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macron - Page 54

  • Encore un dîner de cons qui passe mal

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2019

     

    Michel Garroté  --  Emmanuel Macron a récemment convié 65 "intellectuels" pour discuter avec lui à l’Elysée dans le cadre du Grand débat (extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page) : L’acte est assez insolite en France pour mériter l’attention. La réunion s'est prolongée fort tard, le Président ne résistant pas à l'envie de s'épancher en long, en large, et, parfois, en travers. C'est même l'une de ses caractéristiques, comme il l'a montrée à loisir dans le grand débat. Au-delà de ces péripéties, l'acte comme la méthode s'avèrent très révélateurs d'une conception et d'une pratique du pouvoir et permet de lire la personnalité d'Emmanuel Macron (ndmg - le blabla sans fin qui tue, dans le genre "Les aventures de Sarcron et Macrozy" ; la suite au prochain numéro de cirque).

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    Le choix des personnes invitées, l'organisation de cette rencontre, tout porte la marque d'un homme, ou plus précisément d'un adolescent (ndmg - de sale gamin en culottes courtes, de petit pommadé toujours avec maman), en recherche de reconnaissance. Tout ça est caractéristique d'une méthode. Celle de choisir des copains, ou des gens dont on le sait proche et qui ont travaillé pour lui. A remarquer, encore, l'absence de toute une partie importante de la communauté scientifique française, les anthropologues, les ethnologues et les démographes. Ces absences sont significatives. On discute dans l'entre-soi. Cela montre aussi une méconnaissance profonde des causes de la crise que vit la France. Mais, l'objet de cette réunion n'était justement pas d'analyser les causes de la crise, mais de faire de la communication (ndmg - et de pratiquer la "campagne électorale perpétuelle").

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    Certains des participants l'ont dit et écrit. Il n'y a pas eu de débat. Dominique Méda l'a souligné dans une tribune dont voici un extrait : « Comme les maires, nous constituions le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi (ndmg - Macron alias Kim Jong Un : "Vive Moi ! Vive Maman !"). Nous étions son faire-valoir ». On ne saurait mieux dire. Tout avait été mis en place pour flatter l'égo du maître des lieux. Le Président a resservi sa soupe, ce brouet refroidi qu'il balance dans les différentes réunions où il apparaît. Il avait tout organisé pour se mettre en valeur, il avait tout organisé pour que cette réunion soit une promotion de sa personne (fin des extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page).

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    Adaptation & Commentaires de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 25.3.2019

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    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201903221040452302-macron-intellectuels-grand-debat-elysee/

     

    Source : lesobservateurs

  • Castaner – Macron ou la République des fusibles

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2019

    Rédigé par notre équipe le 21 mars 2019.

     

    Le limogeage du Préfet de police de Paris, de son directeur de cabinet et du patron de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne a été l’ultime carte jouée par la Macronie pour se dédouaner de son incapacité (ou volonté ?) à faire régner l’ordre dans les rues de la capitale une fois le samedi venu. Ces limogeages de simples exécutants quel que soit le prestige de leurs titres a permis à Castaner de sauver sa tête, mais la question de la démission ne pourra guère être évitée bien longtemps. La Macronie espère une sortie en douceur, mais c’est bien tout l’édifice qui s’effrite et annonce un écroulement spectaculaire.

    Ce qui est bien avec les hommes politiques, c’est qu’ils profèrent tout et son contraire sans sourciller. Le nouveau monde promis par Macron n’est pas si nouveau ou alors il a fortement tendance à se confondre avec l’ancien. Dans son fameux discours de juillet 2018 où Macron défiait les Français de « venir le chercher », il avait aussi assuré qu’il n’était pas à la tête d’une « République des fusibles ». De belles paroles qu’il est bon de se rappeler à l’heure où Castaner procède à un grand ménage de printemps au sein de la préfecture de police de Paris. Si ménage il y a, c’est qu’il est urgent de trouver des bouc-émissaires susceptibles de prendre les coups à la place de l’adepte de la vodka, de chair fraiche et de piste de danse…

    Virer les exécutants pour rester en place !

    En ce jeudi, 21 mars, le ton de la voix de Castaner est grave. Il vient d’introniser le tout nouveau préfet de police à Paris. L’ancien n’était-il pas assez bon ? Il faut croire que non, car après dix-huit samedi de manifestations et parfois de casse, il a été remercié par son ministre en sursis. Entre un préfet de police et sa peau, Castaner n’a pas mis longtemps à choisir. Un choix évident même pour un homme potentiellement rongé par les boissons les plus fortes. Au revoir Michel Delpuech, bonjour Didier Lallement ! Un flic nouveau pour mater les black blocks ou les gilets jaunes ?

    A en croire les éléments de langage dispersés aux quatre vents par Beauvau, le nouveau préfet de police est un dur à cuir, un type qui fera régner l’ordre. Vraiment ? Pourtant l’homme nouveau a sévi à Bordeaux où tous les samedis. Une ville où les policiers se retranchent derrières des murs et des canons à eau en attendant que la nuit tombe pour rentrer chez eux la tête basse et les vêtements souillés par des « cacatov » ? Les policiers bordelais ou parisiens reçoivent les mêmes consignes – on tape, on disperse, mais les gilets jaunes en premier lieu. Les black blocks, eux, servent les desseins de certains…

    Lallement doit faire dans le maintien de l’ordre le plus strict. Tour de vis sécuritaire qui va se traduire notamment par l’utilisation des militaires samedi. Des militaires chargés normalement de répondre à la menace terroriste… Là encore, qui sont les terroristes ? Les gilets jaunes, les black blocks ou les djihadistes ? Le Gouvernement voit flou et continue ainsi de criminaliser un mouvement qui n’a toujours pas abandonné la lutte pacifique en faveur d’un avenir et d’une vie digne. Ce samedi fera figure de test, mais le prochain et le suivant aussi. Bref, la carrière ministérielle de Castaner ne tient qu’à un fil et Macron trouvera peut-être une fenêtre d’opportunité pour l’éjecter. Après le grand ménage au sein de la préfecture de police, il y aura une grande lessive dans les tous premiers cercles de la Macronie, scandale Benalla-Macron oblige ! Ah quelle est belle la République des fusibles !

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron après l’acte 18 des Gilets jaunes : « Maintenant, c’est terminé »

    Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2019

    Par  le 17/03/2019

     

    Le président de la République, rattrapé par la crise des Gilets jaunes, veut frapper fort, après ce nouveau samedi noir sur les Champs-Elysées. Parmi les mesures attendues, une possible interdiction de manifester sur l’avenue.

    Le Premier ministre se rendra ce lundi matin à 11h30 à l’Elysée pour faire des propositions au chef de l’Etat. Elles devraient effectivement déboucher dans la foulée par des annonces à la hauteur de la crise. Plus concrètement, il s’agirait d’interdire d’accès certains secteurs comme les Champs-Elysées, en les sanctuarisant. Bref, le président a décidé de frapper fort : « Maintenant c’est terminé. J’insiste pour que ce type de scène ne puisse plus se reproduire, notamment sur cette avenue », a-t-il tonné, visiblement remonté, auprès ses équipes.

    La pression est maximale sur les épaules d’Emmanuel Macron. Lui qui pensait avoir repris la main ces dernières semaines grâce à son Grand débat national, se retrouve de nouveau au pied du mur. Rattrapé par la crise des gilets jaunes. Un président qui est même apparu à contretemps de l’actualité, en s’affichant au ski dans les Pyrénées à la Mongie, pendant qu’une partie de Paris était littéralement en feu. Avant de revenir précipitamment dans la soirée pour participer à une cellule de crise. « Franchement, cette image au ski, on aurait vraiment pu s’en passer. Ce n’était pas utile », reproche un poids lourd de la majorité.

     

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Toulouse : Jean-Luc Moudenc en avocat d’Emmanuel Macron

    Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2019

     
    Jean-Luc Moudenc
    Emmanuel Macron et Jean-Luc Moudenc posent ensemble. Crédit photo : Twitter @JLMoudenc
    Le président de la République Emmanuel Macron a écrit une lettre à destination de tous les pays de l’Union européenne. Une missive qui appel à la « renaissance européenne ». Sur son blog, Jean-Luc Moudenc suit l’initiative en publiant un billet appelé « Réenchantons l’Europe ». 

    Jean-Luc Moudenc continue sa politique d’ambiguïté avec Emmanuel Macron. Si le maire de Toulouse refuse de donner son soutien à la liste La République en Marche, il a publié sur son blog un billet d’humeur commentant la dernière lettre écrite par le président français, diffusée aux 27 pays de l’Union européenne cette semaine.

    Lire aussi : Jean-Luc Moudenc, signataire de l’appel au rapprochement avec En Marche!

    Lire l’intégralité du billet d’humeur de Jean-Luc Moudenc

    « Alors que les difficultés de mise en œuvre du Brexit s’avèrent chaque jour plus importantes, il est urgent de relancer la dynamique européenne. Car demain, il sera trop tard si les citoyens ne se mobilisent pas pour défendre le projet de la construction européenne. Certes, cette Europe est très imparfaite, mais elle nous apporte tant et pourra nous apporter encore plus si nous prenons les bonnes orientations pour la faire évoluer.

    Ainsi, la prise de parole, en début de semaine, du président de la République permet de réaffirmer les fondamentaux de l’Europe.

    Si on peut s’étonner de l’absence d’éléments de réflexion sur le fonctionnement aujourd’hui complexe des institutions européennes, ce texte recèle de bien de points positifs.

    Tout d’abord, et contrairement aux caricatures, Emmanuel Macron n’est pas un euro-béat : il reconnait les défauts de l’Union européenne actuelle. On est loin du procès en naïveté que certains pourraient lui faire.

    Par ailleurs, il réaffirme la pertinence de la construction politique d’une Europe unie comme facteur de paix entre les peuples après des siècles de conflits : c’est à ce point essentiel qu’on l’oublie trop souvent !

    Rappelons le discours fort de François Mitterrand devant le Parlement européen en janvier 1995 : « Il faut vaincre notre histoire et, pourtant, si on ne la vainc pas, il faut savoir qu’une règle s’imposera, Mesdames et Messieurs. Le nationalisme c’est la guerre ! La guerre, ce n’est pas seulement le passé, cela peut être notre avenir ».

    Le président Macron voit également l’Union européenne comme un outil politique pour peser, avec nos valeurs, dans un monde mouvant, source d’inquiétudes et parfois hostile.

    Il affirme sa volonté d’une Europe qui protège du point de vue de la sécurité, des frontières, des droits sociaux, des violences de la concurrence économique mondiale. Et, corollaire de cette vision, il ne veut plus d’une Europe qui se fragiliserait en restant ouverte à tous les vents mauvais du monde actuel.

    Trop longtemps en effet, l’Europe s’est imposée, dans les relations entre pays membres, ou avec des tiers, des règles davantage contraignantes pour elle que celles qu’elle appliquait aux partenaires extérieurs.

    Cette protection passe aussi par une action bien plus volontariste sur le changement climatique : ma conviction est que chacun doit se mobiliser vite sur ce sujet – le plus essentiel. Mais les deux échelons qui me semblent les plus pertinents et les plus efficaces sont les territoires, en particulier les métropoles, et l’international, car le climat ne connait pas de frontière.

    Enfin, le président promeut avec vigueur les valeurs démocratiques fondamentales et dénonce les illusions des discours de repli nationaliste. C’est un rappel aussi majeur qu’utile dans le contexte présent.

    Ainsi, à travers ces cinq lignes fortes que je relève, je me reconnais tout à fait dans cette approche qui est à la fois volontariste et réaliste face aux défis actuels.

    Un de mes tout premiers engagements politiques remonte au combat pour l’Europe avec Simone Veil. Aujourd’hui, en 2019, cette tribune du président Macron est en phase avec l’idéal européen auquel j’ai toujours adhéré, et qui est celui de ma famille politique. J’y demeure fidèle car sa pertinence est intacte.

    JLM »

    La rédaction d’Infos-Toulouse.

     

    Source : infos-toulouse

  • « Grand débat » : Le gouvernement prévient déjà qu’il y aura beaucoup de déçus… « Il faut préparer nos concitoyens »

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2019 

    Par  le 06/03/2019

     

    Craignant que les retombées effectives du grand débat national ne déçoivent les Français et ne réinjectent une dose d’amertume aux gilets jaunes, le gouvernement s’emploie, comme Edouard Philippe ce mardi 5 février, à doucher d’éventuels espoirs trop fous.

    Espérer, mais pas trop quand même. Au cas où les Français attendraient trop du grand débat national en ligne, qui se trouve dans sa dernière ligne droite avant clôture le 15 mars, le gouvernement se charge déjà de dégonfler la baudruche.

    Voir l'image sur Twitter
    Philippe Mathon
    @pmathon

    "Le risque déceptif est important… Il faut préparer nos concitoyens à ce que les propositions à la sortie ne seront pas les réponses à toutes les remontées des débats." Crainte d’@EPhilippePM en réunion de groupe , ce matin.

    (…) Et Brune Poirson de souligner que la marge de manœuvre du gouvernement est réduite : « De toute façon, on n’a pas de baguette magique, ni ce gouvernement, ni les précédents, ni ceux d’après. Il y a des réalités : nous sommes dans un contexte européen, dans un contexte international, dans un contexte budgétaire donné. Bref, il y a un cadre à respecter et nous ne changerons pas tout du jour au lendemain, sinon, on l’aurait fait depuis longtemps, le plein emploi en France en payant moins d’impôts« .

    (…) Marianne via fdesouche