Publié par Guy de Laferrière le 06 août 2023
réalité
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La fiction et la réalité...
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La réalité...
Publié par Guy Jovelin le 05 avril 2022
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Le RN dans la réalité :
Publié par Guy Jovelin le 25 juin 2021
Le RN dans la tête de quelqu'un qui veut absolument se raccrocher à l'idée que ce parti est anti-système :«Le RN ne s'est pas opposé au mariage homosexuel, c'est évidemment une stratégie politique, dès qu'il sera au pouvoir il abolira la loi Taubira, hé hé, habile Marine !»Le RN dans la réalité : -
Seine-Saint-Denis : la "misère sociale", vraiment ?
Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2021
Des policiers s'apprêtent à procéder à des perquisitions dans le cadre d'une opération dans la cité des 4000 à la Courneuve.
Dans le Journal du Dimanche du 31 janvier 2021, une enquête titrée "narcos, version française", tirée d'un ouvrage de Frédéric Ploquin [1]. Longtemps actif en Seine Saint-Denis, un commissaire retraité y décrit "un narco-département", où le trafic de stupéfiants (mais pas seulement) nourrit "une population très importante" et une "économie grise" où des bars à chicha et sandwicheries blanchissent les gras profits du narcotrafic.
De là, des rachats de bars-tabac, salons de coiffure, sociétés de VTC ; même, financement de projets immobiliers d’envergure. Au point que « l’économie réelle en est déstabilisée ».
Pour ce policier, cette puissance financière est telle que les caïds du narcotrafic local peuvent appâter, voire corrompre, les politiciens du cru et peser sur des décisions politiques. Ce, alors que « la justice n’a pas encore de politique pénale structurée face à ce blanchiment de basse intensité », aggravé d’une évasion massive de capitaux vers le « bled », agencée par des chinois, pakistanais, etc. experts ès-compensations transnationales.
Parenthèse : « pas encore » ? Voilà trente ans que prolifère cette gangrène criminelle. Combien de temps faudra-t-il à une justice somnolente pour prendre le réel criminel en compte ?
Dans l’affaire, le scandale le plus inouï est incapacité de l’administration française, préfectures, INSEE, ministères concernés, de considérer un seul instant le durable tsunami d’argent criminel qui déferle sur ce département. Des médias dont les journalistes enquêtent moins qu’ils ne gobent la pâtée officielle, continuant de seriner le misérabiliste refrain de « La Seine Saint-Denis, département le plus pauvre de France ». De fait, voilà (pour 2017) les 8 départements métropolitains au taux (apparent) de pauvreté le plus élevé : Seine Saint-Denis, Haute-Corse, Aude, Pyrénées-Orientales, Gard, Hérault, Bouches-du-Rhône.
Comment approcher la réalité financière de la Seine Saint-Denis ? Utile pour une fois, l’Union européenne le permet. Pour clarifier les comptes publics de ses États-membres (et mieux les taxer ensuite…) EUROSTAT, l’INSEE de l’U.E., exige que ces États intègrent à leur Produit Intérieur Brut (« baromètre » de leur richesse nationale) une estimation de « leurs » transactions illicites : travail au noir, montant des contrebandes, alcool et tabac, narcotrafic et prostitution – biens et services réels, quoiqu’illégaux. (définition classique « transaction de libre choix, par accord mutuel des parties impliquées »).
Après avoir ergoté sur l’aspect volontaire de ces transactions (addiction, contrainte…) l’INSEE a admis que le tout fait environ 3 milliards d’euros, de 3 à 4% du PIB français. Et nos voisins ? Dans une Italie experte ès-combinazzione, l’économie noire est à 12% de la richesse nationale.
Dans une France ainsi régulée, considérons la Seine-Saint-Denis comme une sorte d’Italie intérieure et cherchons maintenant son PIB le plus récent. Difficile : depuis une décennie (pourquoi ?) l’INSEE publie le PIB de l’Île-de-France en un seul bloc régional. C’est dans les archives de l’OCDE [2] que l’on trouve les éléments suivants [3]:
Hauts-de-Seine : ± 195 MD€ de PIB
Seine Saint-Denis : ± 73 MD€
Val-de-Marne : ± 68 MD€
Yvelines : ± 67 MD€
Essonne : ± 57 MD€
Seine-et-Marne : ± 49 MD€
Val d’Oise : ± 41 Md€
Ajoutons donc au PIB de six des sept départements de l’Île-de-France les + 3% de l’économie illicite, « tarif » de la France entière. Et redressons notre « Italie interne » des 12% de son modèle transalpin en combinazzione ; on a ainsi le (réaliste) PIB départemental suivant :
Hauts-de-Seine : ± 201 MD€
Seine Saint-Denis : ± 82 MD€
Val-de-Marne : ± 70 MD€
Yvelines : ± 69 MD€
Essonne : ± 59 MD€
Seine-et-Marne : ± 50 MD€
Val d’Oise : ± 42 MD€
De loin, la Seine Saint-Denis est ainsi le 2e département le plus riche d’Île-de-France ; en outre, le PIB des Hauts-de-Seine est faussement gonflé par La Défense, quartier où de grands groupes ont leur siège social, paient taxes, impôts, etc. Enfin, la fortune invisible du « Neuf-Trois » irrigue surtout ses fameux « quartiers sensibles », où vivent les médiatiques « misérables ».
La Seine Saint-Denis, département pauvre parmi les pauvres ?
Plus que douteux, décidément.. ■
*** Fact-checkers ! Toutes références & calculs à disposition sur demande.
[1] « Les narcos français brisent l’omerta », Albin Michel, février 2021.
[2] OECD – Regional economy, Gross Domestic Products, Small Regions TL3 ; l’Île de France y figure sous les nomenclatures FR102 (77) FR103 (78), FR104 (91), FR105 (92), FR106 (93), FR107 (94), FR108 (95). Dernière année disponible, 2016.
[3] Montants donnés par l’OCDE en US$ et convertis en €, à la parité du 30/12/2016.
Docteur en géopolitique et criminologue.
Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin)
Source : https://atlantico.fr/
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Esclavage : 12 choses méconnues. Attention au choc !
Publié par Guy Jovelin le 14 juin 2020
L’excellente revue d’études et de formation politique L’Héritage (abonnez-vous y !) publie cet excellent rappel :
On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.
Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?
Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même ceux qui parlent le plus d’esclavage.
Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.
2) L’esclavage a constitué un progrès chez de nombreux peuples primitifs dans la mesure où, auparavant, en cas de conflit, les hommes vaincus étaient massacrés (les femmes étant « mariées » de force).
3) Aux Etats-Unis, au moment de la Guerre de Sécession, seuls 2% des Blancs possédaient des esclaves (4,8% dans les Etats esclavagistes).
4) Le général Lee, commandant des armées sudistes, était hostile à l’esclavage.
5) De nombreux Blancs furent esclaves aux Etats-Unis et dans les îles. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade, 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des Blancs arrivent en Amérique comme esclaves.
Au XVIIe siècle, il y eut davantage de Blancs déportés aux Amériques que de Noirs.6) Des Afro-américains possédaient eux aussi des esclaves. L’un des premiers propriétaires d’esclaves aux Etats-Unis fut un Noir (Anthony Johnson), qui avait d’ailleurs des serviteurs blancs.
7) Le mot « esclave » vient du nom « Slave », car les peuples slaves (d’Europe centrale et de l’Est) ont été victimes de la traite à très grande échelle (plusieurs millions) pendant des siècles, notamment par l’Empire ottoman.
8) Du IXe au XIXe siècles, environ 2 millions d’Européens de l’Ouest – hommes, femmes et enfants – sont capturés par les musulmans et réduits en esclavage.
Pendant des siècles, de nombreux hommes capturés sont – comme dans le cas des Slaves – castrés, opération qui entraîne la mort d’une grande partie d’entre eux. Quant aux femmes, elles sont souvent destinées à l’esclavage sexuel et livrées à la perversité de leurs « propriétaires », ce qui est parfois aussi le cas des enfants.
Pour donner une idée de l’ampleur de ces razzias, une lettre du 3 février 1442 adressée par un religieux qui résidait à Constantinople au prieur de Saint-Jean-de-Jérusalem (de l’ordre des hospitaliers) mentionne l’enlèvement par les Turcs de 400 000 chrétiens en seulement 6 ans.9) Pendant des siècles, les Barbaresques (occupant le Maghreb) terroriseront la Méditerranée et ses rivages où ils capturent des Européens, mais ils séviront aussi en Atlantique, jusqu’aux côtes anglaises. La France a conquis Alger, en 1830, pour mettre fin à ce fléau.
10) C’est à l’intérieur de l’Afrique même que l’esclavage a eu le plus d’ampleur ; les Noirs s’y esclavagisaient entre eux.
• La traite interne à l’Afrique a concerné environ 17 millions de personnes.
• La traite arabo-musulmane a concerné environ 14 millions de personnes.
• Enfin, en dernière position, la traite vers l’Amérique et les îles a concerné de 9 à 11 millions de personnes (noires et blanches).11) Pour la traite transatlantique, une très grande partie des navires négriers appartenaient à des familles juives, étaient commandés par des Juifs et « ce commerce était principalement une entreprise juive » I d’après les historiens (juifs). Au milieu du XIXe siècle, aux Etats-Unis, 40% des Juifs possédaient des esclaves (contre 2% des Blancs).
Dès le IXe siècle, en France, les Juifs étaient communément montrés comme les maîtres de ce « malheureux trafic ».12) L’esclavage existe encore dans certaines parties du monde arabo-musulman (des images de marchés aux esclaves ont été prises en Libye en 2017) ainsi qu’en Afrique : on estime que près de 40 millions de personnes dans le monde vivent encore en esclavage…
Mais il existe aussi en Europe : aux Pays-bas, chaque année, plus d’un millier de jeunes filles sont victimes d’exploitation sexuelle par des jeunes proxénètes issus de l’immigration ; en Angleterre, dans la seule ville de Rotherham, entre 1997 et 2013, 1400 mineures ont été victimes de viols par des gangs pakistanais, des centaines de jeunes filles réduites à l’esclavage sexuel et à la prostitution.Henri Ménestrel
Bonus :
Christiane Taubira, montrant que les élites savent certaines choses mais veulent les cacher par idéologie, explique qu’il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabe-musulmane pour que les « jeunes Arabes » « ne portent pas sur leur dos tout le poids de l’héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006).Sources :
La désinformation autour de l’esclavage, Arnaud Raffard de Brienne, Atelier Fol’Fer.
Le Génocide voilé, Tidiane N’Diaye, Gallimard.
La désinformation autour de la Guerre de Sécession, Alain Sanders, Atelier Fol’Fer.
Les Négriers en terre d’islam, Jacques Heers, Perrin.
(I) New world Jewry, Seymour B. Liebman (American jewish historical society), 1982.
Jews and judaism in the United States, Marc Lee Raphael (American jewish historical society).
They Were White and They were Slaves, Michael A. Hoffman