Publié par Guy Jovelin le 17 mars 2020
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L'improvisation de Macron
Cinq jours seulement après une première intervention consacrée au coronavirus, deux jours après celle de son Premier ministre, Emmanuel Macron a cru utile de reprendre la parole témoignant ainsi de l'improvisation totale dans laquelle l'Exécutif prend ses décisions, gérant la crise au jour le jour sans stratégie ni ligne de force.Le pouvoir découvre ainsi, mais bien tard, qu'un confinement ne va pas sans contraintes, qu'une annulation du second tour des élections municipales s'impose quand la tenue du premier tour était indispensable à notre vie démocratique, que la fermeture des frontières extérieures de l'Europe pourrait s'avérer utile là où le dogme libre-échangiste l'interdisait, que le retrait de la réforme des retraites pouvait contribuer à l'unité nationale, et que seules des mesures autoritaires peuvent permettre l'application d'un plan d'endiguement.L'incompétence du pouvoir est patente et les annonces floues de soutien économique et social seront jugées à l'aune de leur application.Pour autant, la responsabilité de chacun d'entre nous est désormais engagée. Le Parti de la France appelle tous les Français à la discipline, au sang froid, au courage tranquille et à la patience. Les mauvais jours finiront. Il sera temps alors d'exiger des comptes. -
Macron et le coronavirus : la politique du carton-pâte.
Publié par Guy Joelin le 13 mars 2020
L'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce jeudi soir se voulait responsable et porteuse d'un message de puissance publique.
Elle ne fut qu'inutilement anxiogène, à l'image de la gestion brouillonne et incohérente qui, depuis les premiers jours, est celle de l'Elysée et du gouvernement face à la crise du coronavirus.Incapable, malgré ses appels factices à l'unité et à "faire Nation", de s'élever au dessus des contingences et de prendre, au delà de la fermeture des écoles, les mesures concrètes de protection des Français comme le font, par exemple les Présidents russes et américains, oscillant entre tentative décalée de rassurer et une dramatisation à la limite du ridicule, le Président de la République n'aura réussi qu'à convaincre les Français qu'ils n'étaient ni dirigés ni protégés mais conduits dans la nuit noire par un aveugle.C'est au pied du mur que l'on voit le Macron.Des murs... Loin de dresser ceux qui seraient nécessaires pour combattre l'épidémie et ses effets sanitaires comme économiques et sociaux, loin de bâtir les digues contre l'invasion migratoire, loin d'ériger les barrières commerciales dont auraient besoin notre industrie et notre agriculture, loin de cimenter les remparts stratégiques que l'accumulation des menaces rendrait indispensable, Macron lézarde encore et encore notre édifice national et laisse la France à claire-voie. Ses murs à lui sont des murets. Ils sont en carton-pâte. -
Dette publique : Emmanuel Macron a réussi à faire pire que François Hollande
Publié par Guy Jovelin le 11 mars 2020
Jean-Yves Archer, énarque, économiste et membre de la Société d’économie politique, donne les chiffres accablants pour le chef de l’Etat :
- En 2012, lorsque François Hollande a été élu, notre dette était de 1 894 milliards d’euros, soit 90,4 % du PIB.
- À la moitié du mandat, en 2015, la dette était de 2 061,7 milliards soit une progression de 167,7 milliards.
- Emmanuel Macron fut élu en 2017 alors que la dette était de 2 198,3 milliards à mi-2017
- Cette dette est désormais de 2 415,1 à la fin du troisième trimestre 2019, soit une progression de 216,8.
- le président pulvérise le record de son prédécesseur et fait franchir à notre dette le seuil symbolique de 100 % du PIB, avec 100,4 %.
En même temps, comme dirait l’autre, il était ministre de l’Economie de François Hollande. Donc il a dépassé sa propre performance…
Jean-Yves Archer précise :
Au troisième trimestre 2019, source Insee, la dette s’est accrue de 39,6 milliards. Soit plus de la moitié des recettes de tout l’impôt sur le revenu. Ce chiffre simple atteste de la dynamique nocive de la progression de la dette.
Les magistrats financiers de la Cour des comptes ont explicitement énoncé que les efforts en matière de comptes publics étaient “à l’arrêt”.
Source : lesalonbeige
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Macron ne veut pas revaloriser les retraites des agriculteurs (pour 1,1 milliard d’€), mais consacre 2 milliards aux clandestins « mineurs isolés »
Publié par Guy Jovelin le 25 février 2020
« Emmanuel Macron a jugé samedi [au salon de l’agriculture] qu’il était « impossible » de revaloriser les pensions de retraite actuelles des agriculteurs à 85 % du Smic, une mesure prévue dans le futur système mais qui coûterait trop cher à appliquer aux agriculteurs déjà à la retraite. […] « C’est impossible. C’est impossible, parce que c’est 1,1 milliard ». (source 20 Minutes)
En revanche, cela ne lui pose pas de problème de consacrer 2 milliards par an aux clandestins prétendument « mineurs isolés » ou de verser 8 milliards d’aide à l’Afrique.
Source : contre-info
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A Mulhouse, Macron prononce son discours de la méthode rustine pour sauver le « vivre ensemble »
Publié par Guy Jovelin le 19 février 2020
Par un paradoxe d'apparence, c'est Mulhouse, ville emblématique de l'islamisation de la France puisqu'elle abrite la mosquée-cathédrale An-Nour gérée par des proches des Frères musulmans, que Macron, a choisi pour inaugurer sa séquence « laïciste ».
En se contentant de déplorer les maux du « communautarisme » (terme équivoque car tous les communautarismes ne se valent évidemment pas) et du « séparatisme » (ce qui suppose une appartenance préalable), au lieu de désigner clairement les menaces que fait peser sur la France l'offensive multimodale et polymorphe menée par l'islamisme, Emmanuel Macron a tenté, dans une intervention aussi incantatoire que décalée, de dissimuler son impuissance à faire face. Il a surtout peiné à légitimer, par avance, les seules mesurettes que ce régime décomposé soit encore vaguement capable de prendre, un énième « plan de lutte contre la radicalisation » dont l'annonce sera faite dans une dizaine de jours mais que chacun connaît déjà : renforcement de la laïcité, contrôle des fonds cultuels venus de l'étranger et organisation du culte musulman. Ce n'est pas un plan de combat contre l'islamisme, tout au plus un garde-fou contre ses effets les plus criants. C'est surtout une méthode de rafistolage du « vivre ensemble ».
Ces dispositions légales ou réglementaires, en admettant même qu'elles soient un jour réellement appliquées, relèveraient de la politique de la rustine et aboutiraient, au final, à l'institutionnalisation définitive du salafisme et des Frères musulmans. Ce n'est ni l'abstraction communautariste, ni le trompe-l'œil séparatiste — concepts totalement étrangers aux organisations concernées qui visent bien plus haut et bien plus loin— qu'il s'agit de combattre, mais la réalité opérationnelle de la main mise sur des pans entiers de notre territoire par l'islam politique mais aussi par les caïds des cités dans un partage consenti et organisé des quartiers, dans l'intérêt bien compris de chacune des parties.
Une phrase devra être retenue de ce déplacement. Elle sonne comme un aveu : « Face au communautarisme, la République doit tenir ses promesses car, quand elle ne le fait pas, d'autres cherchent à la remplacer (...) Il faut lutter contre les discriminations ». Autrement dit, pour Macron, la menace ne vient pas de ceux qui veulent imposer la charia, mais de la réaction populaire qui pourrait en découler.
Pour le Parti de la France, seule une politique menée d'une main de fer, d'arrêt immédiat et total de l'immigration dans ses composantes légales (immigration de travail et regroupement familial) comme dans ses filières clandestines ou liées au droit d'asile, suivie d'un vaste chantier de retour systématique au pays d'origine, couplée avec la mise en œuvre d'un nouveau code de la nationalité englobant la réforme des procédures de déchéance, et d'une législation d'exception permettant la rétention avant expulsion, pourra permettre à la France de sortir de la spirale mortelle dans laquelle elle s'enfonce, année après année.
Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France