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macron - Page 51

  • Emmanuel Macron a été embauché à l’Elysée par François Hollande à la demande de patrons du CAC 40

    Publié par Guy Jovelin le 10 septembre 2019

    Certains éléments du jeu politicien démocratique deviennent publics.

    « Nous sommes en janvier 2012. François Hollande n’est pas encore président de la République mais la campagne est lancée. François Rebsamen, proche de Hollande, est invité à dîner par le frère de Jacques Attali, qui a pris sous son aile le jeune Macron. Autour de la table sont présents de nombreux grands patrons : “Gérard Mestrallet (Suez), Jean-Pierre Clamadieu (Rhodia), Jean-Pierre Rodier (Pechiney), Serge Weinberg (Sanofi) et quelques autres…”, détaille Le Monde. En clair, ce sont des industriels de gauche qui sont venus à ce dîner pour évoquer quelques sujets avec un proche de Hollande.
    […] “Au retour, Rebsamen transmet une consigne claire à Hollande. Il raconte : « Le message qu’ils me font passer, c’est : “Si Hollande est élu, dis-lui qu’on n’a qu’une demande à formuler : que Macron soit secrétaire général à l’économie.” Je vois François Hollande, il me dit : “C’est le seul message qu’ils t’ont fait passer ?” Je lui réponds : “Oui, le seul”… ». Message reçu cinq sur cinq : à son arrivée à l’Elysée, François Hollande embauche Emmanuel Macron comme secrétaire général adjoint. Le poulain des patrons du CAC 40 peut alors commencer sa marche vers le pouvoir. »

    Source LeMonde via contre-info.com

  • Macron, le G7 et les écolos

    Publié par Guy Jovelin le 27 août 2019

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    Le billet de Patrick Parment

    On ne peut nier qu’Emmanuel Macron a réussi « son » G7. Un G7 qui s’est joué à plusieurs niveaux. Sur le fond, il s’agissait rien moins que de contrer les influences planétaires chinoises dans les domaines tant politique qu’économique et de réaffirmer la primauté de l’Occident et de son modèle économique, le libre-échangisme. Pour cette raison majeure, Donald Trump n’avait aucune raison de saboter ce G7 comme il est coutumier dans ce genre de raout. Emmanuel Macron avait préparé le terrain lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine à Brégançon, afin de ramener le tsar russe dans le giron occidental. Car, suite aux différents embargos qui touchent son pays, Poutine avait enclenché une série d’entretiens avec Pékin. Autre preuve, la présence du premier ministre indien Narendra Modi, plutôt proche des Russes, et qui incarne la résistance aux visées chinoises en Asie.

    Tout était donc réuni pour satisfaire un Donal Trump, symbole d’un monde régi par le libre-échange et dont l’Amérique est de fer de lance. Macron, ayant fait preuve de sa vassalité, Donald Trump pouvait repartir satisfait de ce G7.

    D’autant que Trump se fout complètement de la querelle déclenchée par Macron à l’encontre du président brésilien, Jair Bolsonaro. Cette vindicte subite est destinée à la politique intérieure française et à la montée, réelle ou factice (?), des écolos en vue des prochaines élections municipales. Car Macron veut également phagocyter cet électorat qui manque à son palmarès.

    Rappelons les faits. Macron a violemment mis en cause la politique du président Jair Bolsonaro, au sujet des feux de la forêt amazonienne. Bref, Macron s’en prend, au-delà cette forêt qui serait l’un des grands poumons de la planète, au leader populiste, limite facho, aux yeux de notre président. Macron se pose ainsi en défenseur de la démocratie et mieux encore, de la planète. Il va même jusqu’à déclarer vouloir abandonner les accords passés entre l’Europe et le Mercosur – ce qui, entre nous soit dit, serait une excellente chose.

    Sauf que ce que vise Macron, c’est bel et bien l’électorat écolo. Car sur le fond, l’affaire amazonienne est marginale. Le vrai poumon de la planète ce sont les océans et non cette forêt qui n’entre dans le processus qu’à hauteur de 5%. D’autre part, les feux les plus importants ne sont pas en Amérique latine mais en Afrique. Enfin, le Brésil n’est pas le seul concerné puisque la forêt amazonienne concerne tout autant les pays limitrophes du Brésil. Jair Bolsonaro n’a pas tort quand il dit que « l’Amazonie sera sauvée par les Brésiliens et non par la rhétorique hystérique et mensongère des médias aux ordres, des bureaucrates transnationaux et des ONG ».

     

    Source : synthesenationale

  • Incendies en Amazonie : Une photo fake news diffusée par Macron

    Publié par Guy Jovelin le 24 août 2019

    Par  le 23/08/2019

    La photo relayée par le président pour s’alarmer des flammes qui ravagent la forêt tropicale a été prise il y a plusieurs décennies.

    « Notre maison brûle. Littéralement. » Jeudi soir, Emmanuel Macron réagit sur Twitter à propos des incendies qui ravagent actuellement l’Amazonie. Son tweet est accompagné d’une photo montrant un épais nuage de fumée s’élevant au-dessus d’une forêt. Le cliché a largement été relayé par nombre d’internautes et célébrités pour illustrer la catastrophe naturelle. Mais problème, s’il s’agit bien de la forêt amazonienne, le feu n’est pas celui qui la dévaste ces derniers jours.

    Contactés par BFMTV, les services du palais présidentiel ont déclaré qu’ils l’avaient choisi en « connaissance de cause », faute d’images de la catastrophe actuelle.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Macron, mouche du coche ?

    Publié par Guy Jovelin le 20 août 2019

    Entre commémorations et rencontres internationales, Jupiter a retrouvé des couleurs et qui s’éloignent du jaune… pour l’instant. Le style est destiné à séduire l’électorat de droite et à favoriser soit les conquêtes soit les alliances lors des municipales. C’est la vraie bataille qui peut porter un coup décisif au bastion de l’opposition qu’est encore le Sénat. Que la forme masque un fond qui devrait révulser la plupart des électeurs de droite semble échapper à beaucoup de Français. Il faut dire que l’empressement des grands médias à participer à la mise en scène, en glorifiant par exemple les mini-bains de foule organisés, apporte un concours sans pareil à la réussite de la manoeuvre. Dans quelques semaines, la dure réalité sera de retour.

    En attendant, notre narcissique président joue les « maître Jacques » entre Vladimir Poutine, reçu à Brégançon, et les membres du G7 réunis à Biarritz, et dont le Chef de l’Etat russe a été exclu depuis 2014. Depuis, les relations entre la Russie et les puissances occidentales se sont aigries au point d’être devenues plus difficiles que dans les dernières années de l’URSS. Le nombre des dossiers sensibles et des points chauds s’est accru sans qu’aucune solution ne paraisse en vue. L’absence de la Russie, mais aussi de la Chine et de l’Inde au G7 relativise beaucoup l’importance de cette réunion des pays riches inscrits dans l’axe atlantique derrière les Etats-Unis : le Royaume-Uni, le Canada, et leurs alliés inconditionnels, l’ Allemagne, l’Italie, le Japon. Il fut un temps où la France faisait entendre sa voix singulière. En Syrie notamment, Macron a choisi au contraire d’être en pointe dans la meute qui empêche un Etat de retrouver sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire.

    Il est probable que les dirigeants éviteront d’évoquer les manifestations de Moscou et de Paris et leur répression. La France n’a pas de leçon à donner dans ce domaine. En revanche, quatre questions devraient être abordées. Or, dans chacun de ces cas, notre pays aurait tout intérêt à s’entendre avec la Russie : c’est vrai pour la Libye, où la réunification du pays sous un régime fort permettrait à la fois de couper l’une des routes de l’immigration illégale et de tarir en partie l’approvisionnement des groupes rebelles et salafistes qui infestent le Sahel où les troupes françaises sont engagées et exposées. La victoire du maréchal Haftar, n’en déplaise à l’ONU, à certains européens, et surtout à la Turquie et au Qatar, qui soutiennent les Frères musulmans de Misrata, serait un point positif pour les deux pays. En Ukraine, la solution du fédéralisme proposée depuis longtemps par Moscou permettrait de trouver une issue à la guerre du Donbass, mais à condition de reconnaître la légitimité du retour de la Crimée à la Russie. Les sanctions appliquées en raison de cette annexion sont injustes et stupides. La Crimée n’a été incluse dans l’Ukraine que dans les années cinquante. La séparation de cette république soviétique d’avec la Russie date de 1991. Les habitants de Crimée sont russes, parlent russe et ont voté leur rattachement à une écrasante majorité. Cette réalité est plus légitime que l’arrachement du Kosovo à la Serbie ou que la réunion de Mayotte à la France. L’élection d’un nouveau président ukrainien moins dépendant des nationalistes de l’ouest du pays ouvre une possibilité.

    L’entêtement criminel des Occidentaux en Syrie rend les choses plus difficiles. Non seulement ils ont encouragé les rebelles mais ils ont financé, équipé et armé les djihadistes en concurrence avec leurs alliés de Turquie et du Golfe. Ils ont à plusieurs reprises attaqué l’armée syrienne, et continuent d’interdire à celle-ci d’occuper l’est du pays laissé avec ses champs de pétrole aux mains des Kurdes, bien incapables de tenir le pays sans le soutien occidental. Cette situation, accompagnée là-aussi de sanctions économiques, empêche la Syrie de retrouver un niveau économique et social capable de réparer les ruines et de mettre un terme à la misère de la population. On ne soulignera jamais assez le cynisme et la mauvaise foi des Occidentaux dans cette tragédie dont ils sont les principaux responsables. L’armée syrienne, soutenue par la Russie, peine à chasser les miliciens d’Al-Qaïda de la zone d’Idlib, en partie occupée par la Turquie au mépris du droit international, et les Occidentaux continuent à menacer une armée qui intervient dans son propre pays de représailles au cas d’utilisation d’armes chimiques qui pourraient parfaitement avoir été employées par leurs adversaires.

    Restent bien sûr les sanctions à l’encontre de l’allié iranien de la Russie. Apparemment, les deux pays souhaitent qu’elles soient levées et désirent limiter l’accès de l’Iran au nucléaire civil à l’exclusion du militaire. Mais, on mesure sur ce point la fragilité de la France, et de l’Europe, à l’égard des Etats-Unis, aptes à punir toute entreprise étrangère utilisant notamment la monnaie américaine, ou présente sur le sol américain pour avoir eu des relations économiques avec l’Iran. Des amendes, des poursuites judiciaires contre les entreprises ou leurs dirigeants ne sont pas exclues. Macron qui a facilité la reprise d’Alstom par l’américain GE à la suite des actions judiciaires menées contre les dirigeants français de l’entreprise est mal placé pour jouer les gros bras dans cette affaire. Maître Jacques à Brégançon, il risque de n’être plus que la mouche du coche à Biarritz, un coche dont le cocher s’appelle Trump…

     

    Source : ndf

  • La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron

    Publié par Guy Jovelin le 19 août 2019

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    L'avis de Jean-François Touzé

    La rencontre lundi au Fort de Brégançon entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne relève que de l'exercice classique des relations internationales. Dans un monde occidental en ordre de marche elle n'aurait rien d'exceptionnel.

    • Ce qui est anormal et insultant pour cette grande nation qu'est la Russie, c'est que son Président soit exclu des sommets du G7 ;

    • ce qui est anormal et imbécile c'est l'interférence constante de l'ouest dans la vie publique et intérieure de la Russie au nom des droits de l'homme et d'une démocratie fantasmée ;

    • ce qui est anormal et stupide c'est que, s'allignant sur la politique astigmate des États-Unis d'Amérique, l'Europe et la France appliquent contre l'Etat et le peuple russe des sanctions économiques et stratégiques contreignantes et totalement contre-productives pour les punir d'avoir agi en Ukraine en fonction de leurs intérêts nationaux - ce qui était non seulement leur droit, mais leur devoir - et d'avoir récupéré, avec la Crimée, un de leurs biens ancestraux ;

    • ce qui est anormal et potentiellement désastreux pour notre continent et notre civilisation, c'est qu'un occident dégénéré pousse, jour après jour, vers les bras chinois une Russie dont la vocation politique, l'identité spirituelle et l'inclinaison profonde était, au moins depuis Pierre le Grand, de se tourner vers nous.

    Il ne reste que peu de temps à l'Europe pour réaliser le rêve continental et boréal d'une Europe de la vraie puissance et du destin.

    Les postures et les poses de Macron ne tromperont personne.