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  • France : plus de 120 agressions à l’arme blanche ont lieu chaque jour

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

    Par  le 16/02/2020

    Plus de 120 agressions à l’arme blanche ont lieu chaque jour en France

    Les faits divers se multiplient et les autorités s’inquiètent de la «radicalisation des comportements».

    La France va-t-elle devenir un pays où l’on sort les couteaux au moindre différend? La question est loin d’être anodine, alors que les faits divers se multiplient, semaine après semaine. Le 11 février dernier, aux Lilas (Seine-Saint-Denis), un automobiliste est mort poignardé par un autre, pour une vulgaire histoire de place dans une file de station-service. La veille, à Montpellier (Hérault), une jeune femme de 18 ans a été retrouvée entre la vie et la mort, le corps transpercé, dans un appartement qu’elle louait près de la gare Saint-Roch. Le 7 février, dans la même ville, c’est une femme de 30 ans que son ex-compagnon défigurait au couteau après une dispute, alors qu’elle souhaitait récupérer les clés de leur ancien domicile conjugal.

    […]

    Le Figaro via fdesouche

  • La Seine St Denis, département de tous les records pour l’INSEE

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

    Par  le 16/02/2020

    La Seine-Saint-Denis est le département de tous les superlatifs, où tout va vite, parfois trop vite. Fragile et forte, ultra-dynamique, elle est extrême et aussi difficile à suivre.

    Premier dans la natalité. Dans le 93, on fait des bébés : le taux de natalité n’a cessé d’augmenter et la Seine-Seine-Denis passe du 14e au 1e rang de France métropolitaine depuis 1990.(…) Autre caractéristique, la part des familles nombreuses (qui compte au moins trois enfants) atteint 18 %, et là encore, la Seine-Saint-Denis est en tête. (…)

    Une terre d’accueil. En 2015, le 93 se hisse au premier rang national (hors Mayotte), la proportion ayant presque doublé pour atteindre près de 30 %. En 2016, les immigrés représentent 57 % des ouvriers et 39 % des employés du département. (…)

    Dynamique dans l’emploi. « L’essor des emplois figure parmi les plus élevés du pays », note l’Insee. (…)

    Beaucoup de chômage. (…)

    Le taux de pauvreté le plus élevé. La proportion d’habitants dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté (1.026€ par mois pour une personne seule) est « deux fois supérieure à la moyenne nationale » : avec un score de 27,9 % en 2017, il est le plus élevé de l’Hexagone. Un pourcentage qui atteindrait même 39,4 % sans les mécanismes de redistribution. (…)

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

    Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Contrôle continu : le pourquoi du comment ?

    Le contrôle continu instauré pour les épreuves du simulacre de bac 2021 pour nos adolescents a pour objectif officiel de « mieux préparer l’orientation et donc la réussite des futurs bacheliers dans le supérieur en leur permettant de composer un bac « à la carte » en choisissant leurs spécialités » : c’est ce qu’a déclaré Macron. Retenons bien ceci : « bac à la carte » !

    Déroulement des épreuves

    Le déroulement des épreuves est éloquent : les lycées sont libres d’organiser comme ils le souhaitent, leurs examens de contrôle continu entre le 20 janvier et début mars, chaque chef d’établissement devant adresser une convocation individuelle et nominative à chaque élève au moins 8 jours avant la date de l’épreuve, histoire de faire sérieux ! Mais tous les lycéens d’un même rectorat ne passent pas les mêmes épreuves, ni le même jour ni à la même heure et ne sont pas évalués sur le même sujet…

    Sujets

    Sujets qui ne sont plus choisis par les rectorats mais par les établissements eux-mêmes : c’est « le chef d’établissement (qui) décide seul du sujet présenté aux élèves dans chaque discipline, la veille de chaque épreuve pour éviter que les professeurs aient connaissance des sujets… ; c’est ce qui est prétendu.

    En réalité, il se trouve que dans certains lycées, des élèves aient été favorisés grâce à l’aide, en amont, de leur professeur ; situation cautionnée par Claire Lienhardt, doyenne des inspecteurs d’académie, qui déclare : « rien n’empêche les enseignants de donner un coup de pouce à leurs élèves en leur indiquant les sujets à réviser ».

    C’est assurément la solution qui sera adoptée car… chaque chef d’établissement doit piocher dans une banque de sujets nationale comportant environ 500 sujets par matière ! 500 sujets !

    Un système peut-il prétendre être crédible de présenter 500 sujets par prétendue matière pour faire passer un examen ? Où trouver 500 sujets pour une matière ? Qui a fait les sujets ? Quelles corrections ont été établies pour ces 500 sujets ?

    En réalité, en fait de sujets – pour lesquels il n’y a forcément pas de consignes de correction – chaque professeur fera ce qu’il voudra ou ce qu’il pourra : c’est-à-dire tout et n’importe quoi… c’est bien fait pour cela !

    Réactions

    Les parents et les professeurs sont inquiets – à juste titre – de la façon dont se déroulent les épreuves, mais ne devraient-ils pas s’inquiéter plutôt de la raison pour laquelle est instauré ce contrôle continu ?

    Véritable auberge espagnole destinée à masquer l’effondrement du niveau des élèves généré par les modalités actuelles de l’ « enseignement » (sic) en lycée – dans le prolongement de celles, identiques, en primaire et au collège – basé essentiellement sur des projets d’élèves en remplacement des cours, ruinant l’acquisition des connaissances et de la formation intellectuelle, les rendant incapables de pouvoir obtenir des résultats identiques et par matière, sur l’ensemble des établissements et du territoire.

    C’est cela qu’il faut combattre en amont et rien d’autre : le système d’ « enseignement » (sic) diffusé par l’Éducation Nationale du primaire à l’université et que Blanquer alimente avec un cynisme glaçant : une « Ecole-lieu de vie » et non plus une école lieu d’instruction et de formation intellectuelle qui préparerait l’avenir de nos enfants.

    Rappelons-nous ce que Macron a dit : « bac à la carte » ! ce qui revient à dire : « pas de bac du tout » !

    Conclusion

    C’est dramatique, non seulement pour l’avenir de nos enfants, mais pour celui de la société française et il serait temps que les professeurs qui n’en peuvent plus, de même que les parents, s’affranchissent de leurs syndicats respectifs et prennent en main la résistance : les « stylos rouges » ne doivent pas se laisser impressionner par les « stylos verts » qui sont à leur contestation, ce que les « black bloc » sont aux « gilets jaunes » : au service du gouvernement pour neutraliser leur contestation, pour conforter les déclarations de Blanquer qui, ne manquant jamais d’aplomb, ose prétendre que 99 ,9% des élèves sont derrière lui, satisfaits de ses réformes et heureux quand un grand nombre d’établissements sont en effervescence !

     

    Source : polemia

  • Nagui, un flagorneur du Médiatiquement Correct

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

    Nagui, un flagorneur du Médiatiquement Correct

    Nagui, un flagorneur du Médiatiquement Correct

    « Ne dites pas à ma mère que je suis animateur, elle croit que je suis influenceur. » Nagui a été l’un des tous premiers animateurs issu de la diversité et choisi donc bien sur en grande partie pour ça. Cela dit, l’Égyptien d’Alexandrie — fils cadet de Lotfy Fam, gréco-égyptien copte, docteur ès lettres de l’Université de Paris et interprète aux Nations unies, et de Colette Teitelbaum, franco-italienne, professeur de lettres classiques originaire de Dnipropetrovsk en Ukraine —,  a duré grâce à un talent certain.

    Quand on dure, il n’y a pas de secret. Il a le sens de la répartie, un esprit vif et un humour indiscutable. Mais au fil des années, il s’est cru permis de donner son avis sur tous les sujets. Sur tous les sujets à la mode, bien sûr, et un avis qui est toujours celui de la société bobo dont il est un serviteur zélé. Car pour durer, il faut aussi et surtout s’aligner sur l’idéologie dominante.

    Défenseur du bien

    Chaque occasion est donc bonne pour dénoncer le racisme, le machisme et les mangeurs de viande, pour se poser en défenseur du bien. Il le fait notamment dans Tout le monde veut prendre sa place sous les applaudissements d’un public aussi captif que sa pensée. Ça lasse et le vent tourne. Le temps passe et les blagues à 80 % au-dessous de la braguette, mais sans vulgarité appuyée, prennent comme son visage des rides qui ne sont pas une pub’ très efficace en faveur des régimes vegan et assimilés.

    Nagui est aujourd’hui une caricature du système médiatique. Ce système fait feu de tous bois pour imposer son idéologie, rien n’est innocent, surtout pas les jeux grands publics. Mais Nagui n’est plus un intouchable de la diversité, nos télés se sont remplies au fil des années d’animateurs venus d’ailleurs et qui sont chez eux chez nous, surtout dans nos foyers par la magie du petit écran. Et eux, ils ont le droit de dire du mal de Nagui sans être accusés de discrimination en raison de la race, de la couleur ou de la religion.

    Plus de vachettes, le veau d’or !

    Nagui est tombé dans le piège où chutent tous ceux qui, pour donner des gages à la mode, en font des tonnes et donc en font trop. Ainsi, se présentant comme un grand défenseur des animaux, et pour sacrifier au veau d’or de la cause animaliste, il a, en tant que producteur d’Intervilles, décidé de supprimer les vachettes. Et de jurer, la main sur le cœur : « Pendant deux ans, j’ai vu ce qui se passait avec des animaux et je n’ai pas envie de reproduire ça » — il avait en effet animé l’émission aux côtés de Patrice Laffont et Juliette Arnaud pour se remettre en selle.

    C’est justement ce que lui reproche André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines : « Nagui a relancé sa carrière grâce aux vachettes d’Intervilles », a déploré sur CNews l’ancien matador converti à l’antispécisme. Il en a donc pris pour son grade dans «  Touche pas à mon poste », nouvel étendard plus branché de la diversité médiatique. Dans les anciens Intervilles, Nagui se moquait paraît-il des vachettes comme de son premier narguilé. Ce serait un hypocrite jouant la carte moralisatrice pour rester dans le coup à 58 ans — plus vert et défenseur de la planète que Nagui, il n’y a que Greta Thunberg et encore.

    70 000 euros… par jour ! Et la suite…

    Certains se sont alors intéressés au coût pour le service public des leçons de comportement citoyen. Matthieu , un autre animateur bien-pensant, a dévoilé le salaire exorbitant qu’empochait l’ex-ami des vachettes après chaque tournage de son divertissement musical. « Nagui enregistre quatorze émissions de N’oubliez pas les paroles par jour de tournage. Il est payé 5 000 euros par émission. 5 000 x 14 fait 70 000… », affirme l’animateur du talk-show de C8.

    Mais les multiplications ne s’arrêtent pas là… « il enregistre quatre sessions par mois. Ce qui fait 280.000 euros. Et puis vous ajoutez Taratata, Tout le monde veut prendre sa place, France Inter et le fait qu’il soit producteur et qu’il y a des dividendes »poursuit Matthieu Delormeau, visiblement certain que « les chiffres qu’[il] donne sont les bons ».

    Ce n’est pas la première fois que le salaire de Nagui est au cœur des conversations. En mars 2019, le magazine Capital annonçait que le présentateur du service public toucherait entre 120 000 et 150 000 euros de salaire annuel pour l’émission La bande originale qu’il anime chaque jour sur France Inter. Qui plus est, à la fin des années 2000, Nagui a revendu sa société à Banijay dont il détient toujours 5,3% des parts et il « dispose d’une participation de 20 millions d’euros » dans ce groupe via une holding. Enfin, toujours selon Capital, son statut de salarié à France Télévisions lui rapporterait entre 750 000 et 1 million d’euros par an.

    Des chiffres qui donnent le tournis même s’il ne présente pas Tournez manège. À ce compte là, pas question, on s’en doute de faire le moindre faux pas. Il faut donner des gages et toujours plus avec l’âge, ce couperet impitoyable.

    Pierre Boisguilbert

     

    Source : polemia

  • Les illusions de Trump sur l’état réel de l’économie américaine

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2020

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    Marc Rousset

    Lors de son discours du 4 février sur l’état de l’Union au Congrès, Donald Trump aurait mieux fait d’être un peu moins sûr de lui et triomphant, d’en rabattre un peu sur « tout ce qu’[il a] créé », sur « les réussites les plus palpitantes à venir devant nous », sur l’état réel de l’économie américaine, qui est en fait portée par une croissance malsaine et artificielle.

    Trump n’est pas à l’abri d’un retour de boomerang en pleine figure, d’un krach soudain à Wall Street, même s’il va tout faire dans les mois qui viennent, bien évidemment, pour ouvrir encore plus les vannes de la Fed, poursuivre sa politique de fuite en avant des dépenses publiques afin de passer au moins le cap des élections présidentielles en novembre 2020.

    Suite au laxisme sans fin du « QE », aux diminutions d’impôts, aux diminutions des taux d’intérêt, l’économie américaine est en train de battre un record établi en 1857, soit 127 mois ininterrompus de croissance éternelle pour « God Save America » ! Le NBER (National Bureau of Economic Research) a pourtant calculé que, depuis 1945, les récessions et les périodes d’expansion n’ont duré respectivement que 11 mois et 58 mois. Wall Street vit donc une période d’euphorie qui rappelle les années 1920 avec, à la clé, le krach de 1929 et certains spéculateurs qui ont mis fin à leurs jours. L’ère triomphante du numérique, des GAFA et de Goldman Sachs a seulement remplacé l’ère triomphante du moteur à explosion, de Ford, de General Motors et de Rockefeller.

    Jusqu’à présent, les causes des crises dans des économies occidentales gérées d’une façon rationnelle ont toujours été la hausse des taux d’intérêt ou une élévation subite du prix du pétrole. Mais, suite à la politique nouvelle des banques centrales, l’augmentation des taux d’intérêt à court terme est provisoirement écartée, tout comme l’augmentation des taux à long terme, suite aux rachats anormaux par ces dernières d’obligations sur le marché secondaire. Les banques centrales ne font que reporter la date des explosions à venir, ce qui, suite à une perte subite de confiance, ne pourra pas durer éternellement.

    Continuer à imprimer des billets de banque et acheter des actions, voilà la nouvelle formule magique pour l’Occident en matière économique, les banques centrales étant là pour garantir que les arbres montent jusqu’au ciel ! Si les crédits et l’endettement provoquent, en Occident, la faible croissance artificielle d’un maximum de 2% depuis 2007, les revenus de la récession à venir devront rembourser les crédits et les dettes d’hier. Les bénéfices des entreprises doivent beaucoup plus à l’endettement accru, à l’effet de levier hyper-élevé en raison des taux d’intérêt ridicules, au rachat d’actions pour augmenter le bénéfice par action, qu’à la croissance des marchés.

    Les courbes des valeurs des Bourses divergent de celles des taux de croissance de l’économie réelle. Si Trump n’avait pas provoqué un déficit public annuel énorme de 1.000 milliards de dollars aux États-Unis, l’Amérique serait déjà en récession ! L’économie américaine démarrera la prochaine récession avec un déficit public annuel qui sera, alors, de 2.000 milliards de dollars, une dette de 24.000 milliards de dollars et un sous-financement des retraites de 6.000 milliards de dollars.

    Et si Trump regardait autour de lui, il devrait réaliser que ce n’est pas brillant non plus en Europe et dans le monde. L’industrie allemande souffre et certains redoutent une récession en Allemagne, tandis qu’en zone euro, la production industrielle a affiché une baisse prononcée de 4,1% en 2019. L’économie italienne, maillon faible de la zone euro, est à l’arrêt, avec une croissance de 0,2% en 2019 et une prévision de 0,3% en 2020.

    Quant à la France, l’endettement des grandes entreprises explose. La dette des entreprises a augmenté de 27% depuis 2009 et, pour la Banque de France, il y aurait 187 milliards d’euros de crédits d’entreprise dits à risque dans l’économie française. On assiste, en fait, à une japonisation de l’économie française avec l’accélération de la dette publique (100,4% du PIB), mais aussi de celle des ménages et des entreprises, favorisée par les taux négatifs et le déversement des liquidités par la BCE. L’hyperendettement est le seul virus qui continue de menacer l’économie mondiale.

     

    Source : synthesenationale