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L’Interorganisation de soutien aux personnes exilées et Utopia 56 alertent sur la situation dans le parc de Maurepas à Rennes. Le nombre d’occupants, 240 actuellement, ne cesse de grossir. Mais le manque de moyens se fait sentir. (…)
L’été, malgré une météo plus clémente, « les relations se tendent régulièrement entre occupants. La situation des enfants est particulièrement préoccupante. Ils ne peuvent se nourrir correctement, se reposer en raison du bruit la nuit, souffrent de l’anxiété et de l’épuisement de leurs parents. »
Si les associations alertent, c’est aussi par manque de bénévoles. « Les nouveaux soutiens se font rares, les vacances n’arrangent pas les choses. » À un moment, le risque est de baisser les bras. « Une question se pose aujourd’hui pour nous : abandonner le terrain, étant parvenus à nos limites, préviennent les associations. Les autorités préfèrent-elles voir toutes ces personnes se disperser dans la ville et monter des tentes sous des ponts ou dans différents endroits ? »
Comment la Ville de Nantes fait la promotion de la Culture ! À la Noël prochain, la socialiste Rolland hurlera avec les loups contres une crèche, municipale ou autre, au nom de la laïcité...
Dans la nuit de samedi à dimanche 27 juillet, les ADF (Forces démocratiques alliées), groupe armé formé à l’origine d’anciens rebelles ougandais et qui a fait allégeance au groupe État islamique, ont attaqué la paroisse Bienheureuse Anuarite de Komanda dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la RDC.
Ici, « sous les yeux, nous avons au moins 31 morts parmi les membres du mouvement Croisade eucharistique, avec six blessés graves […] , certains jeunes ont été enlevés, nous n’avons aucune nouvelle d’eux », a déclaré à l’AFP l’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de cette paroisse. Ce dernier a ajouté que sept autres corps avaient été découverts dans la localité de Komanda, située à environ 75 km au sud de Bunia, chef-lieu de la province. (…)
Sans se prononcer sur le bilan humain, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a confirmé à l’AFP l’attaque, indiquant que «l’ennemi serait identifié parmi les ADF». Les ADF ont tué des milliers de civils et multiplié les pillages et les meurtres dans le nord-est de la RDC malgré le déploiement de l’armée ougandaise (UPDF) aux côtés des forces armées congolaises (FARDC) dans la zone. (…)
Le rappeur s’est produit pour la première fois dans sa ville natale à l’occasion d’un spectacle gratuit organisé par le département de Seine-Saint-Denis. Le comportement ridicule du public a grandement entaché la soirée. (…)
Le DJ Milan Tavares a lancé les hostilités peu avant 19 heures. Dans la foule, des fans jouent aux cartes. D’autres, collégiens ou lycéens, se pensent malins à pousser tout le monde pour se frayer une place vers l’avant. La majorité des spectateurs se revendiquent Congolais, Algériens, Sénégalais, Ivoiriens, Maliens, ou Camerounais, lorsque le chauffeur de salle fait un tour des origines de chacun.
L’attente est longue. (…)
21 heures sonnent, tout le monde attend Tiakola. Mais l’ambiance est mauvaise. Des supposés fans en font tomber d’autres et retardent l’arrivée du chanteur, pourtant prêt à monter sur scène. Un premier débordement. « Je vous prie de bien vouloir vous calmer, sinon on ne pourra pas démarrer, leur demande le chauffeur de salle. Soyez bienveillants, le concert est gratuit. Il y a des enfants avec nous, des familles. Dites-moi si on est contraint d’annuler ? » (…)
Après ce rappel à l’ordre, qui dure une dizaine de minutes, Tiakola fait son entrée. Il commence son show, aux côtés de son DJ, avec son single Si j’savais, lequel est suivi de T.I.A. Le rappeur est toutefois obligé d’interrompre au milieu de la chanson. « On ne va pas gâcher ça, interpelle Tiakola. Faites doucement devant. Il y a des familles, des frères et sœurs. Sinon je ne pourrai pas continuer. Faites évacuer les gens s’il vous plaît. »Tiakola se transforme en gendarme, presque toute la soirée. (…)
Mais il est à chaque fois obligé d’interrompre sa performance pour mettre de l’ordre dans le désordre. Cela dure de nouveau plusieurs minutes. « On est là pour fêter, vous êtes là, vous faites la m…. », regrette l’un de ses collaborateurs. Des personnes en seraient venues aux mains dans la foule. Des chaussures volent, atterrissent sur les têtes de spectateurs n’ayant rien demandé à personne. Pire, une perruque est aperçue dans les airs. C’est un cirque à ciel ouvert. Une spectatrice, dans la foule, se permet de plaisanter : «Vous vous attendez à quoi, on est dans le 93.» Rires jaunes tout autour d’elle. (…)