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  • VALLS : LA GIROUETTE FRANCO-ESPAGNOLE

    Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2021

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Un ancien Premier ministre de la République française qui n’a pas d’amour propre, qui n’a honte de rien et qui, selon la définition qu’en donne Audiard, « oserait tout », est-ce possible ? Oui, ça existe et ça porte un nom : Manuel Valls. Le patronyme d’un monsieur qui devrait inspirer le plus profond mépris à la classe politique si elle avait le sens de l’honneur.

    Voici une ancienne personnalité qui semble vouloir manger à tous les râteliers et qui se pavane sur les écrans de télé à l’occasion de la sortie de son dernier livre que je ne citerai pas, afin de ne pas lui faire de publicité ! Je m’explique. On s’en souvient, élu de justesse dans sa circonscription, boudé par la Macronie débutante, puis quittant ses terres de l’Essonne pour convoler en justes noces avec une dame espagnole, - c’est son droit le plus absolu -, le voyageur politique émigra dans sa Catalogne natale qu’il n’aurait jamais dû quitter.

    Pour y faire quoi ? Eh bien, ce qu’il sait faire, c’est-à-dire de la politique. C’est ainsi qu’il fit don de sa personne en 2018 à Barcelone, la ville où il vit le jour. Ayant échoué à s’imposer sous les couleurs centristes à la mairie de la capitale catalane, le voilà qu’il revient au galop à ses premières amours, prêt à offrir ses services de mercenaire de la politique à Emmanuel Macron, pourquoi pas.

    Ces deux-là pourraient peut-être former un duo clownesque, intitulé « Manolo y Emanolo, la mano en la mano » ? En tout cas, c’est le scénario qui se dessine si l’on en croit la presse, notamment « Le Figaro » dans son édition du vendredi 28 mai dernier. Valls utiliserait, - abuserait, devrais-je dire -, de son image  d’ancien ministre de l’Intérieur, pour revenir dans le sérail. Macron, pour servir ses intérêts, va-t-il le recycler ?

    Dans une vie antérieure, anonyme assistant régional, j’ai croisé bien malgré moi ce personnage à la fin des années 1980 au Conseil régional d’Île de France. Une époque où déjà, le jeune hidalgo fraichement naturalisé, était un élu du Parti socialiste et, surtout, le « porte-coton » d’un certain Lionel Jospin, futur Premier ministre, qui allait le mettre sur orbite. Et le voilà que, toute honte bue, il revient offrir ses services maléfiques à la France après avoir été remercié comme un laquais par ses anciens compatriotes ?

    Un véritable Rastignac espagnol le Manuel. Le voilà revenu à ses premières amours, le Valls, mais un « Valls à contretemps » !

     

    Source : synthesenationale

  • Sarcelles (95) : la note qui interdit aux policiers les courses-poursuites sauf en cas de « crime de sang », grogne des hommes de terrain (MàJ : une note similaire pour Lyon)

    05/06/2021

    En 2016, une note sensiblement similaire, concernant la poursuite des deux-roues, existait à Lyon et selon plusieurs sources policières elle est “toujours en vigueur”. Contacté, un policier haut placé nous a expliqué que ” bien sûr rien n’a changé. “Lyon Capitale” avait fait un article en 2016… Tant qu’une note ne supplante pas une autre, elle est toujours en vigueur. C’est encore le cas ».

    Pierre Tholly, secrétaire régional Aura Alliance Police nationale le confirme également, en précisant qu’”il s’agit d’une note nationale, qui préconise de ne pas chasser, c’est-à-dire de ne pas poursuivre les scooters. Cette note est déclinée à Lyon en reprenant mot pour mot la note nationale”.

    Une note similaire révélée par Lyon Capitale en 2016

    En juillet-août 2016, Lyon Capitale avait révélé l’existence de cette note. À la suite de quoi le directeur de la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique) de l’époque nous avait convoqués. Lors de cet entretien, publié dans notre numéro 758 de septembre 2016, nous lui avions demandé de nous confirmer s’il y avait “des consignes pour ne pas arrêter certains délinquants“.

    Il nous avait alors répondu : “Il n’y a pas de consignes de ne pas arrêter des délinquants. Le rôle des services de police est d’arrêter tous les délinquants. Concernant les courses-poursuites, elles sont parfaitement justifiées lorsque l’on a affaire à un criminel. Par exemple, s’il s’agit d’un go-fast et qu’il y a plusieurs dizaines de kilos de stups. […] Le gamin qui va arriver sans casque en faisant des allers-retours devant une patrouille de police, nous ne demanderons pas à la patrouille de prendre tous les risques pour le coincer. Si on peut l’interpeller, on le fera. Mais si le gamin prend des risques inconsidérés pour échapper aux forces de l’ordre, nous n’allons pas nous aussi nous lancer dans un rodéo et prendre tous les risques pour le rattraper et en faire prendre aux tierces personnes. Pour une contravention de petite classe, est-ce que ça vaut le coup de griller des feux, de prendre le risque de renverser des piétons ou des deux-roues pour interpeller un gamin qui roulait sans casque ?”

    Lyon Capitale


    03/06/2021

    Ce mercredi, la commissaire, chef de la circonscription de Sarcelles (Val d’Oise), a écrit une note de service rappelant formellement aux policiers de ne plus prendre en chasse les motards ou automobilistes qui refuseraient d’obtempérer lors d’un contrôle. Immédiatement, la grogne a gagné les rangs des hommes de terrain.

    En réaction, comme « la circonscription de Sarcelles a trop souvent été confrontée à des phénomènes de refus d’obtempérer, ayant engendré des accidents graves », la commissaire Fabienne Azalbert a décidé « de proscrire totalement la prise en charge d’un engin motorisé », de deux ou quatre roues, comme elle l’a écrit dans une note de service. Elle y rappelle le mode opératoire à appliquer lors d’un contrôle : « si le conducteur du véhicule n’obtempère pas immédiatement aux injonctions visuelles ou sonores, il n’y aura aucune prise en charge tolérée. » En clair, pas de poursuite sur le terrain.

    « On cède à la loi des cités »

    La grogne dans les rangs des policiers ne s’est pas fait attendre. « En gros on cède à la loi des cités, peste un homme de terrain. Un dealer ou quelqu’un qui est recherché n’aura qu’à refuser de s’arrêter devant une patrouille pour être tranquille. Avec cette mesure, autant cesser tout contrôle. On va uniquement embêter des pères de famille qui auront un clignotant abîmé et accepteront de nous obéir. »

    […]

     

    Le Parisien

  • Cavaillon (84) : les dealeurs ont installé d’imposants dos d’âne dans les rues d’une cité pour ralentir les policiers lancés à leur poursuite

    Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2021

    Quatre imposants ralentisseurs ont été coulés par des trafiquants de la cité du Dr Ayme à Cavaillon, dans le Vaucluse. Une première en France, reflet de l’appropriation croissante de certains quartiers par des réseaux de trafic de plus en plus structurés.

     

    Source : fdesouche

  • Civilisation Le risque de l’abîme.

    Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2021

    La destruction (Le cours de l’Empire) par Thomas Cole, 1836.

    Il est des périodes de remises en question qui provoquent de véritables crises de civilisation. Les esprits se trouvent désorientés, ayant perdu leurs repères familiers et parvenant difficilement à trouver un équilibre et une lucidité, dans un monde en plein chamboulement. Telle est bien notre situation, si l’on considère à quel point de nouveaux concepts se sont interposés pour brouiller les certitudes d’hier. 

    abîme,civilisationLa semaine dernière, notre journal traitait de la question de l’antispécisme, concept qui signifie la destruction de notre identité humaine. Plus de différence ontologique entre l’humanité et l’animalité. Il en va de même avec le concept de gender qui efface la différence entre le masculin et le féminin. Dans cette logique, la dignité humaine étant effacée, tout devient possible en matière de bioéthique, avec la justification de l’euthanasie et les perspectives de transhumanisme. Comme si cela ne suffisait pas, le concept de « racisme systémique » a envahi la scène intellectuelle, au point de menacer la paix sociale en provoquant une véritable névrose : celle que l’on observe sur les campus américains et qui de proche en proche, atteint nos propres universités ainsi que les débats publics.

    Fondamentalisme de la modernité

    L’excellent observateur de la vie intellectuelle qu’est le Québécois Mathieu Bock-Côté lançait à ce propos, dans Le Figaro du 29/05, un véritable cri d’alarme qu’il serait sage de ne pas dédaigner : « Nos sociétés sont invitées à s’abolir pour renaître à elles-mêmes, purgées du mal par une nouvelle inquisition se réclamant de l’antiracisme révolutionnaire. L’individu habité par une névrose raciale et se convertissant à une identité de genre indéterminée est le nouveau visage du rêve américain. » Bock-Côté désigne aussi « le fondamentalisme de la modernité », qui trouve son lieu d’élection dans le pays qui s’est défini dès l’origine par sa rupture révolutionnaire avec les temps anciens. On pourrait lui opposer que ce fondamentalisme se trouvait encadré par une forme de christianisme, dont Tocqueville estimait qu’elle constituait la première institution américaine. Mais n’assiste-t-on pas à un affaiblissement de ce christianisme, qui n’est plus en mesure de contrer une évolution idéologique mortifère ? Et ce qui est vrai des États-Unis l’est aussi de l’Europe et de notre propre pays. Lorsque Jean-Paul II interrogeait la France en 1980, à propos de sa fidélité à son baptême, il précisait que ce qui s’était accompli avec Clovis était aussi « une alliance avec la sagesse divine ». On ne saurait trop réfléchir à cette alliance, dont dépend toute une conception de l’anthropologie, celle qui nous renvoie à notre création à l’image et à la ressemblance de Dieu. La sagesse, c’est aussi un certain art de vivre qui correspond à cette anthropologie, et permet les équilibres sociaux fondamentaux, sans lesquels nous irons à l’abîme.
    Ce mot d’abîme n’est pas exagéré, car il désigne les périls qui nous menacent, et surtout les nouvelles générations. Quel monde allons-nous leur laisser ? Il n’est que grand temps de revenir à l’alliance avec la sagesse divine, qui commande tout notre avenir.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Danemark : Stop aux réfugiés

    Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2021

    L’invasion migratoire ne connait pas la crise… la crise du coronavirus !

    Alors que le minuscule virus met à l’arrêt des pans entiers d’économie, place de vies en parenthèses, confine et interdit, masque les visages et pique les bras, l’envahissement de l’Europe se poursuit sans distanciation ni masque ni vaccin pour les heureux clandestins venus de l’autre côté de la Méditerranée.

    Un pays a décidé, après des décennies de politique immigrationniste bien-pensante, d’y mettre un holà. Le Danemark ne veut plus de réfugiés, trop de difficultés. Il vient donc d’adopter hier jeudi 6 juin une loi lui permettant d’ouvrir des centres pour demandeurs d’asile dans des pays hors UE. Il a été confortablement voté par 70 voix contre 24.

    Cette décision a été portée par le ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Mattias Tesfaye, soutenue par la droite et ce que les médias appellent « l’extrême droite ». Dans ses grandes lignes, la loi stipule, qu’en attente d’approbation, tout demandeur d’asile sera envoyé dans un centre d’accueil en dehors de l’Union européenne. Sont acceptés ceux porteurs de maladies graves. Le demandeur d’asile devra rester dans le pays hôte, même s’il obtient le statut de réfugié. En revanche, si sa demande est refusée, il devra quitter le pays. Le texte insiste sur le fait que « le Danemark n’aura pas à fournir de protection au cas où l’étranger obtiendrait l’asile après la fin du traitement effectif de la demande d’asile dans le pays tiers. En revanche, la protection devra être assurée par le pays tiers concerné. Si l’étranger se voit refuser l’asile, ce sera également le pays tiers en question qui devra prendre en charge l’expulsion de la personne en question ».

    Cette nouvelle mesure très controversée, vient s’ajouter aux dernières prises par le royaume nordique qui ne cesse de durcir sa politique migratoire. Pour l’instant, Copenhague serait en discussions avec cinq à dix pays mais aucun n’a officiellement accepté cette sous-traitance. La presse danoise s’accorde sur plusieurs pays africains dont l’Égypte, l’Éthiopie et l’Érythrée.

    Néanmoins, il semblerait que ce soit le Rwanda qui remporte les faveurs du gouvernement danois, Tesfaye s’y est même rendu en avril. Lorsqu’il a présenté son projet de loi, il avait prévenu que les pays hôtes ne seraient « pas forcément des démocraties au sens où nous l’entendons ». « Toute tentative visant à transférer des demandeurs et demandeuses d’asile vers le Rwanda pour l’examen de leur demande d’asile serait non seulement déraisonnable, mais aussi potentiellement illégale. Le Danemark ne peut pas priver les personnes arrivant sur son territoire du droit de solliciter l’asile et les transférer dans un pays tiers sans les garanties requises », rappelait Amnesty International dès le 5 mai. Mais ce n’est pas tout. Le texte voté prévoit également de renvoyer les réfugiés syriens dans leur région d’origine lorsqu’elles sont jugées « sûres ».

    En janvier, le Premier ministre Mette Frederiksen avait rappelé son ambition de « réduire à zéro » le nombre de demandeurs d’asile au Danemark, et le plafonnement du nombre d’habitants « non occidentaux » dans les quartiers.

    L’Agence internationale des Nations Unies, toujours ancrée dans l’idéologie multi-culturelle et plurielle, se distancie du Danemark : elle s’inquiète pour les réfugiés et craint une « érosion du système de protection internationale », si des pays suivent le Danemark :

    « l’asile et la protection deviendront de plus en plus inaccessibles et les réfugiés se retrouveront dans un vide juridique ».

    Face à l’adoption de cette loi, la Commission européenne a elle-aussi exprimé son « inquiétude ». Le projet « soulève des questions fondamentales concernant à la fois l’accès aux procédures d’asile et l’accès effectif à la protection », a déclaré le porte-parole de la Commission, Adalbert Jahnz. Une telle procédure d’externalisation n’est « pas possible » selon les règles européennes, ajoute-t-il, notant toutefois que la décision danoise devait être analysée de « manière plus approfondie » à la lumière des exceptions – « opt-outs » ou dérogations – dont bénéficie le pays sur les questions migratoires.

    Quoi qu’il en soit, à Copenhague, l’exécutif de centre-gauche mène une des politiques migratoires les plus restrictives d’Europe. Comme quoi, la raison peut venir aussi à la bien-pensance…

    Francesca de Villasmundo 

     

    Source : medias-presse.info