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algerie - Page 18

  • L’Algérie prépare une loi sur la déchéance de la nationalité à l’encontre de la diaspora algérienne, présente notamment en France

    Publié par Guy Jovelin le 04 mars 2021

    Un projet de loi qui pourrait inquiéter la diaspora algérienne, notamment en France. Le gouvernement d’Alger envisage de déchoir de la nationalité algérienne tout ressortissant commettant à l’étranger « des actes préjudiciables aux intérêts de l’Etat », selon un avant-projet de loi présenté mercredi par le ministre de la Justice, rapporte l’agence officielle APS.

    Le ministre Belkacem Zeghmati a présenté un amendement du Code de la nationalité algérienne mercredi devant les membres du gouvernement réunis sous la présidence du Premier ministre Abdelaziz Djerad. Sa proposition prévoit plusieurs cas de figure susceptibles de conduire à la déchéance de la nationalité algérienne « acquise ou d’origine », selon un communiqué du bureau du Premier ministre cité par l’APS.

    Ainsi se verrait déchue toute personne de nationalité algérienne « qui commet, en dehors du territoire national, des actes portant volontairement de graves préjudices aux intérêts de l’Etat ou qui portent atteinte à l’unité nationale ».

    Des inquiétudes au sein de la diaspora

    La proposition du ministre de la Justice est susceptible de soulever de vives inquiétudes au sein de la vaste diaspora algérienne à travers le monde. La France accueille la communauté algérienne la plus nombreuse à l’étranger. Le président Abdemadjid Tebboune a évoqué en juillet 2020 le chiffre de « plus de six millions d’Algériens » vivant en France.

    […]

    Le Parisien via fdesouche

  • Nous non plus, nous ne renonceront jamais à notre mémoire.

    Publié par Guy Jovelin le 03 mars 2021

    Le jour même où le président algérien rappellait que son pays "ne renoncerait jamais à sa mémoire" — ce qui, au demeurant, est légitime, même si l'Algérie ne fut un "pays" que par la grâce de l'œuvre française — Emmanuel Macron se vautrait, une fois de plus, dans la plus misérable repentance en "reconnaissant" l'assassinat après torture par nos soldats de l'avocat et militant FLN Ali Boumendjel pendant la bataille d'Alger en 1957.
    Boumendjel était un agent de liaison du terrorisme fell. Les paras de la 10° DP ont fait ce qu'ils devaient faire. Nous non plus, nous ne renonceront jamais à notre mémoire.
    JFT
    Peut être une image de 2 personnes et plein air
     
     
     
     
     
     
     
  • Demande d’asile pour soins médicaux : l’Algérie en tête des maladies psychiatriques

    Publié par Guy Jovelin le 03 février 2021

    Exemple d’une acceptation de soin

    Suite sur le rapport de l’OFII

  • « La France doit rendre la Tour Eiffel à l’Algérie »

    Publié par Guy Jovelin le 30 janvier 2021

    Entre l’Algérie et la France, l’histoire ne se limite pas à une colonisation qui a duré plus d’un siècle et une guerre qui a pris la vie de quelques millions de personnes. La mémoire et le patrimoine entrent eux aussi en jeu. Bien que le dossier mémorial soit au cœur de l’attention médiatique plus que jamais, un journaliste algérien estime que la « la France doit rendre la Tour Eiffel à l’Algérie ». 

    Invité à l’émission intitulée Sra Ma Sra et diffusée sur Lina TV ce jeudi 28 janvier, Mohamed Allal a en effet indiqué que la France ne doit pas seulement des excuses à l’Algérie mais elle doit également rendre la Tour Eiffel au pays. Sans tarder, le journaliste du média arabophone El Khabar, a tenu à éclaircir davantage sa vision des choses. Selon lui, la France qui a supplanté les Algériens de leurs terres, a également pris leurs richesses et trésors.

    « En tant que citoyens algériens, on doit demander à la France de nous rendre la Tour Eiffel. Cela puisque, elle a été construite par le fer de l’Algérie », explique-t-il. Comme un miroir, la mer Méditerranée sépare donc la Dame de Fer de Paris de la terre de la matière qui lui a donné naissance. La réflexion du journaliste algérien ici est plus forte qu’un simple exemple de monument. À ses yeux, la mémoire est encore plus précieuse et les excuses sont obligatoires.  

    Le Cheikh Chems-Eddine évoque la Tour Eiffel et la mémoire

    L’Algérie attend toujours des excuses officielles de la France pour tourner la page du passé colonial. Mais cette guerre des mémoires semble encore loin de connaitre un épilogue puisque le patrimoine a rejoint le ring. Dans la même soirée mais sous un autre toit, une autre émission a posé le sujet de la Tour Eiffel sur la table des débats. 

    En effet, le Cheikh Chems-Eddine est revenu sur l’affaire dans le plateau de Raïna Show ce jeudi 28 janvier. « La Tour Eiffel a été construite d’un fer volé de l’Algérie », estime-t-il. Dans le même sillage, le savant islamique a fait savoir que les excuses sont généralement concrètes et c’est la raison pour laquelle, selon lui, la France ne s’est pas excusée. 

    « La France refuse de s’excuser puisqu’elle est consciente des conséquences que ça pourrait engendrer », explique-t-il. « S’excuser est synonyme d’avouer les crimes dont elle était l’auteur. Ces crimes ont eu lieu ici en Algérie durant plus d’un siècle », ajoute-t-il. « Si la France s’excuse, elle doit payer pour ses crimes », conclu l’exégète musulman. 

    Dzairdaily via fdesouche

  • Les lacunes du rapport Stora

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2021

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    L’historien Benjamin Stora a été choisi par Emmanuel Macron pour travailler sur la réconciliation des mémoires de l’Algérie française. Il a remis son rapport le 20 janvier dernier. Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique, nous fait part de ses réflexions sur ce rapport que les Harkis contestent par ailleurs.

    Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

    1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il  est simplement demandé des vœux pieux…

    2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».  

    Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’Etat et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française.

    Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie…. 

    Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible. Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel. Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique… 

    Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien. Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays. Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

    1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles… 

    2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

    Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits. Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France. 

    N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

     

    Source : synthesenationale