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pénurie

  • B comme bons sens ou comme bêtise ; c’est selon…

    Publié par Guy Jovelin le 08 septembre 2022

    synthesenationale

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    La chronique de Philippe Randa

    Que n’a-t-on ricané de la panique de ces consommateurs, parfois sur fond de crêpages de chignon plus ou moins violents, pour un paquet de papier toilette après des rumeurs de pénurie, généralement plus supposées que réelles… Certes utile, sinon indispensable dans notre vie quotidienne, ce produit vaut aussi pour certains son lourd pesant de ridicule…

    En avril dernier, Michel-Édouard Leclerc annonçait effectivement une hausse significative du prix du papier toilette : 7 % depuis le début de l’année, selon le site Démarches Administratives, parce que le prix de la matière première – la pâte à papier – avait pris, elle, 50 % en une année. En l’occurrence, l’ennemi international numéro 1 de l’année, Vladimir Poutine, n’était pas en cause. Quoique, en cherchant bien, allez savoir…

    Mais le papier toilette n’étant pas tout dans la vie et les meilleures pénuries – tout comme les plaisanteries – étant les plus courtes, une autre a plombé les mois d’été : celle de la moutarde qui a brusquement disparu des rayons des magasins, cette fois, a-t-on dit, pour cause de guerre russo-ukrainienne. À ce jour, cela semble toujours d’actualité, mais cette fois, à cause des consommateurs qui « stockent » dans leurs caves tubes et pots à n’en plus finir. Impossible de les raisonner ! Une grande partie d’entre eux se protégeant toujours le groin d’un masque inutile, on ne change pas davantage de bêtise quand on fait partie d’une équipe qui gagne… à être stupide !

    L’été finissant, la bise n’étant pas encore venue, mais les craintes de coupures d’énergie alimentant les débats politiques, c’est maintenant aux propriétaires de chaudières à granulés de craindre de manquer des précieux granulés… D’où un vent de panique qui pousse certains à « (se jeter) sur leur téléphone pour passer commande. Nous avons limité à deux palettes par foyer. Certaines personnes voulaient en commander 6-8 pour stocker pour plusieurs années », indique Céline Roussel, responsable d’un magasin de produits pour l’agriculture et le jardin à Salzuit en Haute-Loire qui « a vendu 16 semi-remorques de sacs de pellets. Habituellement, avec 13 semi-remorques, elle tient une année complète », nous indique france3-regions.francetvinfo.

    Oui, mais voilà, cette dame convient qu’« il n’y a pas de pénurie, c’est surtout un effet d’engorgement. Les gens ont acheté beaucoup plus que les années précédentes » et que « la filière est résiliente et met beaucoup de choses en place pour faire face à cette demande. Dans les années à venir, il n’y aura pas de difficultés. »

    Dans ces trois cas de pénuries (papier toilette, moutarde, granulés de chauffage), il aura donc suffi de simples rumeurs, tout autant amplifiées par les médias que par les réseaux sociaux sur fond d’augmentation du prix des matières premières, pour que la « peur de manquer » vide les rayons, transformant une fausse nouvelle en réalité de fait… pour le plus grand profit des producteurs et plus encore de leurs diffuseurs. Et peut-être même sans qu’ils soient forcément eux-mêmes à la manœuvre.

    On a beaucoup vanté (autrefois) le bon sens populaire… Mais la bêtise populaire (bien actuelle) est tout aussi remarquable, non ?

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  • Chauffeurs et livreurs Uber par-ci, professeurs Uber par-là…

    Publié par Guy Jovelin le 01 septembre 2022

    synthesenationale

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    La chronique de Philippe Randa

    Ce sacré Charlemagne ne doit pas être le seul à se retourner dans sa tombe ; les Hussards noirs de la République d’antan et leurs rivaux d’alors de la Sainte Église Apostolique et Romaine, du fin fond de l’au-delà, doivent assister, atterrés ! à la mascarade de cette rentrée scolaire, soit l’ubérisation effective de ce qu’on nommait à leur époque glorieuse Instruction publique et qu’on a dénaturée davantage que dénommée depuis sous l’appellation d’« Éducation nationale ».

    De quoi mourir, une seconde fois, mais de désespoir cette fois, pour toutes ces générations de Français, qu’ils soient laïcards ou curaillons et qui, certes, s’affrontaient de leurs vivants avec une rare détermination, mais se rejoignaient néanmoins dans un but commun : tirer chaque enfant qui leur était confié vers le haut, vers l’excellence, vers le maximum que chacun d’eux pouvait atteindre. Et ce, de quelque origine sociale que soit l’élève. Enfants de pauvre ou enfants de riche, la discipline et l’enseignement étaient, pour l’immense majorité d’entre eux, appliqués et prodiguées de la même manière pour tous.

    Et en classe, instituteurs et professeurs n’avaient de compte à rendre qu’à leur Institution ; ils n’avaient à craindre ni les parents, ni les grands frères… et encore moins leurs élèves que l’idée de proférer à voix haute une insulte et encore moins d’esquisser un quelconque geste d’agressivité à leur encontre n’aurait effleurés.

    En l’an 2022, insultes, agressivité, violences sont devenues courantes dans la quasi-totalité désormais des établissements scolaires publics, et jusqu’à l’assassinat : celui de Samuel Paty, décapité peu après être sorti de son collège de Conflans-Sainte-Honorine est encore un cas unique, mais pour combien de temps ? L’« exemple » ayant été donné, qui peut croire qu’ânonner « Plus jamais ça ! » empêchera la récidive des Fous d’Allah, tout comme l’eau bénite est sensée écarter le Malin ?

    Et donc crise des vocations et… pénurie d’enseignants : près de 4 000 postes sont à pourvoir pour qu’un « professeur (soit) devant chaque classe dans toutes les écoles de France », comme l’a promis le nouveau ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye.

    D’où, pour tenir une promesse faisandée, le recrutement de 3 000 enseignants contractuels, « titulaires a minima d’une licence (bac + 3), et (d’) un casier judiciaire vierge » qui recevront une « formation express de quelques jours » afin d’être en mesure (ou non !) de donner leurs premiers cours à la rentrée, jeudi 1er septembre.

    Cela rappelle fâcheusement ces bataillons de soldats à peine ou pas encore formés qu’on sacrifiait jadis en les envoyant précipitamment sur la ligne de Front faire rempart de leurs corps dans la seule perspective de ralentir une offensive ennemie. Au moins, l’État-major préparait-il alors une contre-offensive afin de ne pas rendre leur sacrifice totalement inutile.

    Certes, nul esprit de « sacrifice » dans ce recrutement bas de gamme… et si l’on peut à juste titre penser que la plupart de ces contractuels, confrontés à la réalité de ces écuries scolaires d’Augias, baisseront rapidement les bras et prendront la poudre d’escampette à la première injure, la première menace, le premier symptôme de burn-out, qu’importe au sieur Pap Ndiaye qui aura tenu sa promesse faisandée, officialisé le gardiennage scolaire et institutionnalisé l’ubérisation du corps professoral.

    Quant aux « enseignants contractuels » défaillants qui déserteront en cours ou en fin d’année scolaire, ils n’auront, que l’embarras du choix pour se reconvertir : chauffeurs de particuliers ou livreurs de fast-food ; l’esprit et les compétences sont les mêmes.

    Les « soldats », aussi bas de gamme soient-ils, de Pap Ndiaye ne seront nullement les sacrifiés de cette rentrée scolaire ; ce seront les élèves qu’il est désormais plus juste de nommer les « gardés » de l’école publique.

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  • Risques de pénurie pour les bracelets électroniques, dans certaines régions la logistique est en flux tendu

    Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2021

    Les juges y ont de plus en plus recours dans le cadre des aménagements de peine. Mais la logistique peine à suivre.

    […]

     

    Bon an mal an, ces placements oscillaient jusque-là entre 10 000 et 11 000. « Mais depuis le début de l’année, nous avons eu une augmentation de 2 500 mesures par rapport à nos estimations habituelles » […]

     

    […] « Au début on nous demandait de renvoyer par boîte de dix, maintenant c’est par boîte de cinq pour tenir la cadence du reconditionnement et les remettre dans le
    circuit », souligne le syndicaliste. Jusqu’au début de la semaine dernière, les équipes étaient donc en flux tendu avec une gestion quasi au jour le jour pour certaines régions […]

    Le Figaro via fdesouche

  • La pénurie de médicaments s’aggrave en France

    Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2020

    […]

    Il y avait en effet 405 pénuries en 2016 et presque trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures devraient être constatées, “six fois plus qu’il y a quatre ans”, note l’étude, citant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

    Une situation d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits “d’intérêt thérapeutique majeur” (MITM), “pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients”.

    […]

    Dans 12% des cas, les producteurs orientent “vers des solutions de derniers recours”, comme la diminution de la posologie. Enfin, dans près d’un cas sur cinq (18%), les laboratoires “ne proposent tout simplement aucune solution de substitution”

    […]

    L’article dans son intégralité sur France Info via fdesouche

  • Des médecins hospitaliers s’inquiètent des pénuries de médicaments et appellent à relocaliser la production en Europe

    Publié par Guy Jovelin le 18 août 2019

    Par  le 18/08/2019

    Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers appellent à rapatrier en Europe la production des principes actifs pour lutter contre les pénuries de médicaments qui se multiplient.

    : « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient. En 2018, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible. C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements). Les malades ont ainsi subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux…
    Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.

    La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine. […]

    Afin de prévenir les pénuries, nous soutenons l’idée que :

    soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de MITM sous forme de produits finis. […]
    soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années. […]
    soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats –Unis. […]

    Le JDD via fdesouche