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macron - Page 51

  • Incendies en Amazonie : Une photo fake news diffusée par Macron

    Publié par Guy Jovelin le 24 août 2019

    Par  le 23/08/2019

    La photo relayée par le président pour s’alarmer des flammes qui ravagent la forêt tropicale a été prise il y a plusieurs décennies.

    « Notre maison brûle. Littéralement. » Jeudi soir, Emmanuel Macron réagit sur Twitter à propos des incendies qui ravagent actuellement l’Amazonie. Son tweet est accompagné d’une photo montrant un épais nuage de fumée s’élevant au-dessus d’une forêt. Le cliché a largement été relayé par nombre d’internautes et célébrités pour illustrer la catastrophe naturelle. Mais problème, s’il s’agit bien de la forêt amazonienne, le feu n’est pas celui qui la dévaste ces derniers jours.

    Contactés par BFMTV, les services du palais présidentiel ont déclaré qu’ils l’avaient choisi en « connaissance de cause », faute d’images de la catastrophe actuelle.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Macron, mouche du coche ?

    Publié par Guy Jovelin le 20 août 2019

    Entre commémorations et rencontres internationales, Jupiter a retrouvé des couleurs et qui s’éloignent du jaune… pour l’instant. Le style est destiné à séduire l’électorat de droite et à favoriser soit les conquêtes soit les alliances lors des municipales. C’est la vraie bataille qui peut porter un coup décisif au bastion de l’opposition qu’est encore le Sénat. Que la forme masque un fond qui devrait révulser la plupart des électeurs de droite semble échapper à beaucoup de Français. Il faut dire que l’empressement des grands médias à participer à la mise en scène, en glorifiant par exemple les mini-bains de foule organisés, apporte un concours sans pareil à la réussite de la manoeuvre. Dans quelques semaines, la dure réalité sera de retour.

    En attendant, notre narcissique président joue les « maître Jacques » entre Vladimir Poutine, reçu à Brégançon, et les membres du G7 réunis à Biarritz, et dont le Chef de l’Etat russe a été exclu depuis 2014. Depuis, les relations entre la Russie et les puissances occidentales se sont aigries au point d’être devenues plus difficiles que dans les dernières années de l’URSS. Le nombre des dossiers sensibles et des points chauds s’est accru sans qu’aucune solution ne paraisse en vue. L’absence de la Russie, mais aussi de la Chine et de l’Inde au G7 relativise beaucoup l’importance de cette réunion des pays riches inscrits dans l’axe atlantique derrière les Etats-Unis : le Royaume-Uni, le Canada, et leurs alliés inconditionnels, l’ Allemagne, l’Italie, le Japon. Il fut un temps où la France faisait entendre sa voix singulière. En Syrie notamment, Macron a choisi au contraire d’être en pointe dans la meute qui empêche un Etat de retrouver sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire.

    Il est probable que les dirigeants éviteront d’évoquer les manifestations de Moscou et de Paris et leur répression. La France n’a pas de leçon à donner dans ce domaine. En revanche, quatre questions devraient être abordées. Or, dans chacun de ces cas, notre pays aurait tout intérêt à s’entendre avec la Russie : c’est vrai pour la Libye, où la réunification du pays sous un régime fort permettrait à la fois de couper l’une des routes de l’immigration illégale et de tarir en partie l’approvisionnement des groupes rebelles et salafistes qui infestent le Sahel où les troupes françaises sont engagées et exposées. La victoire du maréchal Haftar, n’en déplaise à l’ONU, à certains européens, et surtout à la Turquie et au Qatar, qui soutiennent les Frères musulmans de Misrata, serait un point positif pour les deux pays. En Ukraine, la solution du fédéralisme proposée depuis longtemps par Moscou permettrait de trouver une issue à la guerre du Donbass, mais à condition de reconnaître la légitimité du retour de la Crimée à la Russie. Les sanctions appliquées en raison de cette annexion sont injustes et stupides. La Crimée n’a été incluse dans l’Ukraine que dans les années cinquante. La séparation de cette république soviétique d’avec la Russie date de 1991. Les habitants de Crimée sont russes, parlent russe et ont voté leur rattachement à une écrasante majorité. Cette réalité est plus légitime que l’arrachement du Kosovo à la Serbie ou que la réunion de Mayotte à la France. L’élection d’un nouveau président ukrainien moins dépendant des nationalistes de l’ouest du pays ouvre une possibilité.

    L’entêtement criminel des Occidentaux en Syrie rend les choses plus difficiles. Non seulement ils ont encouragé les rebelles mais ils ont financé, équipé et armé les djihadistes en concurrence avec leurs alliés de Turquie et du Golfe. Ils ont à plusieurs reprises attaqué l’armée syrienne, et continuent d’interdire à celle-ci d’occuper l’est du pays laissé avec ses champs de pétrole aux mains des Kurdes, bien incapables de tenir le pays sans le soutien occidental. Cette situation, accompagnée là-aussi de sanctions économiques, empêche la Syrie de retrouver un niveau économique et social capable de réparer les ruines et de mettre un terme à la misère de la population. On ne soulignera jamais assez le cynisme et la mauvaise foi des Occidentaux dans cette tragédie dont ils sont les principaux responsables. L’armée syrienne, soutenue par la Russie, peine à chasser les miliciens d’Al-Qaïda de la zone d’Idlib, en partie occupée par la Turquie au mépris du droit international, et les Occidentaux continuent à menacer une armée qui intervient dans son propre pays de représailles au cas d’utilisation d’armes chimiques qui pourraient parfaitement avoir été employées par leurs adversaires.

    Restent bien sûr les sanctions à l’encontre de l’allié iranien de la Russie. Apparemment, les deux pays souhaitent qu’elles soient levées et désirent limiter l’accès de l’Iran au nucléaire civil à l’exclusion du militaire. Mais, on mesure sur ce point la fragilité de la France, et de l’Europe, à l’égard des Etats-Unis, aptes à punir toute entreprise étrangère utilisant notamment la monnaie américaine, ou présente sur le sol américain pour avoir eu des relations économiques avec l’Iran. Des amendes, des poursuites judiciaires contre les entreprises ou leurs dirigeants ne sont pas exclues. Macron qui a facilité la reprise d’Alstom par l’américain GE à la suite des actions judiciaires menées contre les dirigeants français de l’entreprise est mal placé pour jouer les gros bras dans cette affaire. Maître Jacques à Brégançon, il risque de n’être plus que la mouche du coche à Biarritz, un coche dont le cocher s’appelle Trump…

     

    Source : ndf

  • La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron

    Publié par Guy Jovelin le 19 août 2019

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    L'avis de Jean-François Touzé

    La rencontre lundi au Fort de Brégançon entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne relève que de l'exercice classique des relations internationales. Dans un monde occidental en ordre de marche elle n'aurait rien d'exceptionnel.

    • Ce qui est anormal et insultant pour cette grande nation qu'est la Russie, c'est que son Président soit exclu des sommets du G7 ;

    • ce qui est anormal et imbécile c'est l'interférence constante de l'ouest dans la vie publique et intérieure de la Russie au nom des droits de l'homme et d'une démocratie fantasmée ;

    • ce qui est anormal et stupide c'est que, s'allignant sur la politique astigmate des États-Unis d'Amérique, l'Europe et la France appliquent contre l'Etat et le peuple russe des sanctions économiques et stratégiques contreignantes et totalement contre-productives pour les punir d'avoir agi en Ukraine en fonction de leurs intérêts nationaux - ce qui était non seulement leur droit, mais leur devoir - et d'avoir récupéré, avec la Crimée, un de leurs biens ancestraux ;

    • ce qui est anormal et potentiellement désastreux pour notre continent et notre civilisation, c'est qu'un occident dégénéré pousse, jour après jour, vers les bras chinois une Russie dont la vocation politique, l'identité spirituelle et l'inclinaison profonde était, au moins depuis Pierre le Grand, de se tourner vers nous.

    Il ne reste que peu de temps à l'Europe pour réaliser le rêve continental et boréal d'une Europe de la vraie puissance et du destin.

    Les postures et les poses de Macron ne tromperont personne.

  • Macron pense prendre la bonne échappée sur le Tour de France

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 20 juillet 2019.

    Quand l’actualité n’est pas très bonne et qu’il faut alimenter la boîte à image, rien de mieux qu’une compétition sportive très populaire pour se montrer et afficher des messages sans le risque de supporter la moindre contradiction. C’est ainsi que le mois de juillet venu, Emmanuel Macron se rend sur les routes du Tour de France avec l’espoir de recueillir un peu de popularité dont bénéficie cette épreuve. La théorie du ruissellement du sportif au politique…

    Les étés se suivent et se ressemblent pour Emmanuel Macron. En 2018, il était tout heureux de parader avec la Coupe du monde de football après avoir multiplié les aller-retour en Russie afin de s’autoproclamer premier supporter de l’équipe de France. En 2019, la Coupe du monde féminine n’a pas permis de faire de si belles images – malgré le soutien foireux du Gouvernement – alors c’est au Tour de France de remplir cette fonction. Le succès populaire de cette épreuve centenaire ne se dément pas et il faut donc s’afficher aux côtés des forçats de la route pour avoir la chance d’entendre des applaudissements.

    Macron et Bayrou : une équipe reine de la crevaison

    Coup de bol pour Macron, les Français n’ont jamais été aussi bien placé depuis plus de vingt ans pour remporter la Grande Boucle. Le Français Julian Alaphilippe porte le maillot jaune depuis dix jours et résiste encore aux assauts des favoris du Tour. Pour sa part, Thibaut Pinot assure le spectacle dans les cols et peut prétendre à la victoire finale dans une semaine. Deux coureurs français au top et un Macron tout sourire qui ne peut résister à prendre la pose aux côtés de champions populaires. La popularité, Macron n’en a jamais vraiment bénéficié, et se donner le frisson qu’on est aimé pendant quelques minutes n’a pas de prix.

    Et le pire, c’est que ça marche à en croire les éditorialistes en mal de news. Pas très intéressés par une affaire de Rugy qui vaut pourtant son pesant de homard, ils se laissent donc berner par les images d’un bain de foule au cours duquel les Français expriment leur désarroi de voir les inégalités se creuser sous l’impulsion de la Macronie. Le président répond que la loi sur les retraites va changer la donne… On peut s’interroger sur le fait qu’il aura fallu deux ans et une ribambelle de lois scélérates pour enfin accoucher d’un texte qui peut avoir l’allure d’une loi positive…

    L’essentiel est ailleurs puisque les journalistes voient le président dialoguer avec quelques locaux et ils en concluent que Macron (re)devient populaire. Il est vrai qu’à Pau, le risque de se prendre des tomates dans la tête est faible tant les habitants sont habitués à être dirigés par un clown… Et c’est d’ailleurs parce que le Tour de France faisait escale à Pau que le président est venu afin de discuter avec son ami et encore allié François Bayrou. Celui qui a tout perdu au niveau national entend encore peser dans le débat et ce sont les constitutions des listes pour les législatives qui posent aujourd’hui problème. La Macronie entend faire des rois locaux un peu partout en allant un coup à droite et un coup à gauche en oubliant que le spécialiste de la chose s’appelle le Modem.

    La concurrence est rude entre les deux alliés et les choix des uns ne sont pas appréciés des autres. La rencontre avec Bayrou devait donc calmer les esprits, mais si un président et une girouette peuvent s’entendre correctement, l’exercice devient très difficile au niveau local. Il faudra plus qu’un dîner pour rouler dans la farine les élus Modem et il faudra plus de deux jours sur le Tour de France pour faire croire aux Français qu’il dirige le pays pour leur bien. Le maillot jaune est encore loin pour celui qui dont la trajectoire ne sent pas due qu’à de l’eau minérale et des sucres lents.

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron ou le choix d’une politique pro-migrants mais peu visible

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 12 juillet 2019.

    Lundi dernier, la petite starlette médiatique d’un jour, Carola Rackete, faisait la Une de l’actualité après son arrestation par les autorités italiennes. Son délit ? Avoir forcé les portes de l’Italie avec son bateau chargé de migrants. Celle qui se prend pour mère Theresa, mais qui n’est autre que l’idiote utile d’un système qui la dépasse largement s’en est pris à Emmanuel Macron qui n’aurait pas levé le petit doigt malgré ses demandes pour accoster à Marseille. Si Macron n’a pas moufté, c’est pour mieux faire entrer plus de migrants en France sans avoir à affronter le refus d’une majeure partie de la population.  

    Quel président est Macron ? Un coup à droite, un coup à gauche, l’homme joue les caméléons en fonction des opportunités et des sondages. Reste que son logiciel est libéral et cela signifie qu’il est à fond pour une immigration massive. Faire venir des démunis d’ailleurs, ne parlant pas un mot de français, corvéables à merci et ignorants du droit est une vieille recette de la droite patronale qu’il reprend avec gourmandise à son compte. On précarise le salarié français (loi El Khomry qui devrait de fait s’appeler loi Macron-Hollande) et on fait venir des pauvres hères pour tirer vers le bas plus vite et plus fort.

    Des arrivées sans tambour ni trompette

    Une stratégie fort peu avouable, alors quand on dit que la France est accueillante, ce sont uniquement pour des raisons humanitaires… Dans ce cas, les 40 migrants du Sea-Watch 3 auraient dû être accueillis à bras ouverts dans le port de Marseille – une ville dans laquelle ils se seraient facilement fondus dans la masse… Pourtant aucun feu vert n’est arrivé de Paris malgré la demande de Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch 3 et donneuse de leçons déplacées.

    Dans une interview accordée à L’Obs, Rackete affirme : « Nous avions contacté le port de Marseille pour savoir si nous pouvions accoster. La demande a été transmise au préfet, jusqu’au président de la République, m’a-t-on dit. Mais personne n’est jamais revenu vers nous ». A l’image de nombreux Français, la capitaine allemande, n’a pas compris grand-chose à la tactique de Macron en terme d’immigration. Cela fait bien longtemps que l’humaniste auto-proclamé, le progressiste auto-célébré n’accorde plus de passe-droit à des navires qui font la Une des journaux.

    Accepter d’accueillir 40 migrants ultra-médiatisés, c’est se priver de faire venir ou de laisser en France des milliers de demandeurs d’asile déboutés. Les politiques ont compris que le peuple de France en avait assez d’être dénigré et de devoir laisser la place à des étrangers qui ne l’apprécient guère. Alors, il faut continuer à les faire venir, mais sans recourir à la fanfare. Rackete ne peut pas comprendre ce genre de subtilités, mais le Français moyen le devrait s’il ne veut pas perdre le peu qui lui reste : son identité.

    Macron est plus malin que ces prédécesseurs, et c’est pour cela qu’il est encore plus dangereux. Il est temps de faire attentivement les comptes de sa politique, mais qui pour faire des statistiques non biaisées quand l’INSEE, les politicards et leurs copains journalistes tirent tous dans le même sens ?

     

    Source : 24heuresactu