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algerie - Page 16

  • Le grand exode des médecins algériens : 80% se dirigent vers la France

    Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2021

    En Algérie, les départs massifs des médecins radiologues, néphrologues, anesthésistes-réanimateurs et surtout des psychiatres est inquiétant, selon l’Ordre national des médecins. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à choisir la voie de l’expatriation. Les principales destinations sont la France, puis les Etats-Unis, l’Allemagne et le Qatar et récemment la Grande-Bretagne et le Canada. Sur les 15 000 médecins algériens qui exercent en France, 5000 sont en cours de régularisation.

    Près d’une cinquantaine de demandes de délivrance des certificats d’exercice et de bonne conduite sont enregistrées par semaine au niveau du Conseil national de l’Ordre des médecins, s’alarme le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du CNDM (Conseil National de Déontologie Médicale).

    Le nombre de demandes déposées par les médecins spécialistes désirant quitter le pays augmente chaque année, selon lui, dont 80% des praticiens se dirigent vers la France.

    «Nous recevons quotidiennement des demandes de confirmation de diplôme de tous les services hospitaliers métropolitains, et dernièrement ce sont les hôpitaux allemands qui expriment cette demande et certains pays du Golfe», a-t-il déclaré. Pour lui, «il s’agit d’une hémorragie cataclysmique des médecins spécialistes vers la France et autres pays européens. »

    L’Algérie forme chaque année un nombre important de médecins pour la France, dont les coûts sont faramineux. […] La liste des candidats à l’émigration s’allonge avec la liste des pays qui ouvrent les postes dans les principales spécialités médicales avec de nouveaux allégements des conditions d’accès.

    El Watan via fdesouche

  • Algérie : accusant l’Assemblée nationale française de faire une «guerre par procuration», des parlementaires ont relancé le projet de loi criminalisant le colonialisme

    Publié par Guy Jovelin le 27 octobre 2021

    Les tensions entre la France et l’Algérie peinent à s’apaiser, près d’un mois après l’éclatement de la crise entre les deux pays, alors qu’à Alger, des parlementaires veulent déterrer le projet de loi criminalisant le colonialisme. Ils se sont saisis de la question et ont condamné, lundi 25 octobre, la « guerre par procuration» de l’Assemblée nationale française qu’ils ont accusée de se mêler dans les affaires intérieures de l’Algérie.

    Les conférenciers ont abordé la question de la criminalisation du colonialisme et la possibilité de relancer le projet de loi de 2010 qui a été bloqué par le gouvernement de l’époque, après avoir suscité de fortes polémiques en Algérie et en France.

    Cette possibilité est saluée par le sénateur du FLN, Abdelouhab Benzaim, qui estime, dans une déclaration à TSA, que la criminalisation du colonialisme français « est aujourd’hui un droit naturel » pour l’Algérie.

    « Notre pays est tout à fait dans son droit de criminaliser le colonialisme français qui a duré 132 ans. Les Français ont commis en Algérie des actes criminels qui ont fait des millions de victimes et ont procédé à des essais nucléaires (dans le sud du pays), sans parler de l’exploitation de leur des ressources naturelles de l’Algérie », rappelle le parlementaire qui aborde la question des mécanismes et les démarches à suivre devant mener à cette criminalisation. […]

    Benzaim estime qu’avec cette loi, l’Algérie veut exiger de la France de reconnaître ses crimes durant la colonisation (1830-1962). «On peut aller même jusqu’à (exiger) l’indemnisation», ajoute Abdelouhab Benzaim. […]

    TSA via fdesouche

  • L’Algérie interdit aux avions militaires français de survoler son territoire (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    03/10/2021

    L’Algérie interdit aux avions militaires français de survoler son territoire (AFP)

     

     

    Source : fdesouche

  • L’Algérie accuse la France d'” atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs” et de “génocide contre l’humanité”

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    L’Algérie a exprimé samedi son rejet « catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures » à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au Président de la République française, indique la Présidence de la République dans un communiqué.

    « À la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au Président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos », précise la même source.

    « Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale », ajoute la Présidence de la République, estimant que « les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l’humanité. Ces crimes qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l’objet d’une manipulation des faits et d’interprétations atténuantes ».

    (…)

    www.tsa-algerie.dz via fdesouche

  • L'Afrique Réelle n°142 - Octobre 2021, par Bernard Lugan.

    Publié par Guy Jovelin le 03 octobre 2021

    Sommaire

    Numéro spécial :
    Le contentieux algéro-marocain


    - L’état de la question du Sahara 
    - Une situation figée (1979-2021)
    - La guerre des sables (octobre-novembre 1963) 
    - Le Maroc dans l’espace saharo-méditerranéen
    - Les reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara occidental
    - L’Espagne et la France détachent le Sahara occidental du Maroc
    - Derrière le contentieux algéro-marocain, la frustration de l’Algérie de n’avoir jamais existé comme Nation

    Editorial de Bernard Lugan

    algérie,l'afrique réelle,marocLa crise qui couvait entre l’Algérie et le Maroc depuis plusieurs années, a éclaté au grand jour le 24 août 2021 quand Alger annonça la rupture unilatérale de ses relations diplomatiques avec Rabat. Puis, le 22 septembre, dans une surenchère politique, le gouvernement algérien décida la fermeture de son espace aérien aux avions marocains et à tous ceux immatriculés au Maroc. 
    Cette rupture entre les deux pays est-elle une simple crispation annonçant un grand marchandage régional, ou doit-elle au contraire être considérée comme une veillée d’armes ? 
    En Algérie où rien ne se dit clairement, tout repose sur le non-dit. Or, à la fin du mois d’août, le ministre algérien des Affaires étrangères a laissé échapper la vraie raison de la crise, en déclarant que le contentieux algéro-marocain remonte à l’année 1963. Donc à la « guerre des sables », qui opposa les deux pays et qui vit une victoire militaire marocaine. Une humiliation qui hante encore Alger. 
    Le cœur du problème est en effet celui des frontières entre les deux pays. Pour créer l’Algérie, un pays qui n’avait jamais existé, la France démembra en effet le Maroc sur toute sa frontière orientale, lui enlevant plusieurs régions historiquement marocaines, qu’il s’agisse de Tindouf, du Gourara, du Tidikelt et autres, comme cela est expliqué et cartographié dans ce numéro. 
    A cela, s’ajoute la question du Sahara occidental, immensité arrachée au Maroc par la colonisation espagnole. Or, pour les Marocains, il s’agit de leur « Alsace-Lorraine », alors que les Algériens voudraient la création d’un « Etat saharaoui » qui leur soit inféodé et qui interdirait au Maroc de disposer d’un littoral de plusieurs milliers kilomètres depuis Tanger au nord jusqu’à la frontière mauritanienne au sud. 
    Hubert Védrine, ancien chef de la diplomatie française a lumineusement résumé la question en disant que : « (…) l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ».
    Affaire identitaire, en effet, d’autant plus que l’actuel chef d’état-major algérien, le général Saïd Chengriha, ancien commandant de de la Troisième région militaire, celle qui a pour cœur Tindouf et qui fait donc face au Maroc, nourrit une aversion connue à l’égard de ses voisins marocains. Quant à ses sympathies pour le Polisario, elles ne sont plus à démontrer.
    Pour une Algérie « enclavée » dans cette mer fermée qu’est la Méditerranée, il est insupportable de devoir constater que le Maroc dispose au contraire d’une immense façade maritime océanique ouvrant de ce fait le royaume à la fois sur le « grand large » atlantique et sur l’Afrique de l’Ouest. Jamais l’Algérie n’acceptera d’admettre cette réalité géostratégique. Là est bien le fond du problème. 
    Dans ces conditions, le risque est donc que, acculée par ses colossaux problèmes intérieurs, l’Algérie, pays en faillite après avoir été consciencieusement pillé par ses dirigeants depuis 1962, décide une fuite en avant suicidaire à travers le recours aux armes.