “croyaient en Dieu” ; il a été neutralisé par un policier

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Un homme qui menaçait de commettre un attentat dans un TGV Colmar-Paris, ce vendredi matin, a été maîtrisé par un policier hors service. La rame a été immobilisée en gare de Lorraine TGV, le temps d’effectuer une fouille approfondie.

    « La situation est terminée et sous contrôle. La personne a été interpellée », a rapporté un porte-parole de la SNCF. La compagnie a précisé que le train avait pu repartir « après intervention des forces de l’ordre ».

    (…) L’homme, âgé de 24 ans, « menaçait de se faire exploser » et avait demandé à des passagers s’ils croyaient en Dieu, mais ne disposait ni d’arme ni d’explosif, a expliqué la gendarmerie de la Moselle.

    (…) Le Télégramme via fdesouche

  • Corans brulés : la Turquie convoque l’ambassadeur de Norvège. Quelques heures après, la Norvège annule pour des “raisons de sécurité” la manifestation qui prévoyait de brûler un coran devant l’ambassade turque

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Le ministère turc des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de Norvège à AnkaraErling Skjonsberg, au sujet de plans visant à brûler le Coran dans le pays scandinave vendredi.

    Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a annoncé jeudi que la Norvège a annulé l’autorisation donnée au projet de brûler le Saint Coran, à la suite de l’avertissement d’Ankara.

    […]

    Vous avez vu ce qui s’est passé en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark. La même chose allait se produire en Norvège. C‘est un crime de haine. La haine n’est pas la liberté d’expression. Aujourd’hui, nous avons convoqué l’ambassadeur norvégien. Et ils ont retiré l’autorisation qu’ils avaient accordée” a précisé Mevlut Cavusoglu.

    […]

    Il a été signifié à Erling Skjonsberg qu’Ankara condamne fermement l’approche de la Norvège consistant à ne pas empêcher l’acte de provocation prévu, qui est clairement un crime haineux, que cette attitude est inacceptable et attend que cet acte ne soit pas autorisé”, selon les sources diplomatiques turques.

    Anadolu Agency

    […]

    Le groupe islamophobe Stop à l’islamisation de la Norvège (Sian) a plusieurs fois brûlé le Coran de manière démonstrative pour montrer son opposition à l’islam.

    Le groupe a demandé à organiser une manifestation devant l’ambassade de Turquie à Oslo vendredi. Là, un Coran aurait été incendié.

    Jeudi après-midi, la police a décidé de mettre un terme à la manifestation.

    L’inspecteur de police Martin Strand, du district de police d’Oslo, dément que la décision soit liée à un éventuel brûlage du livre saint de l’islam.

    “Nous ne nous demandons pas si les organisateurs doivent brûler le Coran ou non. C’est une expression politique qui est autorisée en Norvège et que nous n’interférons pas.

    Ce que nous avons pris en compte, c’est la sécurité de l’événement, et avec les informations dont nous disposons, nous estimons qu’il est plus sûr de l’arrêter, déclare Martin Strand à NRK.

    Il se réfère aux informations des services de renseignement, que la police ne veut pas rendre publiques.

    L’inspecteur de police dit qu’ils font toujours une évaluation de la sécurité de tous les événements.

    “Dans ce cas, nous avons conclu que la sécurité ne serait pas suffisante, ni pour les spectateurs ni pour les organisateurs”, déclare M. Strand.

    […]

    Nrk

    Le leader de Sian, Lars Thorsen, ne le pense pas. Il n’exclut pas que l’organisation organise une manifestation inopinée ailleurs.

    […]

    Ce que la police fait, c’est m’interdire toute activité politique légale afin qu’elle puisse avoir une journée tranquille au travail. La constitution et la convention des droits de l’homme me permettent de le faire“, a déclaré à Aftenposten le dirigeant de Sian, Lars Thorsen.

    Comment allez-vous réagir à la décision de la police ?

    Ce que nous faisons normalement, c’est de trouver autre chose et de ne pas en parler à la police. Mais nous sommes alors plus exposés à des adversaires violents. Il n’est pas rare que nous soyons exposés à cela. Je pense que c’est une mauvaise chose que nous soyons forcés de participer à des activités sans protection policière“, déclare Thorsen.

    Vous prévoyez toujours une manifestation et un brûlage de Coran vendredi ?

    “Il est utopique de penser que nous arriverons à l’ambassade de Turquie vendredi. Cela ne signifie pas que j’exclue que nous trouvions autre chose. Nous n’avons pas encore eu le temps de planifier. Mais quelque chose va se passer, mais il n’est pas bon de dire où et quand, dit-il.

    […]

    Aftenposten

  • Le Sénégal confronté à la fuite des médecins vers la France

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Déjà déficitaire en médecins, le Sénégal est confronté à un phénomène de fuite des cerveaux vers la France. Une tendance qui a des répercussions sur le système sanitaire sénégalais.

    Le docteur Abdoulaye Diop fait défiler les images sur son smartphone : Tulle, Périgueux, la région du Gard… Les offres de remplacement et propositions de gardes pour des maternités en France s’accumulent. « J’en reçois une dizaine par semaine », s’amuse le gynécologue-obstétricien sénégalais qui exerce dans une clinique privée de Dakar. Si ce « pur produit du système sénégalais » n’envisage pas de s’installer en France et se contente d’un déplacement annuel à Paris pour se former dans sa discipline, force est de constater qu’une partie des médecins sénégalais sont séduits par ces opportunités qui combinent salaire attractif et prise en charge du logement et transport. « Plusieurs confrères font régulièrement les allers-retours Sénégal-France pour des remplacements dans les hôpitaux français ou vont même s’y installer. En un mois, ils peuvent gagner ce qu’ils toucheraient en six mois ici ! », détaille-t-il.

    Difficile de chiffrer l’ampleur de cette « fuite des cerveaux » du Sénégal vers la France faute de données suffisantes. La tendance s’est accentuée ces dernières années avec le besoin croissant en ressources humaines dans le secteur du côté français. Un attrait qui joue sur la faible rémunération des médecins, sur un plateau médical défaillant et des conditions de travail difficiles dans le système public sanitaire sénégalais. Les structures françaises proposent, elles, « des conditions d’exercice plus attrayantes », un plateau médical de pointe et « une motivation financière plus importante ».

    « L’exode des médecins africains est une réalité : beaucoup de professionnels sénégalais exercent en France, et nombreux sont des spécialistes. Il y a une vraie saignée », déplore le docteur Boly Diop, président de l’Ordre des médecins du Sénégal. Si la France préfère miser sur du personnel déjà diplômé, les étudiants sont aussi concernés, car nombre d’entre eux y viennent pour se spécialiser, effectuer un stage en hôpital, et tous ne rentrent pas.

    Alors que chaque année, les universités et les écoles privées sénégalaises forment environ mille médecins, l’Etat n’en recrute que « cent pour les structures publiques sanitaires et ne peut pas absorber tout le flux de diplômés », explique le professeur Bara Ndiaye, doyen de la faculté de médecine, pharmacie et d’odonto-stomatologie de Dakar. En 2017, le pays comptait 7 médecins pour 100 000 habitants selon la Banque mondiale, loin des recommandations de l’OMS qui estime qu’à moins de 2,3 agents de santé (médecins, infirmières, sages femmes) pour 1 000 habitants les besoins en santé primaires ne sont pas suffisamment couverts.

    « Les structures publiques sont en sous-effectifs et les professionnels de santé sont submergés par le nombre de patients », raconte le docteur Edmin Diatta, psychiatre au centre hospitalier de Fann, à Dakar. Le déficit de médecins, surtout de spécialistes, est flagrant en milieu rural. « Travailler dans le service public de la santé au Sénégal est un sacerdoce. Mais c’est notre population, on ne peut pas l’abandonner », argumente le docteur Mamadou Demba Ndour, gynécologue-obstétricien dans la région de Matam (nord-est) et secrétaire général du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES).

    Faute de places suffisantes dans le public, les jeunes diplômés se tournent vers le privé, mais aussi vers l’étranger. D’autant qu’ils sont très sollicités hors des frontières puisqu’ils sont déjà qualifiés et expérimentés. « Il n’y a pas vraiment de problème de reconnaissance des compétences. Ils doivent fournir une attestation de l’Ordre des médecins et passer une “épreuve de vérification des connaissances (EVC) », informe le docteur Boly Diop. Ils peuvent également venir suivre leur spécialité ou la terminer en France. Grâce à une convention entre l’Ordre des médecins du Sénégal et le consulat de France, l’octroi de visas de longue durée, s’il n’est pas garanti, s’avère aisé.  

     « Si les hôpitaux français fonctionnent actuellement, c’est beaucoup grâce à la main-d’œuvre étrangère », tranche le docteur Birane Beye, gastro-entérologue, formé en endoscopie interventionnelle en France, exerçant désormais entre Dakar et Orléans. […]

    Le Monde via fdesouche

  • Robert Plomin : « La génétique influe plus sur notre personnalité et notre réussite que l’environnement »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    ENTRETIEN – Le psychologue et généticien américain montre que nos capacités intellectuelles et autres aspects de notre personnalité sont profondément influencées par notre génétique. Il invite à se saisir de cette révolution pour mieux cibler nos faiblesses et encourager nos talents.

    (…) L’environnement peut faire une différence. Mais alors, pourquoi certaines personnes sont-elles schizophrènes et d’autres pas? Pourquoi certains enfants ont du mal à apprendre à lire et d’autres l’apprennent très facilement? Nous devons nous demander empiriquement ce qui cause ces différences, et considérer la possibilité que des différences génétiques héréditaires expliquent certains de ces comportements. Dans le passé, on pouvait contester les études faites sur les jumeaux ou l’adoption. Mais avec la révolution de l’ADN, cela devient de plus en plus difficile de contester la part d’héritabilité de certains comportements. Mais il y a beaucoup de domaines des sciences sociales où les données ne comptent plus. On les ignore, on les met sous le tapis.

    On retrouve cette tendance dans les gender studies, qui ignorent le donné biologique de la différence des sexes…

    Vous avez encore le droit de dire que la différence des sexes existe en France? J’ai toujours peur qu’on me pose la question quand je donne une conférence. Les hommes et les femmes sont-ils biologiquement différents? Appelez-les comme vous voulez, mais quand vous avez la moitié de la population avec deux chromosomes X, l’autre moitié avec un chromosome X et un chromosome Y.. Cela fait beaucoup de différences. J’ai l’impression qu’en France, je ne sais pas si c’est la tradition psychanalytique ou autre, il y a plus de résistance à la notion de génétique qu’il n’y en a en Angleterre.

    (…) Je pense que la génétique explique une partie de nos goûts et de nos appétences et que c’est libérateur pour les parents: rien ne sert d’aller à contre-courant des dispositions naturelles de l’enfant, il faut les encourager, trouver quelles sont les choses qui les intéressent et pour lesquelles ils sont doués. Etre un bon parent, c’est être réactif aux talents de l’enfant, pas de penser qu’ils sont une boule d’argile que l’on peut modeler à sa guise. (…)

    La réussite scolaire est héréditaire?

    Oui. Le chapitre qui a attiré plus d’attention dans mon livre est celui intitulé: pourquoi les parents comptent, mais ils ne font aucune différence. Les enfants ne peuvent pas grandir seuls. Ils ont besoin de parents. Et la vie est plus agréable si les parents aiment et soutiennent les enfants. Mais la manière dont les parents éduquent leurs enfants ne fait aucune différence dans la façon dont leurs enfants réussissent à l’école par rapport aux autres enfants. Il n’y a pas d’influences parentales systématiques à l’échelle de la famille. Mes parents ont poussé ma sœur plus fortement que moi à l’école, mais ça n’a pas fait beaucoup de différence. Je sais que c’est difficile à accepter, mais les preuves sont accablantes. En fait, la réussite scolaire est plus héréditaire dans les premières années scolaires que le test d’intelligence générale.

    Votre livre pose une question essentielle, celle de la méritocratie. Si une bonne part de notre destin est génétique, le risque n’est-il pas de légitimer l’existence de castes génétiques?

    C’est une bonne question et j’essaie d’y répondre un peu dans mon livre. Je ne pense pas que la méritocratie soit incompatible avec la génétique, c’est même le contraire! D’ailleurs, la plupart des génies ne viennent pas de parents qui sont en haut de l’échelle sociale. La plupart d’entre eux sont au milieu. Si vous regardez les enfants des groupes les plus bas et les plus socialement défavorisés, certains ont des prédictions ADN pour la réussite scolaire qui sont beaucoup plus élevées que n’importe qui d’autre dans le spectre.

    Et donc si la méritocratie fonctionne vraiment, si nous nous débarrassons de ces différences environnementales et traitons vraiment tout le monde de la même manière, alors vous vous retrouverez avec une héritabilité plus élevée parce qu’il ne vous reste plus que les différences génétiques. Et c’est, je pense, une bonne chose, vraiment, parce que c’est la vraie méritocratie.

    Lire l’intégralité de l’article sur LeFigaro.fr

  • Toulouse : ils fournissaient des fausses licences Uber Eats à des migrants clandestins, deux frères et leurs complices interpellés

    Publié par Guy de Laferrière le 03 février 2023

    Quatre personnes sont actuellement auditionnées par les équipes de la police aux frontières (PAF). Ces hommes sont soupçonnés d’avoir créé et vendus de fausses licences pour les livreurs Uber Eat. Des documents cédés entre 700 et 1 000 € à l’unité. 

    Massés face à la place Arnaud-Bernard à Toulouse, plusieurs hommes sont appuyés sur le guidon de leur scooter. D’autres sont assis sur la selle de leur vélo. Ces individus, souvent étrangers ou en situation irrégulière sur le territoire, n’attendent qu’une chose : une petite notification sur leur téléphone portable. Quand leur smartphone vibre enfin, ils se précipitent vers un restaurant pour récupérer une commande à livrer chez des particuliers.

    (…)

    La Dépêche via fdesouche