Publié par Guy de Laferrière le 31 août 2023
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Publié par Guy de Laferrière le 31 août 2023
Publié par Guy de Laferrière le 23 mai 2023
« Tout ce que les dirigeants ont à faire, c’est de dire au peuple qu’ils ont quelque chose à craindre. Pointez du doigt la source de leur peur, et vous pourrez obtenir des humains qu’ils fassent tout ce que vous désirez. Vous pouvez les rendre obéissants. »
Goering, Le Journal de Nuremberg, Gustave Gilbert, 1947
« Même dans les pays où le régime de confinement était le plus strict, comme en France, les autorités sanitaires insistaient sur la nécessité de passer un peu de temps à l’extérieur chaque jour. […] Cela permettra de créer des liens plus profonds et plus personnels au niveau individuel avec les éléments “macro” que nous avons évoqués plus tôt concernant la préservation de nos écosystèmes et la nécessité de produire et de consommer de manière respectueuse de l’environnement. »
Covid-19 : la grande réinitialisation, Klaus Schwab, Thierry Malleret, 2020 Forum économique mondial
La responsabilisation est la figure moderne de la honte. L’idée du marketing de la honte est de mettre en exergue un prétendu « problème ». Il s’agit de créer des angoisses, des peurs et des hontes (et non plus un besoin) tout en lui apportant une solution. Le besoin naîtra de lui-même dans la tête du consommateur ! Les marques sont de plus en plus nombreuses à investir dans ce discours de la culpabilité. Elles incitent à se montrer responsable dans chaque acte de consommation courante.
L’utilisation de la culpabilité se multiplie autant dans les campagnes de prévention (campagne 2014 de la sécurité routière « Trop vite, trop tard. On ne regrette de rouler trop vite que quand il est trop tard ») ou de santé publique (« Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé ») mais également pour des publicités de produits (« se faire plaisir sans mauvaise conscience » avec la Honda CR-Z Hybrid).
Un exemple : les bouteilles ne sont plus consignées. On peut toujours taper « bouteilles consignées » sur Service-Public.fr : aucun résultat. Vous n’y êtes pour rien si elles ne sont pas reprises par les commerces, mais si vous les jetez, c’est votre faute. Ça met la planète en danger. En revanche, si vous tapez tri sélectif, vous avez l’embarras du choix. Le ministère de l’écologie vous explique tout en détail : « par exemple, le carton d’emballage de la boîte de biscuits doit être séparé de la barquette en plastique ou du film, avant d’être jeté dans le bac de collecte. »…] Les déchets de verre sont à déposer en général au niveau de points d’apport volontaire qui leur sont spécifiques. » Vous remarquerez que les belles bouteilles soigneusement vidées par les amateurs de bon vin, sont déjà qualifiées de « déchets ».
Si vous triez les bouteilles (c’est-à-dire si vous les cassez) dans une poubelle spéciale, c’est bien, vous êtes éco-responsable. Tout-à-fait accessoirement l’industrie du verre va prospérer. O-I FRANCE est le principal fabricant de bouteilles en Europe et domine le marché français. Son chiffre d’affaires de 2021 frôlait les 800 millions d’euros. Sa maison mère (actionnaires majoritaires : Fidelity et Vanguard) a réalisé un bénéfice de 6,4 milliards de dollars en 2021. Selon une enquête mondiale menée en 2014 par le groupe marketing Nielsen sur la Responsabilité sociale des entreprises, 52 % des consommateurs dans le monde seraient prêts à payer davantage pour des produits fabriqués par des entreprises engagées sur le plan environnemental et social. Actuellement, la facture d’énergie de la verrerie de Puy-Guillaume représente 20 % des coûts fixes. Est-ce bien éco-responsable ?
Côté plastique, après avoir détruit les petits commerces où on pouvait faire ses courses avec un panier, le gouvernement favorable aux grandes surfaces se rachète une moralité en interdisant les concombres sous cellophane, les poires en barquette, les courgettes en sachet plastique. Tout le reste peut rester emballé (surtout dans les McDo Drive).
On vous laisse sur le refrain qu’entonne la joyeuse bande du prince Charles, Bill Gates & Cie dans les sélects clubs Bilderberg et Davos.
Publié par Guy de Laferrière le 16 novembre 2022
L’Union européenne et certains États membres, dont la France, vont verser plus d’un milliard d’euros pour aider l’Afrique à s’adapter au changement climatique, comme l’a annoncé le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.
[…]« Ensemble, l’Union européenne et quatre États membres – France, Allemagne, Pays-Bas et Danemark – vont fournir plus d’un milliard d’euros pour soutenir l’adaptation en Afrique », a-t-il annoncé lors de la COP27 en Égypte.
[…]Ces fonds doivent servir à collecter des données sur les risques climatiques, à renforcer des systèmes d’alerte précoce pour prévenir les populations d’une catastrophe imminente et aider à mobiliser la finance – y compris privée – sur la question climatique. Enfin, ils doivent renforcer des mécanismes d’assurance face aux risques inévitables, a détaillé Frans Timmermans.
[…]L’Union via fdesouche.
Publié par Guy Jovelin le 01 jullet 2021
Le mouvement initié par Greta Thunberg devient raisonnable. Au terme d’une prise de tête sans précédent, la section néo-zélandaise a décidé de se saborder.
Le résultat de l’introspection fut implacable : ils étaient racistes. Infréquentables. Dignes de finir dans les poubelles de l’Histoire. L’autodissolution s’imposait.
Partant du constat selon lequel « les communautés du BIPOC (personnes de couleur) sont affectées de manière disproportionnée par le changement climatique, donc la lutte pour la justice climatique devrait être menée par leurs voix et leurs besoins », la présence de Blancs à la tête de l’organisation devenait intenable. Que faisaient-ils là ? Révolté par la situation, un responsable s’est auto-empoigné par le col de sa veste et s’est jeté dehors.
À la suite de cette décision, deux camions d’excuses furent livrés à qui de droit. « Pour la blessure, l’épuisement et le traumatisme. » Et le supplément gratuit offert par la maison : « Pour le traumatisme supplémentaire causé par notre lenteur à assumer nos responsabilités. » Non content de se suicider, le groupe estime qu’il ne l’a pas fait assez vite. Du bobo haut de gamme ! Sur ce modèle, Jean-Luc Mélenchon pourrait un jour s’auto-enfariner. Promptement. Dès le petit déjeuner. Une deuxième couche à midi pour réaffirmer sa honte d’être blanc. Le tout sur recommandation de Danièle Obono.
Selon l’angle de vue, le sens de cette autodissolution peut être compris à l’envers. Que dire de militants qui détruisent leur mouvement au prétexte qu’ils s’estiment moins concernés par le problème ? Exprimé trivialement, la démarche peut s’énoncer comme suit : « Que les Noirs se démerdent avec leurs problèmes de réchauffement. » L’antiracisme poussé jusqu’à l’hystérie aboutit au résultat inverse de celui qu’il s’était fixé. L’arrêt du combat. À terme, Greta au point mort. Trop ceci, pas assez cela. Disparition. L’écolo réchauffiste est soluble dans sa propre idéologie.
L’opposant se voit ainsi dispensé de toute argumentation. Économie d’énergie, utilisation des pulsions naturelles de l’adversaire… La planète sera sauvée.
Publié par Guy Jovelin le 17 mai 2019