Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 52

  • Macron pense prendre la bonne échappée sur le Tour de France

    Publié par Guy Jovelin le 22 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 20 juillet 2019.

    Quand l’actualité n’est pas très bonne et qu’il faut alimenter la boîte à image, rien de mieux qu’une compétition sportive très populaire pour se montrer et afficher des messages sans le risque de supporter la moindre contradiction. C’est ainsi que le mois de juillet venu, Emmanuel Macron se rend sur les routes du Tour de France avec l’espoir de recueillir un peu de popularité dont bénéficie cette épreuve. La théorie du ruissellement du sportif au politique…

    Les étés se suivent et se ressemblent pour Emmanuel Macron. En 2018, il était tout heureux de parader avec la Coupe du monde de football après avoir multiplié les aller-retour en Russie afin de s’autoproclamer premier supporter de l’équipe de France. En 2019, la Coupe du monde féminine n’a pas permis de faire de si belles images – malgré le soutien foireux du Gouvernement – alors c’est au Tour de France de remplir cette fonction. Le succès populaire de cette épreuve centenaire ne se dément pas et il faut donc s’afficher aux côtés des forçats de la route pour avoir la chance d’entendre des applaudissements.

    Macron et Bayrou : une équipe reine de la crevaison

    Coup de bol pour Macron, les Français n’ont jamais été aussi bien placé depuis plus de vingt ans pour remporter la Grande Boucle. Le Français Julian Alaphilippe porte le maillot jaune depuis dix jours et résiste encore aux assauts des favoris du Tour. Pour sa part, Thibaut Pinot assure le spectacle dans les cols et peut prétendre à la victoire finale dans une semaine. Deux coureurs français au top et un Macron tout sourire qui ne peut résister à prendre la pose aux côtés de champions populaires. La popularité, Macron n’en a jamais vraiment bénéficié, et se donner le frisson qu’on est aimé pendant quelques minutes n’a pas de prix.

    Et le pire, c’est que ça marche à en croire les éditorialistes en mal de news. Pas très intéressés par une affaire de Rugy qui vaut pourtant son pesant de homard, ils se laissent donc berner par les images d’un bain de foule au cours duquel les Français expriment leur désarroi de voir les inégalités se creuser sous l’impulsion de la Macronie. Le président répond que la loi sur les retraites va changer la donne… On peut s’interroger sur le fait qu’il aura fallu deux ans et une ribambelle de lois scélérates pour enfin accoucher d’un texte qui peut avoir l’allure d’une loi positive…

    L’essentiel est ailleurs puisque les journalistes voient le président dialoguer avec quelques locaux et ils en concluent que Macron (re)devient populaire. Il est vrai qu’à Pau, le risque de se prendre des tomates dans la tête est faible tant les habitants sont habitués à être dirigés par un clown… Et c’est d’ailleurs parce que le Tour de France faisait escale à Pau que le président est venu afin de discuter avec son ami et encore allié François Bayrou. Celui qui a tout perdu au niveau national entend encore peser dans le débat et ce sont les constitutions des listes pour les législatives qui posent aujourd’hui problème. La Macronie entend faire des rois locaux un peu partout en allant un coup à droite et un coup à gauche en oubliant que le spécialiste de la chose s’appelle le Modem.

    La concurrence est rude entre les deux alliés et les choix des uns ne sont pas appréciés des autres. La rencontre avec Bayrou devait donc calmer les esprits, mais si un président et une girouette peuvent s’entendre correctement, l’exercice devient très difficile au niveau local. Il faudra plus qu’un dîner pour rouler dans la farine les élus Modem et il faudra plus de deux jours sur le Tour de France pour faire croire aux Français qu’il dirige le pays pour leur bien. Le maillot jaune est encore loin pour celui qui dont la trajectoire ne sent pas due qu’à de l’eau minérale et des sucres lents.

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron ou le choix d’une politique pro-migrants mais peu visible

    Publié par Guy Jovelin le 12 juillet 2019

    Rédigé par notre équipe le 12 juillet 2019.

    Lundi dernier, la petite starlette médiatique d’un jour, Carola Rackete, faisait la Une de l’actualité après son arrestation par les autorités italiennes. Son délit ? Avoir forcé les portes de l’Italie avec son bateau chargé de migrants. Celle qui se prend pour mère Theresa, mais qui n’est autre que l’idiote utile d’un système qui la dépasse largement s’en est pris à Emmanuel Macron qui n’aurait pas levé le petit doigt malgré ses demandes pour accoster à Marseille. Si Macron n’a pas moufté, c’est pour mieux faire entrer plus de migrants en France sans avoir à affronter le refus d’une majeure partie de la population.  

    Quel président est Macron ? Un coup à droite, un coup à gauche, l’homme joue les caméléons en fonction des opportunités et des sondages. Reste que son logiciel est libéral et cela signifie qu’il est à fond pour une immigration massive. Faire venir des démunis d’ailleurs, ne parlant pas un mot de français, corvéables à merci et ignorants du droit est une vieille recette de la droite patronale qu’il reprend avec gourmandise à son compte. On précarise le salarié français (loi El Khomry qui devrait de fait s’appeler loi Macron-Hollande) et on fait venir des pauvres hères pour tirer vers le bas plus vite et plus fort.

    Des arrivées sans tambour ni trompette

    Une stratégie fort peu avouable, alors quand on dit que la France est accueillante, ce sont uniquement pour des raisons humanitaires… Dans ce cas, les 40 migrants du Sea-Watch 3 auraient dû être accueillis à bras ouverts dans le port de Marseille – une ville dans laquelle ils se seraient facilement fondus dans la masse… Pourtant aucun feu vert n’est arrivé de Paris malgré la demande de Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch 3 et donneuse de leçons déplacées.

    Dans une interview accordée à L’Obs, Rackete affirme : « Nous avions contacté le port de Marseille pour savoir si nous pouvions accoster. La demande a été transmise au préfet, jusqu’au président de la République, m’a-t-on dit. Mais personne n’est jamais revenu vers nous ». A l’image de nombreux Français, la capitaine allemande, n’a pas compris grand-chose à la tactique de Macron en terme d’immigration. Cela fait bien longtemps que l’humaniste auto-proclamé, le progressiste auto-célébré n’accorde plus de passe-droit à des navires qui font la Une des journaux.

    Accepter d’accueillir 40 migrants ultra-médiatisés, c’est se priver de faire venir ou de laisser en France des milliers de demandeurs d’asile déboutés. Les politiques ont compris que le peuple de France en avait assez d’être dénigré et de devoir laisser la place à des étrangers qui ne l’apprécient guère. Alors, il faut continuer à les faire venir, mais sans recourir à la fanfare. Rackete ne peut pas comprendre ce genre de subtilités, mais le Français moyen le devrait s’il ne veut pas perdre le peu qui lui reste : son identité.

    Macron est plus malin que ces prédécesseurs, et c’est pour cela qu’il est encore plus dangereux. Il est temps de faire attentivement les comptes de sa politique, mais qui pour faire des statistiques non biaisées quand l’INSEE, les politicards et leurs copains journalistes tirent tous dans le même sens ?

     

    Source : 24heuresactu

  • Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2019

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans. 

     
    Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.
    Tous les voyants budgétaires de la France sont au rouge et pourtant le gouvernement se réjouit : grâce à un recours massif à l'endettement, il pourra pendant quelque temps encore dépenser plus en économisant moins.
    • 6 millions de vrais chômeurs au-delà des statistiques/camouflages mensuels. 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Telle est la réalité sociale de la France
    • Le FMI note dans son dernier rapport que « la dette publique de la France s’accroît et que le ratio dépenses publiques/PIB reste le plus élevé d’Europe ».
    • Selon les dernières prévisions de la Commission européenne (7 mai 2019), la France a cette année le déficit public le plus élevé de la zone euro à - 3,1 % du PIB. Cela n’était jamais arrivé.
    • La France a connu en 2018 la 24e croissance sur 28 pays de l'UE – résultat catastrophique quand on se souvient que Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, prétendait encore sur France Inter en avril dernier, que nous avions « la croissance la plus forte de l'Union européenne ».
    • Selon Eurostat (25 avril 2019), la France atteint en 2018 le record européen des impôts, taxes et cotisations sociales (47,8 % du PIB) et le record européen des dépenses publiques (56 % du PIB).
    • La dépense publique augmente, en effet, encore plus vite qu’avec François Hollande : « le taux d’évolution en valeur des dépenses publiques s’est élevé à 1,9 %, soit un rythme plus rapide que la moyenne de la période 2012-2017 (+ 1,6 %) » (Commission des finances de l’Assemblée nationale, 25 avril 2019).
    • Nous sommes le pays de l’OCDE avec le taux de prélèvements obligatoires le plus important. En novembre 2018, Eurostat et l’OCDE ont indiqué que la France était n° 1 des prélèvements obligatoires (en 2017). Selon l’Insee, la France a également atteint un record historique : plus de 1 000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires (45,3 % du PIB en 2017). En 2018, Emmanuel Macron a encore augmenté les prélèvements obligatoires à hauteur de 4,5 milliards d’euros selon le même institut.
    Dans ces conditions, un État responsable procéderait à une réduction drastique de ses dépenses, lancerait une chasse sans merci à la fraude et aux gaspillages et prendrait les mesures qui s'imposent pour tarir à la source le torrent ruineux de l'immigration.
    L’exécutif macronien, lui, n'a nullement l'intention de serrer la ceinture des comptes publics. D'autant qu'une bonne nouvelle est venue cette semaine conforter le laisser-aller de Bercy. En nommant à la tête de la Banque Centrale Européenne, l’ancienne ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde, le Conseil européen a voulu que soit reconduite la politique laxiste de taux d’intérêt zéro initié par le président sortant de la BCE, Mario Draghi. La France pourra de ce fait continuer d'emprunter encore et encore, servie par des taux d’intérêt négatifs (entre 0,5 % et 0,25 % depuis la mi-juin) qui lui permettent non seulement de vivre à crédit à frais nul mais au surplus de recevoir des marchés un pourboire de plusieurs milliards chaque année.
    Pour la cour des comptes, la décroissance des taux d’intérêt permettra d’économiser 4 milliards sur la charge de la dette (actuellement 99 % du PIB) en 2020, et selon la banque de France 8 milliards en 2022. Si la plus grande partie de ces emprunts était destinée à l’investissement en matière de Recherche ou d'infrastructures, la chose pourrait, dans ces conditions, avoir un sens et même s’avérer vertueuse. Il n'en est rien : seuls 6 % des sommes empruntées vont à l’investissement. Le reste sert à couvrir le fonctionnement de l'État qui, sans ces prêts serait en faillite, et à permettre les politiques clientélistes de ses gouvernements.
    Jusqu’à quand ? Les taux remonteront un jour. C'est bien sur cette échéance non datable mais inéluctable que tablent les marchés qui pour le moment considèrent la France comme un simple investissement transitoire, une sorte de banque de dépôt.
    Le jour viendra de refermer la parenthèse des taux négatifs. Chaque hausse de 1 % se traduira, alors, par un alourdissement de la facture de 19 milliards chaque année.
    Encore une minute, Monsieur le bourreau.
     

     

  • Marseille : Macron plaide pour une « histoire commune de la Méditerranée occidentale »

    Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2019

    Par  le 25/06/2019

    Le sommet des deux rives a réuni, les 23 et 24 juin dans la cité phocéenne, cinq pays du nord de la Méditerranée, à savoir, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte, ainsi que cinq pays du sud : l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye et la Maroc.

    Macron a poursuivi en alertant sur le fait que « lorsqu’on regarde, aujourd’hui, la Méditerranée on peut être inquiets ». Il estime qu’elle est abîmée par « le sujet écologique, (…) les sujets migratoires, (…) l’Islam politique, (…) les nationalismes ». […]

     

    Source : fdesouche

  • Vers un chômage plus humain avec la Macronie…

    Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2019

    Rédigé par notre équipe le 19 juin 2019

    Emmanuel Macron est-il un de ses pervers narcissiques que la presse aime à présenter en Une des hebdomadaires depuis plusieurs années ? Celui qui se rappelle de ses propos du 11 juin sur le besoin de « plus d’humanité » lors d’un discours devant l’Organisation internationale du travail est en droit de se demander s’il n’a pas été victime d’une hallucination. Car une semaine plus tard, il entendait le Premier ministre détailler les nouvelles mesures pour lutter contre le chômage à moins que ce soit une lutte contre les chômeurs…

    Que ceux qui sont « pour la précarité » se présentent ! La Macronie se lève comme un seul homme et applaudit des deux mains. Rien de plus normal pour ceux qui ont mis sous le tapis leur dignité pour accrocher un petit poste grassement payé. Il faut toutefois se contenir un peu alors quand la ministre du Travail plaide pour « plus de précarité », c’est bien évidemment un lapsus révélateur qu’il convient de camoufler sous les rires.

    Lutte contre le chômage ou contre les chômeurs ? 

    Les rires, les chômeurs et tous les salariés qui sont en situation de précarité n’en auront plus du tout à la lecture de la loi concoctée par le Gouvernement. A partir du 1er novembre, un chômeur ne pourra être indemnisé qu’à partir de six mois de travail sur vingt-quatre contre quatre actuellement. Cette augmentation de deux mois n’est pas insensée, mais elle va surtout permettre à évacuer pas mal de monde des statiques. Un passage obligé pour une Pénicaud qui a encore répété ce matin que l’objectif est d’atteindre 7 % de chômage en avril 2022… 7 % ? On est loin du plein emploi promis en période de campagne… 

    Et pour bien continuer dans l’idée de flexibilité et de soumission à la première offre d’emploi qui passe (mesure qui finira par s’imposer), les chômeurs qui touchaient plus de 4 500 euros brut par mois lorsqu’ils étaient en activité verront leurs indemnités baisser de 30 % à partir du septième mois… Un seuil qui peut paraître élevé, mais qui ne tardera pas à baisser jusqu’à concerner une majorité de chômeurs indemnisés. Depuis qu’il est à l’Elysée (en tant que conseiller), à Bercy puis de nouveau à l’Elysée en tant que général en chef, Macron n’arrive pas à lutter contre le chômage. Alors il passe à la solution de rechange et s’en prend aux chômeurs.

    Seule la création d’un système de bonus-malus pour les entreprises qui abusent des contras courts pourrait donner le change sur l’aspect social des manœuvres gouvernementales. C’était sans compter sur le fait que cette mesure ne concernera que sept secteurs… Le médico-social et le bâtiment, deux secteurs très gourmands de contrats courts et de précarité sont étrangement épargnés. Les amis milliardaires de Macron peuvent être satisfaits, les millions de Français précaires non !

    Où est donc le « plus d’humanité » dont se vantait il y a une semaine encore le président de la République ? Une chose est certaine, elle n’est pas dans la politique de Macron. La suite est déjà connue. Les syndicats vont crier en rangs dispersés, les Français vont se dire que décidément Macron est un être retors, mais sans réaction forte de type gilets jaunes, les mauvais vents iront détruire tout ce qui tient encore debout.

     

    Source : 24heuresactu