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france - Page 81

  • Déchristianisation, prénoms arabo-musulmans, sécession des élites : la France, au stade ultime de la fragmentation

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2019

    Par  le 27/02/2019 
     

    Dans un livre-événement, « L’Archipel français », Jérôme Fourquet analyse de nombreuses données qui dessinent une société française au stade ultime de la fragmentation.

    Dislocation des références culturelles communes, fin de la matrice catholique, instauration d’une société multiculturelle, sécession des élites, éclatement du clivage gauche-droite… Notre société est, comme jamais, en voie d’« archipelisation ».

    Premier enseignement : la déchristianisation de la société. De nombreux d’éléments, allant de la disparition du prénom Marie à la baisse du nombre de prêtres en passant par la diminution du nombre de baptêmes, prouvent que la France est entrée dans une « ère post-chrétienne », comme le décrit le politologue.

    Le livre expose également les résultats d’une anthroponymie. L’auteur a utilisé la base de données de l’Insee recensant l’ensemble des prénoms donnés en France depuis 1900 ainsi que diverses listes électorales. «em> Nous avons mobilisé cette gigantesque base (…) afin de mettre en évidence différents phénomènes comme la montée en puissance d’un individualisme de masse, l’affranchissement idéologique et culturel des catégories populaires et le regain identitaire », écrit le politologue. La forte hausse de la part des nouveau-nés en 2016 en France portant un prénom arabo-musulman (18 %) risque d’être la plus commentée. Ce chiffre n’est pas isolé. Des hausses similaires sont à noter à propos des prénoms hébraïques et régionaux.

    Enfin, en cette période de Gilets jaunes où la France d’en bas se révolte contre celle d’en haut, Jérôme Fourquet produit de nombreux graphiques montrant une réelle sécession des élites, qui se détachent du reste de la société. « Les occasions de contacts et d’interactions entre les catégories supérieures et le reste de la population se raréfient », écrit le politologue dans une enquête qui paraîtra le 7 mars.

    Le Point via fdesouche

  • Culpabilisation énergétique : La France se tire une balle dans le pied.

    Publié par Guy Jovelin le 25 février 2019

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.

    Culpabilisation énergétique : La France se tire une balle dans le pied.

    Le 27 novembre dernier, Emmanuel Macron, présentant la Programmation pluriannuelle de l'énergie pour les dix ans à venir annonçait le triplement du nombre d’éoliennes, la multiplication par cinq de l’électricité photovoltaïque, et la volonté d’investir « 7 à 8 milliards d'euros » par an dans les énergies renouvelables. Le tout au nom de la désormais sacro-sainte transition énergétique élevée au rang de principe de sauvegarde universelle. 

    Cette électricité ainsi produite étant largement plus coûteuse que le prix de marché, la différence sera bien évidemment payée par le consommateur. Deux taxes ont été instituées à cet effet qui viennent alourdir considérablement les factures : la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) et le TURPE (Tarif d’utilisation des réseaux publics électricité). 

    Il s’agit d'une véritable escroquerie d'État. 

    Alors que 86 députés de la majorité, toute honte bue et toute prudence évanouie, réclament, dans une tribune publiée le 14 février, la relance de la taxe carbone abandonnée en décembre grâce à la mobilisation anti fiscale des Français, rappelons la réalité des choses : 

    • En l'espace d’un siècle, le taux de CO2 dans l’air que nous respirons est passé de 0,03 % à 0,04 %, soit de 3 à 4 particules sur 10 000. C'est tout. Et ce serait cette infime augmentation qui, selon le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), devrait nous conduire à l’apocalypse, à une hausse des températures de 4 à 5 degrés d’ici 2100, générant toute une série de catastrophes (désertification, montée des eaux, cyclones, etc.). Pour les idéologues fanatiques et totalitaires de cet organisme international détenteur autoproclamé de la vérité planétaire, cette perspective impose de limiter l’augmentation de la température à 2 degrés en réduisant les émissions de CO2 « de 40 à 70 % entre 2010 et 2050 ».
    • Qu’en est-il pour la France de cette « urgence » à réaliser la transition énergétique ? La part qu'elle doit y prendre est-elle si importante qu’elle conduise à te tels efforts à consentir pour État, pour les ménages et pour les entreprises ? Tout cela repose sur un mensonge. La part de la France dans les émissions planétaires de CO2 est infime et celle des Français en tant que personnes physiques, dérisoire. On sait que l’Accord de Paris sur le climat signé lors de la COP21 en 2015 permet à la Chine, à l’Inde et aux pays émergents de continuer à augmenter leurs émissions de CO2 jusqu’en 2030, avec l’engagement non contraignant de commencer à les diminuer ensuite. Les efforts que fera alors la France, qui ne pèse que 1 % des émissions de CO2 dans le monde, seront insignifiants et complètement engloutis par cet accroissement.

    C'est donc sur cet ensemble de contre-vérités éhontées qui poussent bobos et jeunes écervelés à défiler dans les rues d'un monde occidental toujours plus docile face à sa propre stigmatisation et toujours plus masochiste dans sa reconnaissance de culpabilité, que le gouvernement se base pour mener une transition énergétique coûteuse et inutile qui pèsera sur les ménages comme sur la compétitivité des entreprises là où la France, par sa politique nucléaire avait su à la fois conquérir son indépendance énergétique, assurer une forme de compétitivité en ce domaine, affirmer son exemplarité environnementale et offrir aux consommateurs une électricité peu coûteuse. 
    C'est ce qui s'appelle se tirer plusieurs balles dans chacun des deux pieds.