Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2019
CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans.
- 6 millions de vrais chômeurs au-delà des statistiques/camouflages mensuels. 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Telle est la réalité sociale de la France
- Le FMI note dans son dernier rapport que « la dette publique de la France s’accroît et que le ratio dépenses publiques/PIB reste le plus élevé d’Europe ».
- Selon les dernières prévisions de la Commission européenne (7 mai 2019), la France a cette année le déficit public le plus élevé de la zone euro à - 3,1 % du PIB. Cela n’était jamais arrivé.
- La France a connu en 2018 la 24e croissance sur 28 pays de l'UE – résultat catastrophique quand on se souvient que Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, prétendait encore sur France Inter en avril dernier, que nous avions « la croissance la plus forte de l'Union européenne ».
- Selon Eurostat (25 avril 2019), la France atteint en 2018 le record européen des impôts, taxes et cotisations sociales (47,8 % du PIB) et le record européen des dépenses publiques (56 % du PIB).
- La dépense publique augmente, en effet, encore plus vite qu’avec François Hollande : « le taux d’évolution en valeur des dépenses publiques s’est élevé à 1,9 %, soit un rythme plus rapide que la moyenne de la période 2012-2017 (+ 1,6 %) » (Commission des finances de l’Assemblée nationale, 25 avril 2019).
- Nous sommes le pays de l’OCDE avec le taux de prélèvements obligatoires le plus important. En novembre 2018, Eurostat et l’OCDE ont indiqué que la France était n° 1 des prélèvements obligatoires (en 2017). Selon l’Insee, la France a également atteint un record historique : plus de 1 000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires (45,3 % du PIB en 2017). En 2018, Emmanuel Macron a encore augmenté les prélèvements obligatoires à hauteur de 4,5 milliards d’euros selon le même institut.