Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022
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« Vacances au Maghreb – Rentrer au pays à tout prix »
Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022
Les voyages « au bled » ne sont pas que sympathiques ou folkloriques, ils ont la vertu d’entretenir les liens, culturels mais aussi économiques, entre le pays d’origine et les immigrés ou leurs descendants. Cette année, le voyage ressemble à un parcours du combattant.
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Cette famille parisienne n’est pas partie à Tunis depuis 2018. Pour ces 40 jours de vacances, « on s’est chargés à bloc », poursuit-elle un grand sourire aux lèvres, avant de passer le seuil de la porte coulissante de l’aéroport. Des gestes que beaucoup retrouvent après plusieurs mois de fermeture des frontières et de restrictions sanitaires. Les familles de la diaspora sont nombreuses, dans le flot dense de visiteurs qui affluent cet été vers les pays du Maghreb. « On est déjà à + 40 % de réservations entre avril et octobre, par rapport à la même période en 2019 », note-t-on du côté de l’Office national du tourisme tunisien basé à Paris.
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Face à la hausse des prix récente, cette Strasbourgeoise, vêtue d’un voile beige, qui attend devant le comptoir d’Air Algérie, avoue : « J’ai dû faire un prêt. » Avant d’enchaîner : « Je mettrai 100 € de côté tous les mois l’année prochaine, car voir ma famille n’a pas de prix. » (…) Mais la mère de famille se console : « Heureusement, je ne paie pas les repas chez mes parents et j’ai encore ma chambre d’enfant. »
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Zakaria n’a qu’une hâte : « poser le pied sur le sol algérien ». Le garçon d’une dizaine d’années prend l’avion pour la deuxième fois, alors le stress se fait sentir.
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Un peu plus loin, Aziz, 40 ans, explique « qu’il a travaillé des heures supplémentaires » dans la pâtisserie où il exerce pour se permettre « quelques sorties » à Agadir, au Maroc, endroit où il va retrouver les siens.
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Pour le quadragénaire, les « vacances au bled » n’ont rien d’une habitude : « J’ai passé vingt-cinq ans sans retourner en Algérie, depuis mon adolescence jusqu’en 2016. Je n’en éprouvais pas le besoin. Quand j’y suis allé après tant de temps, j’ai retrouvé des cousins que j’avais connus bébé, je me suis recueilli sur la tombe de mon père. Ça a été un choc émotionnel. J’ai aujourd’hui besoin de rétablir la connexion avec le pays de mes origines. » Il est particulièrement heureux d’avoir pu célébrer l’Aïdel-Kébir, une grande fête musulmane, avec des proches à Alger. « C’est une fête du partage… J’étais content que les enfants voient comment ça se passe. »
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Le Parisien via fdesouche
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Paris (19e) : De nombreux riverains ont eu à subir des tirs de mortiers et des feux d’artifice sauvages bien après le 14 juillet, “un phénomène nouveau” selon la mairie, les riverains exaspérés et apeurés
Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022
Dans le 19e arrondissement de Paris, de nombreux riverains ont eu à subir des pétards et feux d’artifice sauvages bien après le 14 juillet, un phénomène nouveau selon la mairie d’arrondissement
Ce sont des habitants fatigués et découragés. Des Parisiens et Parisiennes du 19e arrondissement ont fait part à 20 Minutes des nuisances sonores qu’ils ont rencontrées autour du 14-Juillet, et fait moins commun, bien après cette date. Pétards, tirs de mortier, fusées en pétarade… De nombreux habitants et habitantes ont vu leur sommeil considérablement saccadé pendant parfois près de 10 jours d’affilée, sans compter le danger que représentent ces feux d’artifice non encadrés.
Nadia* habite près du pont Riquet, dans la cité des Orgues de Flandres. Nous l’avons interviewée le 21 juillet, après neuf jours quasi sans interruption de bruits de pétards. Nous la rencontrons près de chez elle et pouvons constater qu’elle a les traits tirés. « Ce matin, je me suis réveillée à quatre pattes car je n’ai pas dormi de la nuit, nous dit-elle. Les pétards ont commencé le 12 juillet. C’est presque chaque soir depuis. Ça s’est juste un peu calmé le 14 juillet. La nuit du 13 au 14, ils ont fait un feu dans le jardin, les pompiers sont venus, on a paniqué. On se serait cru en guerre. Ma fille de 7 ans criait, pleurait, elle m’a demandé au bout de la troisième fois [troisième session de pétards] à dormir avec moi. La nuit du 19 et la nuit du 20 étaient terribles, cela a duré jusqu’à 3 heures du matin. Cela fait une dizaine d’années que je suis dans le quartier, les années d’avant, on n’avait pas de pétards après le 14 juillet. On pouvait entendre un ou deux pétards gentils, pas grand-chose. Et je suis toujours là le mois de juillet ».
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Contactée par 20 Minutes, la mairie centrale affirme que le 19e arrondissement n’a pas été plus touché cette année que les autres années, et n’est pas non plus le plus ciblé des arrondissements. « Cette année on en a eu dans le 20e, dans le 14e, 15e, le 12e… L’an dernier beaucoup dans le 13e… », souligne Nicolas Nordman, adjoint à la sécurité de la mairie de Paris.
Mais la mairie du 19e arrondissement explique avoir eu effectivement plus de remontées des habitants et habitantes pour les jours suivant le 14 juillet. « On était habitués à ce que ça se passe un peu avant mais pas après le 14 juillet, confirme Adji Ahoudian, adjoint au maire du 19e pour la sécurité. Il y a eu plus de pétards et mortiers utilisés après le 15 juillet. »
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D’autres habitants du 19e se sont sentis en insécurité ces nuits-là. « Je n’étais pas rassurée car certains jeunes lançaient des fusées vers nos fenêtres, ils visaient clairement les personnes qui leur faisaient des réflexions », raconte Sarah, habitante du quartier Botzaris, qui a subi des pétards les nuits des 14, 15 et 16 juillet.
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En Angleterre, les joueuses de rugby transgenres interdites de compétitions féminines en raison des “différences physiques” entre joueurs nés de sexe masculin et féminin
Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022
SPORT – Les fédérations anglaises de rugby à XIII et rugby à XV ont annoncé ce vendredi 29 juillet qu’elles interdiront dès la saison prochaine aux joueuses transgenres nées de sexe masculin de prendre part aux compétitions féminines. Les règlements ont été modifiés afin que seules les joueuses nées de sexe féminin puissent à participer à ces rencontres.
Les deux fédérations britanniques ont avancé « des éléments scientifiques » pour justifier des mesures qui, selon elles, ont été prises pour des raisons de sécurité.
La Fédération du jeu à XV (RFU) indique dans un communiqué que « la recherche a fourni des preuves que les différences physiques entre les joueurs nés de sexe masculin et féminin et que les avantages en termes de force, d’endurance et de physique apportés par la testostérone et la puberté masculine sont ’significatifs’ et conservés même après la suppression de la testostérone ». Le conseil de la RFU a cependant approuvé le nouveau règlement par une faible marge de 33 voix pour contre 26 contre, avec deux abstentions.
Le président de la RFU, Jeff Blackett, tout en insistant sur le fait que l’inclusion était au « cœur des valeurs du rugby » et que son organisation continuerait à travailler pour démontrer « qu’il y a une place pour tout le monde dans notre jeu », a ajouté : « nous savons que beaucoup seront déçus par cette décision, cependant, elle a été basée sur toutes les preuves scientifiques disponibles ».
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Un policier blessé dans le quartier de la Guillotière à Lyon, il a été percuté et traîné sur plusieurs mètres par un homme à scooter
Publié par Guy Jovelin le 30 juillet 2022
Encore un policier blessé dans le quartier de la Guillotière à Lyon (7e), quelques heures avant la visite du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ce samedi. Un homme à scooter en plein rodéo a refusé le contrôle des forces de l’ordre et a percuté un policier indique une source policière.
Il était environ 22h30 ce vendredi soir lorsque les faits se sont produits. L’homme qui était sans casque sur son deux-roues, a reçu l’ordre de s’arrêter de la part des policiers de la brigade anticriminalité (BAC). Il aurait d’abord ralenti avant d’accélérer et de renverser l’un des fonctionnaires, qui aurait été traîné sur une dizaine de mètres.
Le suspect a été interpellé et a été conduit à l’hôpital. Il a été placé en garde à vue et a transféré au commissariat. Le policier blessé a lui aussi été amené à l’hôpital et s’est vu attribuer quatre jours d’incapacité totale de travail (ITT). Ce dernier a pu rejoindre son domicile dans la nuit.
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