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tout électrique

  • Le tout électrique est tout sauf écologique

    Publié par Guy de Laferrière le 21 juillet 2023

    Le tout électrique n'est pas écologique

    Le philosophe Gustave Thibon prêchait avec raison le retour au réel. Cette évidence est plus indispensable que jamais en ces temps de totalitarisme mondialiste qui avance sans trop de résistance en usant et abusant d’une propagande vendant des utopies.

    Ainsi, sur base des recommandations d’ayatollahs de l’écolo-anxiété dont les dogmes rencontrent en vérité parfaitement les intérêts des oligarques mondialistes du Forum économique mondial de Davos, l’ensemble des pays de l’Union européenne s’oriente avec une confiance aveugle vers le tout électrique. Bus, camionnettes, voitures, mobylettes, vélos, trottinettes sont commercialisés avec cet argument destiné à vous donner bonne conscience : c’est électrique, donc c’est bon pour la planète.

    Or, pour en revenir au réel, il importe de savoir que la batterie d’une seule voiture électrique  nécessite en moyenne 15 kilos de lithium, 30 kilos de cobalt, 40 kilos de cuivre et 60 kilos de nickel.

    Voitures électriques, monde hyperconnecté et éoliennes

    Et pour produire une prétendue énergie verte, les mêmes ayatollahs de l’écolo-anxiété soutenus par les mêmes oligarques mondialistes veulent planter de plus en plus d’éoliennes dans notre paysage.

    Or, pour une seule éolienne de 1 mégawatt, il faut 6 tonnes de cuivre si elle est sur terre et 9 tonnes de cuivre si elle est en mer. Sans oublier des centaines de kilos de néodyme, un composé chimique faisant partie des terres rares qui contiennent des éléments radioactifs. Et on ne vous parle pas ici de l’impact des éoliennes sur la biodiversité et la disparition d’espèces.

    Pensez ensuite à tout le réseau électrique qu’il va falloir intensifier, à toutes les bornes électriques qu’il va falloir installer.

    Tout cela alors que le prix de l’électricité est déjà en train de flamber.

    hausses prévues des prix de l'électricité
    hausses prévues des prix de l’électricité

    Extraction massives de métaux “critiques”

    Il faut ensuite considérer que notre monde de plus en plus connecté consomme de plus en plus d’énergie. La plupart des courriers postaux ont été remplacés par des mails mais la réalité est que le fonctionnement du web, des serveurs et de tous vos écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones) est extrêmement énergivore. Et ce n’est qu’un début car tout vous encourage à céder aux sirènes du tout connecté : montre connectée, frigo connecté, télé connectée, jouets connectés, électroménager connecté, robots connectés et bientôt l’homme connecté avec la folie transhumaniste.

    Ce qui va nécessiter de plus en plus de germanium, de gallium, de titane, de sélénium, de terres rares, de chrome, de magnésium, de coltan, etc.

    La demande des métaux dits “critiques” ou “stratégiques” a déjà doublé au cours des cinq dernières années. Leur production provient pour l’essentiel de la Chine, de l’Indonésie et de la Russie. Mais, avec l’approbation de l’Agence internationale de l’énergie, de plus en plus de mines s’ouvrent en Bolivie, en Argentine, au Chili, en Inde, en Mongolie, en Afrique et même en Europe. Quarante gisements de lithium ont été identifiés en France. Reste à préciser que ces extractions massives de métaux sont extrêmement nocives pour la nature et réclament des quantités d’eau colossales alors qu’au même moment on vous assène également des menaces de rationnement d’eau.

    Bref, tout cela est un non-sens écologique imposé au nom de l’anxiété climatique.

    Pierre-Alain Depauw

     

    Source : medias-presse.info

  • Prix de l’énergie : ce que l’on ne vous dit pas !

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2021

    contre-info

    de Philippe Joutier :

    « On nous l’affirme : l’augmentation du coût de l’énergie, c’est la faute des Chinois (qui nous ont déjà refilé le Covid-19), des Russes (évidemment !), des Américains… bref, des autres.

    Creusons un peu.

    Le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) date de 2005. Les fournisseurs et distributeurs, appelés « obligés », doivent permettre aux consommateurs de réaliser des économies d’énergie. Ces économies sont quantifiées en certificats d’économie d’énergie délivrés par l’État. Pour répondre à cette obligation, les fournisseurs ont trois solutions : payer une surtaxe à l’État, réaliser eux-mêmes des économies d’énergie ou s’acquitter en achetant des certificats d’économie d’énergie sur un marché, la bourse Emmy, où les consommateurs d’énergie les vendent. Marché fort lucratif.

    Mais d’où, finalement, sort l’argent ? Devinez !
    Les producteurs gagnent à vendre moins et plus cher pour continuer d’acheter leurs certificats sur le marché, en continuelle augmentation. Ils répercutent cette flambée sur leurs prix, donc sur les consommateurs et, corrélativement, diminuent leur production. Plusieurs associations ont alerté le gouvernement de cette hausse du prix des CEE. L’État reste silencieux. Sans doute pour la même raison qui, profitant de leur naïveté, laisse croire aux écologistes que le salut est dans les énergies renouvelables. Or, qu’en est-il ?

    La superficie de la France est de 63 millions d’hectares. Complètement recouverte de panneaux, dont le meilleur rendement est de l’ordre de 20 %, l’énergie totale produite serait de l’ordre de 32 térawatts. Or, le total de la production d’énergie nucléaire est de l’ordre de 360 térawatts.

    En Allemagne, au début des années 2000, la transition énergétique était censée apporter aux régions de l’ex-RDA la prospérité économique. Selon la Confédération des syndicats allemands (DGB), en une seule année, 30.000 emplois ont disparu, avec 30 milliards d’euros de faillites. L’Allemagne a dépensé 24,3 milliards d’euros au-dessus des prix du marché en tarif de rachat d’énergie renouvelable, en 2017. Lorsque le temps est couvert, c’est la Pologne, avec ses centrales au charbon, et la France, avec ses centrales nucléaires, qui alimentent l’Allemagne.

    En France, selon l’enquête réalisée par Michel Gay, auteur du livre Vive le nucléaire heureux !, la « route solaire » inaugurée par l’ineffable Ségolène Royal, en 2016, n’atteignit jamais que la moitié des 767 kWh journaliers prévus initialement. Amérique, Allemagne, Espagne, Danemark, Australie : partout, dans le monde, les énergies renouvelables constituent un gouffre financier.

    La cause en est leur régime variable, nécessitant des renforcements de secours sous la forme de centrales au gaz, de barrages hydroélectriques, de batteries au lithium… On peut changer les lois humaines, pas celles de la thermodynamique.

    S’y ajoute, chez nous, la fameuse taxe appelée « contribution au service public de l’électricité ».

    En France, à l’horizon 2022, elle dépassera 10 milliards d’euros, directement prélevés sur les factures. Mise en place, début 2000, pour soutenir et développer les énergies renouvelables, la CSPE a augmenté de… 650 % ! Vous avez bien lu. Soit environ 16 % de la facture moyenne d’électricité, d’après la Commission de régulation de l’énergie. CSPE encore insuffisante pour le développement des énergies renouvelables, au coût entre deux et dix fois plus élevé que celui du nucléaire installé.

    D’après Michel Gay, l’électricité nucléaire coûte environ 4 centimes par kWh (avec le démantèlement et la gestion des déchets), l’électricité d’origine solaire entre 80 et 100 centimes d’euros par kWh, soit 20 fois plus.

    Mais la prospective verte serait incomplète sans la voiture, naturellement électrique ! Lorsque les véhicules thermiques ne seront plus commercialisés, avec un parc estimé à 15 millions de véhicules, le besoin sera de 34 térawatts, soit la consommation annuelle de l’Irlande ou du Danemark.

    « Sauvons la planète ! » « L’Énergie est notre avenir », etc. Le véritable objectif ne serait-il pas de faire semblant d’agir en magnifiant le renouvelable tout en laissant prospérer les augmentations jusqu’au seuil de l’insupportable ? Alors le gouvernement rejouerait le développement du nucléaire, à l’instar des nations du monde entier. Au nom de l’opportune lutte contre le CO2, supposé coupable du réchauffement (gaz non toxique, pourtant 150 fois plus élevé au crétacé et dont les plantes se nourrissent), la marche forcée vers le tout électrique, c’est bien la marche forcée vers le nucléaire. »

    Source : BVoltaire