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prison - Page 3

  • Bayonne : un Camerounais, déjà condamné pour des faits similaires, écope de 3 ans de prison pour avoir fait passer 250 migrants à la frontière

    Publié par Guy de Laferrière le 13 mars 2023

    Un Camerounais de 31 ans a été condamné la semaine dernière à Bayonne à trois ans d’emprisonnement pour avoir organisé le passage d’environ 250 migrants à la frontière franco-espagnole et s’être enrichi de près de 40 000 euros.

    Arrêté en décembre 2021 à Renteria, à quelques kilomètres de Saint-Sébastien, par la police espagnole, le suspect faisait l’objet d’une enquête depuis mars 2020, à la suite des arrestations successives de plusieurs chauffeurs en France, en flagrant délit de transport de migrants.

    « Son nom est apparu comme l’intermédiaire mettant en relation les chauffeurs et les migrants », indique le tribunal, et les enquêteurs le voient comme l’un des « trafiquants les plus importants à la frontière depuis ces dernières années ».

    150 euros payés par trajet

    Les investigations de la Police aux frontières, en collaboration avec la police nationale espagnole, lui attribuent l’organisation de 35 passages entre Irun et Bayonne, soit environ 250 migrants, moyennant 150 euros pour chaque trajet.

    « Les autorités espagnoles indiquent que c’est un homme connu autour des lieux de regroupements des migrants à la frontière, à Irun », précise le parquet. L’intéressé, extradé en France, nie son implication depuis son arrestation en 2021.

    (…)

    La République des Pyrénées via fdesouche

  • Nantes : 5 ans de prison pour trois faux policiers au lourd casier judiciaire qui volaient des personnes âgées

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné mercredi 1er mars au soir à cinq ans de prison trois hommes, issus de la communauté des gens du voyage, qui se déguisaient en policiers pour tromper leurs victimes, le plus souvent des personnes âgées. Les trois prévenus, un père de 55 ans, son fils de 31 ans et un troisième homme de 34 ans, marié à la nièce du premier, ont été reconnus coupables de vols aggravés et de transport d’arme. Les voleurs, munis d’une fausse carte professionnelle de police, d’un brassard ou d’une casquette se présentaient au domicile de leurs victimes en faisant croire qu’ils voulaient prévenir des cambriolages. Les trois accusés affichaient respectivement 19, 9 et 20 condamnations sur leur casier judiciaire.

    Ces vols ont été commis entre juillet et octobre 2022 dans diverses communes de Loire-Atlantique (La Baule, Pornichet, Vertou, Saint-Herblain, etc.) et du Maine-et-Loire, principalement au préjudice de personnes âgées. Le mode opératoire était toujours le même: les voleurs, munis d’une fausse carte professionnelle de police, d’un brassard ou d’une casquette se présentaient au domicile de leurs victimes en faisant croire qu’ils voulaient prévenir des cambriolages. Ils s’emparaient ensuite de leurs biens (bijoux, argent liquide, fusil…) par ruse mais aussi parfois par la force.

    Tout au long de l’audience, les trois accusés, issus de la communauté des gens du voyage et en détention provisoire depuis le fin novembre 2022, ont fermement nié les faits. Leurs avocats ont pointé les «nombreuses incohérences» de l’enquête et plaidé la relaxe pour la plupart des faits reprochés. «On a voulu faire un dossier d’envergure d’une enquête qui ne concerne qu’un petit nombre de faits», a affirmé à l’AFP Me Gwendoline Tenier, avocate du père et du fils, se disant «extrêmement choquée par la sévérité des réquisitions».

    Le ministère public avait requis des peines de 8 à 10 ans de prison contre les trois auteurs, dénonçant leur caractère «dangereux» en raison de leur ancrage «ancien» dans la délinquance et «sans aucun égard pour les personnes les plus vulnérables de notre société».

    L’une des victimes, une femme âgée de 83 ans, assistait à l’audience. En août 2022, les faux policiers lui avaient arraché du doigt une bague en diamant, l’avaient aspergée d’eau de Cologne et lui avaient dérobé un collier en or. «C’était un choc mais j’ai beaucoup de tristesse pour les personnes dans ce box, dont certaines ne savent ni lire ni écrire. Pourquoi tant de différence entre leur vie et la mienne?», a-t-elle déclaré à l’AFP.

    Le Figaro via fdesouche

  • Lavardac (47) : « J’ai vu mon conjoint se faire massacrer dans la cuisine ». Quatre ans de prison pour Jawad Yahia, 18 mentions au casier, qui ne sait pas pourquoi il a agressé une famille chez elle

    Publié par Guy de Laferrière le 21 février 2023

    Le prévenu de 40 ans avait fracassé la porte d’une maison à Lavardac le 23 décembre dernier, avant de s’en prendre violemment à son propriétaire

    Les aboiements du chien à cette heure tardive ont stoppé ce père de famille au moment où il allait rejoindre son lit. Dans cette maison de Lavardac, ce 23 décembre 2022, d’autres éclats se font entendre, « semblables à des coups de fusil. Sept ou huit impacts, un homme essayait de briser la porte vitrée de l’entrée. Le chien hurlait, ma fille s’est réveillée. Et je l’ai vu entrer : encapuchonné, avec un cache-nez. Une silhouette, dans l’encadrement, avec une pierre au-dessus de la tête ».

    Deux mois après son agression, le propriétaire déroule son récit, soutenu par les gestes tendres de sa compagne. À son tour, il lui pose la main sur la jambe lorsqu’elle prend la parole : « Je faisais des allers-retours avec ma fille dans les bras, j’appelais les gendarmes et je voyais mon conjoint se faire massacrer dans la cuisine. » Coups de poing, de genoux, nez fracturé, pommette enfoncée, dents déplacées, la victime se fait délivrer 18 jours d’ITT. Le retentissement psychologique reste aussi prégnant chez la mère et l’enfant.

    « Pourquoi cette maison ? Vous cherchiez à voler des choses ? », s’enquiert le président du tribunal correctionnel d’Agen. Le prévenu hausse les épaules. « Je ne sais pas. Sûrement. Je n’ai pas la mémoire de ce que j’ai fait, mais c’est bien moi. Je me souviens juste de m’être réveillé dans l’ambulance ». À la veille de ses 41 ans, Jawad Yahia totalise 18 mentions à son casier judiciaire, « une montée en puissance très inquiétante », relève Me Stéphanie Gouzes, conseil des parties civiles.

    (…) Sud Ouest via fdesouche

  • Une réalisatrice norvégienne risque la prison pour un message affirmant qu’un homme ne peut pas être lesbienne

    Publié par Guy de Laferrière le 21 décembre 2022

    Une réalisatrice norvégienne risque la prison pour un message affirmant qu’un homme ne peut pas être lesbienne

    Chronique des cinglés :

    La réalisatrice et actrice norvégienne Tonje Gjevjon risque trois ans de prison après avoir publié sur sa page Facebook que les hommes ne peuvent pas être lesbiennes. En 2020, la Norvège a modifié son code pénal pour inclure « l’identité et l’expression de genre » dans les catégories protégées des discours de haine.

    Mme Gjevjon a été informée qu’elle faisait l’objet d’une enquête pour avoir critiqué la militante transgenre Christine Jentoft sur Facebook. Jentoft est une femme transgenre qui se décrit souvent comme une mère lesbienne. Jentoft a accusé une autre femme, Christina Ellingsen, de transphobie pour avoir fait un commentaire similaire. Ellingsen pourrait également être emprisonnée pendant trois ans si elle est reconnue coupable.

    Le message qui a valu des ennuis à Gjevjon était le suivant :

    « Il est tout aussi impossible pour un homme de devenir lesbienne que pour un homme de tomber enceinte. Les hommes sont des hommes, quels que soient leurs fétiches sexuels ».

     

    Source : lesalonbeige

  • Un pilier de LR anonyme explique le soutien de Sarkozy à Macron: «On a mis Guéant en prison. Ça lui fait peur. Il se dit que dans le doute, il vaut mieux être sympa avec le pouvoir»

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2022

    La dame doit avoir environ 70 ans. Ce 1er avril, elle tend à Aurélien Pradié un sac de courses qui pèse lourd. «Vous rendrez ça à l’autre !» lance-t-elle au secrétaire général du parti Les Républicains. «Ce sont les livres de Sarko que mes copines et moi on a achetés. Vous les lui rendrez !» Nous sommes en pleine campagne présidentielle et Pradié repart de Royan (Charente-Maritime), où il vient de tenir une réunion publique, avec le sac sous le bras et armé d’une solide conviction : en s’abstenant de tout soutien vis-à-vis de la candidate LR Valérie Pécresse, et en faisant discrètement connaître son appui à Emmanuel Macron, «l’autre» a pris l’initiative d’un douloureux divorce.

    […]

    Tous savent que la dame au sac de courses est loin d’être un cas isolé. Durant la campagne présidentielle, les standardistes du siège de LR, rue de Vaugirard à Paris, ont dû traiter des dizaines – au bas mot – d’appels courroucés. «Elles ont vraiment souffert», témoigne un pilier du QG, dont les murs ont été délestés de quelques photos de l’ancien chef d’Etat. […]

    En réalité, une explication à cette proximité recherchée par Nicolas Sarkozy circule si intensément au sein de la droite qu’il est impossible de ne pas l’exposer. Personne n’assume de la formuler à voix haute, car elle concerne la partie la plus gênante du sarkozysme : les ennuis judiciaires en série de l’ex-chef de l’Etat. En mars 2020, ce dernier a été condamné à trois ans de prison dont deux avec sursis pour «corruption» et «trafic d’influences» dans le dossier dit «des écoutes». Le procès en appel doit se tenir du 28 novembre au 14 décembre. Et il y a tant d’autres affaires. «La Libye, Bismuth, Bygmalion, c’est gros, explique un pilier de LR. On ne sait pas ce qui peut se passer. On a tout de même mis l’ancien ministre de l’Intérieur [Claude Guéant, ndlr] en prison. Ça lui fait peur. Il se dit que dans le doute, il vaut mieux être sympa avec le pouvoir.»

    Un macroniste, observateur privilégié de ce manège : «C’est sûr que quand il voit son pote Patrick [Balkany] qu’il pensait intouchable, quasiment mourir en prison, il se dit que ça peut lui arriver. Sarkozy a une vision tellement “république bananière” de la justice qu’il pense que Macron va lui sauver la mise.» Celui qui parle ici est un interlocuteur très régulier de Nicolas Sarkozy, un connaisseur de son état d’esprit : «Oui, il a ses affaires judiciaires et il est emmerdé par toutes ses histoires. Donc il se dit que c’est toujours ça de pris d’avoir Macron de son côté. L’air de rien, même si les juges sont indépendants, le parquet ne l’est pas.» […]

    Libération via fdesouche