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  • Course-poursuite à Toulouse : il refuse d’obtempérer à un contrôle, roule à contresens à plus de 100 km/h, puis provoque un accident… Il voulait “aller en vacances au bled”

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Un homme a été arrêté par la police après avoir roulé dans Toulouse à plus de 100 km/h lors d’une course-poursuite. Pour lui, si son père l’avait emmené en vacances, rien ne serait arrivé…

    « Papa c’est ta faute ! Je t’avais dit on va en vacances au bled, on reste pas en France ». À peine entré dans le box des comparutions immédiates du tribunal correctionnel, le prévenu de 26 ans n’a pas un regard pour ses juges. Il s’adresse à ses parents dans la salle d’audience. Pas vraiment pour leur lancer des mots d’amour.

    Ce vendredi-là, vers 20 h 30, cet homme a été arrêté au terme d’une course-poursuite avec les policiers de la brigade spécialisée de terrain nord. Ces derniers avaient voulu le contrôler. Il a pris tous les risques pendant dix minutes en roulant notamment à contresens avec des pointes à 100 km/h dans Toulouse. Dans sa fuite, il a percuté la voiture d’un jeune homme route de Launaguet. La victime se retrouve aujourd’hui le bras en écharpe. Son véhicule est une épave.

    (…) Dans l’habitacle de la voiture se trouvaient 20 grammes de résine de cannabis ainsi qu’une balance de précision. En poussant plus encore leurs recherches, ils ont découvert 275 gr de résine dissimulés dans le caleçon du chauffard. Dépisté, il a été testé positif au cannabis. Il conduisait sans permis et une douille de 9 mm percutée voyageait avec lui.

    (…) La Dépêche via fdesouche

  • David Lisnard, Maire de Cannes, dénonce des formations obligatoires notamment sur le genre à Sciences Po Toulouse : « Le fléau du wokisme ne cesse d’infiltrer l’enseignement supérieur »

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Twitter

  • Nîmes : Sonia, une jeune policière adjointe échangeait des messages sur Snapchat avec des détenus, elle est interdite d’exercer

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Une jeune policière adjointe en poste au commissariat de Nïmes échangeait des messages avec deux détenus qui avaient des téléphones portables en prison. La jeune femme est condamnée à six mois de prison assorti d’un sursis. Le tribunal a prononcé une interdiction d’exercer la fonction de policier ou de gendarme pendant cinq ans.

    Sonia (le prénom a été modifié), jeune policière adjointe à Nîmes n’a pas su ou pas voulu couper les ponts avec ses amis du Chemin-Bas-d’Avignon. Des téléphones appartenant à des amis du quartier en détention et connus pour leurs antécédents judiciaires ont été saisis en septembre 2021 lors d’une fouille en prison. 

    Un officier de police judiciaire a découvert que l’une des personnes contactées avec ces téléphones portables était une jeune policière adjointe en poste au commissariat de Nîmes. L’un des détenus lui annonçait qu’il allait être placé en garde à vue. “T’es sûr ? C’est bon. T’inquiètes. Tu as besoin de quoi ? J’y serai à 6 heures (NDLR : au commissariat) “, lui répond la jeune femme après avoir vérifié l’information sur le registre des gardés à vue.

    […]

     

    Midi-Libre via fdesouche

  • A Marseille, avec le soutien du préfet à l’égalité des chances et de la municipalité, une convention d’occupation légalise un squat géré par des demandeurs d’asile

    Publié par Guy Jovelin le 28 juillet 2022

    Le projet, soutenu par le préfet à l’égalité des chances et la municipalité, apporte une solution aux difficultés d’hébergement des migrants que connaît la ville.

    Ils l’appellent « le Saint-Bazile », du nom de la rue qui abrite ce bâtiment Art déco, à quelques pas de la Canebière, dans le centre de Marseille (1er arrondissement). L’immeuble de cinq étages, qui fut pendant un temps l’une des vitrines locales du Parti communiste français, abrite une expérience inédite dans une ville où un demandeur d’asile sur deux ne trouve pas d’hébergement officiel. Squatté depuis l’été 2021 et autogéré par une association de migrants, le Saint-Bazile fait l’objet, depuis le 1er juillet, d’une convention d’occupation temporaire avec son propriétaire, l’établissement public foncier Provence-Alpes-Côte d’Azur. La présence d’une quarantaine d’habitants y est légalisée pour neuf mois.

    « Ici, on se sent en sécurité. Il n’y a pas de bagarres, pas de trafic de drogue… », sourit Moses Bright, 28 ans. Dans la cuisine commune du quatrième étage, sommairement équipée, ce Nigérian prépare à manger pour son fils de 20 mois et sa compagne. A son arrivée à Marseille, deux ans plus tôt, le couple a trouvé refuge dans le squat géant de la cité des Flamants, tenu par des marchands de sommeil et des réseaux de stupéfiants. Un incendie d’origine criminelle, qui a provoqué la mort de trois personnes, a entraîné l’évacuation du bâtiment et renvoyé la famille à la rue. Jusqu’à ce qu’il rencontre le Saint-Bazile. Moses, comme les autres habitants, a aidé à repeindre les murs, à carreler une salle de bains. Tous les quinze jours, raconte-t-il, il se rend à la réunion des occupants, et, chaque dimanche, participe au ménage des espaces partagés. « Et quand il y a un problème, on peut parler avec les gens », conclut-il.

    A l’étage au-dessus, sur la terrasse où il leur arrive de dormir par temps de canicule, Amidu Kamara et Salieu Bamba se disent, eux aussi, « soulagés ». Ces deux Sierra-Léonais, respectivement âgés de 34 et 25 ans, en France depuis plus de trois ans, occupent chacun une des vingt-deux chambres du Saint-Bazile. « Nous dormions dans la rue quand Alieu est venu nous parler de l’immeuble. Il a juste dit qu’il y avait un règlement intérieur : pas de drogue, pas de prostitution, pas de business, pas de bruit qui puisse gêner les voisins… », détaille le plus jeune.

    Alieu, c’est Alieu Jalloh, 35 ans. Lui aussi est sierra-léonais. En France depuis 2017, celui qui était commerçant au pays a vécu le parcours précaire du migrant avant d’obtenir son statut de réfugié pour dix ans, en novembre 2021. Il ne vit pas au Saint-Bazile, mais il veille à son bon fonctionnement. Expulsé du premier squat où il avait trouvé refuge, Alieu a lancé, en 2019, avec une poignée d’autres migrants, l’Association des usagers de la plate-forme d’accueil des demandeurs d’asile (AUP). […]

    Le Monde via fdesouche