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christianisme

  • « Le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe » : une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2023

    Deux religieuses du quartier Bouffay, à Nantes, vont quitter la ville, épuisées par l’insécurité. Si la montée inquiétante de la violence contre les religions touche l’ensemble des croyants, le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe. Dans une tribune collective, une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir et rappellent que tous les actes antireligieux doivent être combattus avec la même force.

    (…)

    Pourquoi, dans un courrier du 11 novembre 2022 en réponse à une demande formulée à ce propos par l’association La France en partage, la Commission européenne a-t-elle explicitement confirmé son refus de désigner un coordinateur en charge de la lutte contre les actes antichrétiens?

    Pourquoi refuse-t-elle ainsi d’ouvrir les yeux sur une réalité certes déplaisante, mais dont attestent les statistiques et l’expérience quotidienne de nombreux Français? Que justifie ce «deux poids, deux mesures» dont on doit bien reconnaître qu’il constitue une discrimination à l’égard de la communauté chrétienne? L’Union européenne ne doit pas oublier que les valeurs communes qui la fondent sont l’égale protection des individus.

    L’Europe serait-elle à ce point mal à l’aise avec la protection de l’identité héritée de son histoire qu’elle refuserait de voir en face la montée des actes antichrétiens?

    Ce qui se joue ici, c’est l’égale garantie des libertés fondamentales de pensée et de croyance en Europe. Mais c’est aussi, dans l’indifférence coupable des pouvoirs publics, le maintien du lien avec ce qui a fondé la culture européenne elle-même, du monachisme des origines aux douze étoiles de son drapeau. Et, avec elle, la pérennité d’un élément essentiel de notre civilisation.

    (…)

    Signataires: Carine Chaix, avocate à la cour, présidente de l’association La France en partage ; Alban du Rostu, directeur général du Fonds du bien commun ; Jérôme Bascher, sénateur, vice-président du groupe France Saint-Siège au Sénat ; Henri de Beauregard, avocat à la cour ; Jérôme Besnard, juriste et essayiste ; Olivier Bonassies, auteur, directeur de l’association Marie de Nazareth ; Loris Chavanette, historien ; Typhanie Degois, ancienne députée LREM ; Denis Duverne, président de l’association Saint-Jean de Passy ; Maxime Bonassies, responsable de l’association M de Marie ; Michel Degoffe, professeur de droit public ; Thomas Delenda, directeur de l’association Hozana ; Jean-Michel Fauvergue, romancier, ancien député LREM ; Julien Le Page, président de SOS Calvaires ; Charles Prats, vice-président de l’Association professionnelle des magistrats ; Gregor Puppinck, juriste, directeur du think-tank ECLJ ; Jean-Bernard Prim, délégué général de l’Alliance Siméon ; Thierry Rambaud, professeur de droit public, avocat à la cour ; Frédéric Rouvillois, professeur de droit public, délégué général de la Fondation du Pont-Neuf ; Joseph Macé-scaron, écrivain ; Nicola Speranza, secrétaire général de la FAFCE.

    Le Figaro via fdesouche

  • "Ôtez le Christianisme, vous aurez l'Islam..."

    Publié par Guy Jovelin le 22 septembre 2022

     

    Il faut se battre d'autant plus que si la déchristianisation imposée par le Système continue, pendant ce temps, l'islamisatiuon de la France, elle aussi voulue par le Système, continue, et de plus belle : la mairie communiste de Stains a inauguré sa "rue musulmane", donnat raison au grand Chateaubriand : "Ôtez le Christianisme, vous aurez l'Islam..."

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    Source : lafautearousseau

  • Immigration : ne pas confondre le christianisme avec la religion de l’humanité

    Publié par Guy Jovelin le 06 février 2021

    Immigration : ne pas confondre le christianisme avec la religion de l’humanité

    Interrogé en janvier sur France Culture à propos de la signification politique de la parabole du Bon Samaritain, Pierre Manent déclarait :

    « Ce n’est pas parce qu’on secourt un migrant en train de se noyer qu’on doit l’accueillir dans la Cité ensuite. (…) Le pape doit arrêter de délégitimer les nations. »

    Eugénie Bastié a interrogé Pierre Manent dans Le Figaro afin qu’il précise sa pensée sur le thème du christianisme et de l’immigration. Extrait :

    L’injonction à l’ouverture des frontières et à l’accueil inconditionné des migrants est la conséquence de ce que vous appelez « religion de l’humanité » . Celle-ci est-elle une version édulcorée du christianisme (les fameuses « vertus devenues folles » de Chesterton) ou bien en rupture radicale avec celui-ci ?

    Chrétiens ou non, ne confondons pas le christianisme avec la religion de l’humanité qui est aujourd’hui la religion politique de l’Occident, si du moins nous souhaitons faire un peu de clarté sur notre situation. Pour le dire d’un mot, la religion de l’humanité repose sur un sentiment immédiat, que partagent tous les hommes à des degrés divers, à savoir le sentiment du semblable, le sentiment de l’humanité de l’autre homme, qui contiendrait la promesse d’une unification de l’humanité par une sorte de contagion irrésistible, chacun s’identifiant à son semblable, se transportant par l’imagination à la place de son semblable.

    La charité est tout autre chose que le sentiment du semblable ou la compassion. Elle ne repose pas sur le sentiment ni l’imagination. Elle est une disposition active de la volonté, une vertu, qui vise quoi ? Inséparablement Dieu et le prochain, mais d’abord Dieu. Pourquoi ? Ici, il faut casser le morceau. Parce que nous autres hommes, nous ne sommes en réalité ni très aimants ni très aimables. Seule la médiation du Christ, telle est l’affirmation chrétienne, peut nous libérer de la prison du moi. C’est pourquoi la charité ne voit pas l’apparence émouvante du semblable mais vise la présence invisible de Dieu dont notre semblable est l’image. Pardon pour ce comprimé de théologie catholique !

    La religion de l’humanité s’est installée parmi nous à la faveur de l’affadissement du christianisme. Elle consacre notre passivité : incapables de rien vouloir qui nous soit propre, nous attendons que l’autre vienne à nous.

     

    Source : lesalonbeige

  • Emmanuel Macron se trompe en désignant le christianisme comme une “religion du livre”

    Publié par Guy Jovelin le 26 janvier 2020

    Auteur : Philippe Carhon

    Emmanuel Macron se trompe en désignant le christianisme comme une “religion du livre”

    A Jérusalem, Emmanuel Macron vient de faire preuve d’un manque de culture religieuse en déclarant :

    Emmanuel Macron @EmmanuelMacron

    Ici vivent les trois grandes religions du Livre, ensemble, à travers des lieux qui ont marqué leur propre Histoire. Le rôle de la France, par la laïcité, c'est de dire que reconnaître la part de chacun avec calme, respect, c'est un pas vers la capacité à vivre ensemble, en paix.

    Voir l'image sur TwitterC’est un grave erreur car c’est une différence fondamentale notamment entre le catholicisme et l’islam avec toutes les conséquences de violence que l’on constate aujourd’hui et depuis toujours de la part des musulmans. Explications :

    Il est courant d’entendre dire que le judaïsme, le christianisme et l’islam sont les “trois religions du livre”. Cette affirmation visant à mettre ces trois religions sur une sorte de pied d’égalité. Or il faut cesser de répéter une telle sottise… et surtout cesser d’y croire ! 

    L’islam est bien une “religion du livre”; et c’est d’ailleurs ce qui pose problème puisque ce qui est écrit dans le livre – le Coran – ne peut être ni modifié ni discuté. Il n’y a pas d’exégèse possible en islam et les versets du Coran sont à prendre tels qu’ils sont écrits, “au pied de la lettre”. Le judaïsme est aussi – mais dans une mesure bien moindre – une “religion du livre’’. Mais si le texte de la Torah doit être fidèlement transcrit, il peut – il doit même – être commenté, expliqué. En quelque sorte, on peut dire que si le texte est fixé de façon scrupuleuse en tant qu’il est la parole de Dieu, il faut en saisir l’ “esprit” plus que la simple lettre.

    Quant au christianisme, et surtout au catholicisme (mettons à part certaines communautés issues de la Réforme), il n’est en aucune façon une “religion du livre”. Certes, la tradition liturgique fait que l’Evangéliaire est richement orné et est porté en procession au début de la célébration eucharistique : mais ce n’est pas le livre que l’on honore… c’est son contenu ! Le livre n’est respecté qu’en tant qu’il est un support matériel de la Parole divine. De fait, à la messe, au moment de la proclamation de l’Evangile, le célébrant n’encense pas l’Evangéliaire lorsqu’il vient de le poser sur l’ambon, mais uniquement après qu’il ait annoncé “Lectio sancti Evangelii secundum… N.” (Evangile de Jésus Christ selon N.) en faisant le signe de la croix avec le pouce sur le livre, puis sur lui-même au front, à la bouche et à la poitrine. (Cf. Missel romain, Introduction générale n. 134.) C’est donc bien l’Evangile – la Parole de Dieu – et non l’Evangéliaire – le livre – qu’on encense par signe de respect. Et à la fin de la proclamation de l’Evangile du jour, le célébrant dit “Verbum Domini” (Acclamons la Parole de Dieu)… Retenons bien : c’est de la Parole qu’il s’agit ! A la différence du “texte” coranique écrit qui est, pour un musulman, l’enseignement reçu de Dieu, pour un catholique c’est dans la “parole” évangélique proclamée – et non dans la “matérialité” du texte imprimé ou manuscrit – qu’il faut chercher l’enseignement de Dieu. Voilà aussi pourquoi il existe une exégèse des textes bibliques : ceux-ci ne sont pas à prendre systématiquement “au pied de la lettre” mais doivent être “scrutés”, “décortiqués” à la seule lumière de la Tradition vivante de l’Eglise. D’une façon générale, le christianisme ne saurait en aucune façon passer pour une “religion du livre”: il est une religion de la Parole. Et il faut donc définitivement tordre le cou à cette idée fumeuse – qui n’est probablement pas sans arrière-pensée – selon laquelle le christianisme, le judaïsme et l’islam seraient les “trois religions du livre“.

    Ou encore ici dans La Croix :

    Dans le Coran, les juifs et les chrétiens sont désignés comme les «gens du Livre» (ahl al-kitâb). C’est-à-dire ceux qui, comme les musulmans, ne reconnaissent qu’un seul Dieu. L’expression «religions du Livre», qui désigne les trois monothéismes, s’est répandue dans l’opinion publique, mais elle n’est pas juste en ce qui concerne le christianisme.

    Comme son nom l’indique, le christianisme rassemble les disciples d’une personne, Jésus Christ, Verbe fait chair, Parole de Dieu dont nous pouvons approcher le mystère mais dont n’aurons jamais fini de faire le tour.

    Le christianisme n’est pas une religion du Livre ni même de l’écrit, même s’il entretient un rapport fort avec celui-ci. Cela change notre rapport au texte lui-même. Origène, un Père de l’Eglise du IIIe siècle, affirme que celui qui lit le texte à la lettre et s’y arrête peut être comparé à un blasphémateur car il réduit Dieu à des affaires littérales.

    Un exemple ? Dans le première lettre de saint Jean, nous lisons : «Le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché» (1 Jn 1,7). Une lecture littérale pourrait déboucher sur une vision sacrificielle, quasiment païenne : on sacrifie un être vivant pour apaiser la colère de la divinité. On en arrive à l’idée d’expiation, dans laquelle l’image d’un Dieu courroucé peut devenir terrible… Dans l’histoire de l’Eglise, la tentation de la lecture littérale et fondamentaliste des Écritures a été, hélas, trop présente…

    En vérité, la relation du chrétien au texte sacré est vivante : elle prend vie lorsqu’elle est interprétée, expliquée, proclamée, prêchée, mise en relation avec notre vie, agissante dans notre existence quotidienne.

    A la messe, la proclamation des extraits de l’Ancien et du Nouveau Testament se conclut par la formule : «Parole du Seigneur» (à laquelle l’assemblée répond : «Nous rendons grâce à Dieu»), ce qu’on pourrait traduire par : «Que cette parole devienne pour vous Parole de Dieu». Alors le texte, entendu, médité, vécu, peut devenir le lieu de la rencontre avec la Parole du Dieu, qui est le Christ lui-même.

    Quand on accepte de ne pas prendre un texte à la lettre et qu’on accueille sa mise en perspective (historique, littéraire, théologique, etc.), on a parfois l’impression de perdre certains gardes-fous. On découvre alors que le véritable garde-fou, c’est de rechercher la vérité et non pas de s’imaginer qu’on la détient. Dans cette recherche, le chrétien peut s’appuyer sur la Tradition de l’Eglise, qui a interrogé ces textes et proposé de multiples interprétations.

     

    Source : lesalonbeige

  • En plein débat sur le voile islamique, Laurence Rossignol attaque le christianisme

    Publié par Guy Jovelin le 01 novembre 2019

    Alors que le Sénat vient de voter une loi interdisant le port du voile islamique pour les accompagnatrices scolaires, Laurence Rossignol intervient dans le débat pour attaquer… le christianisme.

    Public Sénat @publicsenat

    "La ce n'est pas d'exalter à tous propos l'identité chrétienne de la France, ou de convoquer les évêques à tous bouts de champs pour solliciter leur avis sur le droit des femmes à disposer de leurs corps" @laurossignol

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