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  • Macron : un président nul et un architecte dangereux

    Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2019

    Rédigé par notre équipe le 29 avril 2019

    L’incendie de Notre-Dame-de-Paris constitue un drame dans l’Histoire de France qui pourrait bien être couplé à un autre : les ambitions architecturales d’un parvenu à la présidence de la République. Un banquier qui passe son temps à faire des discours et qui prend tous ses désirs pour une réalité. Ne pouvant rien construire de bien sur le plan politique (logique quand on est guidé par un tel logiciel anti-français), Macron assure que la cathédrale parisienne sera restaurée en cinq ans. Encore une promesse qui ne sera pas tenue, mais qui en plus est dangereuse.

    Alors que les ruines de Notre-Dame-de-Paris étaient encore fumantes, un individu sans la moindre qualification technique, morale ou spirituelle a affirmé en toute confiance : « Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d’ici cinq années ». Les Français auraient pu se dire, voici un homme sous le choc qui n’a pas compris l’ampleur des dégâts. Mais c’est le visage pas très malin d’Emmanuel Macron qui apparaissait sur les images. Les Français ont donc vite compris qu’il s’agissait là d’une nouvelle promesse vide, un nouveau délire mégalo devant lui attirer la sympathie d’électeurs qui le haïssent. Deux semaines plus tard, ces paroles sans aucun sens font l’objet des plus vives inquiétudes de la part des experts du patrimoine.

    Macron, le chef de chantier sans la moindre qualification

    Emmanuel Macron n’est pas le genre de personne à tenir compte de mises en garde qui vont expressément contre ses envies du moment. Celui qui se prend désormais pour un bâtisseur de cathédrale ne va pas aimer la tribune signée par de très nombreux experts (conservateurs, architectes, etc.) qui jugent ridicule, voire dangereux de restaurer le joyau meurtri niché au cœur de l’Ile de la Cité. Le calendrier de cinq ans est uniquement destiné à montrer que Macron est concerné et investi dans la restauration de Notre-Dame. C’est un moyen aussi de dire de manière subtile que sans lui aux commandes, le projet prendra bien plus de temps (alors rendez-vous en 2022 pour une réélection triomphale !).

    Or, ce calendrier met en péril l’avenir même de Notre-Dame-de-Paris. Macron veut reconstruire en quatrième vitesse, mais là on parle d’un édifice sublime quasi millénaire qui ne doit pas être dénaturé. Si l’on veut refaire une pâle copie, il suffit de demander à l’ambassade de Chine à Paris, laquelle sera heureuse de restaurer Notre-Dame en six mois avec la qualité qui va avec. Redonner une âme à Paris n’est pas une course et encore moins un sprint. Mais comment espérer redonner une âme quand l’architecte en chef auto-proclamé en est dépourvu ? Une équation insoluble que les experts en patrimoine n’ont même pas à se poser puisque ce sont les questions matérielles qui sont justement mises en avant.

    Jupiter croit malheureusement qu’il est omnipotent, et les spécialistes du patrimoine espèrent ne pas être « dessaisis » de ce colossal et complexe chantier. Ils précisent : « la complexité de la pensée qui doit entourer ce chantier » exige « une approche scrupuleuse, réfléchie » et « dans le respect » de « ce qu’est Notre-Dame, plus qu’une cathédrale parmi d’autres ». Des mots bien sentis qui risquent forts de passer directement dans les oubliettes jupitériennes avec un résultat des plus angoissants. D’une part, la restauration prendra plus de cinq ans (il faudra près d’un an pour dépolluer le plomb répandu aux alentours en raison de la fonte de la flèche). D’autre part, plus le travail sera précipité, plus il sera bâclé et moins Notre-Dame-de-Paris ressemblera à la splendeur qu’elle fut. Il est déjà temps pour Macron de reposer le casque de chantier et de se terrer loin des décisions importantes pour l’avenir de la France.

     

    Source : 24heuresactu

  •  Une photo d’Edouard Philippe et Emmanuel Macron souriants à leur arrivée à Notre-Dame crée la polémique sur les réseaux sociaux

    Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2019

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    Source : policeetrealites

  • Encore un dîner de cons qui passe mal

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2019

     

    Michel Garroté  --  Emmanuel Macron a récemment convié 65 "intellectuels" pour discuter avec lui à l’Elysée dans le cadre du Grand débat (extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page) : L’acte est assez insolite en France pour mériter l’attention. La réunion s'est prolongée fort tard, le Président ne résistant pas à l'envie de s'épancher en long, en large, et, parfois, en travers. C'est même l'une de ses caractéristiques, comme il l'a montrée à loisir dans le grand débat. Au-delà de ces péripéties, l'acte comme la méthode s'avèrent très révélateurs d'une conception et d'une pratique du pouvoir et permet de lire la personnalité d'Emmanuel Macron (ndmg - le blabla sans fin qui tue, dans le genre "Les aventures de Sarcron et Macrozy" ; la suite au prochain numéro de cirque).

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    Le choix des personnes invitées, l'organisation de cette rencontre, tout porte la marque d'un homme, ou plus précisément d'un adolescent (ndmg - de sale gamin en culottes courtes, de petit pommadé toujours avec maman), en recherche de reconnaissance. Tout ça est caractéristique d'une méthode. Celle de choisir des copains, ou des gens dont on le sait proche et qui ont travaillé pour lui. A remarquer, encore, l'absence de toute une partie importante de la communauté scientifique française, les anthropologues, les ethnologues et les démographes. Ces absences sont significatives. On discute dans l'entre-soi. Cela montre aussi une méconnaissance profonde des causes de la crise que vit la France. Mais, l'objet de cette réunion n'était justement pas d'analyser les causes de la crise, mais de faire de la communication (ndmg - et de pratiquer la "campagne électorale perpétuelle").

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    Certains des participants l'ont dit et écrit. Il n'y a pas eu de débat. Dominique Méda l'a souligné dans une tribune dont voici un extrait : « Comme les maires, nous constituions le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi (ndmg - Macron alias Kim Jong Un : "Vive Moi ! Vive Maman !"). Nous étions son faire-valoir ». On ne saurait mieux dire. Tout avait été mis en place pour flatter l'égo du maître des lieux. Le Président a resservi sa soupe, ce brouet refroidi qu'il balance dans les différentes réunions où il apparaît. Il avait tout organisé pour se mettre en valeur, il avait tout organisé pour que cette réunion soit une promotion de sa personne (fin des extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page).

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    Adaptation & Commentaires de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 25.3.2019

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    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201903221040452302-macron-intellectuels-grand-debat-elysee/

     

    Source : lesobservateurs

  • Castaner – Macron ou la République des fusibles

    Publié par Guy Jovelin le 21 mars 2019

    Rédigé par notre équipe le 21 mars 2019.

     

    Le limogeage du Préfet de police de Paris, de son directeur de cabinet et du patron de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne a été l’ultime carte jouée par la Macronie pour se dédouaner de son incapacité (ou volonté ?) à faire régner l’ordre dans les rues de la capitale une fois le samedi venu. Ces limogeages de simples exécutants quel que soit le prestige de leurs titres a permis à Castaner de sauver sa tête, mais la question de la démission ne pourra guère être évitée bien longtemps. La Macronie espère une sortie en douceur, mais c’est bien tout l’édifice qui s’effrite et annonce un écroulement spectaculaire.

    Ce qui est bien avec les hommes politiques, c’est qu’ils profèrent tout et son contraire sans sourciller. Le nouveau monde promis par Macron n’est pas si nouveau ou alors il a fortement tendance à se confondre avec l’ancien. Dans son fameux discours de juillet 2018 où Macron défiait les Français de « venir le chercher », il avait aussi assuré qu’il n’était pas à la tête d’une « République des fusibles ». De belles paroles qu’il est bon de se rappeler à l’heure où Castaner procède à un grand ménage de printemps au sein de la préfecture de police de Paris. Si ménage il y a, c’est qu’il est urgent de trouver des bouc-émissaires susceptibles de prendre les coups à la place de l’adepte de la vodka, de chair fraiche et de piste de danse…

    Virer les exécutants pour rester en place !

    En ce jeudi, 21 mars, le ton de la voix de Castaner est grave. Il vient d’introniser le tout nouveau préfet de police à Paris. L’ancien n’était-il pas assez bon ? Il faut croire que non, car après dix-huit samedi de manifestations et parfois de casse, il a été remercié par son ministre en sursis. Entre un préfet de police et sa peau, Castaner n’a pas mis longtemps à choisir. Un choix évident même pour un homme potentiellement rongé par les boissons les plus fortes. Au revoir Michel Delpuech, bonjour Didier Lallement ! Un flic nouveau pour mater les black blocks ou les gilets jaunes ?

    A en croire les éléments de langage dispersés aux quatre vents par Beauvau, le nouveau préfet de police est un dur à cuir, un type qui fera régner l’ordre. Vraiment ? Pourtant l’homme nouveau a sévi à Bordeaux où tous les samedis. Une ville où les policiers se retranchent derrières des murs et des canons à eau en attendant que la nuit tombe pour rentrer chez eux la tête basse et les vêtements souillés par des « cacatov » ? Les policiers bordelais ou parisiens reçoivent les mêmes consignes – on tape, on disperse, mais les gilets jaunes en premier lieu. Les black blocks, eux, servent les desseins de certains…

    Lallement doit faire dans le maintien de l’ordre le plus strict. Tour de vis sécuritaire qui va se traduire notamment par l’utilisation des militaires samedi. Des militaires chargés normalement de répondre à la menace terroriste… Là encore, qui sont les terroristes ? Les gilets jaunes, les black blocks ou les djihadistes ? Le Gouvernement voit flou et continue ainsi de criminaliser un mouvement qui n’a toujours pas abandonné la lutte pacifique en faveur d’un avenir et d’une vie digne. Ce samedi fera figure de test, mais le prochain et le suivant aussi. Bref, la carrière ministérielle de Castaner ne tient qu’à un fil et Macron trouvera peut-être une fenêtre d’opportunité pour l’éjecter. Après le grand ménage au sein de la préfecture de police, il y aura une grande lessive dans les tous premiers cercles de la Macronie, scandale Benalla-Macron oblige ! Ah quelle est belle la République des fusibles !

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron après l’acte 18 des Gilets jaunes : « Maintenant, c’est terminé »

    Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2019

    Par  le 17/03/2019

     

    Le président de la République, rattrapé par la crise des Gilets jaunes, veut frapper fort, après ce nouveau samedi noir sur les Champs-Elysées. Parmi les mesures attendues, une possible interdiction de manifester sur l’avenue.

    Le Premier ministre se rendra ce lundi matin à 11h30 à l’Elysée pour faire des propositions au chef de l’Etat. Elles devraient effectivement déboucher dans la foulée par des annonces à la hauteur de la crise. Plus concrètement, il s’agirait d’interdire d’accès certains secteurs comme les Champs-Elysées, en les sanctuarisant. Bref, le président a décidé de frapper fort : « Maintenant c’est terminé. J’insiste pour que ce type de scène ne puisse plus se reproduire, notamment sur cette avenue », a-t-il tonné, visiblement remonté, auprès ses équipes.

    La pression est maximale sur les épaules d’Emmanuel Macron. Lui qui pensait avoir repris la main ces dernières semaines grâce à son Grand débat national, se retrouve de nouveau au pied du mur. Rattrapé par la crise des gilets jaunes. Un président qui est même apparu à contretemps de l’actualité, en s’affichant au ski dans les Pyrénées à la Mongie, pendant qu’une partie de Paris était littéralement en feu. Avant de revenir précipitamment dans la soirée pour participer à une cellule de crise. « Franchement, cette image au ski, on aurait vraiment pu s’en passer. Ce n’était pas utile », reproche un poids lourd de la majorité.

     

    (…) Le Parisien via fdesouche