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macron - Page 53

  • Valérie Pécresse en route pour Matignon (Nouvel Obs)

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2019

    Par  le 09/06/2019

    Editorial de Carole Barjon sur les raisons de la démission de Valérie Pécresse des Républicains dans le Nouvel Obs. Selon elle, la logique de sa démarche conduit inexorablement la présidente de la région Ile-de-France à suivre les traces d’Edouard Philippe.

    Il ne faut pas se tromper sur les raisons qui ont conduit Valérie Pécresse, le mercredi 5 juin au soir, à annoncer sa décision de quitter.[…]

    C’est d’abord et avant tout l’impérieuse nécessité de conserver sa présidence de la région Ile-de-France. Au soir du résultat des élections européennes en effet, Pécresse a fait ses comptes : avec 28 %, le parti d’Emmanuel Macron fait un carton dans la région parisienne, l’électorat de droite a largement voté pour la liste de La République en Marche menée par Nathalie Loiseau. «L’Ile-de-France est aujourd’hui macroniste», constate froidement ce soir-là l’un de ses proches. De quoi lui faire revisiter sérieusement les résultats d’un sondage qu’elle avait fait réaliser avant le scrutin et qui la créditait d’un confortable socle de 30 %. Dans cette étude, un hypothétique candidat LREM plafonnait à 15 %.

    L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur de Sarkozy se rêve à la tête d’un parti de droite moderne et ouverte, comme elle l’a expliqué mercredi au journal de 20 heures de France 2. Bref, un parti de centre droit. Seul problème : ce parti-là existe déjà… sous le nom de La République en Marche ! Pour reprendre les récents propos d’Yves Thréard, éditorialiste du « Figaro », sur RTL : « Le patron de la droite, c’est Macron ! » […]

    Nouvel Obs via fdesouche

  • Sondage présidentielles : Macron à 30 %, Marine Le Pen à 28 %

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2019

    Par  le 29/05/2019

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’opposeraient de nouveau, avec des scores supérieurs à ceux de 2017, si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, selon un sondage. Dans cette enquête réalisée au lendemain des élections européennes, le chef de l’Etat et la présidente du Rassemblement national obtiendraient respectivement 30 % et 28 % des voix (contre 24 % et 21,3 % au printemps 2017) au premier tour.

    Les autres chefs de partis seraient relégués loin derrière. Yannick Jadot recueillerait 12 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon 9 %, Laurent Wauquiez, 8 %. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, est crédité de 5 % des voix et Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, de 4 %.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • « Macron est parvenu à réduire le spectre électoral à la bande des 2, LREM et RN »

    Publié par Guy Jovelin le 27 mai 2019

     

    Carl Lang, Président du Parti de la France, constate que le chef de l'État est parvenu à ses fins lors de ces élections européennes.

    Carl LANG@carllang2022
  • Militaires tués au Bénin: les insupportables calculs de Macron Le Drian

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2019

    Rédigé par notre équipe le 13 mai 2019.

    Ce week-end du 11 mai a été marqué par la libération et le retour en France des deux otages retenus par un groupe terroriste dans le nord du Bénin depuis le 1er mai dernier. Une libération effectuée par un commando militaire qui a laissé sur le carreau deux soldats. Morts pour la France, mais surtout pour sauver deux imprudents dont la bêtise n’efface pas les mensonges du ministre Le Drian et encore moins la communication inadmissible d’Emmanuel Macron.  

    La prise d’otages de ressortissants français est devenu un sport continental dont l’Afrique est de loin le plus grand joueur. Un jeu macabre où les risques de finir égorgé ou perforé par des balles est de plus en plus important. Les multiples groupes qui pullulent dans la région sahélienne n’hésitent plus à régler le compte de leurs otages dans une surenchère d’images sanguinolentes auquel le monde s’habitue pourtant. Même si mettre la main sur des rançons à plusieurs millions d’euros n’est pas pour déplaire à ces gangsters reconvertis dans l’islamisme, la liquidation d’otages est une menace réelle. Que faire ? La question est difficile et presque insoluble, mais le tandem Macron-Le Drian a prouvé que leur chemin n’était clairement pas le bon.

    Macron lâche l’armée pour sa passion de l’image

    Fallait-il envoyer un commando afin de tenter de libérer deux ressortissants français kidnappés par un groupe terroriste dans le nord du Bénin ? La politique française de ces dernières années est de tout faire pour récupérer les otages même si cela doit passer par le paiement d’une rançon qui viendra nourrir et rendre plus forts les groupes qui sèment la terreur sur de larges bandes du territoire africain. Les forces françaises ont estimé qu’il y avait une opportunité pour intervenir et le général carton-pâte Macron ne s’est pas fait prier pour donner son accord. Si la mission réussie, il entend de se faire passer pour un héro et si l’échec vient conclure l’intervention, il dira que c’était la seule solution et qu’il fallait prendre le risque. Un dernier discours qui marche aussi pour l’affaire qui nous préoccupe puisque si les deux otages ont été libérés, deux soldats français ont perdu la vie.

    Ne fallait-il pas renoncer à cette opération et laisser à leur sort les deux otages français partis faire du tourisme dans une région plutôt hostile ? Ce serait plutôt la position de Le Drian, un ministre dont le parcours montre que la fidélité n’est pas la marque de fabrique. Le besoin de dire la vérité non plus. Car si faire du tourisme dans le nord du Bénin est pour le moins curieux, il est faux de dire que « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va ». Soit Le Drian est un menteur patenté, soit il n’est pas au courant que la zone où les deux Français ont été kidnappés a été mise en « zone rouge » par les services du quai d’Orsay plus d’une semaine après leur enlèvement…

    Le Drian est dans l’infox totale et suit les préceptes d’un Gouvernement expert en la matière. Le problème est qu’il raconte n’importe quoi pour essayer de couvrir une autre polémique légitime. Pourquoi donc Macron est-il venu accueillir les deux ex-otages sur le tarmac de l’aéroport ? Leur envie d’escapade a quand même eu pour résultat de faire perdre la vie à deux commandos français. Voir le chef de l’Etat se déplacer juste pour faire de l’image est aussi déplacé qu’irrespectueux. Le Drian joue au ministre qui compatit avec des militaires en colère parce que Macron est en faute et que la ministre de la Défense (Florence Parly) ne comprend même pas la nature de la faute du chef de l’Etat. Président et ministres accumulent les faux pas et on peut s’interroger sur la capacité des armées françaises à recruter à l’avenir, car nos soldats sont sacrifiés dans des guérillas à des milliers de kilomètres dont le sens profond échappe parfois à l’entendement. Place à la cérémonie d’hommage de ce mardi 14 mai qui permettra à Macron de faire de nouvelles images. La course au bon cliché est meurtrière…

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron : mesurettes et enfumage

    Publié par Guy Jovelin le 03 mai 2019

    POSTÉ LE 30 AVRIL , 2019

    macron.jpgEmmanuel Macron a tenté de répondre à la crise des gilets jaunes et de synthétiser le « grand débat », lors d’un long discours tenu le 25 avril dernier.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que les annonces du chef de l’État sont assez peu convaincantes – mais il est vrai qu’il fallait déjà beaucoup de bonne volonté pour croire au grand bla-bla national.

    Les mesures annoncées donnent l’impression qu’Emmanuel Ma­cron est reparti en campagne, avec l’espèce d’absurde catalogue de mesures qui caractérisent les campagnes électorales en France.

    Redisons donc, une nouvelle fois, que les Français ne veulent plus de cet inventaire à la Prévert de mesures clientélistes et souvent contradictoires.

    Ce que nous voulons savoir d’un candidat, ce sont sa vision politique et les principes qu’il appliquera évidemment en fonction de la situation.

    Faute de quoi, nous nous exposons toujours à des déconvenues : tantôt c’est la crise économique qui empêche d’appliquer le programme, tantôt les tensions sociales, tantôt Dieu sait quoi encore.

    Nous aurions aimé savoir avant le mois de mai 2017 quels étaient les principes politiques du candidat Macron, mais cette campagne en forme de hold-up a escamoté tout débat.

    Or, le président Macron semble décidé à rejouer la scène qui lui a si bien réussi en 2017. Seulement, il ne lui sera plus possible de faire trembler dans les chaumières avec le spectre du fascisme.

    Pendant encore trois ans (et c’est long, pour lui comme pour nous !), M. Macron sera le seul responsable des échecs et des réussites. Se cacher derrière un rideau de fumée ne peut lui être d’aucune utilité.

    En tout cas, les réformes annoncées sont au mieux des mesurettes, au pire nuisibles.

    Dans la catégorie des mesurettes, on apprend que le référendum d’initiative partagée sera désormais accessible avec un million de citoyens. Mais cela ne change pas grand-chose sur le fond. Si nous repensons à l’exemple du traité de Lisbonne, qui a violé la volonté populaire exprimée par le référendum de 2005, nous n’aurions pas pu organiser alors un référendum d’initiative partagée.

    La réforme du CESE, y intégrant 150 citoyens tirés au sort, va encore nous coûter plus cher.

    La réforme de l’État est abandonnée. Si ce n’est un vague «pacte territorial» qui semble bien annoncer de nouvelles usines à gaz et de nouveaux impôts.

    Je pourrais, moi aussi, aligner les mesurettes les unes après les autres. Rien dans ce qu’a annoncé M. Macron n’est de nature à enrayer le déclin français. Même sur le plan économique où il avait semblé un peu moins mauvais que son prédécesseur, il annonce discrètement que la fin de son quinquennat n’apportera rien.

    Mais je suis mauvaise langue. Il est vrai que le président a découvert l’existence du problème de l’immigration. Pour quelqu’un qui ignorait l’existence de la culture française, voici deux ans, c’est un progrès substantiel. Las, la découverte récente de ce grave problème ne donnera lieu qu’à un débat annuel au parlement.

    Croit-on vraiment que le groupe LREM, composé de tant de joyeux drilles ignorant la langue française et les rudiments du droit constitutionnel, fût-il saisi une fois par an du sujet migratoire, va pouvoir prendre des décisions énergiques?

    Si c’est ainsi qu’Emmanuel Macron compte répondre, non seulement à la crise des gilets jaunes, mais plus profondément à la crise économique, politique et culturelle que traverse notre malheureux pays si mal gouverné depuis des décennies, il se ment ou il nous ment!

     

    Source : les4verites