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  • Un système politique moribond au bord de l'implosion, par Yves Morel.

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    L’abstention massive aux élections successives est le signe manifeste d'un rejet populaire du système politique français. Tous les partis sont touchés, et même le régime des partis, car tous ont prouvé et leur mépris et leur impuissance.

    Taux d’abstention au second tour des dernières élections départementales et régionales : 65,7 %. (rappelons que, lors du second tour de la présidentielle de 2017, il s’élevait déjà à 25,3 %). Les Français boudent les urnes et les partis politiques, et ils ne croient plus aux institutions non plus qu’en la capacité des responsables politiques à remédier à leurs difficultés. Et ils ont remisé au grenier les idéologies et les projets de société. Ce n’est pas là la manifestation d’une révolte, ni même un refus hargneux, mais, pire encore, une désaffection, et encore bien pire, un désintérêt total.

    On ne peut pas parler de rejet : le rejet est toujours précédé et/ou accompagné de propos publics (oraux ou écrits) malveillants et agressifs, ou de défilés dans les rues, et se traduit, au plan électoral, par un vote marqué en faveur des partis protestataires. Rien de tel ne s’est produit à l’approche des dernières élections, ni pendant leur déroulement. Les Français n’ont pas manifesté de colère particulière à l’égard du président de la République ou du gouvernement ; et ce d’autant plus que la crise sanitaire a suspendu depuis plus d’un an le cours habituel de notre vie politique, suspension favorisée d’ailleurs par la mise sous le boisseau, de la part de l’exécutif, des sujets propres à susciter le mécontentement, tels la réforme des retraites. On peut alors se demander si cette mise entre parenthèses de la vie politique, en forme de léthargie, n’a pas joué un rôle dans la démobilisation des électeurs, lors du dernier scrutin. C’est possible, mais il semble douteux que ce rôle ait été déterminant. Assurément, la cause du mal n’est pas d’ordre simplement conjoncturel ; elle traduit une grave crise de notre système politique.

    La profondeur du mal. Le rejet silencieux du système

    Certes, la crise en question est silencieuse. Mais ce silence assourdissant révèle sa profondeur. On ne conteste pas le système ou le pouvoir, on l’ignore, on le supporte passivement ; non parce qu’on juge son action nécessaire et incontournable, mais parce qu’on est intimement persuadé, au plus profond de l’être, que toute contestation est inutile, même si on pense que la politique suivie est mauvaise ou, tout au moins, critiquable. Parce qu’on pense que d’autres ne pourraient ni ne voudraient faire mieux ou autrement. Et parce qu’on pense aussi, confusément, que le système est absurde, et que ce ne sont pas le vote et la succession démocratique des présidents et des majorités parlementaires qui peuvent accoucher d’un pouvoir efficace, capable de changer les choses. En principe, on utilise le système pour essayer de changer les choses. Ou, on conteste le système en votant pour des partis qui, sans vouloir explicitement le détruire, le remettent en question en critiquant l’usage pernicieux qu’en font les représentants des autres formations et de la classe politique en général : ceux-ci sont perçus comme formant une nomenklatura coupée des préoccupations du peuple et unie par des privilèges communs et des pratiques communes, cette communauté de pratiques s’expliquant par le refus de bouleverser un ordre existant en entreprenant des réformes sérieuses en faveur des Français de base. Or, la présente abstention révèle que dans l’esprit des électeurs, les partis protestataires sont désormais inclus de plain pied dans cette nomenklatura, et qu’ils sont considérés comme des partis comme les autres, dirigés par des politiciens comme les autres, et qui, de toute façon, n’ont pas la possibilité – faute de compétence et/ou de moyens – de changer quoi que ce soit. Les électeurs estiment que ce n’est plus la peine de voter, ni même de protester ouvertement, et ils s’abstiennent de voter comme de manifester ou de dénigrer verbalement.

    Un mécontentement et un sentiment de révolte privés d’exutoire

    Il serait cependant spécieux de prendre cette abstention totale pour une forme de résignation. Les gens en ont assez, souffrent matériellement et moralement (ils sont « moroses », aiment à dire nos journalistes de radio et de télévision), ils sont intimement et sourdement révoltés, mais ils ne se sentent plus les moyens de le faire savoir, et n’ont donc plus d’exutoire à leur mécontentement. Et cela est pire que tout, cela peut devenir une cocotte minute sur le point d’exploser. Car on ne peut imaginer la durée indéfinie d’une situation caractérisée par la coexistence sourdement tendue d’un peuple exténué, impuissant à exprimer ce qu’il ressent et qui lui fait mal, et d’un système politique qui subsiste sans lui. On ne peut savoir ce qui en résultera. Toutes les hypothèses sont envisageables. On peut imaginer une explosion sociale et politique, bien que cette éventualité paraisse peu probable dans la conjoncture actuelle. Une implosion semble plus plausible. Les Français, déprimés, prostrés, abattus, sans ressort, toute velléité de rébellion (mais non de sentiment d’indignation) éteinte, se laisseraient aller au marasme, à un désespoir muet, à une passivité apparente dissimulant une révolte impuissante à s’exprimer, et s’enfonçant dans la déchéance morale (et aussi matérielle), bref dans une espèce de trou noir qui finirait par emporter toute notre société. D’autres scénarios peuvent se présenter à l’esprit, non dénués de vraisemblance.

    Le discrédit général des partis

    Ce qui est certain, en tout cas, c’est que nous vivons la fin d’un système. Nos compatriotes se désintéressent totalement de la vie politique, des partis qui l’animent, des hommes et des femmes qui l’incarnent, qu’ils représentent le « système » ou qu’ils s’inscrivent contre lui. Les Républicains et les socialistes peuvent bien se targuer de leurs succès aux dernières élections, ils ne représentent chacun qu’une faible portion des 34,3 % des électeurs qui ont accompli leur devoir civique les 20 et 27 juin dernier. Ni les uns ni les autres ne suscitent l’engouement des Français. Tout au plus ont-ils arrêté momentanément la dégringolade que leur avaient value la présidentielle et les législatives de 2017. Les socialistes, en particulier, ne redeviendront jamais le grand parti qu’ils étaient avant cette date. La France insoumise confirme son incapacité à entraîner le peuple mécontent à sa suite, et pâtit de l’extravagance tonitruante et souvent choquante et grotesque de son chef vieillissant. Le parti communiste tend à l’inexistence, tout comme l’extrême gauche trotskyste. Le Rassemblement national, comme La France insoumise, n’engrange aucun fruit du mécontentement populaire. Il connaît désormais les inconvénients de sa stratégie de dédiabolisation. Devenu un parti à peu près comme les autres aux yeux du grand public (non, certes, à ceux de l’intelligentsia et de la classe politique), il se voit boudé par les électeurs comme les autres. Nombre de ceux qui auraient voté pour lui du temps où il était le Front national de Jean-Marie Le Pen, le délaissent, d’autant plus qu’ils ne le créditent d’aucune capacité à gouverner le pays. Seuls les écologistes tirent avantageusement leur épingle de ce jeu électoral dérisoire en raison à la fois de la brûlante actualité des questions environnementales et du discrédit frappant leurs concurrents.

    Un sentiment général d’impuissance et de vanité

    Le cœur du problème siège en ceci que les Français se sentent désormais étrangers au système politique qui commande le fonctionnement de leurs institutions. Mécontents dans leur très grande majorité, aux prises avec mille difficultés matérielles, déprimés, désillusionnés, revenus de tout et de tous, ils ne se hérissent pas contre l’imposture du système, comme ils ont pu le faire à certains moments de crise de leur longue histoire. Ils sont persuadés de son incurie et de celle de nos dirigeants, croient vaine toute tentative de changement, ont oublié depuis longtemps toutes les grandes idées de droite et de gauche qui transportaient leurs ancêtres, et n’écoutent plus les « ténors » de la politique et ne lisent plus leurs professions de foi (lorsque celles-ci leur parviennent). Ils subissent les décisions des maîtres du moment avec, au cœur et à l’âme, un sentiment d’impuissance et de vanité de toute opposition (à quoi bon protester, songent-ils), les voient se succéder avec indifférence, et ne se dérangent donc plus pour glisser quelque bulletin dans une urne (ils se sentent d’ailleurs incapables de choisir) lorsqu’ils y pensent (lors du dernier scrutin, on a vu des gens oublier que les dimanches 20 puis 27, étaient des journées électorales !) Un tel climat incite à penser à bon droit que les Français, dont on rebat sans cesse les oreilles avec les « valeurs de la République » et la démocratie, ne sont plus ni républicains ni démocrates, même s’ils n’aspirent pas à l’instauration de quelque autre régime.

    Un système moribond

    En vérité, il semble loisible de croire que notre régime est aujourd’hui proprement épuisé, sénile, moribond. Il n’a plus rien à proposer aux Français, et est à bout de ressources morales et intellectuelles propres à le légitimer. Il ne survit que par sa seule présence, sa masse inerte (un poids mort), et parce que personne ne lui conçoit une alternative.

    Oui, décidément, la question de la nature du régime se pose, en France, et depuis déjà beaucoup plus longtemps que les effets de la crise sanitaire actuelle. Nos compatriotes n’imaginent pas un régime de substitution à celui qui nous régit présentement. Mais ils ne croient plus, n’adhèrent plus du tout, fût-ce passivement, à ce dernier, qu’ils supportent tout en le dédaignant, au point de s’abstenir de voter. Une telle situation ne pourra durer sans provoquer une crise majeure, de nature inédite, dans notre pays. Le régime actuel ne peut plus rien donner, pas même des illusions et ne pourra tenir longtemps le pays. Son remplacement s’impose.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • La France ne vend pas des armes à n’importe qui…

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    L'annulation de la commande australienne de sous-marins dénoncée par Le Drian comme un coup de poignard dans le dos souligne la nullité de nos dirigeants. Le Drian était ministre de la défense de Hollande quand la France a dénoncé le contrat avec la Russie pour deux navires de guerre. Ce vieux politicien socialiste découvre que les Anglo-saxons selon leur habitude décident de leurs intérêts et se soucient comme d'une guigne des nôtres. Notre allégeance, notre suivisme stupides ne servent à rien !

    armes,franceLe pays des “droits de l’Homme” est aussi un des principaux exportateurs d’armements. Que la France participe au double langage pratiqué par presque tous les pays du monde, notamment les plus importants, en clamant sa foi dans les valeurs humanitaires tout en pratiquant une politique réaliste sur la scène internationale, n’a rien de scandaleux tant c’est le lot commun. Toutefois, il faudrait que chacun des deux côtés du jeu soit cohérent, or l’attachement aux valeurs est contredit systématiquement par nos alliances les plus ostentatoires comme  notre réalisme est démenti par des opérations risquées,  des échecs retentissants ou des renoncements politiques qui tournent au gâchis financier.

    La France occupe suivant les années de la 4e à la 6e place dans le marché mondial des exportations d’armes. Après avoir réduit ses exportations de 6,5 millions d’Euros en 2011 à 4,82 millions en 2012, notre pays a bénéficié d’une augmentation constante : 6,87 millions en 2013, 8 millions en 2014 er 15 millions cette année qui lui assurent la quatrième place, derrière les Etats-Unis, la Russie et le Royaume-Uni. Le décollage des ventes du “couteau suisse” de l’aviation militaire produit par Dassault, le “Rafale”, au Qatar, à l’Egypte et à l’Inde joue évidemment un rôle important dans cette envolée salutaire en termes d’emplois puisque l’industrie de l’armement emploie 165 000 personnes en France. Le renoncement du Brésil au profit d’un avion suédois et la limitation de la commande indienne à 36 appareils au lieu de 126 ont refroidi l’enthousiasme. La dénonciation par la France du contrat passé avec la Russie pour la livraison de deux “Mistral”, navires polyvalents de débarquement a suscité bien des critiques. Quelle est la logique et quelle est la solidité de la politique menée dans un domaine où se croisent des intérêts économiques et des choix politiques ?

    La France a choisi d’annuler un contrat  d’armement avec la Russie. Dans l’immédiat, cela aura un coût, correspondant au minimum au remboursement des 2/3 d’ 1,2 milliard d’Euros avancés par la Russie. S’y ajouteront les pénalités prévues par le contrat, le démontage et la restitution des équipements russes, le gardiennage et l’entretien des navires. D’autres clients éventuels de la France pourront s’inquiéter du manque de fiabilité de notre pays. La limitation à 36 Rafale de la commande indienne peut être en partie due à cette crainte. L’Inde est politiquement proche de la Russie et principalement équipée d’avions russes.

    Plus généralement, on doit mesurer les risques économiques et politiques des choix français. Sur le plan économique, la Russie est un payeur sûr. L’Egypte que nous privilégions, comme en témoigne la présence du Président Hollande aujourd’hui même pour l’inauguration du doublement du canal de Suez, l’est beaucoup moins. Les deux Chefs d’Etat salueront les trois premiers “Rafale” livrés à l’Egypte qui les survoleront. 50% de la facture des 24 Rafale seront assurés par l’Arabie saoudite qui tient le pays à bout de bras. L’autre moitié correspondra à un prêt garanti par la France. Certes, l’Egypte d’Al-Sissi fait la guerre aux djihadistes, et présente globalement une ligne politique qui mérite d’être soutenue, mais elle reste un pays économiquement faible dans lequel l’appoint essentiel du tourisme est en recul, et politiquement fragile dans lequel les islamistes n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Surtout, l’importance primordiale du Golfe pour notre commerce d’armement est triplement inquiétant. Le Moyen-Orient représente 40% de nos ventes, l’Arabie saoudite, à elle seule 28%. Certes, pour l’instant l’or noir et le gaz font de cette région un partenaire généreux, mais les risques politiques sont considérables. Peu de gens avaient prévu le renversement du Shah d’Iran…  En second lieu, les armes ne sont pas uniquement d’un usage décoratif lors des défilés militaires. Où et contre qui seront-elles utilisées ? Doit-on exclure leur détournement volontaire ou involontaire au profit des extrémistes, comme cela s’est produit à Mossoul, lors de la débandade d’une armée irakienne équipée de neuf par les Américains ? Enfin, il est difficile de se draper dans la déclaration des droits de l’homme tout en armant des pays qui ne s’en soucient guère. La France a signé et ratifié  le Traité sur le Commerce des Armes qui entend, à la demande des ONG, interdire la vente à des dictatures et à des tyrans qui en feraient un usage éventuellement génocidaire ou en tout cas répressif. L’intervention musclée de l’Arabie saoudite à Bahrein, émirat sunnite dont la population est majoritairement chiite, pour écraser la révolte et maintenir la minorité au pouvoir, n’appartient-elle pas à ce type d’action que la France devrait condamner ? De même l’Arabie saoudite aide les sunnites du Yémen contre la rébellion chiite houthie. Sans doute le fait-elle en partie avec des armes françaises, qu’elle emploie manifestement avec moins de conviction contre l’Etat islamique, en Syrie et en Irak.

    Le choix de la France n’est donc pas économiquement le plus sûr. De plus, il n’a aucun fondement moral. La Russie ne menace nullement l’Europe, et beaucoup moins la paix du monde que ne le font les rivalités entre l’Inde, le Pakistan et la Chine, ou la poussée salafiste à laquelle le Golfe n’est pas étranger. La Russie a vu s’effondrer en 1991 un Empire multiséculaire. Elle tente de laver son humiliation et de reconstituer une zone d’influence historique et culturelle. Cette entreprise qui n’est pas dénuée de légitimité a subi la double offensive des Etats-Unis et de ceux qui en Europe relaient la politique américaine. Une France soucieuse de son indépendance aurait dû sauvegarder son amitié avec la Russie et se garder de figurer comme l’auxiliaire le plus dévoué de la cause sunnite, prenant parfois la place des Américains dans ce rôle. Première à vouloir détruire le régime de Damas, dernière à admettre l’accord nucléaire avec l’allié iranien de celui-ci, annulant une livraison d’armements à la Russie, alliée des deux autres, quand elle arme le Qatar et l’Arabie saoudite, la France a bien une politique. On voudrait seulement que ce soit la sienne et non un complément dirigé de la politique de Washington.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • L’Europe à deux voies : avec ou sans passeport sanitaire

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Pays du Sud contre pays du Nord, pays de culture anglo-saxonne d’un côté, indépendants face à l’union Européenne, et pays soumis aux diktats des technocrates bruxellois, de l’hygiénisme dictatorial et des banquiers, avec des politiciens à la tête faibles de nature mais despotes dans l’âme.

    Le quotidien Inside Over décrit la situation de cette « Europe ‘’à deux voies‘’ » qui « n’existe pas que lorsque l’on parle de questions économiques ».

    « Comme le montre l’affaire Covid, explique l’analyste Giuliani, les pays européens ont également emprunté des voies différentes dans la gestion de l’urgence du coronavirus. Dans cette phase particulière de la lutte contre le Sars-CoV-2, maintenant que les gouvernements ont à leur disposition l’arme des vaccins et que les campagnes de vaccination ont presque atteint la moitié du chemin pratiquement partout, il existe deux approches contradictoires par rapport aux mesures restrictives à être mises en œuvre pour limiter les infections.

    « D’un côté il y a ceux qui, comme la Suède, le Danemark et le Royaume-Uni, sont revenus à la normale, abolissant les mesures les plus strictes et faisant fi du Passe Vert ; d’autre part on retrouve le groupe de nations qui, au contraire, a décidé de s’appuyer sur la certification verte, à exhiber pour participer à la vie publique, fréquenter des « lieux sensibles » – comme les restaurants et bars – ou prendre part à des événements, tels que des expositions ou des événements sportifs.»

    « Pourquoi n’y a-t-il pas de continuité en Europe ? Pourquoi, malgré des données épidémiologiques souvent similaires et des taux de vaccination similaires, des pays presque voisins suivent des chemins différents ? » se demande le journaliste qui s’intéresse particulièrement au cas de la France, « le modèle le plus exigeant »

    « La France est « le père fondateur » des pays avec le Green Pass. Le gouvernement d’Emmanuel Macron est celui qui, en ce moment, a décidé d’introduire les règles les plus strictes concernant l’utilisation du certificat vert. A Paris et partout sur le territoire, ce document est obligatoire pour presque toutes les activités, même si l’obligation de porter un masque n’est plus en vigueur sur tout le territoire français.

    « Contrairement à d’autres États qui ont également imposés le Green Pass, en France le certificat est obligatoire pour accéder aux foires, festivals, spectacles, événements sportifs, hôpitaux, trains, avions, maisons de retraite, bars et restaurants, non seulement dans les espaces fermés mais aussi à l’extérieur. De plus, l’obligation de vaccination complète pour tout le personnel de santé est prévue ; celui qui refuse le vaccin peut être suspendu sans salaire.

    « Peu importe que de telles mesures aient déclenché des protestations plus ou moins violentes de citoyens (souvent enfermés dans une hypothétique ‘’minorité silencieuse‘’). Macron n’a pas changé d’avis, se contentant d’introduire les mesures progressivement. Du point de vue de la couverture vaccinale, 63 % de la population française est totalement immunisée, alors que 10% n’ont pris qu’une seule dose pour le moment.

    « Paris n’est pas le seul à avoir emprunté la voie du Green Pass. D’autres pays ont fait de même, dont l’Italie, mais aucun n’a pour l’instant atteint la même rigueur française. La Suisse, par exemple, a étendu l’obligation des certificats de 16 ans à compter du 13 septembre. Le document est nécessaire pour accéder aux lieux fermés, aux installations sportives mais aussi pour assister aux théâtres, cinémas, salles de jeux, piscines, musées, zoos, concerts, événements sportifs et mariages (hors locaux privés). Alors que les écoles professionnelles et les universités ont le pouvoir de décider de manière indépendante, un employeur peut exiger que les travailleurs réussissent afin de se protéger.

    « À partir du 1er octobre, le feu vert pour le passe sera donné également en Écosse, où le certificat sera requis pour la vie nocturne et la participation à des événements sportifs et autres spectacles. En Autriche, le Green Pass est obligatoire pour accéder aux musées, hôtels, restaurants et discothèques, tout comme en Lettonie, en Estonie, en Lituanie et au Portugal. Dans et autour de Lisbonne, il est aussi obligatoire pour accéder aux événements culturels et sportifs avec plus de 1000 participants en extérieur ou avec plus de 500 personnes en intérieur.

    « En Grèce, le Green Pass est nécessaire pour les activités et les clubs comme les bars et restaurants, mais aussi les théâtres, les musées et les trains longue distance. Au travail, vaccination obligatoire ou double prélèvement hebdomadaire, tant dans le secteur public que privé. La Croatie est plus douce, où le gouvernement a rendu le certificat obligatoire mais seulement dans certaines circonstances, comme la participation à des cérémonies de mariage avec plus de 30 personnes ou à des événements sportifs avec plus de 100 spectateurs. La situation est différente pour l’Allemagne. Berlin a donné son accord pour le laissez-passer vert, mais chaque Lander peut décider des obligations et des restrictions, y compris concernant le certificat vert. »

    L’espace en Europe où les libertés fondamentales sont encore un tant soit peu respectées se rétrécit comme peau de chagrin…

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • C’était un 17 septembre 1793 : la « loi des suspects »

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Petit rappel démocratique :
    le 17 septembre 1793, à la veille d’instaurer la Grande Terreur, la Convention vote la « loi des suspects ».

    Elle permet l’arrestation de ceux qui « n’ayant rien fait contre la Liberté, n’ont rien fait pour elle ».

    Tout le monde est menacé et les massacres vont prendre de l’ampleur.

     

    Notez que les manuels scolaires préfèrent évoquer avec effroi les « lettres de cachet » royales.

     

    Source : contre-info

  • Hongrie : François 0 invite le pays à abandonner son identité et se faire envahir

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    Cet homme est un militant idéologique de la pire espèce, son action aura été un combat incessant et impitoyable contre les peuples d’Europe.

    Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’feMonde ACTUALITÊS ECONOMIE VIDEOS OPINIONS CULTURE MLE MAG SERVICES Le pape François appelle les Hongrois à ne pas avoir < peur >> d'une société << multiculturelle De passage à Budapest, dimanche, le chef de 'Eglise catholique a cherché à convaincre ses interlocuteurs, et travers eux les Hongrois, l'accepter une certaine pluralisation religieuse et culturelle de la société. Par Cécile Chambraud (Budapest, envoyée spéciale) Publié aujourd'hui 03h54, mis jour 05h53 © Lecture 4 min. Article réservé aux abonnés’

    En visite en Hongrie, petit pays qui résiste (doucement) face à de terribles afflux de migrants musulmans, François n’a pu s’empêcher – avec un discours qui pourrait parfaitement émaner d’une loge maçonnique – de faire la leçon face à cette volonté de survivre et garder une certaine paix :

    « Face à la diversité culturelle, ethnique, politique et religieuse, nous pouvons avoir deux attitudes : nous fermer dans une défense rigide de notre prétendue identité, ou nous ouvrir à la rencontre des autres et
    cultiver ensemble le rêve d’une société fraternelle. »

    « Prétendue » identité ! François nie carrément l’identité des peuples européens ! Ignoble.

    Sur le plan religieux, il semble encore une fois, à rebours de la foi catholique, faire la promotion des autres religions :

    « Vous avez le devoir de favoriser les conditions pour que la liberté religieuse soit respectée et promue par tous. »

    Car, évidemment, il entend ici liberté religieuse pour toutes les opinions. Il contredit là encore frontalement la doctrine catholique, exprimée par exemple dans l’encyclique Mirari Vos de Grégoire XVI :
    « De cette source empoisonnée de l’indifférentisme, découle cette maxime fausse et absurde ou plutôt ce délire : qu’on doit procurer et garantir à chacun la liberté de conscience ; erreur des plus contagieuses, à laquelle aplanit la voie cette liberté absolue et sans frein des opinions qui, pour la ruine de l’Église et de l’État, va se répandant de toutes parts, et que certains hommes, par un excès d’impudence, ne craignent pas de représenter comme avantageuse à la religion. Eh ! « quelle mort plus funeste pour les âmes, que la liberté de l’erreur ! » disait saint Augustin »

     

    Source : contre-info