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  • Unions contre-nature : le coup de poignard du pape François

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2020

    Unions contre-nature : le coup de poignard du pape François

    Dans un documentaire consacré au pape François et sobrement intitulé Francesco, réalisé par Evgeny Afineevsky, qui recevra demain jeudi le Prix Kinéo « Movie for Humanity » (18e édition de ce prix qui récompense une œuvre à dimension sociale et humanitaire) dans les jardins du Vatican ;  le pape François tient des propos très contestables sur les unions homosexuelles.

    Voici l’extrait dans lequel le pape s’exprime en espagnol, avec un sous-titrage en anglais :

    https://twitter.com/sandraclivati

     

    Il déclare d’une part

    « Les homosexuels ont le droit de faire partie de la famille [ou droit d’avoir une famille ?]. Ils sont enfants de Dieu et ont le droit d’avoir une famille. Personne ne devrait être mis à la porte, ou rendu malheureux à cause de cela. ».

    En soi, cette citation peut être interprétée conformément au catéchisme de l’Eglise catholique, qui demande, à propos des personnes ayant des tendances homosexuelles :

    Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste.

    Mais la suite de sa déclaration est loin d’être équivoque et laisse comprendre la citation ci-dessus non pas comme un refus de l’exclusion des personnes homosexuelles, mais comme leur droit à fonder une famille ! :

    « Ce que nous devons créer, c’est une loi sur l’union civile. De cette façon, ils seront légalement couverts. J’ai défendu cela ».

    C’est tout à fait contraire à la note de la Congrégation pour la Doctrine de la foi publié en 2003 et signé par le cardinal Ratzinger sur les Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles. Jeanne Smits rappelle que ce texte avait été signé le jour de la mémoire de saint Charles Langwa et ses compagnons, martyrs, brûlés vifs pour s’être refusés aux avances du roi homosexuel dont ils étaient les pages. Extrait :

    « L’Église enseigne que le respect envers les personnes homosexuelles ne peut en aucune façon conduire à l’approbation du comportement homosexuel ou à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles. Le bien commun exige que les lois reconnaissent, favorisent et protègent l’union matrimoniale comme base de la famille, cellule primordiale de la société. Reconnaître légalement les unions homosexuelles ou les assimiler au mariage, signifierait non seulement approuver un comportement déviant, et par conséquent en faire un modèle dans la société actuelle, mais aussi masquer des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. L’Église ne peut pas ne pas défendre de telles valeurs pour le bien des hommes et de toute la société. »

    Cette déclaration désoriente un certain nombre de catholiques. Et c’est en cela que c’est un coup de poignard, venant de celui qui a reçu pour mission de confirmer ses frères dans la foi. Même si ces propos, tenus dans le cadre d’un documentaire, n’ont aucune valeur magistérielle. Le seul bénéfice que l’on peut attendre de cette déclaration, c’est de retrouver un rapport plus sain dans notre relation avec le souverain pontife. Comme l’écrit Mgr Schneider dans Christus Vincit :

    Même maintenant, la mentalité générale des bons et fidèles catholiques correspond, à mon avis, à une infaillibilisation totale de facto de tout ce que le concile Vatican II a affirmé, ou de ce que le pontife actuel dit ou fait. Ce genre d’ultramontanisme extrême, de centrisme papal malsain, était déjà présent depuis plusieurs générations chez les catholiques. J’ai moi aussi été éduqué dans cette mentalité. Mais la critique a toujours été présente et permise dans la tradition de l’Eglise, puisque c’est la vérité et la fidélité à la révélation divine et à la tradition que nous devons rechercher, ce qui implique par soi-même le recours à la raison et à la rationalité, et suppose d’éviter les acrobaties erronées.

     

    Source : lesalonbeige

  • Rôle et influence de la franc-maçonnerie dans la société française

    Publié par Guy Jovelin le 22 octobre 2020

    Rôle et influence de la franc-maçonnerie dans la société française

    Le Mouvement ETHIC, Mouvement patronal et d’influence indépendant, a organisé un déjeuner débat avec Jean-Philippe HUBSCH, Grand Maître du Grand Orient de France. Il y a déclaré notamment :

    Ces dernières années, ce sont les lois sur la contraception, la loi Veil et la bioéthique qui ont façonné les travaux de la Grande Loge.

    Dieu n’est plus au centre des réflexions mais c’est l’Homme qui devient centre de tout, par l’affirmation de sa dignité, de sa liberté, en particulier par l’acquisition du savoir.

    Les combats menés :

    • La loi contre les séparatismes (qui devrait s’intituler « le renforcement de la laïcité », souligne-t-il)
    • La loi sur la bioéthique.
    • Le livre blanc du “monde d’après” et ses trois grands chapitres : Le citoyen, l’état et le monde (analyse sociétale, économique, politique) ; l’individu et la société (penser l’homme et l’évolution récente) ; un nouvel horizon (travail de prospectives).

    Un participant l’a interrogé sur le Concordat :

    « Je suis pour l’abrogation du Concordat de l’Alsace-Moselle. On ne peut pas être dans un pays dans lequel coexiste deux niveaux de lois. Aujourd’hui, le Concordat se résume à la rémunération des responsables religieux. »

    Toutefois, le Président de la République est opposé à l’abolition du Concordat.

    « Notre institution propose donc que la charge du Concordat revienne aux trois départements concernés et non à l’ensemble de la population française. »

    « Quelle est la position de la loge sur les migrants ? »

    « Des loges entières sont mobilisées sur ces questions cruciales. Elles interviennent également sur le terrain, en mettant en pratique leur discours de solidarité. »

     

    Source : lesalonbeige