Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2025
Face à la détresse des jeunes migrants à la rue, Claire Lelièvre a décidé d’agir. Ce qui a commencé par un accueil chez elle est devenu un véritable projet de société : la création de maisons d’accueil semi-autonomes à Nantes, portées par des bénévoles.
“Je voyais des jeunes dormir devant la gare de Nantes, là où je range mon vélo tous les matins. Et moi, j’avais des chambres vides. C’était illogique.” Quand Claire s’installe à Nantes avec son conjoint, elle travaille pour l’Agence française de développement, une banque publique qui finance des projets d’éducation et de transition écologique dans les pays du Sud. Son quotidien est stable, confortable, mais voir ces jeunes à la rue la perturbe.