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Le Parti de la France - Page 895

  • L’Allemagne prépare le rationnement du gaz pour cet hiver et dresse la liste des industries à approvisionner prioritairement

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

    En dépit de la baisse de la consommation déjà observée, l’Allemagne pourrait connaître une pénurie cet hiver. Le pays travaille à lister les industries qui devront être approvisionnées en priorité. L’Allemagne ne pourra pas compter sur le gaz du Qatar. Pour faire face à d’éventuelles pénuries de gaz, tous les bâtiments publics devront limiter leur chauffage à 19° cet hiver, a annoncé ce vendredi le ministre de l’économie. En outre les bâtiments et monuments historiques ne devront plus être éclairés la nuit, une mesure que certaines villes d’Allemagne comme Berlin ont déjà adoptée.

    Le marché avec le Qatar que le ministre fédéral de l’économie, Robert Habeck, pensait avoir ficelé lors de son déplacement en mars dans le Golfe, a été annulé. L’annonce de ce revers, début août, n’est pas davantage commentée par Berlin.

    Mais c’est incontestablement une mauvaise nouvelle supplémentaire pour l’Allemagne, confrontée depuis la mi-juillet à une réduction des livraisons russes. Après dix jours de maintenance mi-juillet, le gazoduc Nordstream 1 n’a repris ses acheminements qu’à 20 % de ses capacités.

     « La situation est tendue et une aggravation n’est pas à exclure. Mais pour l’instant l’approvisionnement est stable », note l’Agence fédérale des réseaux (Bundesnetzagentur), qui publie un rapport quotidien sur l’état des réserves de gaz en Allemagne. L’outil est aussi scruté que l’étaient les indicateurs de contaminations au plus fort de la pandémie de Covid-19. On y suit l’évolution du débit dans les pipelines et le taux de remplissage des réservoirs. Il devrait passer la barre des 75 % dans les prochains jours, en avance de deux semaines sur le calendrier prévu. Ce tour de force tient avant tout à la sobriété énergétique des Allemands : la consommation de gaz enregistre un important recul de 21 % par rapport à juillet 2021. Les entreprises portent le plus gros des efforts. Ainsi, Mercedes devrait diminuer de moitié ses besoins d’ici à la fin d’année. Et Siemens a annoncé jeudi 11 août pouvoir complètement se passer de gaz désormais.

    Pour autant, les divers scénarios pour les prochains mois, rendus publics le 7 août par l’Agence des réseaux, sont sombres : une seule modélisation indique que le pays pourrait échapper aux pénuries – si l’Allemagne continue de consommer 20 % de gaz en moins, si elle réduit également de 20 % les volumes de gaz qu’elle transfère vers le reste des pays européens et si les deux terminaux de gaz naturel liquéfié en construction entrent en service comme prévu en janvier. Sur ce point, le chef du gouvernement Olaf Scholz a affiché une grande confiance jeudi 11 août, lors de sa conférence de presse de rentrée. « Nous aurons du gaz », a-t-il affirmé, sans préciser s’il parlait uniquement de ces terminaux ou des réserves du pays entier.

    Face à tant d’incertitude, le pragmatisme prend le dessus : il faut déjà organiser le rationnement. Les droits allemand et européen protègent les particuliers ainsi que le secteur de la santé (hôpitaux, maisons de retraite…). Le reste de l’économie n’a aucune garantie. Qui aura du gaz à Noël ? La question obsède tous les chefs d’entreprise. Rien ne fuite sur les futurs arbitrages de l’Agence fédérale des réseaux. « La politique nous laisse une liberté maximale », reconnaissait dimanche Klaus Müller, son directeur, dans une interview au journal Welt am Sonntag.   […]

    Le Monde ; Le Parisien

  • Paris : un campement de 281 migrants évacué près du canal de l’Ourcq, 55 seront hébergés en province

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

    Un ensemble de 281 migrants ont été évacués vendredi 12 août d’un campement de fortune près du canal de l’Ourcq à Paris, pour une mise à l’abri, a appris l’AFP de sources concordantes. Le campement était composé d’hommes isolés. Ils ont été dirigés dans des centres d’hébergements où leur situation sera étudiée. 80 ont été laissés à la rue.

    L’opération s’est déroulée vendredi matin, rue Delphine Seyrig dans le XIXème arrondissement, en présence de l’association France Terre d’Asile. 281 «hommes isolés» ont été pris en charge, orientés vers des hébergements d’accueil de la région parisienne, où ils «vont bénéficier d’une évaluation de leur situation administrative, d’un accompagnement social, sanitaire et administratif avant d’être ré-orientés au regard de leur situation», indique la préfecture d’Ile-de-France dans un communiqué. Sur ces 281 migrants, 55 seront hébergés en province, a précisé une source policière à l’AFP. Mais près de 80 d’entre eux n’ont pas eu de places et ont dû être laissées à la rue, ajoute-t-elle.

    Toujours selon la même source, une soixantaine de personnes dites «vulnérables» – des familles et des femmes isolées – ont été orientées vers les accueils de jour à Paris, dont 23 adultes et 19 enfants accompagnés par les services parisiens de l’Unité d’Assistance aux Sans-Abri (Uasa) et la Direction des Solidarités (DSOL). Selon la préfecture de région, 3493 personnes ont ainsi été mises à l’abri depuis le début de l’année, dans le cadre de 13 opérations conduites par les services de l’État. Plus de 156.000 personnes en situation de précarité bénéficient d’une prise en charge au titre de l’hébergement en Île-de-France et chaque nuit.

    Le Figaro via fdesouche

  • Plages privées de la Côte d'Azur

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

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  • En France, Big Brother peut compter sur l’aide de la nouvelle agence Viginum qui vous surveille sur les réseaux sociaux

    Publié par Guy Jovelin le 13 août 2022

    Auteur : 

    Big Brother, ce n’est pas demain mais aujourd’hui. Sous l’influence des tenants du Nouvel Ordre Mondial, le totalitarisme se renforce de jour en jour et se dote de moyens toujours plus intrusifs pour surveiller nos moindres faits et gestes. En France, l’agence Viginum a reçu pour mission de surveiller internet et les réseaux sociaux et collecte à la demande du gouvernement des données qui concernent votre vie privée, malgré les critiques de la CNIL qui constate que le gouvernement espionne tous les citoyens indistinctement et collecte sur eux des données de tous types.

    L’agence Viginum, par décret du 13 juillet 2021, a été instituée en tant que « service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères » rattaché au secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale. Sa direction a été confiée à Gabriel Ferriol, ingénieur Telecom passé par l’ENA puis par la Cour des Comptes.

    Pour justifier la mise en place d’un tel outil, le décret instaurant l’agence Viginum, dans son article 3, stipule qu’elle a pour rôle de détecter sur Internet les activités “de nature à altérer l’information des citoyens pendant les périodes électorales”, mais aussi “assister le secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale dans sa mission d’animation et de coordination des travaux interministériels en matière de protection contre ces opérations” et de “contribuer aux travaux européens et internationaux, et assurer la liaison opérationnelle et technique avec ses homologues étrangers”.

    Mais la CNIL écrit au sujet des méthodes de l’agence :

    Le dispositif considéré se décomposera en plusieurs phases. Tout d’abord, une phase de veille et de détection doit permettre de suivre les informations pertinentes sur des thématiques d’actualité afin d’identifier les acteurs ou les évènements ayant un intérêt au regard des missions du service « Viginum ». A ce stade du traitement, le service « Viginum » s’attache à détecter un soupçon relatif à « la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes ou trompeuses » avant d’initier l’opération de collecte. Cette phase conduira à la rédaction de fiches dites de « traçabilité » qui détermineront les éléments techniques (mots-clés, éléments sémantiques comme des mots-dièses, éléments chiffrés, rapprochement entre des profils ou groupe de profils d’intérêts, etc.) qui permettront, après une validation humaine, d’orienter l’opération de collecte par la sélection des contenus nécessaires à la mission de caractérisation. La collecte des données à caractère personnel est alors activée sur l’ensemble des plateformes identifiées comme pertinentes, notamment par des techniques d’extraction du contenu de sites, via des scripts ou des programmes automatisés (« webscraping ») ou l’utilisation d’interfaces de mise à disposition des données fournies par les plateformes (ou API, pour « Application Programing Interface »), durant une période initiale de sept jours.

    En clair, pour identifier “la diffusion d’allégations ou imputations de faits manifestement inexactes et trompeuses”, tout ce que vous écrivez ou relayez qui contredit la version officielle du Pouvoir dans n’importe quel domaine suffit à vous faire étroitement surveiller. Mais à partir de là, la collecte de données va également concerner l’ensemble des personnes avec qui vous êtes en contact.

    La traque s’opère notamment sur Facebook, Twitter, Youtube, Google search, Linkedin, Bing et quelques autres.

    La CNIL relève que la méthode soulève des difficultés particulières en termes de proportionnalité.

    La CNIL écrit à ce sujet :

    “Ces informations sont susceptibles de révéler des informations sur un nombre important d’aspects de la vie privée des personnes concernées, y compris des informations sensibles, telles que les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques ainsi que l’état de santé ou l’orientation sexuelle”.

    La CNIL ajoute que

    “la collecte automatisée d’un grand nombre de données à partir des plateformes concernées, selon certains paramètres déterminés par avance (au sein des fiches dites de « traçabilité »), implique la collecte et le traitement de données non pertinentes au regard des finalités poursuivies”.

    La CNIL poursuit :

    ” certaines données à caractère personnel, présentes dans les notes d’analyse précédemment évoquées, seront adressées à de multiples services étatiques et administrations ainsi qu’à des homologues étrangers (…)”. Autrement dit, les collectes de données permettent des “notes d’analyse” qui sont autant de dossiers policiers constitués sur les dissidents, transmis à la police française ou autre…

     

    Source : medias-presse.info