Publié par Guy Jovelin le 21 février 2025

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Publié par Guy Jovelin le 21 février 2025

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2025
Auteur : Nsango ya Bisu

Soixante-dix chrétiens ont été retrouvés décapités à l’intérieur d’un temple protestant de la ville de Kasanga, située dans la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo. Les victimes, parmi lesquelles des femmes, des enfants et des personnes âgées, avaient été enlevées quelques jours plus tôt dans le village de Mayba par des terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe djihadiste associé à l’État islamique.
Le crime abominable s’est produit aux premières heures du 13 février mais n’a été rapporté que depuis quelques heures. Des hommes armés ont fait irruption dans le village de Mayba, ordonnant aux habitants de quitter leurs maisons sous menace de mort. Lors du premier assaut, au moins 20 personnes ont été prises en otage. Quelques heures plus tard, alors que les habitants tentaient d’organiser une opération de sauvetage, les assaillants sont revenus, capturant 50 autres personnes.
Les victimes ont été emmenées dans un lieu de culte de Kasanga, où les ravisseurs ont procédé à l’exécution massive. Selon les sources locales, les corps des 70 personnes décapitées sont restés dans le temple pendant des jours en raison de l’insécurité dans la région, ce qui a empêché des enterrements décents.
Déplacements forcés et crise humanitaire
Cet acte odieux a provoqué une vague de déplacements dans la région. Les églises, les écoles et les centres de santé ont été fermés par crainte de nouvelles attaques, tandis que des centaines de chrétiens ont fui vers des zones plus sûres. Les organisations humanitaires alertent sur une crise croissante affectant des milliers de familles déplacées au Nord-Kivu.
Les forces démocratiques alliées : une menace djihadiste persistante
Les Forces démocratiques alliées (ADF), connues pour leur extrême violence, sont considérées comme l’un des groupes armés les plus meurtriers de l’est du Congo. Actives depuis les années 1990, ces milices islamistes ont intensifié leurs attaques depuis 2014, notamment dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. On estime que plus de 200 personnes ont été tuées dans la région de Baswagha au cours du seul mois dernier.
Malgré les efforts déployés par le gouvernement congolais et les forces internationales pour contenir son avancée, l’influence des ADF continue de croître, alimentée par ses liens avec l’État islamique et le contrôle des routes de trafic illégal dans la région.
La situation complexe dans l’est du Congo, où opèrent de multiples groupes rebelles, continue d’entraver le rétablissement de la paix dans une région embourbée dans la violence depuis des décennies.
Nsango Ya Bisu
Source : medias-presse.info
Publié par Guy Jovelin le 21 février 2025

Publié par Guy Jovelin le 21 février 2025

Publié par Guy Jovelin le 20 février 2025

Donald Trump n’a pas mâché ses mots. Il a affirmé que Volodymyr Zelensky a détourné une partie des fonds américains alloués à l’Ukraine depuis le début de la guerre.
« Le président Zelensky m’a dit la semaine dernière qu’il ne savait pas où était passée la moitié de l’argent qu’on leur a donné », a-t-il déclaré, soulignant un manque de transparence dans la gestion des aides financières.
En outre, Trump a dénoncé l’absence d’élections en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Bien que le mandat de Zelensky aurait dû prendre fin en mai 2024, la loi martiale et la guerre ont empêché la tenue de tout scrutin.
« Il refuse de tenir des élections, est très bas dans les sondages ukrainiens, et la seule chose à laquelle il était bon a été de mener Joe Biden à la baguette », a-t-il ajouté, qualifiant Zelensky de « dictateur sans élections ».
Trump a également reproché à l’Ukraine d’avoir initié le conflit avec la Russie. « Vous auriez dû mettre un terme il y a trois ans. Vous n’auriez jamais dû la commencer », a-t-il lancé, suggérant que le président ukrainien porte une part de responsabilité dans cette guerre. Il a également critiqué l’engagement financier des États-Unis, estimant que les 350 milliards de dollars dépensés pour soutenir l’Ukraine étaient une erreur.
« Une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer », a-t-il écrit sur son réseau social, Truth Social.
Volodymyr Zelensky a répondu à ces accusations en qualifiant Trump de victime de la « désinformation russe ». Le président ukrainien a défendu son bilan, rappelant que son pays lutte pour sa survie face à une invasion massive.
Alors que les tensions diplomatiques s’intensifient, Trump a affirmé que les États-Unis étaient en train de « négocier avec succès une fin de la guerre avec la Russie ». Cette déclaration intervient après une réunion entre les chefs de la diplomatie américaine et russe à Ryad, en Arabie saoudite.