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Le gouvernement allemand a adopté mercredi 6 juillet un projet de loi ouvrant la possibilité de régulariser des dizaines de milliers de personnes immigrées bien intégrées en Allemagne, mais sans permis de séjour durable dans ce pays. Ce texte, une promesse de la coalition au pouvoir depuis fin 2021, vise à faciliter l’intégration des étrangers dits «tolérés», qui ne peuvent pas être expulsés mais n’ont pas le droit de travailler.
Approuvé mercredi en conseil des ministres par le gouvernement d’Olaf Scholz, il concerne environ 130.000 étrangers vivant en Allemagne depuis au moins cinq ans mais ne pouvant y faire de projets à long terme faute de disposer d’un titre de séjour permanent. «Ces personnes, qui ont trouvé leur cadre de vie en Allemagne grâce à une longue durée de séjour, doivent se voir ouvrir une perspective en matière de droit de séjour et se voir offrir une chance de réunir les conditions nécessaires à un séjour légal», peut-on lire dans le texte du ministère de l’Intérieur.
Elles pourront obtenir un permis de séjour d’un an, le temps pour elles de prouver notamment qu’elles peuvent se prendre en charge financièrement. À l’issue de cette période d’essai, elles pourront recevoir un titre de séjour définitif. Le regroupement familial pour ces personnes doit en outre être facilité, selon le projet gouvernemental.
Il y a deux France en France. C’est ce que viennent de m’exposer des amis qui ont fait près de 1 000 km à bicyclette dans le centre nord de notre pays. La bicyclette, kilomètre par kilomètre, est le meilleur moyen de découvrir ces réalités qui font la vie quotidienne. Ces cyclo-observateurs ont ainsi découvert la France rurale, la France profonde, celle qui vient des siècles passés. Les habitants, généralement modestes, sont aimables, serviables, détendus. Ils paraissent ne pas avoir de souci écrasant. Ils sont accueillants, décontractés et donnent l’impression de vivre heureux dans la simplicité quotidienne.
L’alimentation est bonne et pas chère. On peut faire un bon repas pour 30 euros. Les hôtels, parfaitement tenus, affichent également des prix abordables.
Sans doute, nos campagnes ne sont pas épargnées par la délinquance, mais il s’agit d’une délinquance liée à la nature humaine. La gendarmerie, présente partout, est là pour agir avec efficacité. Dans la France rurale, il est encore possible de vivre sans crainte, paisible et confiant.
Dans la France urbaine, et donc plus peuplée, c’est tout autre chose. C’est aussi la France, mais c’est une France qu’il vaudrait mieux ne pas connaître.
Le mot-clé qui caractérise cette France-là, c’est l’insécurité. L’insécurité dans tous les domaines.
D’abord l’insécurité physique. Il suffit d’ouvrir le journal chaque jour, pour apprendre qu’une ou plusieurs personnes ont été tuées à coups de couteau – plus tout ce qui n’est pas publié. Et on commence de bonne heure. Je lis dans le « Figaro » du 13 juin qu’un gamin de 13 ans a assassiné sa petite amie du même âge. On note aussi que le coup de couteau est souvent suivi d’un Allah ouakbar.
Les graves incidents qui viennent d’avoir lieu au Stade de France illustrent cette insécurité. On ne s’y reconnaît pas entre Français, Anglais et migrants de toutes origines qui cherchent à s’entretuer. La police elle-même, constamment agressée, a pour consigne de faire preuve de « discernement ». Elle n’a évidemment pas le droit de « tirer dans le tas », ce qui fait qu’agitateurs et agresseurs de toutes origines – ils sont maintenant des millions en France bénéficiant le plus souvent d’allocations officielles – sont pratiquement assurés de l’impunité. Il faut donc s’attendre à de nouveaux incidents de cette nature, qui vont du coup de couteau à l’émeute.
À cette insécurité physique s’ajoute l’insécurité administrative et d’abord fiscale. On sait que l’impôt sur le revenu et la consommation vous enlève au moins 60 % de votre revenu. S’y ajoute l’impôt immobilier qui peut pratiquement s’approprier la presque totalité de votre patrimoine à la suite de procédures sans fin. Je connais le cas d’un contribuable aux prises avec l’administration discale depuis 10 ans. À ce train-là, la population française se divisera en deux : les fonctionnaires fiscaux et les assujettis qui paieront pour être contrôlés ! Nous serons en Absurdie. N’y sommes-nous pas déjà ?
Dans cette France-là, on trouve bien sûr des restaurants. Ils sont même très nombreux, certains affichant des menus à 355 euros (sans la boisson). Les clients qui s’y rendent sont ceux qui ont pu échapper au fisc. Ils doivent être très peu nombreux. Ce sont surtout les étrangers, y compris les Chinois, qui arrosent leur menu de quelques bonnes bouteilles de cognac, comme autrefois Mao lui-même. S’offrir quelques bonnes et très onéreuses bouteilles de cognac facilite paraît-il l’élaboration d’une bonne doctrine socialiste…
On prend les mêmes et on recommence pourrait être le slogan de l’ère macronienne. Il avait promis un changement de têtes il y a 5 ans, sans y donner suite. A l’aube du nouveau quinquennat du président de la République Emmanuel Macron, le changement n’est toujours pas au rendez-vous, mais les corrompus sont toujours là.
Le gouvernement Borne II recycle les anciens politiciens du système et les quelques blanc-becs, sans distinction de genre, de la garde rapprochée de Macron.
Ainsi l’expert en déconfiture économique Bruno Le Maire reste ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique, le médiocre Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Le vulgaire avocat Éric Dupond-Moretti, continuera de garder les Sceaux, et de arpenter le ministère de la Justice. Pap Ndiaye, le déjà si décrié ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse n’a pas été débarqué. L’insipide Agnès Pannier-Runacher mènera le ministère de la Transition énergétique sans gaz.
Le gouvernement Borne se compose également de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture. Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées. Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
La cerise sur le gâteau est l’entrée au gouvernement de l’urgentiste François Braun comme ministre de la Santé et de la Prévention. Pour l’Association des médecins urgentistes de France, « cette nomination est une véritable provocation » : « Comment pouvons-nous avoir confiance dans ce monsieur ? Les propositions qui sont faites par François Braun sont catastrophiques. C’est une rupture du service public. Il explique qu’on peut fermer les urgences la nuit. Monsieur Braun ne représente pas les urgentistes » explique Christophe Prudhomme, urgentiste et porte-parole de l’Association. « Monsieur Braun n’est pas selon nous quelqu’un de responsable, de raisonnable », a-t-il ajouté. « Cela va être un adversaire, il faut être clair. »
Christophe Prudhomme parle d’un médecin « qui a choisi les enjeux de pouvoir et l’accompagnement d’une politique de dégradation du service public ». « Il y a un véritable problème politique aujourd’hui et je pense qu’il va y avoir une révolte dans le monde de la santé et dans la population face à la politique inquiétante préconisée par monsieur Braun », a terminé l’urgentiste. François Braun, qui préconise le tri des patients aux urgences, était le chef des urgences en Moselle qui a le triste record des morts en France. Avec lui, on finira par regretter le véreux Véran.
Quant à ce dernier, il reprend du service comme porte-parole du gouvernement : il va ainsi pouvoir continuer à s’entendre parler dans les médias.
Concernant le transfuge des LR Damien Abad, visé par une enquête pour « tentative de viol », sa parenthèse gouvernementale aura été de courte durée : il a été exfiltré. Ses anciens amis ne seront certainement pas mécontents du retour de bâton. Comme quoi la trahison ne rapporte pas toujours.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce triste gouvernement borné par les affaires et la corruption : le nombre de ministres et secrétaires d’Etat accusés de violences, viols, détournements, corruption, à l’instar de Darmanin ou de Patricia Mirallès, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire qui a été au centre d’une enquête de Mediapart mettant en cause la gestion de ses frais de mandat, dépasse l’imagination. C’est cela le règne Macron : des casseroles à gogo pour mieux tenir en laisse tout ce petit monde de courtisans !
« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » – R.D –
C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que De Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre. Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »
Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise. Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres. Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.
L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.
Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.
L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.
A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.
Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.
Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.
Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».
Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.
C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »
Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.
Décidément, le crime était profondément enraciné !…
chaque année se tient une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC.