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Applaudissant les actions d’Emmanuel Macron pendant la crise du coronavirus, un article du New York Times aux airs d’édito s’interroge sur la non-reconnaissance des Français vis à vis de leur président. Pire, la cote de popularité du chef de l’Etat a baissé dans les sondages.
Les actions du président français ont « empêché des licenciements de masse, soutenu les salaires des chômeurs, évité les longues files d’attente pour de la nourriture et obtenu un taux de mortalité inférieur à celui de ses voisins, à l’exception de l’Allemagne« , écrit l’auteur, visiblement interloqué, et déçu, par le manque de reconnaissance de la population française vis à vis de son président.
« Mais ne dîtes pas cela aux Français, qui en veulent plus que jamais à M. Macron« , dit l’article. L’auteur n’hésite pas à écrire que de toute façon « meilleurs sont les résultats, moins les Français semblent disposés à applaudir leur président« . […]
Un mensonge éhonté de plus. Souvenons nous que la porte parole africaine du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré en 2017 : « j’assume parfaitement de mentir pour protéger le Président ». En 2019 le député LREM Patrick Vignal osait à son tour : « s’il faut dire la vérité aux Français, cela veut dire dix ans de sang et de larmes (…) Vous voudriez dire la vérité aux gens sur le terrorisme ou sur le chômage ? »
Que voulez-vous, l’heure est aux grandes récupérations politiques. Aujourd’hui 17 mai, M.Macron, qui n’aime pourtant la souveraineté que si elle est européenne, commémore les combats de Montcornet et de la bataille de France, pour se concilier les mânes du Général de Gaulle. On eût pu trouver plus porteur d’espoir et moins annonciateur d’abîme. Mais on sait que M.Macron aime bien aussi convoquer le naufrage de Robinson Crusoë comme épisode mobilisateur. Le retour du refoulé ?
Il y a peu encore, selon l’Elysée, E.Macron face au coronavirus c’était Clémenceau dans les tranchées.
Alors, à entendre les propos de M.Macron face à des soignantes à l’hôpital de la Salpétrière le 15 mai :
« Moi, j’ai jamais fait de promesse. Moi, j’ai jamais fait de promesses. Quand je fais des promesses, je les tiens. J’ai fait la promesse de revenir. Je reviens»
Une autre référence historique (très légèrement adaptée…) vient à l’esprit :
« Je fais aux soignants le don de ma personne pour atténuer leur malheur ».
Pour un exhibitionniste, faire le don de sa personne, c’est déjà sauver l’hôpital ; voire la France.
Quel insupportable abus de pouvoir contre les droits des Chrétiens et les devoirs envers Dieu ! Du jamais vu en… 1500 ans ! Il n’y a même pas de discussion sur les solutions possibles pour que les cérémonies aient lieu de façon prudente !
« Mardi, à sa demande, Emmanuel Macron s’est entretenu pendant trois quarts d’heure avec le pape François. Il était 16 heures. Le chef de l’Église catholique s’est exprimé en espagnol, le président en français.
Un peu plus tard, à 17 heures, toujours depuis l’Élysée, le chef de l’État – cette fois aux côtés du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner – a «réuni» par visioconférence les six responsables des religions en France ainsi que les responsables des grandes obédiences maçonniques, comme il l’avait fait, le 23 mars dernier. » (Le Figaro)
Macron donne une place beaucoup plus visible aux sectes maçonniques que ses prédécesseurs… Mais après tout, ce n’est pas plus mal…
Cependant, faut-il rappeler à la France ignorante d’aujourd’hui que le culte catholique n’a rien à voir avec les réunions de prières qui ont lieu dans les édifices protestants, juifs ou mahométans, ni avec les réunions bavardeuses ou les cérémonies grotesques et infernales qui se déroulent dans les temples maçonniques ?! Les catholiques considèrent la sainte Messe comme ce qu’il y a de plus important, de plus précieux au monde : non pas une simple réunion d’hommes mais Jésus-Christ qui se rend présent et renouvelle son sacrifice. Leur participation à la messe est un devoir grave.
Évidemment, pour réagir, il ne faut pas compter sur les évêques français, acquis eux-mêmes au laïcisme et au mondialisme et couchés devant le régime. Ils ont même parfois devancé les mesures de ce dernier ces semaines-ci.
Il ne faut pas non plus compter sur Bergoglio :
« Quant à l’entretien avec le pape François, il n’a pas fait l’objet de communication, comme il est d’usage de la part du Saint-Siège. Mais selon des sources élyséennes, il a porté sur les questions internationales. On se félicite ainsi de «convergences» entre la diplomatie vaticane et française sur quatre sujets clés: la préservation de l’unité et de la solidarité européenne, le soutien du continent africain, sur le plan médical notamment, l’abolition de la dette des pays les plus pauvres, la demande d’un arrêt total des conflits guerriers en cours. » (Le Figaro)
C’est fabuleux, il tient un discours purement horizontal, le président laïc d’une association mondialiste ne s’exprimerait pas autrement, alors que l’Eglise, piétinée par les gouvernements, vit un évènement parmi les plus extraordinaires et dramatiques de son histoire. Mais le pape a ses priorités, ses lubies, ses obsessions (euro-mondialisme, submersion et tonte des Européens…).