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  • “Mineurs isolés” étrangers à Paris : Les riverains n’en peuvent plus. “Ils s’attaquent à tout le monde, ils cherchent une proie, même une petite vieille”

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2020

    En Île-de-France, ils sont des centaines de mineurs isolés, pour la plupart venus du Maroc, à vivre de cambriolages et de vols à l’arraché. Le cas de l’agresseur au hachoir qui visait Charlie Hebdo relance le débat sur le statut de mineur isolé qui offre une protection légale non négligeable à des migrants qui fraudent sur leur âge dans de nombreuses situations. Certains perturbent la vie de quartier en multipliant les délits, la Goutte d’Or en est témoin.

    Des jeunes, débarqués en 2016 des faubourgs de Tanger ou Casablanca, sapés de survêtements de marque, pochettes Louis Vuitton en bandoulière et coupes iroquoises provocantes, détonent dans le paysage. Ce ne sont pas toujours les mêmes, certains partent tandis que d’autres arrivent dans la foulée, mais le problème reste prégnant. Et cette année, le nombre de jeunes migrants délinquants interpellés pour des cambriolages et vols est en forte hausse.

    “C’est tous les jours. Tous les jours, on voit des nouvelles têtes, ça vient, ça repart. Ils s’attaquent à tout le monde parce qu’ils sont drogués. Ils n’ont plus de cerveau, leur cerveau en est déconnecté. Ils font leurs aller-retour, dès qu’ils ont chopé quelque chose, ils se donnent rendez-vous et se partagent le butin. Et quand ils ne se le partagent pas, ils se mettent des coups de couteau, s’entretuent”, déplore le serveur d’un bar du quartier.

    La voix d’un autre riverain, témoin quotidien d’actions crapuleuses, corrobore cette peur :“Ils se mettent au bout du pont, ils surveillent, cherchent une proie. Quand ils ont trouvé, ils attaquent. Et même une petite vieille, ils l’agressent pour lui piquer son collier. On l’a vu de nombreuses fois ça. Puis c’est des mineurs qui dorment dehors, ou alors ouvrent les voitures pour dormir dedans.”

    Sud Radio via fdesouche

  • Chute du niveau des écoliers en mathématiques, sauf dans les écoles sous contrat

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2020

    Chute du niveau des écoliers en mathématiques, sauf dans les écoles sous contrat

    Selon une étude de la direction des statistiques du ministère de l’éducation nationale (Depp) Cedre (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), publié le 30 septembre, le niveau des écoliers de CM2 a fortement baissé entre 2014 et 2019 en mathématiques alors que leurs performances étaient restées stables entre 2008 et 2014. La Depp a sélectionné 200 écoles, tant publiques que privées, soit un échantillon de 6000 élèves de CM2.

    L’évaluation portait en partie sur les programmes publiés en 2015 et mis en application à la rentrée scolaire de 2016, à l’époque de François Hollande et du ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Les trois champs mathématiques du programme ont fait l’objet d’une investigation: nombres et calculs, grandeurs et mesures et espace et géométrie. Alors qu’entre 2008 et 2014, le score moyen était resté stable, il baisse de 17 points en 2019 pour atteindre 232 points. Les groupes les plus faibles (< 1 et 1 et 2) voient leurs effectifs augmenter : ils comprennent 54,4 % des élèves en 2019 contre 42,4 % en 2014. À l’inverse, la proportion d’élèves dans les groupes les plus performants (groupes 4 et 5) diminue : 20,2 % en 2019 contre 29 % en 2014. Enfin, les 25,4 % des élèves appartiennent au groupe intermédiaire (groupe 3), contre 28,6 % en 2014.

    Cette baisse ne concerne pas les élèves appartenant aux écoles les plus favorisées. Elle n’affecte pas par exemple les élèves des écoles du secteur privé sous contrat. En revanche, la baisse est importante et significative dans les écoles du secteur public: moins 17 points dans les écoles publiques hors éducation prioritaire (score moyen de 233 en 2019) et moins 26 points dans les écoles publiques relevant de l’éducation prioritaire (score moyen de 202 en 2019).

    L’étude s’est également penchée sur 300 collèges, s’attardant sur les performances des élèves de troisième. La baisse du score moyen constatée en 2014 se poursuit en 2019 avec une baisse de 6 points du même ordre que celle déjà constatée cinq ans plus tôt entre 2008 et 2014.

     

    Source : lesalonbeige