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  • C’était un 27 juillet : la bataille de Bouvines

    Publié par Guy Jovelin le 27 juillet 2022

    L’éphéméride du 27 juillet est particulièrement riche mais nous avons opté pour cet épisode historique, crucial dans l’histoire de France (et qui eut d’ailleurs des conséquences européennes notables).

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    Texte tiré de la revue L’Héritage :

    Le Soleil de Bouvines

    La survie de la France tient à peu de choses. Qu’on se rappelle qu’à la suite du partage de Verdun (843) , elle n’était qu’un royaume à la périphérie du Saint Empire. Menacée à l’Ouest par l’Angleterre, à l’Est par l’Empire, la France n’a dû sa survie qu’à la volonté tenace d’une famille, les Capétiens. Ces efforts conduiront enfin sous le règne de Saint Louis à l’officialisation par la papauté de l’indépendance effective du royaume face à l’Empire.

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    Pour se procurer cette image en carte postale, cliquer dessus

    La bataille décisive de Bouvines est là pour nous rappeler que l’indépendance de notre nation fut toujours fragile et mérita tous les efforts de nos chefs.

    Cette victoire éclatante, de par son retentissement formidable, doit être classée parmi les “mythes fondateurs“ de la nation française. C’est sur un plateau qui domine d’une dizaine de mètres les marécages de Flandres, près de Lille, que s ‘est joué le destin de notre peuple. Pour la première fois depuis l’époque gauloise, une véritable armée populaire, levée par les communes, a réveillé le sentiment national.

    1214 : la situation est grave, dramatique même. Lisons ce qu’en dit Jacques Bainville dans son « Histoire de France » : “Philippe Auguste s’occupait d’en finir avec les alliés que Jean Sans Terre avait trouvé en Flandre, lorsque l’Empereur Othon s’avisa que la France grandissait beaucoup. Une coalition des rancunes et des avidités se forma: le Plantagenêt, l’empereur allemand, les féodaux jaloux de la puissance capétienne, c’était un terrible danger national.“

    Les coalisés espéraient broyer la puissance franque. Jean Sans Terre devait débarquer en Poitou et marcher sur Paris par le Sud. Au Nord s’avanceraient Flamands, Allemands et Hollandais. A l’issue des hostilités, le royaume devait être partagé entre les vainqueurs. Paris devait revenir au comte de Flandre. Averti de ces menaces, Philippe Auguste lève deux armées.

    Dès le 2 juillet, Jean sans Terre, dont l’armée constitue la pointe sud de la tenaille est terrassé par le prince Louis à la Roche- au- Moine, en Anjou. Au nord, Philippe Auguste guette les coalisés massés à la frontière du Hainaut. C’est à Bouvines qu’aura lieu le choc décisif .

    En face de l’armée franque, les Impériaux, animés par la volonté d’anéantir le royaume. Un soleil de plomb écrase la plaine et aveugle les Impériaux. L’Empereur Otton se tient là, dans son armure : un dragon surmonté d’un aigle d’or. Il a juré d’en finir avec la France. Soudain, un silence impressionnant traverse les lignes françaises. Philippe Auguste, au centre de nos troupes, s’adresse aux combattants: « En Dieu est notre espoir, notre confiance. Le roi Otton et son armée ont été excommuniés… Ils sont les ennemis de la religion. »

    Notre général en chef est un Frère Hospitalier, vêtu de la tunique rouge croisée de noir. Puis, les trompettes crachent leur musique de mort.

    Enfin les deux masses d’hommes se heurtent. La bataille est longtemps indécise. Les contingents des communes lâchent pied devant l’infanterie teutonique, Philippe Auguste est même jeté à bas de son cheval avant d’être délivré par des chevaliers francs.

    Le sort de la bataille sera finalement dû à la fougue et au courage de la chevalerie franque, qui trace des sillons de sang dans les rangs impériaux. “On les vit à plusieurs reprises, par escadrons massifs, comme un énorme projectile, traverser de part en part les rangs ennemis.“ (Funck-Brentano, le Moyen-Age).

    Enfin, la victoire tant espérée se profile. Otton s’est enfui, les Impériaux sont défaits. Le nombre de prisonniers est considérable. L’enthousiasme dans le royaume est énorme. Jamais on n’oubliera le soleil de Bouvines.

     

    Source : contre-info

  • Rions!

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Peut être un dessin animé

  • Grenoble : Agressions, vols, menaces… Le ras-le-bol des épiciers de Championnet

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Chaque soir ou presque, à l’heure où la piscine Jean-Bron ferme ses portes, la supérette du quartier Championnet est prise d’assaut par des groupes de jeunes qui volent et n’hésitent pas à se montrer menaçants et violents envers les gérants.

    Carla et Michel Dupont ont décidé de perdre 300 euros de chiffres d’affaires chaque jour. Parce que le couple qui tient le Carrefour Express de la place Championnet, à Grenoble, a décidé de fermer à 18 h 30 au lieu de 21 heures, tous les jours, jusqu’à la fin de l’été.

    « Ce sont pourtant les heures où nous faisons le gros de notre chiffre d’affaires quotidien. C’est le moment où les gens rentrent du travail et s’arrêtent faire quelques courses pour le soir », détaille la gérante. Une décision prise à la fin de la semaine dernière après un énième vol doublé […]

    (…) Le Dauphiné via fdesouche

  • Saint-Germain-en-Laye (78) : un musulman fait irruption dans l’église pendant la messe et tabasse un paroissien. « Il accusait l’Église d’être raciste. Il nous traitait de chrétiens de m**** »

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Les fidèles l’église Saint-Germain, de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), ont eu peur. Très peur. « Certains ont pleuré. Des enfants surtout ont pleuré », a témoigné un des paroissiens à 78actu.

    Dimanche 24 juillet 2022, aux alentours de 18h50, un homme a interrompu la célébration de la messe par ses cris et ses bordées d’insanités. Un paroissien est venu à sa rencontre. En retour, l’homme lui a décoché un coup de tête en plein visage. Selon nos informations, il a eu deux dents cassées.

    « Il nous traitait d’hypocrites. De chrétiens de merde. Il disait qu’on le faisait passer pour d’un bouffon. C’est alors qu’un homme, assez grand, s’est approché de lui et lui a dit de partir. L’autre lui a demandé s’il voulait se battre. C’est à ce moment qu’il y a eu le coup de tête. D’autres sont intervenus pour le maîtriser. »

    « Il insultait à la volée. Il accusait l’Église d’être raciste alors qu’il venait prier comme un musulman. Il hurlait : Satan a pénétré en moi ! Nous devons en sacrifier certains… Je ne veux pas entendre les paroles du prêtre. Il disait aussi qu’il était le deuxième fils de Dieu car son sang était le sang de Jésus. Le tout en se débattant et en crachant. »

    Le prêtre a temporairement arrêté la messe. « Après, quand le calme est revenu, il nous a demandé de prier pour cet homme. »

    (…) Actu.fr via fdesouche.

  • Saint-Denis (93) : le cortège de mariage dégénère en rodéo sauvage sous les fenêtres de la mairie

    Publié par Guy Jovelin le 26 juillet 2022

    Klaxons et pneus hurlants, passagers vêtus de blanc assis sur le rebord des portières de berlines de luxe. Vendredi après midi, un bruyant manège démarre sur le parvis piéton de la mairie de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Des toits des véhicules ou par les fenêtres, des drapeaux aux couleurs rouge, jaune et vert pavoisent. Les conducteurs font des cercles concentriques et se rapprochent petit à petit de trois personnes et d’un enfant dans une poussette, plantés au beau milieu de la place et tétanisés par ce jeu dangereux. On voit un instant l’un d’eux cacher son visage entre ses mains.

    Alertée par les bruits de klaxon, Katy Bontinck, la première adjointe au maire, filme la scène depuis l’hôtel de ville. On entend quelqu’un dire : « Ah putain, les gens ils vont se faire buter. » Le cortège d’une dizaine de véhicules abrite les invités d’un mariage qui a dégénéré en rodéo urbain. Il s’engouffre dans la rue de la République, une artère commerçante du centre-ville. Des détonations se font entendre : des tirs de mortier qui éclatent sur le passage des mariés et de leurs amis. Un véritable feu d’artifice fuse au pied du KFC, un fast-food toujours très fréquenté.

    Ulcérés par ces débordements, les représentants de la ville de Saint-Denis ont saisi le procureur au titre de l’article 40 pour « un rodéo qui aurait pu très très mal finir », déclare Katy Bontinck. Il stipule que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ». La municipalité lance aussi un appel à témoins en direction des piétons qui étaient sur la place. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche