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islamophobie

  • Pour dénoncer l’islamophobie, l’artiste italienne Pippa Bacca, 33 ans, avait décidé de traverser le Moyen-Orient en auto-stop, pour prouver que ses habitants étaient pacifiques. Une fois arrivée en Turquie, elle a été violée et assassinée…

    Publié par Guy de Laferrière le 08 mars 2023

    Posté par Eric Martin

    Pour dénoncer l’islamophobie, l’artiste italienne Pippa Bacca, 33 ans, avait décidé de traverser le Moyen-Orient en auto-stop, pour prouver que ses habitants étaient pacifiques. Une fois arrivée en Turquie, elle a été violée et assassinée…

     

     

     

  • Affaire Sciences Po Grenoble : Enseignante, Claire Guéville a été condamnée pour injures et diffamation envers les professeurs accusés « d’islamophobie »

    Publié par Guy de Laferrière le 11 janvier 2023

    Une secrétaire nationale du syndicat Snes-FSU, responsable du secteur lycée, a été condamnée mercredi 11 janvier à une amende de 5 000 euros dont 4 000 euros avec sursis pour injures et diffamation dans l’affaire aux multiples ramifications des accusations d’islamophobie à Sciences Po Grenoble. Également condamnée à verser 2 500 euros de dommages et intérêts, Claire Guéville, professeure d’histoire-géographie à Rouen, compte faire appel.

    L’affaire remonte à mars 2021, quand les noms de deux professeurs de l’IEP de Grenoble sont affichés sur les murs de l’établissement, les accusant d’islamophobie. En réaction à un article sur le sujet, Claire Guéville avait qualifié sur son compte Twitter les deux enseignants de “racistes” et “négationnistes”. L’un d’eux, Vincent Tournier, avait alors porté plainte. Le procès avait eu lieu en novembre 2022 devant le tribunal correctionnel de Grenoble.

    […]

     

    Le 4 mars 2021, des affiches avait été collées sur la façade de l’institut d’études politiques de Grenoble. “Des fascistes dans nos amphis”, “L’islamophobie tue”, mentionnaient-elles. Deux enseignants y étaient nommément visés, les accusant ainsi directement d’islamophobie pour avoir notamment demandé de retirer le terme “islamophobie” de l’intitulé d’une table ronde également axée sur le racisme et l’antisémitisme. Le débat s’était ensuite enflammé jusque sur les réseaux sociaux.

    Franceinfo via fdesouche

  • I-SLA-MO-PHO-BIE!

    Publié par Guy Jovelin le 17 août 2021

    Marche contre l'islamophobie, le 10 novembre 2019. © SEVGI/SIPA Numéro de reportage : 00931703_000010

    L’islamophobie est un mot employé à tort et à travers par ceux qui ne se posent pas une question importante: vaut-il mieux être musulman en France, ou mécréant en terre d’islam ? 

    Lieu commun parmi les lieux communs, pour nombre d’adeptes de la bien-pensance, de l’extrême-gauche à l’association CoeXisTer en passant par tout ce que notre pays compte de tenants du politiquement correct, la cause est entendue: la France serait structurellement, monstrueusement, désespérément I-SLA-MO-PHO-BE ! Et bien sûr, le fait même que, parfois, certains se demandent pourquoi tant de crimes atroces de par le monde sont commis au nom de la religion de paix et de tolérance (dont les adeptes sont évidemment tous sans exception les incarnations d’une diversité qui, rappelons-le, est une chance pour la France) ne fait que prouver cette insoutenable islamophobie.

    Eh bien soit ! Cessons de lutter, et admettons-le comme un postulat: la France est islamophobe. Et l’islam est évidemment une religion de paix et de tolérance, et même la religion de paix et de tolérance par excellence. Imaginer le contraire serait déjà islamophobe, une très vilaine pensée.

    Nous, Français, confrontés à nos insuffisances et en l’occurrence à notre manque d’ouverture à l’autre – pardon, à l’Autre – à notre manque de tolérance, devrions dès lors prendre exemple sur cette diversité qui nous enrichit tant, et apprendre. Traitons donc les musulmans de la manière dont la charia enseigne qu’il faut traiter les non-musulmans ! Non ? Attention, refuser cette proposition serait sous-entendre que l’attitude de l’islam serait problématique : alerte islamophobie, vilaine pensée.

    bien-pensance,islamophobie

    Mohammed Ben Salmane en visite à Alger, 2 décembre 2018. © RYAD KRAMDI / AFP

    Réjouissons-nous de vivre en France ! 

    Quelle source d’inspiration allons-nous prendre ? La manière pacifique et tolérante dont les sunnites traitent les chiites, ou celle dont les chiites traitent les sunnites ? Allons-nous donner à l’islam la place que l’Arabie Saoudite donne aux autres religions ? Peut-être proposer à nos concitoyens musulmans un statut inspiré de celui donné aux non-musulmans par la « Constitution de Médine » – en fait le pacte de Yathrib, qui fit d’une confédération de tribus une proto-nation théocratique ? Ou revenir aux sources, et leur appliquer ce que le Coran enseigne qu’il faut appliquer aux polythéistes ?
    Comment ça, non ? Comment ça, ce serait contraire à nos valeurs fondamentales de respect de la dignité humaine et de l’Etat de droit ? Mais enfin ! Voudriez-vous dire que l’islam, les préceptes islamiques définis par le Coran, n’inspireraient pas un comportement respectueux de la dignité humaine et de l’état de droit ? Voilà qui me semble terriblement islamophobe, vilaine pensée.

    Allons. Pour ma part, je me réjouis de vivre dans ce terrible pays islamophobe qui garantit à mes concitoyens musulmans des droits que l’islam n’a jamais reconnus aux non-musulmans. Et à toute personne qui fait à la France le procès d’être islamophobe, je demande simplement : vaut-il mieux être musulman en France, ou mécréant en terre d’islam ?

    Comme qui dirait, je crois que la question elle est vite répondue…

     

    Haut fonctionnaire, polytechnicien. Sécurité, anti-terrorisme, sciences des religions. Disciple de Plutarque.
     
  • Justin Trudeau lance un sommet national sur l’Islamophobie, le Conseil national des musulmans canadiens propose 61 recommandations

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2021

    La Loi sur la laïcité de l'État ou la loi 21 est une loi québécoise adoptée
    le 16 juin 2019 par l’Assemblée nationale du Québec. Elle est la première loi à disposer
    que « L’État du Québec est laïc » (article 1). Elle interdit le port de signes religieux 
    aux employés de l'État en position d'autorité coercitive, ainsi qu'aux enseignants du réseau
    scolaire public, tout en reconnaissant un droit acquis aux personnes déjà en poste
    le 27 mars 2019, soit le jour précédant la présentation du projet de loi.

    Connu pour être un pays tolérant et ouvert, le Canada a encore des progrès à faire en matière d’intégration, surtout vis-à-vis de la communauté musulmane qui a été récemment la cible de plusieurs attaques. Le premier ministre Justin Trudeau a tenu à apporter son soutien à cette communauté en annonçant l’organisation « du sommet national sur l’islamophobie le 22 juillet 2021, pour continuer de lutter contre la haine et la discrimination contre les musulmans ».

    Le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC) a adressé lundi au gouvernement une liste de 61 recommandations pour mettre fin à la haine envers leur communauté. Parmi celles-ci, l’association réclame la mise en place de campagnes de sensibilisation contre l’islamophobie dans les écoles, ainsi qu’un renforcement de la sécurité dans les mosquées.

    […]

     

    Parmi ces recommandations :

    • Élaborer une stratégie fédérale contre l’islamophobie avant la fin de 2021
    • Réformer le Code criminel pour mieux faire face aux crimes haineux, y compris sur Internet
    • Exiger que tous les juges suivent une formation sur l’islamophobie
    • Accorder du financement pour renforcer la sécurité dans les mosquées au pays
    • Créer immédiatement un bureau de rapporteur spécial sur l’islamophobie
    • Formuler des stratégies provinciales contre l’islamophobie pour sensibiliser les élèves
    • Financer des initiatives permettant aux musulmans de témoigner de leur histoire
    • Lancer des campagnes municipales contre le racisme

      Le Conseil national des musulmans presse aussi Ottawa « d’intervenir dans tout recours lancé à l’avenir devant les tribunaux contre la loi 21, qui affecte de manière disproportionnée les femmes musulmanes »

    La Croix / Radio-Canada / La Presse / Gouvernement Canadien

  • Cognac (16) : un professeur réclame sa mutation après avoir été pris à partie et accusé d’islamophobie par un parent d’élève

    Publié par Guy Jovelin le 17 juin 2021

    fdesouche

    C’était le 16 décembre 2020, deux mois jour pour jour après la décapitation du professeur Samuel Paty par un jeune Tchétchène radicalisé. Ce matin-là, aux alentours de 10 heures, Stéphane Didier, professeur d’histoire-géographie au collège Claude-Boucher de Cognac, a rendez-vous avec la mère d’une élève, Mme K., pour parler de la situation de sa fille, dont les résultats sont en baisse. Le rendez-vous se déroule dans la salle des professeurs. Deux autres collègues de Stéphane Didier, cachés par une cloison, sont également présents dans la pièce – où ils prennent leur pose, et deviendront des témoins auditifs clés de l’altercation.

    Rapidement la conversation s’envenime avec Mme K. « Durant notre échange, cette femme a volontairement porté des propos diffamatoires intimidants, avec menaces verbales, et outrageux relatifs au racisme antimusulman à l’égard de sa fille », indique Stéphane Didier, dans le procès-verbal de sa plainte, déposée quelques heures plus tard. Dans ce document – que Valeurs actuelles a pu consulter -, il affirme « n’avoir jamais tenu de tels propos » dans ses cours. « Je suis républicain et je respecte la laïcité appliquée dans mon pays », déclare le professeur, qui se voit reprocher par la mère de l’élève, musulmane, de pousser sa fille au suicide. La discussion monte d’un cran lorsqu’elle l’accuse de « regarder sa fille de travers » et de la « harceler » avec ses « remarques sur son travail et ses mauvais résultats ».

    Ce ne sont pourtant pas ces allégations qui inciteront Stéphane Didier à porter plainte, mais la suite de l’entretien, lors duquel Mme K. « a alors évoqué toute seule l’affaire Samuel Paty » tentant de « faire le lien entre le meurtre de cet homme et mon enseignement », affirme le professeur. « Elle a réitéré ses propos et ajouté dans un accès de colère irrationnel : “Vous savez ce qu’est l’affaire Samuel Paty. ” » Stéphane Didier décide de couper court à l’entretien, mais se voit encore traiter de « sale prof raciste »« En état de choc psychologique », il se rend le même jour chez le médecin, qui lui prescrit deux jours d’arrêt maladie, soit jusqu’au 18 décembre, date du début des vacances scolaires de Noël. Les professeurs témoins de la scène accepteront quant à eux de se rendre au commissariat. Tous deux confirment les insultes et l’évocation de l’affaire Samuel Paty comme point de départ de ces insultes.

    La suite de l’enquête sur Valeurs Actuelles