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macron - Page 52

  • Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.

    Publié par Guy Jovelin le 11 juillet 2019

    CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans. 

     
    Grâce aux taux négatifs, Macron cache la faillite de l'État.
    Tous les voyants budgétaires de la France sont au rouge et pourtant le gouvernement se réjouit : grâce à un recours massif à l'endettement, il pourra pendant quelque temps encore dépenser plus en économisant moins.
    • 6 millions de vrais chômeurs au-delà des statistiques/camouflages mensuels. 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. Telle est la réalité sociale de la France
    • Le FMI note dans son dernier rapport que « la dette publique de la France s’accroît et que le ratio dépenses publiques/PIB reste le plus élevé d’Europe ».
    • Selon les dernières prévisions de la Commission européenne (7 mai 2019), la France a cette année le déficit public le plus élevé de la zone euro à - 3,1 % du PIB. Cela n’était jamais arrivé.
    • La France a connu en 2018 la 24e croissance sur 28 pays de l'UE – résultat catastrophique quand on se souvient que Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, prétendait encore sur France Inter en avril dernier, que nous avions « la croissance la plus forte de l'Union européenne ».
    • Selon Eurostat (25 avril 2019), la France atteint en 2018 le record européen des impôts, taxes et cotisations sociales (47,8 % du PIB) et le record européen des dépenses publiques (56 % du PIB).
    • La dépense publique augmente, en effet, encore plus vite qu’avec François Hollande : « le taux d’évolution en valeur des dépenses publiques s’est élevé à 1,9 %, soit un rythme plus rapide que la moyenne de la période 2012-2017 (+ 1,6 %) » (Commission des finances de l’Assemblée nationale, 25 avril 2019).
    • Nous sommes le pays de l’OCDE avec le taux de prélèvements obligatoires le plus important. En novembre 2018, Eurostat et l’OCDE ont indiqué que la France était n° 1 des prélèvements obligatoires (en 2017). Selon l’Insee, la France a également atteint un record historique : plus de 1 000 milliards d’euros de prélèvements obligatoires (45,3 % du PIB en 2017). En 2018, Emmanuel Macron a encore augmenté les prélèvements obligatoires à hauteur de 4,5 milliards d’euros selon le même institut.
    Dans ces conditions, un État responsable procéderait à une réduction drastique de ses dépenses, lancerait une chasse sans merci à la fraude et aux gaspillages et prendrait les mesures qui s'imposent pour tarir à la source le torrent ruineux de l'immigration.
    L’exécutif macronien, lui, n'a nullement l'intention de serrer la ceinture des comptes publics. D'autant qu'une bonne nouvelle est venue cette semaine conforter le laisser-aller de Bercy. En nommant à la tête de la Banque Centrale Européenne, l’ancienne ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde, le Conseil européen a voulu que soit reconduite la politique laxiste de taux d’intérêt zéro initié par le président sortant de la BCE, Mario Draghi. La France pourra de ce fait continuer d'emprunter encore et encore, servie par des taux d’intérêt négatifs (entre 0,5 % et 0,25 % depuis la mi-juin) qui lui permettent non seulement de vivre à crédit à frais nul mais au surplus de recevoir des marchés un pourboire de plusieurs milliards chaque année.
    Pour la cour des comptes, la décroissance des taux d’intérêt permettra d’économiser 4 milliards sur la charge de la dette (actuellement 99 % du PIB) en 2020, et selon la banque de France 8 milliards en 2022. Si la plus grande partie de ces emprunts était destinée à l’investissement en matière de Recherche ou d'infrastructures, la chose pourrait, dans ces conditions, avoir un sens et même s’avérer vertueuse. Il n'en est rien : seuls 6 % des sommes empruntées vont à l’investissement. Le reste sert à couvrir le fonctionnement de l'État qui, sans ces prêts serait en faillite, et à permettre les politiques clientélistes de ses gouvernements.
    Jusqu’à quand ? Les taux remonteront un jour. C'est bien sur cette échéance non datable mais inéluctable que tablent les marchés qui pour le moment considèrent la France comme un simple investissement transitoire, une sorte de banque de dépôt.
    Le jour viendra de refermer la parenthèse des taux négatifs. Chaque hausse de 1 % se traduira, alors, par un alourdissement de la facture de 19 milliards chaque année.
    Encore une minute, Monsieur le bourreau.
     

     

  • Marseille : Macron plaide pour une « histoire commune de la Méditerranée occidentale »

    Publié par Guy Jovelin le 26 juin 2019

    Par  le 25/06/2019

    Le sommet des deux rives a réuni, les 23 et 24 juin dans la cité phocéenne, cinq pays du nord de la Méditerranée, à savoir, la France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et Malte, ainsi que cinq pays du sud : l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, la Libye et la Maroc.

    Macron a poursuivi en alertant sur le fait que « lorsqu’on regarde, aujourd’hui, la Méditerranée on peut être inquiets ». Il estime qu’elle est abîmée par « le sujet écologique, (…) les sujets migratoires, (…) l’Islam politique, (…) les nationalismes ». […]

     

    Source : fdesouche

  • Vers un chômage plus humain avec la Macronie…

    Publié par Guy Jovelin le 20 juin 2019

    Rédigé par notre équipe le 19 juin 2019

    Emmanuel Macron est-il un de ses pervers narcissiques que la presse aime à présenter en Une des hebdomadaires depuis plusieurs années ? Celui qui se rappelle de ses propos du 11 juin sur le besoin de « plus d’humanité » lors d’un discours devant l’Organisation internationale du travail est en droit de se demander s’il n’a pas été victime d’une hallucination. Car une semaine plus tard, il entendait le Premier ministre détailler les nouvelles mesures pour lutter contre le chômage à moins que ce soit une lutte contre les chômeurs…

    Que ceux qui sont « pour la précarité » se présentent ! La Macronie se lève comme un seul homme et applaudit des deux mains. Rien de plus normal pour ceux qui ont mis sous le tapis leur dignité pour accrocher un petit poste grassement payé. Il faut toutefois se contenir un peu alors quand la ministre du Travail plaide pour « plus de précarité », c’est bien évidemment un lapsus révélateur qu’il convient de camoufler sous les rires.

    Lutte contre le chômage ou contre les chômeurs ? 

    Les rires, les chômeurs et tous les salariés qui sont en situation de précarité n’en auront plus du tout à la lecture de la loi concoctée par le Gouvernement. A partir du 1er novembre, un chômeur ne pourra être indemnisé qu’à partir de six mois de travail sur vingt-quatre contre quatre actuellement. Cette augmentation de deux mois n’est pas insensée, mais elle va surtout permettre à évacuer pas mal de monde des statiques. Un passage obligé pour une Pénicaud qui a encore répété ce matin que l’objectif est d’atteindre 7 % de chômage en avril 2022… 7 % ? On est loin du plein emploi promis en période de campagne… 

    Et pour bien continuer dans l’idée de flexibilité et de soumission à la première offre d’emploi qui passe (mesure qui finira par s’imposer), les chômeurs qui touchaient plus de 4 500 euros brut par mois lorsqu’ils étaient en activité verront leurs indemnités baisser de 30 % à partir du septième mois… Un seuil qui peut paraître élevé, mais qui ne tardera pas à baisser jusqu’à concerner une majorité de chômeurs indemnisés. Depuis qu’il est à l’Elysée (en tant que conseiller), à Bercy puis de nouveau à l’Elysée en tant que général en chef, Macron n’arrive pas à lutter contre le chômage. Alors il passe à la solution de rechange et s’en prend aux chômeurs.

    Seule la création d’un système de bonus-malus pour les entreprises qui abusent des contras courts pourrait donner le change sur l’aspect social des manœuvres gouvernementales. C’était sans compter sur le fait que cette mesure ne concernera que sept secteurs… Le médico-social et le bâtiment, deux secteurs très gourmands de contrats courts et de précarité sont étrangement épargnés. Les amis milliardaires de Macron peuvent être satisfaits, les millions de Français précaires non !

    Où est donc le « plus d’humanité » dont se vantait il y a une semaine encore le président de la République ? Une chose est certaine, elle n’est pas dans la politique de Macron. La suite est déjà connue. Les syndicats vont crier en rangs dispersés, les Français vont se dire que décidément Macron est un être retors, mais sans réaction forte de type gilets jaunes, les mauvais vents iront détruire tout ce qui tient encore debout.

     

    Source : 24heuresactu

  • Valérie Pécresse en route pour Matignon (Nouvel Obs)

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2019

    Par  le 09/06/2019

    Editorial de Carole Barjon sur les raisons de la démission de Valérie Pécresse des Républicains dans le Nouvel Obs. Selon elle, la logique de sa démarche conduit inexorablement la présidente de la région Ile-de-France à suivre les traces d’Edouard Philippe.

    Il ne faut pas se tromper sur les raisons qui ont conduit Valérie Pécresse, le mercredi 5 juin au soir, à annoncer sa décision de quitter.[…]

    C’est d’abord et avant tout l’impérieuse nécessité de conserver sa présidence de la région Ile-de-France. Au soir du résultat des élections européennes en effet, Pécresse a fait ses comptes : avec 28 %, le parti d’Emmanuel Macron fait un carton dans la région parisienne, l’électorat de droite a largement voté pour la liste de La République en Marche menée par Nathalie Loiseau. «L’Ile-de-France est aujourd’hui macroniste», constate froidement ce soir-là l’un de ses proches. De quoi lui faire revisiter sérieusement les résultats d’un sondage qu’elle avait fait réaliser avant le scrutin et qui la créditait d’un confortable socle de 30 %. Dans cette étude, un hypothétique candidat LREM plafonnait à 15 %.

    L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur de Sarkozy se rêve à la tête d’un parti de droite moderne et ouverte, comme elle l’a expliqué mercredi au journal de 20 heures de France 2. Bref, un parti de centre droit. Seul problème : ce parti-là existe déjà… sous le nom de La République en Marche ! Pour reprendre les récents propos d’Yves Thréard, éditorialiste du « Figaro », sur RTL : « Le patron de la droite, c’est Macron ! » […]

    Nouvel Obs via fdesouche

  • Sondage présidentielles : Macron à 30 %, Marine Le Pen à 28 %

    Publié par Guy Jovelin le 29 mai 2019

    Par  le 29/05/2019

    Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’opposeraient de nouveau, avec des scores supérieurs à ceux de 2017, si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche prochain, selon un sondage. Dans cette enquête réalisée au lendemain des élections européennes, le chef de l’Etat et la présidente du Rassemblement national obtiendraient respectivement 30 % et 28 % des voix (contre 24 % et 21,3 % au printemps 2017) au premier tour.

    Les autres chefs de partis seraient relégués loin derrière. Yannick Jadot recueillerait 12 % des suffrages, Jean-Luc Mélenchon 9 %, Laurent Wauquiez, 8 %. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France, est crédité de 5 % des voix et Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, de 4 %.

    (…) Le Figaro via fdesouche