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macron - Page 58

  • Militaires tués au Bénin: les insupportables calculs de Macron Le Drian

    Publié par Guy Jovelin le 14 mai 2019

    Rédigé par notre équipe le 13 mai 2019.

    Ce week-end du 11 mai a été marqué par la libération et le retour en France des deux otages retenus par un groupe terroriste dans le nord du Bénin depuis le 1er mai dernier. Une libération effectuée par un commando militaire qui a laissé sur le carreau deux soldats. Morts pour la France, mais surtout pour sauver deux imprudents dont la bêtise n’efface pas les mensonges du ministre Le Drian et encore moins la communication inadmissible d’Emmanuel Macron.  

    La prise d’otages de ressortissants français est devenu un sport continental dont l’Afrique est de loin le plus grand joueur. Un jeu macabre où les risques de finir égorgé ou perforé par des balles est de plus en plus important. Les multiples groupes qui pullulent dans la région sahélienne n’hésitent plus à régler le compte de leurs otages dans une surenchère d’images sanguinolentes auquel le monde s’habitue pourtant. Même si mettre la main sur des rançons à plusieurs millions d’euros n’est pas pour déplaire à ces gangsters reconvertis dans l’islamisme, la liquidation d’otages est une menace réelle. Que faire ? La question est difficile et presque insoluble, mais le tandem Macron-Le Drian a prouvé que leur chemin n’était clairement pas le bon.

    Macron lâche l’armée pour sa passion de l’image

    Fallait-il envoyer un commando afin de tenter de libérer deux ressortissants français kidnappés par un groupe terroriste dans le nord du Bénin ? La politique française de ces dernières années est de tout faire pour récupérer les otages même si cela doit passer par le paiement d’une rançon qui viendra nourrir et rendre plus forts les groupes qui sèment la terreur sur de larges bandes du territoire africain. Les forces françaises ont estimé qu’il y avait une opportunité pour intervenir et le général carton-pâte Macron ne s’est pas fait prier pour donner son accord. Si la mission réussie, il entend de se faire passer pour un héro et si l’échec vient conclure l’intervention, il dira que c’était la seule solution et qu’il fallait prendre le risque. Un dernier discours qui marche aussi pour l’affaire qui nous préoccupe puisque si les deux otages ont été libérés, deux soldats français ont perdu la vie.

    Ne fallait-il pas renoncer à cette opération et laisser à leur sort les deux otages français partis faire du tourisme dans une région plutôt hostile ? Ce serait plutôt la position de Le Drian, un ministre dont le parcours montre que la fidélité n’est pas la marque de fabrique. Le besoin de dire la vérité non plus. Car si faire du tourisme dans le nord du Bénin est pour le moins curieux, il est faux de dire que « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut pas aller, où on prend des risques majeurs si on y va ». Soit Le Drian est un menteur patenté, soit il n’est pas au courant que la zone où les deux Français ont été kidnappés a été mise en « zone rouge » par les services du quai d’Orsay plus d’une semaine après leur enlèvement…

    Le Drian est dans l’infox totale et suit les préceptes d’un Gouvernement expert en la matière. Le problème est qu’il raconte n’importe quoi pour essayer de couvrir une autre polémique légitime. Pourquoi donc Macron est-il venu accueillir les deux ex-otages sur le tarmac de l’aéroport ? Leur envie d’escapade a quand même eu pour résultat de faire perdre la vie à deux commandos français. Voir le chef de l’Etat se déplacer juste pour faire de l’image est aussi déplacé qu’irrespectueux. Le Drian joue au ministre qui compatit avec des militaires en colère parce que Macron est en faute et que la ministre de la Défense (Florence Parly) ne comprend même pas la nature de la faute du chef de l’Etat. Président et ministres accumulent les faux pas et on peut s’interroger sur la capacité des armées françaises à recruter à l’avenir, car nos soldats sont sacrifiés dans des guérillas à des milliers de kilomètres dont le sens profond échappe parfois à l’entendement. Place à la cérémonie d’hommage de ce mardi 14 mai qui permettra à Macron de faire de nouvelles images. La course au bon cliché est meurtrière…

     

    Source : 24heuresactu

  • Macron : mesurettes et enfumage

    Publié par Guy Jovelin le 03 mai 2019

    POSTÉ LE 30 AVRIL , 2019

    macron.jpgEmmanuel Macron a tenté de répondre à la crise des gilets jaunes et de synthétiser le « grand débat », lors d’un long discours tenu le 25 avril dernier.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que les annonces du chef de l’État sont assez peu convaincantes – mais il est vrai qu’il fallait déjà beaucoup de bonne volonté pour croire au grand bla-bla national.

    Les mesures annoncées donnent l’impression qu’Emmanuel Ma­cron est reparti en campagne, avec l’espèce d’absurde catalogue de mesures qui caractérisent les campagnes électorales en France.

    Redisons donc, une nouvelle fois, que les Français ne veulent plus de cet inventaire à la Prévert de mesures clientélistes et souvent contradictoires.

    Ce que nous voulons savoir d’un candidat, ce sont sa vision politique et les principes qu’il appliquera évidemment en fonction de la situation.

    Faute de quoi, nous nous exposons toujours à des déconvenues : tantôt c’est la crise économique qui empêche d’appliquer le programme, tantôt les tensions sociales, tantôt Dieu sait quoi encore.

    Nous aurions aimé savoir avant le mois de mai 2017 quels étaient les principes politiques du candidat Macron, mais cette campagne en forme de hold-up a escamoté tout débat.

    Or, le président Macron semble décidé à rejouer la scène qui lui a si bien réussi en 2017. Seulement, il ne lui sera plus possible de faire trembler dans les chaumières avec le spectre du fascisme.

    Pendant encore trois ans (et c’est long, pour lui comme pour nous !), M. Macron sera le seul responsable des échecs et des réussites. Se cacher derrière un rideau de fumée ne peut lui être d’aucune utilité.

    En tout cas, les réformes annoncées sont au mieux des mesurettes, au pire nuisibles.

    Dans la catégorie des mesurettes, on apprend que le référendum d’initiative partagée sera désormais accessible avec un million de citoyens. Mais cela ne change pas grand-chose sur le fond. Si nous repensons à l’exemple du traité de Lisbonne, qui a violé la volonté populaire exprimée par le référendum de 2005, nous n’aurions pas pu organiser alors un référendum d’initiative partagée.

    La réforme du CESE, y intégrant 150 citoyens tirés au sort, va encore nous coûter plus cher.

    La réforme de l’État est abandonnée. Si ce n’est un vague «pacte territorial» qui semble bien annoncer de nouvelles usines à gaz et de nouveaux impôts.

    Je pourrais, moi aussi, aligner les mesurettes les unes après les autres. Rien dans ce qu’a annoncé M. Macron n’est de nature à enrayer le déclin français. Même sur le plan économique où il avait semblé un peu moins mauvais que son prédécesseur, il annonce discrètement que la fin de son quinquennat n’apportera rien.

    Mais je suis mauvaise langue. Il est vrai que le président a découvert l’existence du problème de l’immigration. Pour quelqu’un qui ignorait l’existence de la culture française, voici deux ans, c’est un progrès substantiel. Las, la découverte récente de ce grave problème ne donnera lieu qu’à un débat annuel au parlement.

    Croit-on vraiment que le groupe LREM, composé de tant de joyeux drilles ignorant la langue française et les rudiments du droit constitutionnel, fût-il saisi une fois par an du sujet migratoire, va pouvoir prendre des décisions énergiques?

    Si c’est ainsi qu’Emmanuel Macron compte répondre, non seulement à la crise des gilets jaunes, mais plus profondément à la crise économique, politique et culturelle que traverse notre malheureux pays si mal gouverné depuis des décennies, il se ment ou il nous ment!

     

    Source : les4verites

  • Macron : un président nul et un architecte dangereux

    Publié par Guy Jovelin le 30 avril 2019

    Rédigé par notre équipe le 29 avril 2019

    L’incendie de Notre-Dame-de-Paris constitue un drame dans l’Histoire de France qui pourrait bien être couplé à un autre : les ambitions architecturales d’un parvenu à la présidence de la République. Un banquier qui passe son temps à faire des discours et qui prend tous ses désirs pour une réalité. Ne pouvant rien construire de bien sur le plan politique (logique quand on est guidé par un tel logiciel anti-français), Macron assure que la cathédrale parisienne sera restaurée en cinq ans. Encore une promesse qui ne sera pas tenue, mais qui en plus est dangereuse.

    Alors que les ruines de Notre-Dame-de-Paris étaient encore fumantes, un individu sans la moindre qualification technique, morale ou spirituelle a affirmé en toute confiance : « Nous rebâtirons la cathédrale plus belle encore et je veux que ce soit achevé d’ici cinq années ». Les Français auraient pu se dire, voici un homme sous le choc qui n’a pas compris l’ampleur des dégâts. Mais c’est le visage pas très malin d’Emmanuel Macron qui apparaissait sur les images. Les Français ont donc vite compris qu’il s’agissait là d’une nouvelle promesse vide, un nouveau délire mégalo devant lui attirer la sympathie d’électeurs qui le haïssent. Deux semaines plus tard, ces paroles sans aucun sens font l’objet des plus vives inquiétudes de la part des experts du patrimoine.

    Macron, le chef de chantier sans la moindre qualification

    Emmanuel Macron n’est pas le genre de personne à tenir compte de mises en garde qui vont expressément contre ses envies du moment. Celui qui se prend désormais pour un bâtisseur de cathédrale ne va pas aimer la tribune signée par de très nombreux experts (conservateurs, architectes, etc.) qui jugent ridicule, voire dangereux de restaurer le joyau meurtri niché au cœur de l’Ile de la Cité. Le calendrier de cinq ans est uniquement destiné à montrer que Macron est concerné et investi dans la restauration de Notre-Dame. C’est un moyen aussi de dire de manière subtile que sans lui aux commandes, le projet prendra bien plus de temps (alors rendez-vous en 2022 pour une réélection triomphale !).

    Or, ce calendrier met en péril l’avenir même de Notre-Dame-de-Paris. Macron veut reconstruire en quatrième vitesse, mais là on parle d’un édifice sublime quasi millénaire qui ne doit pas être dénaturé. Si l’on veut refaire une pâle copie, il suffit de demander à l’ambassade de Chine à Paris, laquelle sera heureuse de restaurer Notre-Dame en six mois avec la qualité qui va avec. Redonner une âme à Paris n’est pas une course et encore moins un sprint. Mais comment espérer redonner une âme quand l’architecte en chef auto-proclamé en est dépourvu ? Une équation insoluble que les experts en patrimoine n’ont même pas à se poser puisque ce sont les questions matérielles qui sont justement mises en avant.

    Jupiter croit malheureusement qu’il est omnipotent, et les spécialistes du patrimoine espèrent ne pas être « dessaisis » de ce colossal et complexe chantier. Ils précisent : « la complexité de la pensée qui doit entourer ce chantier » exige « une approche scrupuleuse, réfléchie » et « dans le respect » de « ce qu’est Notre-Dame, plus qu’une cathédrale parmi d’autres ». Des mots bien sentis qui risquent forts de passer directement dans les oubliettes jupitériennes avec un résultat des plus angoissants. D’une part, la restauration prendra plus de cinq ans (il faudra près d’un an pour dépolluer le plomb répandu aux alentours en raison de la fonte de la flèche). D’autre part, plus le travail sera précipité, plus il sera bâclé et moins Notre-Dame-de-Paris ressemblera à la splendeur qu’elle fut. Il est déjà temps pour Macron de reposer le casque de chantier et de se terrer loin des décisions importantes pour l’avenir de la France.

     

    Source : 24heuresactu

  •  Une photo d’Edouard Philippe et Emmanuel Macron souriants à leur arrivée à Notre-Dame crée la polémique sur les réseaux sociaux

    Publié par Guy Jovelin le 17 avril 2019

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    Source : policeetrealites

  • Encore un dîner de cons qui passe mal

    Publié par Guy Jovelin le 27 mars 2019

     

    Michel Garroté  --  Emmanuel Macron a récemment convié 65 "intellectuels" pour discuter avec lui à l’Elysée dans le cadre du Grand débat (extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page) : L’acte est assez insolite en France pour mériter l’attention. La réunion s'est prolongée fort tard, le Président ne résistant pas à l'envie de s'épancher en long, en large, et, parfois, en travers. C'est même l'une de ses caractéristiques, comme il l'a montrée à loisir dans le grand débat. Au-delà de ces péripéties, l'acte comme la méthode s'avèrent très révélateurs d'une conception et d'une pratique du pouvoir et permet de lire la personnalité d'Emmanuel Macron (ndmg - le blabla sans fin qui tue, dans le genre "Les aventures de Sarcron et Macrozy" ; la suite au prochain numéro de cirque).

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    Le choix des personnes invitées, l'organisation de cette rencontre, tout porte la marque d'un homme, ou plus précisément d'un adolescent (ndmg - de sale gamin en culottes courtes, de petit pommadé toujours avec maman), en recherche de reconnaissance. Tout ça est caractéristique d'une méthode. Celle de choisir des copains, ou des gens dont on le sait proche et qui ont travaillé pour lui. A remarquer, encore, l'absence de toute une partie importante de la communauté scientifique française, les anthropologues, les ethnologues et les démographes. Ces absences sont significatives. On discute dans l'entre-soi. Cela montre aussi une méconnaissance profonde des causes de la crise que vit la France. Mais, l'objet de cette réunion n'était justement pas d'analyser les causes de la crise, mais de faire de la communication (ndmg - et de pratiquer la "campagne électorale perpétuelle").

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    Certains des participants l'ont dit et écrit. Il n'y a pas eu de débat. Dominique Méda l'a souligné dans une tribune dont voici un extrait : « Comme les maires, nous constituions le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi (ndmg - Macron alias Kim Jong Un : "Vive Moi ! Vive Maman !"). Nous étions son faire-valoir ». On ne saurait mieux dire. Tout avait été mis en place pour flatter l'égo du maître des lieux. Le Président a resservi sa soupe, ce brouet refroidi qu'il balance dans les différentes réunions où il apparaît. Il avait tout organisé pour se mettre en valeur, il avait tout organisé pour que cette réunion soit une promotion de sa personne (fin des extraits adaptés et commentés ; voir lien vers source en bas de page).

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    Adaptation & Commentaires de Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 25.3.2019

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    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201903221040452302-macron-intellectuels-grand-debat-elysee/

     

    Source : lesobservateurs