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fécondité

  • France métropolitaine: l’indice conjoncturel de fécondité au plus bas niveau depuis 1919

    Publié par Guy de Laferrière le 17 janvier 2024

    Auteur : 

    L’INSEE vient de publier le bilan démographique provisoire de 2023. Bien que provisoire, il ne sera guère différent du bilan définitif. L’écart est généralement nettement inférieur à 1% entre le bilan définitif et le bilan provisoire.

    La plupart des media ont parlé d’une nouvelle forte baisse de la natalité mais aucun pour l’instant (à ma connaissance), n’a signalé que le niveau des naissances était tombé en dessous du niveau de 1945 en France métropolitaine. Avec 640 000 naissances vivantes seulement, contre 645 899 en 1945 et 843 904 en 1946, on est tombé à un niveau extrêmement bas, le plus bas depuis 1944. Il faut se rappeler en effet qu’il n’y avait que 39,215 millions d’habitants au 1/1/1945, contre 65,926 au 1/1/2023.

    L’indice conjoncturel de fécondité (1,639 enfant par femme en France métropolitaine), quant à lui, est tombé en dessous du précédant plus bas depuis 1945, à savoir le niveau de 1993 (1,660 enfant par femme).

    Les media ont parlé de cet indice avec les régions d’outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte, Réunion), ce qui le porte à 1,676. Mais nous préférons comparer les chiffres de la France métropolitaine, qui permettent de remonter jusqu’en 1801.

    Nous précisons ici, qu’en dehors des années 1915 à 1919 (qui correspondent à la fécondité de la première guerre mondiale, compte tenu des neuf mois de grossesse), l’indice est au plus bas niveau depuis qu’il y a des statistiques annuelles en France, c’est-à-dire depuis 1801. On peut même dire qu’il est probable qu’il est au plus bas niveau depuis que la France est apparue dans l’histoire, c’est-à-dire depuis Clovis.

    Le taux de natalité, à 9,7 pour 1000 habitants, est le deuxième plus bas depuis 1801. On n’a fait pire qu’en 1916 (9,6 pour mille).

    Il y a néanmoins deux points positifs. La mortalité recule fortement, malgré le vieillissement de la population, grâce à la forte augmentation de l’espérance de vie. On dépasse pour la 1e fois les 80 ans d’espérance de vie à la naissance pour les garçons nés en 2023 (dans l’hypothèse où les taux de mortalité à chaque âge constatés en 2023 ne changeraient pas durant toute leur vie), avec 80,1 ans. Pour les femmes, dans la même hypothèse, l’espérance est de 85,8 ans.

    Le nombre de mariages civils entre hommes et femmes, en France et régions d’outre-mer, est stable à 235 000. Un léger rattrapage se poursuit après l’année 2020 catastrophique, suite aux restrictions injustifiées attribuées au coronavirus. Il y avait eu 150 000 mariages seulement en 2020, soit 68 000 de moins qu’en 2019 (218 000). Il y en a eu 212 000 en 2021 (encore 6 000 de moins qu’en 2019). En 2022 et 2023, il y en a eu 235 000, soit un rattrapage de 17 000 chacune de ces deux années. Au final, il y a encore un manque de 68 +6 -17 -17=40 mille mariages.

    En conclusion, la France a vraiment besoin de nos prières et de nos sacrifices et, surtout, de l’aide de Dieu.

    Gontran Paume

     

    Source : medias-presse.info

  • Population et Sociétés : fécondité des filles âgées de 10 à 14 ans dans le monde

    Publié par Guy Jovelin le 25 juin 2022

     

     

  • Fécondité des immigrés installés en France selon le pays de naissance (DATA)

    Publié par Guy Jovelin le 23 mars 2022

    Posté par Eric Martin  Il y a 57 secondes

    Fécondité des immigrés installés en France selon le pays de naissance (DATA)

     

     

     

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  • Démographie française : En 2016, la fécondité d’une femme immigrée est supérieure de 52% à une non immigrée, une immigrée inactive accouche en moyenne de 4,17 enfants

    Publié par Guy Jovelin le 28 août 2019

     

    Les indicateurs conjoncturels de fécondité permettent comparer les taux fécondité par groupes sociaux. Ils permettent des analyses sur les années récentes à la différence de la descendance finale (nombre moyen d’enfants mis au monde par une génération de femmes au cours de leur vie, qui nécessite d’attendre qu’elles aient dépassé 50 ans).

    En 2016, l’ICF des immigrées est de 2,72 enfants par femme et celui des non immigrées de 1,79 enfant par femme, soit un écart de 0,93 enfant par femme.

    L’ICF total des femmes, immigrées ou non, est de 1,91 enfant par femme.

    Sans les immigrées, le niveau de la fécondité en France en 2016 serait donc inférieur de 0,12 enfant par femme (1,91 moins 1,79). Le surcroît de fécondité des femmes immigrées mesuré d’après l’ICF se lit aussi au travers de la part des naissances de mères immigrées dans l’ensemble des naissances en France (19 % en 2019), qui est plus élevée que la part des femmes immigrées parmi la population féminine de 15 à 50 ans (12 %, cette proportion variant de 4 % à 16 % selon les âges).

    NB : pour l’insee, un immigré est une personne résidant en France, née à l’étranger et de nationalité étrangère à sa naissance.

    Source : INSEE via fdesouche

  • 30 000 € pour les familles ayant 3 enfants

    Publié par Guy Jovelin le 01 août 2019

    Auteur : Michel Janva

    30 000 € pour les familles ayant 3 enfants

    Ne rêvez pas : ce n’est pas pour les familles françaises.

    Pour contribuer à favoriser la natalité, le gouvernement hongrois de Viktor Orban a décidé d’attribuer une aide de 10 millions de Forint, soit 30 500 euros, à chaque famille dès le troisième enfant. […]

    Sous forme de prêt à rembourser petit à petit, chaque mois, 2 400 familles ont déjà bénéficié de cette aide exceptionnelle. Dès le premier enfant, les familles hongroises sont dispensées des intérêts et les remboursements sont suspendus pendant trois ans. Une deuxième pause de trois ans est ensuite accordée à partir du deuxième enfant. Et à partir du troisième, plus besoin de rembourser un seul centime. Une exemption à vie de l’impôt sur le revenu pour les femmes ayant élevé au moins quatre enfants a même été évoquée par Budapest. […]

    Doté d’un faible taux de fécondité (1,54 enfant par femme contre une moyenne de 1,59 dans l’Union européenne en 2017), la Hongrie fait également face à une pénurie de main d’œuvre, les travailleurs préférant les salaires plus alléchants de l’ouest du continent. Cependant, tous les Hongrois ne pourront pas bénéficier de cette aide. En effet, il faut que les deux parents soient mariés, résidents en Hongrie, la mère doit être âgée entre 18 et 40 ans et l’enfant doit être issu d’une première union. De plus, l’enfant doit naître dans les cinq ans qui suivent l’obtention de l’aide. Si tel n’est pas le cas, le couple devra rembourser l’intégralité de la somme… en quatre mois. 

     

    Source : lesalonbeige