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médicaments

  • USA – Le gouvernement Joe Biden va autoriser les pharmacies à délivrer des « médicaments » pour avorter à domicile

    Publié par Guy de Laferrière le 07 janvier 2023

    Auteur : 

    Etats-Unis – La Food and Drug Administration (FDA) a introduit mardi un changement réglementaire qui permettra aux pharmacies de détail de proposer des pilules abortives. Les groupes pro-vie vont se mobiliser pour organiser un boycott des chaînes pharmaceutiques qui proposent ce matériel abortif.

    Dans le cadre du changement réglementaire, les pharmacies qui obtiennent la certification pourront distribuer la mifépristone – qui est utilisée avec le misoprostol dans les avortements du premier trimestre – directement aux patientes après avoir reçu une ordonnance d’un professionnel de la santé certifié, annonce Danco Laboratories, l’un des fabricants de la pilule.

    La mifépristone est approuvée par la FDA aux États-Unis dans le cadre du programme REMS (Risk Evaluation and Mitigation System). Auparavant, la mifépristone ne pouvait être délivrée que dans les cliniques, les cabinets médicaux et les hôpitaux ou sous la supervision d’un professionnel de la santé agréé.

    Alors même que de plus en plus d’États américains interdisent ou restreignent l’avortement, les autorités fédérales se jettent à corps perdu dans une contre-offensive mortifère.

    «À une époque où les gens à travers le pays ont du mal à obtenir des soins d’avortement, cet amendement est d’une importance cruciale pour élargir l’accès aux services d’avortement médicamenteux et fournira aux prestataires de soins de santé une méthode supplémentaire pour offrir à leurs patients une option sûre et efficace pour mettre fin à une grossesse précoce« , a déclaré Danco, le fabricant du Mifeprex, dans un communiqué.

    « La possibilité d’accéder aux médicaments d’avortement prescrits par correspondance ou de les récupérer en personne dans une pharmacie comme toute autre ordonnance change la donne pour les personnes qui tentent d’accéder aux soins de santé de base« , a commenté Alexis McGill Johnson, président et chef de la direction de la Planned Parenthood Federation of America.

    Le boycott, riposte des pro-vie

    « L’administration Biden a une fois de plus montré qu’elle accorde plus d’importance aux profits de l’industrie de l’avortement qu’à la sécurité des femmes et à la vie des enfants à naître. Les militants de l’avortement veulent transformer chaque bureau de poste et pharmacie en une entreprise d’avortement, et la FDA de Biden est un complice volontaire », a réagi la présidente de Pro-Life America.

    Les principaux groupes pro-vie devraient lancer des boycotts nationaux exhortant tous les Américains pro-vie à boycotter ces pharmacies jusqu’à ce qu’elles cessent de vendre les dangereuses pilules abortives.

     

    Source : medias-presse.info

  • Plus de 800 médicaments courants contiennent du dioxyde de titane, interdit dans l’alimentaire

    Publié par Guy Jovelin le 26 décembre 2021

    Interdit d’un côté, autorisé de l’autre : alors qu’en France, les industriels agroalimentaires ont l’interdiction depuis février 2020 d’utiliser du dioxyde de titane, une substance suspectée d’être cancérogène et de perturber le cycle hormonal, l’industrie pharmaceutique, elle, peut continuer d’en incorporer dans ses médicaments.

    Une récente enquête menée par le magazine Kali et reprise par France Info révèle que plus de 800 médicaments couramment prescrits dans notre pays contiennent cet additif, dont le Doliprane, le Spasfon, ou encore l’Imodium.

    Pourquoi est-il utilisé ?

    Le dioxyde de titane est utilisé comme colorant et texturant, car il permet de rendre les médicaments plus blancs et plus brillants. Il a également des propriétés protectrices d’UV, mais son utilisation est avant tout “esthétique”, indique Christelle Pangrazzi, journaliste de Kali, interrogée par France Info.

    “Aujourd’hui il y a une réticence des fabricants de médicaments, des laboratoires, à modifier ces compositions en expliquant que les patients préfèrent avoir des médicaments plus blancs.”

    Le magasine de consommateurs va mettre en ligne une pétition et va envoyer une demande de changement réglementaire au ministère de la Santé et au ministère de la Transition écologique, indique la rédactrice.

    Au niveau européen, les États membres ont donné le 8 octobre dernier leur feu vert pour interdire dès 2022 le colorant E171 (dioxyde de titane) comme additif alimentaire, après une remise en cause de sa sécurité par l’autorité européenne de sûreté des aliments (EFSA).

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • La pénurie de médicaments s’aggrave en France

    Publié par Guy Jovelin le 09 novembre 2020

    […]

    Il y avait en effet 405 pénuries en 2016 et presque trois fois plus en 2019. En 2020, 2 400 ruptures devraient être constatées, “six fois plus qu’il y a quatre ans”, note l’étude, citant l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

    Une situation d’autant plus alarmante que ces pénuries concernent des médicaments dits “d’intérêt thérapeutique majeur” (MITM), “pour lesquels une interruption de traitement peut être susceptible de mettre en jeu le pronostic vital des patients”.

    […]

    Dans 12% des cas, les producteurs orientent “vers des solutions de derniers recours”, comme la diminution de la posologie. Enfin, dans près d’un cas sur cinq (18%), les laboratoires “ne proposent tout simplement aucune solution de substitution”

    […]

    L’article dans son intégralité sur France Info via fdesouche

  • Des médecins hospitaliers s’inquiètent des pénuries de médicaments et appellent à relocaliser la production en Europe

    Publié par Guy Jovelin le 18 août 2019

    Par  le 18/08/2019

    Le professeur Jean-Paul Vernant et un collectif de médecins hospitaliers appellent à rapatrier en Europe la production des principes actifs pour lutter contre les pénuries de médicaments qui se multiplient.

    : « Très rares il y a une dizaine d’années, les pénuries de médicaments se multiplient. En 2018, selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), on a noté 868 signalements de tensions ou de ruptures d’approvisionnement dont les malades sont les premières victimes lorsque cela concerne des médicaments d’intérêt thérapeutique majeurs (MITM) pour lesquels il n’y a, le plus souvent, pas d’alternative efficace disponible. C’est 20 fois plus qu’en 2008 (44 signalements). Les malades ont ainsi subi de multiples pénuries concernant des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l’hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux…
    Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu couteux qui, bien qu’anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l’essentiel de la pharmacopée.

    La production des principes actifs de 80% des médicaments passés dans le domaine public a été délocalisée en Inde et en Chine. […]

    Afin de prévenir les pénuries, nous soutenons l’idée que :

    soient imposées dans l’urgence, aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l’autorisation de mise sur le marché, la constitution et la gestion de stocks de MITM sous forme de produits finis. […]
    soit rapatriée en Europe la production des principes actifs – ils y étaient encore fabriqués il y a une quinzaine d’années. […]
    soit créé un établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen, sinon français, comme aux Etats –Unis. […]

    Le JDD via fdesouche

  • Les grands méfaits du libéralisme

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2019

     

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    Le billet de Patrick Parment

    Inutile d’être un analyste politique distingué pour se rendre compte que le fait majeur n’oppose plus la gauche à la droite – notions a priori obsolètes – mais bien les tenants du libéralisme aux antilibéraux. Autrement dit les partisans d’une économie mondialisée, aux « nationalistes » mais dans une perspective moins "natio" qu’européenne, cela va s’en dire. Pour nous l’enjeu c’est bel et bien la défense et l’illustration d’une Europe de la puissance plutôt que ce magma libéral informe qui ouvre nos économies à tous les vents et dont Bruxelles est devenu le symbole.

    C’est curieusement dans un domaine où l’on ne s’y attendait pas que se révèle l’un des méfaits majeurs du libéralisme pour les Européens : le médicament. Autrement dit notre santé. Ce problème a été mis en lumière récemment quand certaines pathologies se sont vues soudainement privées de leurs médicaments salvateurs.

    Horresco referens, on s’est alors aperçu que nombre de médicaments étaient fabriqués en Asie du Sud-Est, en Inde et en Chine. Regardons de plus près cette affaire qui nous affecte. C’est en 2018 (seulement !) qu’un rapport sénatorial (27 septembre 2018, rapport n° 737, dirigé par Yves Daudigny) se penche sur cette soudaine pénurie. Celles-ci trouvent, en partie, leur origine dans la délocalisation des entreprises pharmaceutiques. 40% des médicaments finis commercialisés en Europe sont fabriqués hors de l’Union européenne, contre 20% il y a trente ans. La Chine et l’Inde concentrent désormais l’essentiel de la production. Et, la demande des marchés asiatiques, en forte croissance, contribue à fragiliser le système.

    La question qui se pose est : comment en est-on arrivé là ? Le phénomène débute dans les années 2000 quand de nombreux médicaments d’origine chimique voient leurs brevets tomber dans le domaine public et peuvent, dès lors, être « génériqués ». Quand la valeur d’un médicament princeps se dégrade, son prix et ses volumes chutent rapidement. La bataille ne se fait plus sur le prix et les marges. La concurrence s’exerce alors au centime d’euro près. Raison pour laquelle les grands labos se mettent à sous-traiter la production de principes actifs et d’excipients à des pays disposant d’un main d’œuvre bon marché et soumis à des exigences réglementaires et environnementales moins fortes. Même logique pour le fabricants de médicaments génériques à marges faibles qui doivent serrer les coûts.

    Comme le note un spécialiste du secteur, « les laboratoires devaient aussi faire place à de nouvelles molécules, plus rentables, dans leurs usines ». Et c’est ainsi, à titre d’exemple, que Rhodia a fermé sa dernière usine de production de paracétamol (Doliprane, Efferalgan, pour ne citer qu’eux) en Europe, située en Isère. Et c’est ainsi que l’Asie du Sud-Est est devenu l’atelier de la pharmacie. Sur les 206 médicaments chimiques autorisés par l’Agence européenne du médicament, entre 2012 et 2016, 16 sont produits en France, 65 en Allemagne et 57 en Angleterre. Il n’y a plus que 92 sites de production en France quand l’Inde et la Chine en comptent plusieurs milliers. Cherchez l’erreur ?

    Le libéralisme signe là une de ses nombreuses victoires. Au détriment, de notre santé, mais plus encore des intérêts européens. Comme le disait Alexandre Vialatte, « Et c’est ainsi qu’Allah est grand » !

     

    Source : synthesenationale